Partons en voyage mais pour quelle destination ? A vous de le découvrir !

Nos ancêtres sédentaires ? Pas tous ! Quelques aïeux baladeurs ont embarqué sur un navire pour une destination plus ou moins lointaine. Si vous avez des ancêtres marins, vous suivrez leurs parcours au gré des débarquements et des embarquements d’un port à l’autre, d’un navire à l’autre ! En route pour l’aventure !

Des archives riches

Les archives des ports sont précieuses : rôle d’équipage, matricule des marins… vous pouvez trouver des renseignements très précis sur vos ancêtres.

Les matricules des gens de mer indiquent pour chaque personne l’état civil, les parents, le domicile, les décès éventuels. Vous aurez la description physique de vos ancêtres et bien sûr toute la carrière avec les dates et les lieux d’embarquement et de débarquement, la fonction à bord, le navire…

Avec le nom du navire et les dates, la consultation du rôle d’équipage pourra donner d’autres détails notamment la composition complète de l’équipe.

Tout ces documents sont conservés aux archives de la Défense dans les différents dépôts (Cherbourg, Brest, La Rochelle, Toulon) ou aux archives départementales.

 

Et sur Filae ?

Filae propose des archives qui intéressent tous ceux qui cherchent des ancêtres marins ou simples voyageurs.

Vous avez toute une partie qui concerne les embarquements, passeports et passagers au départ de Bordeaux. Ces informations ont été relevées par les Amitiés Généalogiques Bordelaises.

Vous  explorez aussi des débarquements au Canada, aux Etats-Unis et à New-York. Ces archives ne sont pas encore exhaustives : il reste tant de documents à consulter ! On apprend par exemple que Jeanne Debossu née en 1891 en France, débarque à Vancouver le 20 avril 1925. Elle avait embarqué à Hong-Kong sur l’Empress of Russia.

Les archives militaires fournissent aussi des renseignements comme les officiers de vaisseaux.

Le bulletin des lois est précieux aussi puisqu’il indique des pensions qui sont attribuées aux marins notamment, en fonction de leurs états de service. Des veuves obtiennent aussi une pension comme Clarisse Martin : née le 21 mai 1830 à Saint-Tropez, cette veuve Stélenq obtient une pension en 1888 pour son défunt mari qui était matelot.

Les renseignements fournis par le bulletin des Lois sont très précis. Un exemple : Joseph Paulin Monestel né le 1er août 1835 à Toulon était maître charpentier. Il obtient une pension en 1875 pour ses 25 ans, 10 mois et 27 jours de services effectifs et pour ces 9 ans, 7 mois et 15 jours de campagne ! Le grade sur lequel la pension est réglée est Premier maître des équipages de la flotte. Il obtient 770 francs de pension. Nous savons en plus qu’il réside à Toulon.

Bulletin des lois

 

Et si vous souhaitez être incollable, le guide Retrouver un ancêtre marin de Christian Duic est le livre de référence (éditeur Archives et Culture) !