| Le fil du clergé - Filae.com |
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Bonjour,
L'objectif de ce fil est de collecter et partager les informations glanées sur les prêtres, religieux et religieuses.
Ils posent un problème spécifique aux généalogistes amateurs puisque leur fonction les amène souvent à s'éloigner de leur famille et de leur village/ville d'origine.
Un travail collectif nous permettra sans doute de combler bien des lacunes...
Lionel.
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- L'abbé Jean-Claude SONYER, dit SONYER de Chanteloube, est décédé le 13 octobre 1706 aux Olmes (Rhône), à l'âge de quarante ans. Il était originaire de Saint-Didier-en-Velay (Haute-Loire).
Il est inhumé le lendemain de son décès dans le choeur de l'église paroissiale, en présence de beaucoup de ses confrères des paroisses voisines.
Il a été curé de la paroisse des Olmes (Rhône) de mars 1701 jusqu'à sa mort.
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Je résume les deux messages précédents, mystérieusement disparus (j'ai peut-être activé une touche qu'il ne fallait pas toucher...).
Un contributeur remarquait que ce fil serait peut-être plus utile dans la rubrique "Main tendue" que dans celle de la région Rhône-Alpes.
Je répondais que jusqu'à la fin du XIXe siècle (et même jusqu'à l'effondrement du nombre de vocations sacerdotales à partir des années 1960), la grande majorité des membres du clergé séculier exerçait ses fonctions dans son diocèse d'origine ou dans le diocèse voisin. Cette règle semble avoir été celle du clergé régulier jusqu'à la révolution de 1789 (sauf pour les ordres religieux qui n'étaient présents que dans quelques diocèses, comme les chartreux par exemple).
Il m'a donc paru plus judicieux de situer ce fil dans un cadre régional. Les clercs venus d'autres régions feront l'objet d'un signalement sur les fils régionaux concernés.
J'espère que cette fois les messages ne disparaîtront plus !
Bonne soirée et à bientôt, Lionel.
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- Aux abbés SONYER (1701-1706, voir post du 10/08/15) et Jean MOLIN (1707-1715), succède l'abbé François FAUCONY qui prend possession de sa charge le 10 juillet 1715.
Originaire de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence), il est décédé aux Olmes (Rhône) le 17 mai 1735 à l'âge d'environ cinquante ans et inhumé le lendemain dans le choeur de l'église paroissiale.
L'acte de sépulture est signé par les abbés:
- Claude BAYARD, archiprêtre de l'Arbresle et curé de Bully,
- Jean-Claude MARTIN, prêtre prébendier à Tarare,
- Jean DEVAREILLES, curé de Saint-Forgeux,
- Pierre LESTRA, curé de Saint-Loup,
- Jean GUERIN, curé de Saint-Romain-de-Popey,
- Louis GUILLOUD, vicaire de Sarcey.
Il a été curé de la paroisse des Olmes (Rhône) de 1715 à 1735.
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- Aux abbés Simon-Pierre ROUSSET (1735-1756) et MICHEL (1756-1758) succède l'abbé Fleury DURAND.
Il est décédé aux Olmes (Rhône) le 21 février 1766 à l'âge de quarante-deux ans et inhumé le lendemain dans l'église paroissiale.
L'acte de sépulture est signé par les abbés:
- DURAND, curé de Saint-Vérand,
- MICHOUD, curé de Saint-Loup,
- PROTON, curé de Saint-Clément-sur-Valsonne,
- DUMAS, vicaire de Saint-Loup.
Il a été curé de la paroisse des Olmes (Rhône) de 1759 jusqu'à sa mort.
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- A l'abbé DURAND (voir post précédent) succède l'abbé Sébastien AUGIER.
Il mentionne la mort de Louis XV (mai) et celle du Pape Clément XIV (septembre) dans le registre paroissial de l'année 1774.
Il est décédé aux Olmes (Rhône) le 21 janvier 1775 à l'âge de cinquante-quatre ans et inhumé le 23 janvier dans l'église paroissiale.
L'acte de sépulture est signé par les abbés:
- MIGNERY, curé de Tarare et Saint-Marcel-l'Eclairé,
- Pierre LESTRA, curé de Saint-Romain-de-Popey,
- Barthélémy LESTRA, vicaire de Saint-Romain-de-Popey.
Il a été curé de la paroisse des Olmes (Rhône) de mars 1766 jusqu'à sa mort.
- L'abbé Christophe GARET de MAISONNEUVE lui succède en février 1775. Il restera curé de la paroisse jusqu'en mars 1792.
- L'abbé Claude TREILLE est curé puis officier public d'état-civil jusqu'en octobre 1793. C'est lui qui clôt le dernier registre paroissial, en application du décret du 20 septembre 1792 qui retire l'état-civil aux curés pour le confier aux maires.
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Pour le XVIIe siècle, on constate de nombreuses lacunes dans la collection des registres paroissiaux (pas de registres antérieurs à 1634, pas de registres des sépultures entre 1634 et 1681 et pas de registres du tout pour la période qui va de 1682 à 1691).
- D'après l'abbé VACHET (voir post du 26/08/15), l'abbé Gabriel FILHIAS ou FILLIAS est nommé à la curé le 9 août 1634.
Frère de Jean FILHIAS, cordonnier à Tarare, est le parrain de sa nièce Anne en 1642 et baptise tous les enfants de celle-ci lorsqu'elle s'établit aux Olmes après son mariage avec Antoine PAPILLON.
Dans un texte introductif au registre qui couvre la période de 1634 à 1673, l'abbé FILHIAS justifie le désordre chronologique.
Il est curé de la paroisse de 1634 à 1673.
- L'abbé Jean CRUEISE est curé de la paroisse de 1674 à 1681.
- L'abbé Jean JULLIERON est curé de la paroisse de 1681 à février 1700 (dernier acte rédigé par lui).
Entre son départ et l'arrivée de l'abbé SONYER (voir post du 10/08/15), la paroisse est desservie par les prêtres des paroisses voisines et un abbé DANHIER qui semble avoir été très brièvement titulaire de la charge (de février à novembre 1700).
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- Liste récapitulative des curés de la paroisse des OLMES (Rhône) -
- FILHIAS ou FILLIAS, 1634 - 1673
- CRUEISE, 1674 - 1681
- JULLIERON, 1681 - 1700
- SONYER, 1701 - 1706,
- MOLIN, 1707 - 1715
- FAUCONY, 1715 - 1735
- ROUSSET, 1735 - 1756
- MICHEL, 1756 - 1758
- DURAND, 1759 - 1766
- AUGIER, 1766 - 1775
- GARET de MAISONNEUVE, 1775 - 1792
- TREILLE, 1792
A suivre: SAINT-LOUP (Rhône)...
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Avant de prendre ses fonctions aux Olmes (Rhône), l'abbé Jean JULLIERON a été curé de la paroisse de Saint-Maurice-de-Gourdans (Ain) de 1675 (sans doute depuis l'année précédente mais le registre paroissial de l'année 1674 est manquant) à 1681.
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La paroisse de Saint-Loup (Rhône) comprenait les actuelles communes de Saint-Loup et Pontcharra-sur-Turdine.
Dareizé (Rhône) en était l'annexe, desservie par un vicaire.
Les lacunes sont nombreuses dans la collection des registres paroissiaux (pas de registres antérieurs à 1648, ni pour la période qui va de 1674 à 1692), peu de curés sont morts en fonction et de nombreux vicaires se relaient dans la rédaction des actes.
- L'abbé Jean RADISSON est curé de la paroisse de 1648 (au moins) à 1674 (au moins).
Il est décédé à Saint-Forgeux (Rhône) en août 1691, à l'âge de soixante-seize ans (voir post du 5/09/15).
- L'abbé Jean-François GRANGE est curé de la paroisse de 1692 (au moins) à 1725 (un dernier acte est rédigé de sa main le 13 juin 1725).
- L'abbé Jacques GIRARD lui succède. Il rédige un acte dès le 18 juin 1725. Il est curé de la paroisse jusqu'en 1734 (le dernier acte rédigé de sa main est daté du 8 novembre 1734).
- L'abbé Pierre LESTRA est curé de la paroisse de 1734 à 1737 (il rédige son premier acte le 2 décembre 1734 et son dernier acte en octobre 1737).
Il est décédé à Saint-Romain-de-Popey (Rhône) an avril 1776, à l'âge d'environ quatre-vingts ans (voir post du 28/08/15).
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- L'abbé Pierre BALLY ou BAILLY lui succède en janvier 1738.
Il est décédé à Saint-Loup (Rhône) le 16 janvier 1757 à l'âge d'environ cinquante-huit ans et inhumé le 18 janvier dans la chapelle Saint-Joseph de l'église paroissiale.
Son acte de sépulture est signé par les abbés:
- JACQUET, curé de Saint-Vérand,
- MEYNIS, curé de Saint-Clément-sur-Valsonne,
- ESPINASSE et DURELLE, vicaires de Saint-Loup,
- CHAPPELLE et THOMAS, vicaires de Saint-Forgeux,
- GUIDOT (dont la fonction n'est pas précisée).
Il a été curé de la paroisse de Saint-Loup de 1738 jusqu'à sa mort.
- L'abbé MICHOUD lui succède en mars 1757 (il rédige un premier acte le 5 mars 1757). C'est lui qui clôt le dernier registre paroissial en application du décret du 20 septembre 1792 qui transfert la responsabilité de l'état-civil des curés aux maires.
Il rédige un dernier acte le 18 décembre 1792.
Il a été curé de la paroisse de Saint-Loup de 1757 à 1792.
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- Liste récapitulative des curés de la paroisse de SAINT-LOUP (Rhône) -
- RADISSON, 1648 - 1674 (au moins)
- GRANGE, 1692 (au moins) - 1725
- GIRARD, 1725 - 1734
- LESTRA, 1734 - 1737
- BALLY ou BAILLY, 1738 - 1757
- MICHOUD, 1757 - 1792
NB: la paroisse de Saint-Loup correspond aux actuelles communes de Saint-Loup et Pontcharra-sur-Turdine.
- A suivre: SAINT-ROMAIN-DE-POPEY (Rhône)...
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- Le Révérend Père Pierre THERON, de l'Odre des Grands
Augustins de LYON, tombé malade à Saint-Loup (Rhône), y
est décédé et inhumé le 10 juin 1725.
L'acte de sépulture est signé par les abbés GRANGE, curé de Saint-Loup, et FAUCONY, curé des Olmes.
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A la fin du XIXe siècle, l'abbé Adolphe VACHET (1845-1912) a consacré plusieurs monographies à Lyon, en particulier à son histoire religieuse.
Dans Les paroisses du diocèse de Lyon, archives et antiquités (1899), on trouve une description de l'organisation territoriale du diocèse, une histoire de chaque paroisse et de leur patrimoine religieux, des listes de curés, parfois de vicaires, mais pas de notices biographiques.
Certaines paroisses du nord du département du Rhône dépendaient de l'ancien diocèse de Mâcon (supprimé en 1790). Elles sont mentionnées mais pas étudiées.
Les paroisses de la Loire font partie du corpus puisque la création du diocèse de Saint-Etienne est relativement récente (1970), ainsi qu'une partie des paroisses de l'Ain et de l'Isère.
L'ouvrage est consultable gratuitement sur Gallica, la bibliothèque numérique de la B.N.F.
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L'érudit et collectionneur lyonnais Jean BEYSSAC (1859-1929) a laissé une somme sur l'histoire du chapitre cathédral de Lyon, puisant dans des archives abondantes et étonnement préservées des destructions révolutionnaires, Les chanoines de l'Eglise de Lyon (1914).
Maire de Chenereilles de 1914 à 1929 et conseiller général du canton de Saint-Jean-Soleymieux (Loire) de 1919 à 1929, il s'est aussi consacré à l'étude de son département d'élection avec, entre autres, Les chanoines de Notre-Dame de Montbrison (1921).
Il a légué ses collections aux Archives départementales du Rhône en 1916-1917.
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La paroisse de Saint-Romain-de-Popey (Rhône) offre une collection très complète des registres paroissiaux depuis 1588 avec une seule lacune importante: les registres consignant les sépultures entre 1588 et 1637.
Ancy (Rhône) en était l'annexe, desservie par un vicaire.
- L'abbé André DESCOMBES est curé de la paroisse de 1588 (au moins) à 1633 (au moins).
- L'abbé Pierre PORCHER lui succède. Il est curé de la paroisse de 1637 (au moins) à 1667. Le dernier acte rédigé de sa main est daté du 25 février 1667.
- Le chanoine Guillaume d'ALBON est nommé curé de la paroisse le 10 novembre 1614.
C'est en croisant les listes données par l'abbé VACHET et Jean BEYSSAC (voir posts précédents) qu'on peut reconstituer la carrière, brillante, de ce fils de Bertrand d'Albon, seigneur de Saint-Forgeux (Rhône).
Curé de la paroisse sans jamais la desservir (aucun acte n'est rédigé de sa main) et avant même d'avoir été ordonné prêtre (il ne le sera qu'en 1620), il cumule les bénéfices de sa cure avec les charges de chanoine du chapitre cathédral et comte de Lyon (depuis 1608), prieur de Salt-en-Donzy (Loire, 1609-1649), Noailly (Loire, 1611-1640) Tarare (Rhône, depuis 1612) et Montrottier (Rhône, depuis 1613).
A la tête de quatre des trente-six prieurés ayant relevé de l'abbaye royale Saint-Martin de Savigny (Rhône), longtemps dirigée par son frère François d'ALBON, il est décédé à Lyon le 30 mars 1650.
- L'abbé PERRET succède brièvement à l'abbé PORCHER puisqu'il prend ses fonctions le 20 septembre 1667 et rédige son dernier acte le 16 avril 1668.
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- L'abbé André CHAPPELLE est curé de la paroisse de 1668 à 1678. Il rédige son premier acte le 20 septembre 1668 et son dernier acte le 14 février 1678.
- L'abbé François-Hyacinthe GAUDON lui succède.
Il rédige son premier acte le 29 février 1678 et son dernier acte le 22 octobre 1681.
Il a été curé de la paroisse de 1678 à 1681.
- L'abbé Antoine GRILLIER, qui lui succède, est décédé à Saint-Romain-de-Popey (Rhône) le 9 avril 1700, "en odeur de sainteté", âgé d'environ soixante-trois ans.
Originaire de Saint-Georges-Haute-Ville (Loire), il a été curé de la paroisse de 1681 à 1700.
Son acte de sépulture est signé par les abbés:
- CHALANCON, curé de Savigny,
- GUERIN, vicaire de Saint-Romain-de-Popey,
- BERNAIN (dont la fonction n'est pas précisée)
Le document comporte une autre signature, illisible.
- L'abbé Jean GUERIN, vicaire, lui succède. Il décède à Saint-Romain-de-Popey (Rhône) le 10 octobre 1736, est inhumé le lendemain, en présence des abbés:
- Claude BAYARD, archiprêtre de l'Arbresle et curé de Bully,
- ROUSSET, curé des Olmes,
- COURBON, curé de Lucenay,
- BRIETTON, curé de Sourcieux-les-Mines,
- RONZY, curé de Neulise,
- CHEVRIER, vicaire de Saint-Romain-de-Popey.
Il a été curé de la paroisse de 1700 à 1736.
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- Curé de Saint-Loup (Rhône) de 1734 à 1737 (voir post du 21/08/15), l'abbé Pierre LESTRA prend ses fonctions à la fin de l'année 1737.
Il est décédé à Saint-Romain-de-Popey (Rhône) le 30 avril 1776, âgé d'environ quatre-vingts ans. Selon les dispositions prises dans son testament, il est inhumé le 2 mai au pied de la croix du cimetière paroissial.
L'acte de sépulture est signé par les abbés:
- GARET de MAISONNEUVE, curé des Olmes,
- ARQUILLIERE, curé de Saint-Forgeux,
- DESMONT-ROND, curé de Saint-Julien-sur-Bibost,
- ARQUILLIERE, vicaire de Balbigny,
- DENIS et PARDON, vicaires de Saint-Romain-de-Popey,
- DOUERGE, prêtre prébendier et ancien chanoine de la collégiale de l'Ile-Barbe,
- GIRERD (dont la fonction n'est pas précisée)
En 1756, l'un de ses vicaires, l'abbé FOREST, a rédigé les actes de sépulture de Pierrette DEVILLARD, le 13 mai, et Etienne MANU(S), le 15 juin, "dévorés par le loup", en fait la célèbre bête du lyonnais.
Il a été curé de la paroisse de 1737 à 1776.
- L'abbé Jean CHAPPELLE lui succède.
Il est décédé à Saint-Romain-de-Popey (Rhône) à une date qui n'est pas précisée, âgé d'environ cinquante-six ans. Il est inhumé le 16 mars 1787, en présence des abbés:
- GARET de MAISONNEUVE, curé des Olmes,
- DESMONT-ROND, curé de Saint-Julien-sur-Bibost,
- BARBIER, curé de Bully,
- REYNAUD, curé de Savigny,
- CROZIER, vicaire de Saint-Vérand,
- PARDON et SOUZY, vicaires de Saint-Romain-de-Popey,
- COQUARD, vicaire d'Ancy,
- DOUERGE, prêtre prébendier et ancien chanoine de la collégiale de l'Ile-Barbe,
- MARCOUX, prêtre prébendier à Saint-Forgeux,
- TERLON (dont la fonction n'est pas précisée).
Il a été curé de la paroisse de 1776 à 1787.
- L'abbé Marc-Antoine FERRAND lui succède. Il rédige son premier acte le 23 mars 1787 et son dernier acte le 17 juillet 1791.
Curé de la paroisse de 1787 à 1791, l'abbé FERRAND a sans doute refusé de prêter serment sur la constitution civile du clergé et quitté la paroisse.
- L'abbé CHERPIN, qui lui succède, rédige son premier acte le 25 août 1791 et son dernier acte le 27 novembre 1792. C'est son vicaire, l'abbé PARDON, qui clôt le dernier registre paroissial le 12 décembre 1792, en application du décret du 20 septembre 1792 qui transfert l'état-civil des curés aux maires.
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- Liste récapitulative des curés de SAINT-ROMAIN-DE-POPEY (Rhône) -
- DESCOMBES, 1588 - 1633 (au moins)
- d'ALBON, 1614 - 1650
- PORCHER, 1637 (au moins) - 1667
- PERRET, 1667 - 1668
- CHAPPELLE, 1668 - 1678
- GAUDON, 1678 - 1681
- GRILLIER, 1681 - 1700
- GUERIN, 1700 - 1736
- LESTRA, 1737 - 1776
- CHAPPELLE, 1776 - 1787
- FERRAND, 1787 - 1791
- CHERPIN, 1791 - 1792
- A suivre: SAINT-FORGEUX (Rhône)...
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Les registres paroissiaux de Saint-Forgeux (Rhône) présentent quelques lacunes (1629-1636; pas de registres des sépultures antérieurs à 1606), sont globalement en mauvais état et parfois difficilement lisibles.
Les nombreux vicaires semblent avoir assuré des périodes d'intérim assez longues, en particulier au XVIIIe siècle, ce qui explique peut-être les désordres chronologiques, nombreux.
En 1774, l'abbé ARQUILLIERE a rédigé des répertoires qui permettent de reconstituer une partie de ce qui a été perdu depuis. A noter quelques notes éparses de la fin fin du XVIe siécle (1585).
Il est donc difficile d'établir une liste précise des curés qui ont desservi la paroisse.
- L'abbé GIROUD est curé de la paroisse de 1585 (au moins) à 1625.
Le dernier acte rédigé de sa main date du 9 février 1625.
- L'abbé Jacques CLUYSEL, vicaire depuis 1609, lui succède en 1625.
Il appartient sans doute à cette famille Cluysel qui donne au cours du XVIIe siècle des marchands (Tarare, Rhône) et des notaires royaux qui évoluent dans la sphère d'influence de la famille d'Albon.
Il est curé de la paroisse de 1625 à 1629 (au moins).
- L'abbé Antoine RONAT lui succède.
Dans son étude sur les paroisses du diocèse de Lyon, l'abbé VACHET (voir post du 26/08/15) indique qu'il est nommé le 19 juin 1636 mais le premier acte rédigé de sa main date de janvier 1639.
De 1636 à 1639, la paroisse est desservie par l'abbé Jean CHAMART, vicaire.
Il rédige un dernier acte le 17 septembre 1644.
Il est curé de la paroisse de 1636 à 1644.
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- L'abbé Laurent BAYARD lui succède.
Il rédige un premier acte le 12 janvier 1644, le dernier la 31 juillet 1654.
Le 13 juillet 1653, un acte rédigé en son absence par l'un de ses confrères précise qu'il est docteur en théologie.
Il est curé de la paroisse de 1644 à 1654.
- L'abbé Antoine COUSIN lui succède.
Il rédige un premier acte le 25 janvier 1655 (avec une marge d'erreur car la tenue des registres est chaotique à cette période), le dernier le 3 mars 1686.
Il est curé de la paroisse de 1655 à 1686.
Entre le départ du premier et l'arrivée du second, la paroisse est desservie par des vicaires ou" desserviteurs" (desservants) occasionnels.
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- L'abbé Claude CHASTELUS, prêtre prébendier à Villemontais (Loire), lui succède.
Le premier acte qu'il rédige en qualité de curé titulaire de la paroisse date du 8 décembre 1686.
Il décède à Saint-Forgeux (Rhône) le 28 décembre 1692, âgé d'environ quarante-deux ans.
Il est inhumé le 31 décembre 1692 dans la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié de l'église paroissiale, en présence des abbés:
- DESPLASSES, curé de Tarare et Saint-Marcel-l'Eclairé,
- GRANGE, curé de Saint-Loup,
- GAY, curé de Ternand,
- ROCHE, curé de Valsonne,
- JULLIERON, curé des Olmes,
- ROMANY, curé de Montrottier,
- CHASTELUS, curé de Saint-Julien-sur-Bibost,
- GRILLIER, curé de Saint-Romain-de-Popey et Ancy,
- MOLLON, vicaire d'Affoux,
- RAMEY, vicaire de Dareizé,
- JERPHANION, prêtre prébendier à Affoux,
- ROLIN, CHASTELUS, CHASSAING, MOREL et SIMONET, prêtres (dont la fonction n'est pas précisée).
L'acte de sépulture est complétè par la longue liste des réalisations de l'abbé CHASTELUS, en particulier des travaux de rénovation et d'embellissement d'une église paroissiale qu'il semble avoir trouvé dans un piètre état à son arrivée.
Cette liste est attestée par la signature de paroissiens, sans doute membres du conseil de fabrique.
Il est curé de la paroisse de 1686 à 1692.
- L'abbé Charles MINOT lui succède.
Nommé le 11 mars 1693, il rédige un premier acte le 7 mai. Lorsque la signature de son successeur apparaît sur les registres, en 1699, l'abbé MINOT n'a plus rédigé d'actes depuis plusieurs années, remplacé dans cette tâche par différents vicaires.
Il est curé de la paroisse de 1693 à 1698.
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- L'abbé Jean de NOMPERE de PIERREFITTE est nommé à la cure le 23 juin 1698 mais il ne rédige son premier acte que le 20 janvier 1699.
Ce fils d'une famille de la petite noblesse du Forez est curé de la paroisse de 1698 à 1703.
Le dernier acte rédigé de sa main est daté du 5 janvier 1704. Il devient ensuite curé de Pouilly-les-Nonains (Loire).
- L'abbé Jean BISSUEL, qui lui succède, est nommé le 6 décembre 1703.
Sa signature apparaît dans les registres le 12 janvier 1704. Il rédige un dernier acte le 8 février 1726.
Il est curé de la paroisse de 1703 à 1726.
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- Vicaire depuis 1722, l'abbé JEAN DEVAREILLES lui succède.
Il rédige son premier acte de curé titulaire de la paroisse le 23 mai 1726 mais on ne trouve plus trace de sa signature après le 23 janvier 1754. Pendant plus d'une décennie, les registres ne sont plus tenus (mais bien tenus) que par une succession de vicaires.
L'abbé DEVAREILLES décède le 12 janvier 1768, âgé d'environ soixante-douze ans,"regretté surtout des pauvres de la paroisse qu'il a comblé(s) de biens pendant sa vie".
Il est inhumé le 13 janvier au pied de la croix du cimetière paroissial, en présence des abbés:
- AUGIER, curé des Olmes,
- CORTEY et DUMAS, vicaires de Saint-Forgeux.
Il est curé de la paroisse de 1726 à 1768.
- L'abbé ARQUILLIERE lui succède et rédige un premier acte le 20 décembre 1768.
Deux remarques obligent à s'interroger sur l'état de la paroisse dans laquelle il prend ses fonctions.
1) Depuis quatorze ans, elle est administrée par des vicaires qui se relaient dans la rédaction des actes. Les registres son tenus mais on signale régulièrement que la paroisse n'est pas en conformité avec la lettre royale du 9 avril 1736 qui formalise de façon beaucoup plus stricte que par le passé la notion d'état-civil (et qui oblige en particulier à tenir des registres en double exemplaire).
En introduction du registre de l'année 1768, un procès-verbal est dressé à l'attention du procureur du Roi qui rappelle que le curé de Saint-Forgeux ne respecte pas les procédures d'enregistrement des registres auprès du greffe de la juridiction concernée.
2) En 1774, l'abbé ARQUILLIERE dresse des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures à partir de tous les registres qu'il trouve (ce qui donne une idée du contenu de ceux qui ont disparus).
C'est donc bien qu'une remise en ordre est nécessaire.
L'abbé ARQUILLIERE rédige un dernier acte le 21 décembre 1792. C'est l'abbé BERGER, vicaire, qui clôt le dernier registre cinq jours plus tard, en application du décret du 20 septembre 1792 qui transfert l'état civil des curés aux maires.
Il est curé de la paroisse de 1768 à 1792.
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- Liste récapitulative des curés de SAINT-FORGEUX (Rhône) -
- GIROUD, 1585 (au moins) - 1625
- CLUYSEL, 1625 - 1629 (au moins)
- RONAT, 1636 - 1644
- BAYARD, 1644 - 1654
- COUSIN, 1655 - 1686
- CHASTELUS, 1686 - 1692
- MINOT, 1693 - 1698
- de NOMPERE de PIERREFITTE, 1698 - 1703
- BISSUEL, 1703 - 1726
- DEVAREILLES, 1726 - 1768
- ARQUILLIERE, 1768 - 1792
- A suivre: JOUX (Rhône)...
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- L'abbé Jean RADISSON, prêtre à Tarare (Rhône) et ancien curé de la paroisse de Saint-Loup (voir post du 21/08/15), est inhumé dans la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié de l'église paroissiale de Saint-Forgeux (Rhône) le 27 août 1691.
Il y est décédé à l'âge de soixante-seize ans, à une date qui n'est pas précisée.
L'acte de sépulture est signé par les abbés:
- Claude CHASTELUS, curé de Saint-Forgeux et prêtre prébendier à Villemontais (Loire),
- Sébastien CHASTELUS, prêtre prébendier à Montbrison (Loire).
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Comme ses oncles François et Guillaume d'ALBON (voir post du 28/08/15), Claude d'ALBON cumule fonctions et bénéfices. Chanoine du chapitre cathédral et comte de Lyon (depuis 1639), prieur de Noailly (Loire, depuis 1640) et Salt-en-Donzy (Loire, depuis 1649), il est abbé commendataire de l'abbaye royale Saint-Martin de Savigny depuis 1645 et archidiacre de l'Eglise de Lyon de 1665 à 1686.
Il décède à Lyon le 24 novembre 1691, à l'âge de soixante-sept ans.
Son coeur est enterré dans l'église paroissiale de Saint-Forgeux (Rhône) le 4 décembre 1691, en présence des abbés Claude, Sébastien et Jean-Marie CHASTELUS et de "plusieurs autres prêtres du voisinage".
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Neveu et successeur de Claude d'ALBON (voir post précédent), Claude-Joseph d'ALBON, chanoine et comte de Lyon (depuis 1679), prieur de Montrottier (Rhône), est archidiacre de l'Eglise de Lyon depuis 1686.
Il décède à Lyon le 9 septembre 1712, à l'âge de cinquante-neuf ans.
Son coeur est enterré dans l'église paroissiale de Saint-Forgeux (Rhône) le 14 septembre 1712, en présence des abbés:
- GUERIN, curé de Saint-Romain-de-Popey et Ancy,
- MOLIN, curé des Olmes,
- GOUTTENOIRE, curé de Bully,
- BARAIL, vicaire de Saint-Forgeux,
- RONZY, CHANTAL, BEAUVOIR (dont la fonction n'est pas précisée).
D'autres témoins, y compris laïcs, signent l'acte de sépulture.
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Les plus anciens registres paroissiaux de Joux (Rhône) remontent à 1603 mais on ne trouve pas de registres de sépultures antérieurs à 1637, ni de registres de mariages antérieurs à 1640.
A signaler quelques années manquantes et un désordre chronologique très ponctuel mais qui complique la reconstitution d'une liste précise de desservants, en particulier pour le XVIIe siècle.
- L'abbé Claude VERGOIN est curé de la paroisse de 1603 (au moins) à 1627 (au moins).
Le dernier acte lisible rédigé de sa main est daté du 8 décembre 1627.
- L'abbé Claude MAGAT lui succède. Le premier acte qu'on trouve rédigé par lui date du 8 septembre 1630.
Décédé en 1654, il est "ensépulturé" le 16 avril au cours d'une cérémonie célébrée par l'abbé CHASTELARD qui semble lui avoir déjà succédé (puisqu'il précise "curé dudit lieu" en marge de sa signature).
Il pourrait donc ne pas avoir desservi la paroisse jusqu'au jour de sa mort.
Il est curé de la paroisse de 1630 (au moins) à 1654.
- L'abbé Pierre CHASTELARD semble n'avoir été qu'un curé de transition, sans doute de 1654 à 1657.
Les désordres chronologiques sont nombreux dans les registres des années 1650 et beaucoup d'actes ne sont pas signés (certains semblent même avoir été recopiés a posteriori).
La belle écriture de l'abbé NAPPOLIER, vicaire, couvre l'essentiel du registre de l'année 1657 au cours de laquelle la paroisse voit arriver un nouveau curé.
Un homme au parcours étonnant...
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- Nommé le 30 septembre 1657, l'abbé Antoine MAGAT rédige son premier acte le 11 novembre suivant.
Démis de ses fonctions en 1676, il obtient une prébende au Bois-d'Oingt (Rhône) et dessert la chapelle des pénitents de Lorette où l'on célébrait une messe matinale chaque dimanche et fête de l'année.
En visite à Joux, il y est retrouvé "cruellement assassiné" et inhumé dans l'église paroissiale le 4 octobre 1680.
Si les registres ne rappellent pas pourquoi les dix-neuf années au cours desquelles il a été curé de la paroisse ont été difficiles, c'est sans doute parce que ses contemporains le savaient parfaitement: "... c'est connu du monde et des habitants de ladite paroisse ..." indique laconiquement son acte de sépulture.
"... obligé de quitter et d'abandonner sa cure...", par l'hôtelier de l'abbaye royale Saint-Martin de Savigny qui l'y avait nommé, l'abbé MAGAT ne reste pas sans soutiens. Sans eux, comment aurait-il obtenu une prébende, c'est-à-dire un revenu fixe attaché à une fonction particulière (chapelain par exemple) beaucoup moins lourde qu'une charge paroissiale et parfois mieux rémunérée ?
L'acte de sépulture n'est pas signé mais rédigé de la main de son successeur, l'abbé NOYER.
Il a été curé de la paroisse de 1657 à 1676.
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- L'abbé Pierre NOYER est placé dans une situation doublement exceptionnelle. Son prédécesseur sanctionné, il doit l'inhumer, victime d'un meurtre peut-être commis par l'une de ses ouailles...
Nommé à la cure le 15 juillet 1676, il rédige un premier acte dès le 22 juillet. Il est prêtre sociétaire de Saint-Just-en-Chevalet (Loire) lorsqu'il arrive à Joux, reprenant des registres paroissiaux qui semble ne plus avoir été tenus depuis des mois.
Membre d'une communauté de clercs séculiers qui exigeait de chacun de ses membres deux conditions, être né à Saint-Just-en-Chevalet et y avoir dit sa première messe, on peut supposer qu'il doit sa nomination à des qualités qui le rendaient susceptible d'apaiser les esprits. Il rédige un dernier acte le 26 octobre 1681.
Il est curé de la paroisse de 1676 à 1681.
- L'abbé COMBES lui succède. Il rédige un premier acte le 9 décembre 1681 et le dernier le 3 mars 1718.
Il est curé de la paroisse de 1681 à 1718.
- L'abbé Jean THEVENON, vicaire, est son successeur.
Il rédige un premier acte comme titulaire de la paroisse dès le 27 mars 1718. Le dernier acte rédigé de sa main date du 25 avril 1753.
Il est curé de la paroisse de 1718 à 1753.
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- L'abbé Jean BERTRAND, qui lui succède, est nommé à la cure le 22 août 1753 et rédige un premier acte le 12 septembre suivant.
A la fin du registre de l'année 1765, il se fait le chroniqueur "Ad futuram rei memoriam" des violents orages qui ont endeuillé Joux et les paroisses voisines les 20 et 21 juin et dans la nuit du 13 au 14 juillet.
Il est décèdé le 31 décembre 1791 à l'âge d'environ soixante-dix-sept ans et inhumé le 2 janvier 1792 dans le cimetière paroissial en présence des abbés:
- GOINE, curé des Sauvages,
- GRANGE, curé de Violay et Affoux,
- BRUEL, curé de Saint-Cyr-de-Valorges,
- CHERMETTE, curé de Jonage,
- VERMARE, vicaire de Joux,
- GIRAUD, vicaire de Violay.
L'abbé Léonard CHERMETTE, curé de Jonage, réfractaire au serment sur la constitution civile du clergé, a quitté sa paroisse et s'est installé à Valsonne d'où il est originaire.
Il est curé de la paroisse de 1753 à 1791.
- L'abbé ROUGIS lui succède.
Il rédige un premier acte le 13 avril 1792 et le dernier le 31 décembre suivant, clôturant ainsi les registres paroissiaux, en application du décret du 20 septembre 1792 qui transfert l'état-civil des curés aux maires.
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- Liste récapitulative des curés de la paroisse de JOUX (Rhône) -
- VERGOIN, 1603 - 1627 (au moins)
- MAGAT, 1630 (au moins) - 1654
- CHASTELARD, 1654 - 1657
- MAGAT, 1657 - 1676
- NOYER, 1676 - 1681
- COMBES, 1681 - 1718
- THEVENON, 1718 - 1753
- BERTRAND, 1753 - 1791
- ROUGIS, 1792
- A suivre: LES SAUVAGES (Rhône)...
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Les plus anciens registres de la paroisse des Sauvages (Rhône) datent de 1667.
Si l'étude des cahiers de visite permettent à l'abbé VACHET (voir post du 26/08/15) de citer des curés en fonction avant cette date, la liste qui suit se limitera à ceux dont on trouve la trace dans les registres paroissiaux.
- L'abbé Pierre MOISSONNIER est curé de 1667 (au moins) à 1684.
Il continue d'officier, et donc de tenir les registres paroissiaux, après la nomination de son successeur. Il quitte sans doute Les Sauvages en décembre 1684.
- L'abbé Jean BURNICHON lui succède.
Nommé à la cure le 9 octobre 1684, il ne signe un premier acte que le 31 décembre suivant. Le dernier acte rédigé de sa main date du 23 octobre 1695.
Il est curé de la paroisse de 1684 à 1695.
- L'abbé Louis GENESTE est nommé à la cure le 21 novembre 1695 et rédige un premier acte le 8 décembre suivant.
Plus aucun acte n'est rédigé par lui après le 17 août 1703.
Nommé curé de la paroisse de Sainte-Colombe-sur-Gand (Loire), il y est décédé en octobre 1722, âgé d'environ soixante-deux ans.
Il est curé de la paroisse de 1695 à 1703.
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- Curé de Sainte-Colombe-sur-Gand (Loire) depuis 1694, l'abbé Pierre BRET lui succède le 30 août 1703 et rédige un premier acte le 1er septembre suivant.
Décédé à une date qui n'est pas précisée, il est inhumé dans le cimetière paroissial le 28 novembre 1717, en présence des abbés:
- VALFORT, curé de Tarare et Saint-Marcel-l'Eclairé,
- MARTIN et PEILLON, vicaires de Tarare,
- PRALARD (dont la fonction n'est pas précisée).
Il est curé de la paroisse de 1703 à 1717.
- Son successeur est l'abbé Philippe (ou Philibert) BIGOT qui signe son premier acte comme titulaire de la paroisse le 15 janvier 1718.
Il est décédé le 10 avril 1741 et inhumé le lendemain dans le cimetière paroissial, en présence des abbés:
- PAULE, substitut de l'archiprêtre de Roanne et curé de Chirassimont,
- THEVENON, curé de Joux,
- GOUTTENOIRE, curé de Saint-Cyr-de-Valorges,
- BUISSON, curé de Valsonne,
- SARGNON, curé de Fourneaux,
- FARGE, prêtre prébendier à Joux,
- REYNAUD, prêtre prébendier à Tarare,
- MARTIN, prêtre sociétaire de Tarare,
- CROZIER, CARRET et CHAUME (dont la fonction n'est pas précisée).
C'est par erreur que son acte de sépulture donne 1740 comme année de son décès. L'abbé BIGOT continue de consigner les actes dans ses registres jusqu'au 16 mars 1741. A partir de cette date, sans doute malade, il est remplacé par des confrères.
Il est curé de la paroisse de 1717 à 1741.
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- L'abbé Claude CROZIER, qui lui succède, est nommé à la cure le 20 juin 1741.
La première mention de sa présence aux Sauvages remonte au 3 juillet suivant lorsque, à l'occasion d'une visite de l'abbé PAULE, substitut de l'archiprêtre de Roanne, il approuve la nomination de nouveaux membres du conseil de fabrique (l'institution, composée de laïcs, chargée de l'organisation matérielle du culte et de l'entretien de l'église paroissiale).
A la fin du registre de l'année 1765, comme son confrère de Joux (voir post du 12/09/15), l'abbé CROZIER signale les dégâts considérables causés par les violents orages du mois de juin.
Titulaire de la charge jusqu'en 1778, il reste dans la paroisse après la nomination de son successeur, le suppléant au gré de ses besoins. Le dernier acte rédigé par lui et signé "Crozier, ancien curé" date du 27 août 1780.
Il est décédé le 31 mars 1781, à l'âge d'environ quatre-vingt-un ans, et inhumé le lendemain dans le cimetière paroissial, en présence de deux de ses neveux, André CROZIER (Amplepuis, Rhône) et Joseph, Marie GOUTARD, et des abbés:
- BERTRAND, curé de Joux,
- NICOLET, vicaire de Valsonne,
- RICHARD (dont la fonction n'est pas précisée).
Il est curé de la paroisse de 1741 à 1778.
- Vicaire depuis l'année précédente, l'abbé André GOINE lui succède et rédige son premier acte de curé titulaire le 14 septembre 1778.
Le dernier acte rédigé de sa main l'est le 12 septembre 1792. Le rédacteur des quelques actes postérieurs à cette date signale que la paroisse n'a plus de prêtre.
L'abbé GOINE, réfugié en Italie jusqu'en 1797, survit à la révolution et redevient le curé de la paroisse.
Il est curé de la paroisse de 1778 à 1792, puis de 1803 à 1817.
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Le transfert de l'état-civil des curés aux maires, en application du décret du 20 septembre 1792, ne semble pas s'être fait sans difficultés.
Après le départ de l'abbé GOINE (entre le 12 et le 27 septembre 1792), l'abbé PASCAL, curé de Valsonne (Rhône), rédige deux actes de naissance et deux actes de sépulture qui semble indiquer que, jusqu'en décembre 1792 au moins, il a remplacé son confrère absent.
Nous reviendrons sur le parcours singulier de ce prêtre qui tiendra le journal de ses huit années de vie clandestine, caché par ses anciens paroissiens jusqu'en 1801
Plus étonnant encore est l'acte de baptême du 10 mars 1793 dressé par l'abbé MAZENOD et recopié ultérieurement puisqu'il signale que "l'original est resté entre les mains du père de l'enfant" et qu'à cette date, seuls les registres d'état-civil ont valeur légale.
Dans cette période troublée, il est possible que les registres paroissiaux se soient trouvés entre des mains privées...
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- Liste récapitulative des curés de la paroisse des Sauvages (Rhône) -
- MOISSONNIER, 1667 (au moins) - 1684
- BURNICHON, 1684 - 1695
- GENESTE, 1695 - 1703
- BRET, 1703 - 1717,
- BIGOT, 1717 - 1741
- CROZIER, 1741 - 1778
- GOINE, 1778 - 1792 et 1803 - 1817
- A suivre: VIOLAY (Loire)...
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Bonjour
Pourrais-je avoir plus d'infos sur
L'abbé CRUEISE est curé de la paroisse de 1674 à 1681
qui pourrait être de ma famille en Lozère.
Quelle est la paroisse concernée ?
Ils voyageaient aussi les prêtres.
Merci par avance
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Bonsoir,
Il s'agit de la paroisse Saint-Philibert des OLMES (Rhône), archiprêtré de L'ARBRESLE, diocèse de LYON.
C'est l'abbaye royale Saint-Martin de SAVIGNY qui nommait le curé, nomination recherchée car le titulaire de la charge pouvait prétendre à un certain degré d'anoblissement.
Elle a été desservie par l'abbé JEAN CRUEISE (parfois orthographié CRUCIS) de 1674 à 1681.
Il n'y est pas décédé. Sans doute a-t-il été nommé ailleurs ?
Cordialement, Lionel.
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Inscrit le: 27/10/2005
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Merci Lionel
Je vais faire une rechercher pour voir si je le relie aux miens, beaucoup de prêtres dans cette branche.
Ecris aussi CRUEIZE, CRUEYZE, CRUEIS et peut-être CRUCIS qui sait ?
CRUEIS et CRUCIS très semblable
Bonne soirée.
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Les plus anciens registres paroissiaux de Violay (Loire) remontent à 1638 avec une lacune importante entre 1648 et 1668.
Le XVIIe siècle a globalement bien conservé les registres des baptêmes mais on trouve peu de mariages et pratiquement aucune sépultures avant 1668.
La liste qui suit est sensiblement différente de celle donnée par l'abbé VACHET (voir post du 26/08/15) pour au moins trois raisons:
- Il a travaillé à partir d'archives diocésaines que je n'ai pas consultées.
- Son étude portant sur l'histoire des paroisses, il ne s'est pas toujours penché avec beaucoup d'attention sur la liste de ceux qui les ont desservies.
- Certains prêtres nommés à une cure ne prenaient finalement pas leurs fonctions.
Affoux (Rhône) en est l'annexe, desservie par un vicaire.
- L'abbé BERCHON ou BERCHOU est curé de la paroisse de 1638 (au moins) à 1639. Il rédige un dernier acte le 26 août 1639.
- L'abbé Barthélémy NOTIN lui succède.
Il semble avoir assuré l'intérim entre le départ de son prédécesseur et sa propre nomination. Il signe "Notin, curé dudit lieu" à partir de février 1640.
Il est curé de la paroisse de 1640 à 1648 (au moins).
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- Compte tenu des lacunes, le premier acte qu'on trouve rédigé par l'abbé Thomas FROGET date de 1668 mais l'abbé VACHET (voir post du 26/08/15) indique qu'il est nommé à la cure le 10 février 1663.
Il signe un dernier acte le 17 février 1676.
Il est curé de la paroisse de 1663 à 1676.
- L'abbé Jean MOLLON lui succède le 5 février 1676 et rédige un premier acte le 27 février suivant.
A la tenue, impeccable, des registres paroissiaux, l'abbé MOLLON ajoute des listes récapitulatives annuelles, des mentions marginales qui facilitent la lecture et surtout, des contrats de mariage rédigés le jour des noces et des testaments pris sous la dictée des mourants qui font de la période 1676-1705 une mine de renseignements.
Il décède le 22 novembre 1705, est enterré le 24 novembre suivant dans l'église paroissiale, en présence des abbés:
- GAY, archiprêtre de Néronde,
- Pierre VIALLON, vicaire de Joux,
- Claude ROCHAND, vicaire de Violay.
Dans son étude sur les paroisses du diocèse de Lyon (voir post du 26/08/15), l'abbé VACHET confond l'abbé MOLLON avec son neveu Jean-Baptiste MOLLON, vicaire d'Affoux mais jamais curé titulaire.
Il est curé de la paroisse de 1676 à 1705.
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- Né en 1664, issu d'une famille de marchands établie à Longessaigne et Villechenève (Rhône), l'abbé Vincent GUERPILLON lui succède dès le 26 novembre 1705 et rédige un premier acte le 28 décembre suivant.
Le dernier acte qu'on trouve signé de sa main date du 8 janvier 1739.
Il est donc absent des grands événements qui se déroulent au cours des dernières années de sa présence à Violay, comme la bénédiction de la troisième cloche de l'église paroissiale, le 27 septembre 1739, ou la nomination d'un nouveau marguillier, le 4 septembre 1740.
Jusqu'à la nomination de son successeur, en 1743, ce sont ses vicaires, l'abbé VERRIERE et surtout l'abbé SOLAYMIEUX qui se relaient dans la rédaction des actes.
Il est curé de la paroisse de 1705 à 1743.
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- L'abbé Jean-Baptiste GRANGE lui succède le 4 janvier 1743 et rédige un premier acte dès le 12 janvier suivant.
Sa signature et celle de son successeur figurent au bas d'un rapport daté du 30 juin 1775 qui donne la liste des fabriciens et fait le bilan des difficultés rencontrées par le conseil de fabrique dans l'entretien de l'église paroissiale.
Il rédige un dernier acte comme curé titulaire le 23 octobre 1775 mais continue, longtemps après la nomination de son successeur, de desservir la paroisse.
Le dernier acte signé "Grange ancien curé" l'est le 24 mars 1786.
L'abbé GRANGE, décédé le 16 septembre 1786 à l'âge de quatre-vingt-quatre ans et huit mois, est inhumé au pied de la croix du cimetière paroissial le 18 septembre, en présence des abbés:
- BERTRAND, curé de Joux,
- RAMBAUD, curé de Villechenève,
- MARCHON, curé de Sainte-Colombe-sur-Gand,
- DELACOSTE, vicaire de Violay,
- BOISSEAUD, vicaire de Sainte-Agathe-en-Donzy.
Il est curé de la paroisse de 1743 à 1775.
- Son successeur est l'abbé Martin GRANGE, vicaire.
Il rédige son premier acte de curé titulaire le 10 novembre 1775, le dernier le 11 septembre 1792.
L'abbé GRANGE reste caché dans sa paroisse au moins jusqu'à l'été 1793. Dénoncé mais protégé par ses anciens paroissiens, il échappe de peu à l'arrestation.
Déclarée "rebelle aux lois", la commune de Violay voit arriver une troupe nombreuse de gardes nationaux le 7 septembre et doit payer une amende de 4000 francs.
Il est curé de la paroisse de 1775 à 1792.
Signes que les troubles révolutionnaires ont gagné la paroisse, l'abbé GIRAUD, vicaire, baptise le 12 septembre un enfant né le 3 juillet et l'abbé TERLUS, "aumônier de madame de Villeneuve" rédige deux actes le 19 septembre.
A cette date, Violay semble déjà ne plus avoir de desservants titulaires.
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- Liste récapitulative des curés de la paroisse de Violay (Loire) -
- BERCHON ou BERCHOU, 1638 (au moins) - 1639
- NOTIN, 1639 - 1648 (au moins)
- FROGET, 1663 - 1676
- MOLLON, 1676 - 1705
- GUERPILLON, 1705 - 1743
- GRANGE, 1743 - 1775
- GRANGE, 1775 - 1792
A suivre: SAINT-CLEMENT-SUR-VALSONNE (Rhône)...
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L'abbé Michel PIARD, prêtre à Violay (Loire) et ancien vicaire de la paroisse, y est décédé le 22 août 1725 âgé d'environ quatre-vingts ans et inhumé dans le cimetière paroissial le lendemain, en présence des abbés:
- Denis DUBESSY, prêtre prébendier et vicaire de Villechenève,
- Michel BLANC, vicaire d'Affoux,
- Claude LAURENT, vicaire de Violay,
- Claude COMBES, vicaire de Joux,
- Jean FARGE, prêtre à Violay.
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Les plus anciens registres paroissiaux de Saint-Clément-sur-Valsonne (Rhône) remontent à 1593.
Les collections présentent des lacunes importantes puisqu'on ne trouve ni sépultures, ni mariages avant 1620 et que les registres du XVIIe siècle sont globalement peu complets.
Faire la liste des prêtres ayant desservi la paroisse est difficile car les sources disponibles et les études consacrées à la question varient et se contredisent.
Les signatures qu'on peut lire (il faut parfois être patient...) au bas des actes contenus dans les registres ne correspondent pas à la liste établie par l'abbé Auguste COMBY (1881-1949) dans son Histoire de Valsonne et du Haut-Soanan jusqu'en 1800 (publiée en deux volumes), principale référence sur le sujet.
Les signataires ne précisent pas toujours la fonction qu'ils exercent (curé ou vicaire), des pages entières ne comportent aucune signatures et certains curés ne résident qu'épisodiquement dans leur paroisse.
Ce n'est qu'à partir du milieu du XVIIe siècle que toutes les sources s'accordent, c'est donc à partir de là que commence la liste qui suit.
- Le premier acte écrit de la main de l'abbé Benoît SOLY date du 30 juin 1650. Compte tenu des lacunes, on trouve un dernier acte de lui le 24 juin 1658.
Il est curé de la paroisse de 1650 à 1658.
- Son successeur est l'abbé Claude REYNAUD.
Il rédige, en latin, un premier acte en avril 1659. Le dernier acte rédigé de sa main date du 23 juin 1666.
Entre le départ de son prédécesseur (1658) et son arrivée (1659), la paroisse a été desservie par les abbés DUCRET et CARRET.
Il est curé de la paroisse de 1659 à 1666.
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- L'abbé Jean RABOT lui succède.
Il rédige un premier acte le 5 octobre 1666.
Nommé curé de Saint-Vérand (Rhône) en 1710, il continue de desservir la paroisse jusqu'à l'arrivée de son successeur, en décembre 1711.
Il est curé de la paroisse de 1666 à 1711.
- L'abbé Claude BOUQUIN, qui lui succède, est nommé curé de la paroisse le 5 août 1711 et y rédige son premier acte le 27 décembre suivant.
Il signe un dernier acte le 5 mars 1734.
Il est curé de la paroisse de 1711 à 1734.
- L'abbé Antoine DENIS, qui lui succède, est nommé le 19 février 1734 et rédige un premier acte le 1er mars 1734.
Décédé le 6 avril 1759, il est inhumé le lendemain dans la chapelle Saint-Roch de l'église paroissiale, en présence de son neveu Antoine Denis (il pourrait s'agir du vicaire de la paroisse voisine de Valsonne) et de l'abbé Etienne MIGNERY, curé de Tarare et Saint-Marcel-l'Eclairé.
Il est curé de la paroisse de 1734 à 1759.
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- L'abbé Jean-Claude PROTON (1725-1809), vicaire, lui succède.
Nommé à la cure le 12 avril 1759, il rédige un premier acte le 20 août suivant.
Comme ses confrères de Joux et des Sauvages (voir posts des 12 et 13/09/15), il déplore les dégâts considérables causés par les orages du 20 juin.
Joseph LAMBERT (environ dix-huit ans), Marie DENONFOUX, originaire de Dième (environ quarante-cinq ans), Anne PERRIN, veuve de Benoît GRAS (environ cinquante-cinq ans) et deux de ses enfants, Jean (environ dix-huit ans) et Magdeleine (environ quatorze ans), meurent noyés ou dans l'effondrement de leur maison et sont inhumés le 22 juin.
Dans un récit co-signé par son vicaire, l'abbé MARGARON, l'abbé PROTON écrit: "Chaque personne dudit lieu (...) comptait ce jour pour le dernier de sa vie. Fasse le ciel que la postérité la plus reculée, informée de cet affreux désastre par ce récit, ne soit témoin d'un semblable et que, par une conduite aussi sage que chrétienne, elle éloigne pour toujours les fléaux de Dieu et se concilie sa clémence."
Il rédige un dernier acte le 19 mars 1778.
Nommé curé de Saint-Vérand (Rhône), il y est décédé en février 1809, à l'âge de quatre-vingt-trois ans.
Il est curé de la paroisse de 1759 à 1778.
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