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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 20 février 2009 20:45



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Autre nom du docker: le débardeur.



Bonne soirée.

A demain.

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 21 février 2009 10:06



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Bonjour à tous



Un brave pompier.....la cigarette aux lèvres....


Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 21 février 2009 10:24



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bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 21 février 2009 14:29



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Bonjour Christophe

Bonjour Jean

Coutillier (coutilier, coutiller)




Au Moyen Âge,soldat armé d'une coutille; le coutillier est un des six hommes qui composent une lance garnie(unité de base des armées médiévales).
Le Coutillier est l?homme d?arme attaché à un chevalier, afin de faire prisonnier les adversaires pour en tirer une rançon. C?est un combattant habile, qui seconde efficacement un chevalier et peut lui venir en aide si besoin est.La coutille est une arme à fer large, à double tranchant, propre à égorger les blessés qui ne valent pas une rançon et ne seront pas fait prisonniers. C'est le rôle ingrat du coutillier que d'achever ces malheureux.


:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 22 février 2009 10:02



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Bonjour à tous



Cocher de diligence.

Bon dimanche.

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 22 février 2009 14:38



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Bonjour Jean

La sage-femme, nous l'avons déjà vue,mais pas le....

Fabricant de papiers peints



Historique

C'est vers l'Asie et plus particulièrement vers la Chine qu'il convient de se tourner afin de retrouver l'ancêtre du papier peint. En effet, c'est aux alentours de 105 après Jésus Christ que l'on retrouve ses premières traces. Ce sont ensuite les Arabes qui vont faire évoluer la technique de fabrication, et ce en l'an 751.

En Europe, les imagiers taillaient, en relief, leur dessins dans une planche de bois dur, pour les reproduire facilement.

Les cartiers - dominotiers fabriquaient des dominos, feuilles de papier ornées de motifs par impression (noir) et coloriage (pochoir, pinceau). Les premières utilisations que l'on donna au papier peint concernaient l'habillage de coffres et de pièces secondaires: les châssis de cheminée, les entresols, les garde-robes, les cabinets d'aisance, les salles de bain, les couloirs, etc. Les pièces principales ou les pièces d'apparat présentaient des décors fastueux, dans lesquels boiseries, fresques peintes, cuirs, soieries, tentures, lambris, marbre et autres matériaux luxueux s'étalaient avec grâce. Ces décors empreints de richesse et d'un goût prononcé pour la beauté de l'art se transmettaient de génération en génération. L'avènement d'un papier peint, applicable sur les murs, au détriment des éléments de décoration usuels, ne fut pas un pari gagné d'avance.

Le papier peint, sous la forme que nous lui connaissons actuellement, est un produit qui a vu le jour au XVIIIe siècle.
Le papier peint suscita un engouement certain, grâce à la France, entre autres, qui en développa la manufacture. Dès 1688, un homme du nom de Jean Papillon ouvrit une première fabrique de papier peint. Le concept même d'un papier peint à la main, ou au pochoir, se trouva alors invalidé par cette nouvelle méthode de production. Malgré cette avancée mécanique, la France, pendant toute la première moitié du 18e siècle, continua toutefois à faire appel à des artistes pour la confection de ses papiers muraux. on garnissait alors les murs non plâtrés de planches à feuillures assez minces, que l'on tendait ensuite de toile à fromage avant de les recouvrir du papier peint.

[
Domino.Collection Musée du papier peint de Rixheim.

C'est Jean-Baptiste Réveillon, à partir de 1753, qui amena l'art du papier peint à un niveau plus élevé. Non seulement il en révolutionna la fabrication mais en plus, il en démocratisa l'usage. Il y eut désormais trois types de papier pour trois types de clientèle : les papiers luxueux pour lesquels on mettait à contribution autour de quatre-vingt planches de production et que seuls les riches pouvaient s'offrir ; les papiers communs qui ne nécessitaient que huit planches et que l'on vendaient chez les bourgeois ; et enfin un papier ordinaire, sur lequel une seule couleur était imprimée et que l'on destinait à la populace.
Le papier peint s'imprimait au départ feuille par feuille.

Les Anglais, de leur côté, avaient mis au jour une technique de fabrication en rouleaux (la technique du "rabotage" permet d'obtenir des rouleaux de 10 mètres en collant 24 feuilles de papier entre elles. Il ne reste plus qu'à imprimer l'ensemble pour obtenir du papier peint). et d'impressions en détrempe pour leur wallpaper. Évidemment, les Français se firent un devoir de la maîtriser presque aussitôt car, la passion du papier peint, loin de décliner, connaissait à ce moment une effervescence sans précédent. Sous Louis XVI, Turgot donna la médaille d'or du l'Industrie à Réveillon qui devint le fournisseurde " papier a tapisser" du roi du France et de sa Cour. Les émeutes de la Révolution commenèrent le 28 avril 1789, par le sac de la Manufacturede Réveillon, bien innocent pourtant des malheurs de son temps.


La Révolution Française et ses nouveaux riches donnèrent dans la tendance du papier peint avec un enthousiasme incroyable. Si bien qu'une méga fabrique vit le jour à Rixheim, en Haute Alsace, et permit à la France de rester l'un des plus grands producteurs de papier peint d'Europe jusqu'à la fin du 19e siècle.

La plupart des grands décorateurs de l'époque, les tapissiers comme les peintres, firent l'éloge du bon goût créée par l'effet des papiers imprimés. De plus, grâce à la machinerie qui assurait sa fabrication, on le distribua de plus en plus facilement et pour un coût de moins en moins cher. Par ailleurs, la mode du papier peint panoramique fit sensation. Les grands paysages ou les scènes rupestres remplacèrent, d'une certaine façon, l'usage des fresques peintes. Chacun put dorénavant se donner l'impression d'un décor de riche à peu de frais. Cette forme de décoration murale, spécifiquement française, était conforme au goût du temps pour le plein air et le pittoresque. Changeant l'intérieur en extérieur, le panoramique lance l'imagination à travers paysages, récits mythologiques, relations de voyages, romans à succès?


Décor panoramique.Musée du papier peint de Rixheim.

Ces décors qui déroulaient, en continu sur toute la surface des murs, scènes historiées et paysages portaient alors le nom de "tableaux-paysages" ou "tableaux-tentures" ou encore "paysages coloriés". Le terme de panoramique est récent. Venus très probablement de la tradition des papiers chinois, peints à la main, utilisés au XVIIIème siècle pour les paravents, ils renouvellent complètement le genre dans les premières années du XIXème siècle : en effet, d'une part ils utilisent la technique de l'impression à la planche, et non celle de la peinture, d'autre part on passe d'une structure verticale, où le motif est enfermé dans un cadre, à une structure horizontale, où cadrage et répétition du motif disparaissent pour donner l'impression d'une vision totale.

Au XIXème siècle on commença à fabriquer et utiliser le papier continu.

Au Début du XXe siècle fleurs et papiers de ?style? dominent la marché : l?Art nouveau autour de 1900 et l?Art Déco autour de 1925 ne renouvellent que partiellement la production.

Dans les années 30, sous l?influence de Bauhaus et Le Corbusier se généralisent les papiers peints à simple effet de matière.

Aujourd'hui, le papier peint revient en force. Se déclinant en papier texturé (imitant le bois, la brique, la céramique, etc.), en papier floqué (aspect velours), en papier à texture à relief (ils sont à peindre) ou encore en papier métallisé (aspect métallique), les papiers peints sont tout indiqués pour créer l'ambiance qui convient à une pièce.

Processus de fabrication d?un papier peint

1. Une esquisse est réalisée soit dans l?atelier de dessin de l?entreprise, soit par un dessinateur indépendant.Une fois l?esquisse approuvée par la Direction de la manufacture, le dessin passe entre les mains des dessinateurs industriels qui l?adaptent au mode d?impression retenu.


Avril.Esquisse de papier peint.A.E.Fragonard.

2. Ces dessinateurs industriels établissent la marche des couleurs, décomposent le motif en fonction de cette dernière et exécutent, ou font exécuter, les relevés de gravure (un typon ou un calque par couleur), adaptés aux normes du système d?impression choisi.

Il s'agit bien d'esquisses et non pas de maquettes, terme textile inadapté au papier peint. En effet, dans le monde du papier peint, le terme "maquette" désigne la gravure ou la photographie donnant une vue d?ensemble du papier peint afin d?en favoriser la vente.

3.Un papier peint est traditionnellement composé :
- D?un support, le papier,. Ce papier, papier chiffon à l?origine, fut d?abord utilisé en feuilles, puis rabouté par collage de 24 feuilles entre elles, puis continu à partir des années 1830 lors de l?adoption du papier de fabrication et de pâte mécaniques, et enfin, depuis peu, est apparu le non-tissé qui présente des avantages de pose indéniables.

-Le deuxième composant est la couleur dont la nature évolue selon les époques : colorants d?origine animale, minérale, végétale puis chimique avec l?apparition des colorants de synthèse.

-Le troisième composant est une charge, à l?origine du blanc de Meudon.

-Le quatrième composant, enfin, est un liant qui fut bien souvent dans les premiers temps une colleanimale, le plus souvent de la colle de peau de lapin.
Mention doit être faite des encres utilisées dans la dominoterie et les papiers peints les plus anciens, des pigments métalliques tels l?argent, le cuivre et l?or, ou des pigments minéraux comme, par exemple, les paillettes de mica au début du XIXe siècle. Mention doit être faite encore des feuilles d?or ou d?argent appliquées sur le papier peint, de la poudre de laine, naturelle ou artificielle, qui a généré tontisses,veloutines et floqués, des impressions à l?huile ou à l?essence, sans oublier toute la gamme des PVCemployés dans la seconde moitié du XXe siècle et encore de nos jours.

4.Enfin,oeuvre multiple, le papier peint l?est par ses techniques d?impression :


Machine à imprimer
Collection Musée du papier peint de Rixheim
Photographie : Philippe Ketterer - Musées Sans Frontières



- Impression en taille douce


medaillon Motifs mythologiques. Imprimé en taille-douce sur papier brossé en orange. Fin XVIIIème
Manufacture Arthur et Robert.Musée de Rixheim.

- Impression à la planche de bois:


Table d'impression à la planche.XIXème.Musée de Rixheim

Chaque lé est foncé : une couleur de fond est appliquée avec régularité à l'aide de larges brosses sur toute la longueur du lé. Vient ensuite l'impression proprement dite, à l'aide de planches de bois, gravées en relief. L'impression est produite par pression de la planche, préalablement enduite de couleur, sur le papier. Chaque planche imprime une seule couleur. De petits picots de métal, plantés sur les bords de la planche, servent de point de repère pour que les couleurs ne se chevauchent pas lorsque l'imprimeur déplace la planche sur toute la longueur du rouleau. Chaque lé reçoit successivement toutes les couleurs

- Impression au cylindre



- Impression au cadre

- Impression au pochoir

- Parties peintes à la main.


Bonne après-midi.

:bisou:
Mireille.L421
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 22 février 2009 19:37


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Hiding Bénédicte
Merci pour toute cette érudition sur le terme de "bougre".
Ca m'a rappelé le nombre de fois où j'ai entendu, dans mon Limousin natal, l'expression: "bougre de con!" Les gens qui s'exprimaient ainsi étaient loin de connaître l'étymologie du bougre !... :bisou:


Mes patronymes les plus courants :
Babulaud, Bourras, Buffetaud, Buisson, Chanliat, Conord, Duchâteau, Dumas, Frugier, Jude, Lassouris, Marsat, Massacrot, Mazateau, Négrier, Patry, Pauperdu, Piquet, Ramigeon, Rougier, Tixier
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 23 février 2009 10:37



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Bonjour à tous

Calme ce week-end......

Apiculteur

Un apiculteur est un éleveur d?abeilles - en latin apis - en vue de tirer profit des produits de la ruche : miel pollen propolis cire gelée royale couvain.


Apiculteurs.Brueghel l'Ancien.1568.


Histoire

Les fleurs apparurent il y a 100 ou 150 millions d'années. Les abeilles 'solitaires' il y a 25 millions d'années et elles devinrent des insectes 'sociaux' il y a 10 ou 20 millions d'années.......mais il n'y avait pas encore d'humain à cette époque.
Apis mellifera (littéralement 'abeille porteuse de miel') est l'abeille que nous connaissons. Son nom vient de ce les hommes crurent d'abord que les abeilles portaient vers la ruche le miel qu'elles trouvaient sur les plantes. on ne comprit que plus tard qu'elles faisaient le miel. Bien sûr les abeilles ne font pas du miel seulement pour nous, elles utilisent le miel comme nourriture.
Dans un premier temps, les hommes allèrent chercher le miel où il se trouvait, une faille rocheuse ou un tronc creux. Ce n'est que plus tard qu'ils amenèrent les essaims à eux.
L?apiculture, l?art d?élever et de soigner les abeilles en vue d?obtenir du miel et de la cire, se pratique depuis des millénaires. Des peintures rupestres datant de sept mille ans avant J.-C. représentent des récoltes de miel.


Peinture rupestre de la Grotte de l?Araignée à Bicorp (Espagne)
on y voit un homme suspendu à des lianes, portant un panier pour recueillir sa récolte, la main plongée dans un tronc d?arbre à la recherche de rayons de miel.


Il y a 4 500 ans, les égyptiens avaient déjà des abeilles dans des abris artificiels de terre cuite.


Ruches en terre cuite ibères.2ème-3ème siècles avt J.C.

Touthmonis III fit de l'abeille le symbole de la basse Egypte. Et de nombreuse dynasties jusqu'aux Ptolémée utilisèrent le même hiéroglyphe pour l'abeille et pour le pharaon.

Le philosophe Platon célèbre l?apiculture dans son Histoire naturelle. Ce livre demeure, « dans sa version latine jusqu?à l?invention de l?imprimerie, la bible des apiculteurs médiévaux ». Les abeilles émerveillent l?homme. Leur sociabilité, leurs travaux et le zèle qu?elles y emploient deviennent des modèles pour la société humaine. Virgile, qui leur consacre le Livre IV de ses Géorgiques, raconte que « certains, d?après ces signes et après avoir suivi ces exemples, dirent que les abeilles avaient une part d?intelligence divine et qu?elles puisaient dans l?éther ». Selon la mythologie grecque, Zeus, le père des dieux, est nourri durant son enfance par le miel des abeilles. D?ailleurs, de nombreux héros grecs justifient leur éloquence par un fait de même nature. Il en vaut de même pour de nombreux personnages religieux. « Saint Ambroise est surnommé docteur à la bouche de miel. » Saint Bernard, sainte Cécile, saint Pierre Nolasque et saint Jean Chrysostome sont parfois représentés avec une ruche d?abeilles, « symbole de la douceur et de l?efficacité de leurs paroles ». Au Moyen Age, les cierges confectionnés avec de la cire d?abeilles restent une des seules sources de lumière possibles. Le culte catholique nécessite d?énormes quantités de cire. Le miel, lui, représente le seul moyen de sucrer les aliments. Le paysan trouve lui aussi un intérêt particulier à l?apiculture. « La cire est une source de richesse, pratiquement la seule qui permette au paysan
d?obtenir des espèces monnayées, l?argent liquide, si rare dans ce monde qui vit en économie de troc. »

Aux XIVème et XVème siècles, les bigres (et les Zeidler en Allemagne) s'occupaient des "mouches à miel".
"Avons droit d'avoir et tenir en la dite forest un bigre lequel peut prendre des mouches, miel et cire pour le luminaire de notre eglise, marquer, couper et abattre les arbres où elles seront sans aucun danger de reprise." Ce texte précisant les droits d'un seigneur ecclésiastique montre que les arbres étaient coupés et amernés à proximité des habitations où les abeilles pourraient être surveillées et le miel accessible. C'est la base de l'apiculture.
Les matériaux et les méthodes de l'apiculture traditionnelle dépendent beaucoup du climat et aux conditions géographiques. Dans de nombreux pays, les forêts ont longtemps occupé beaucoup d'espace et les premiers apiculteurs ont souvent copié les premières ruches sur l'habitat naturel de leurs abeilles mellifères : les troncs d'arbre, qu'on coupe en tronçon, qu'on évide, de façon à inviter les abeilles à s'y installer.

Un autre type de ruches est réparti un peu partout sur la planète, c'est la ruche végétale en vannerie : paille, jonc, osier tressés, dont la forme la plus généralement répandue est conique, appelée aussi panier .


illustration du Tacuinum sanitatis 14ème siècle

A partir de ces trois matériaux de base : bois, végétal tressé, terre, auxquels il faut ajouter la roche (ruche de type troglodytique) ou la pierre, les sociétés traditionnelles élaboreront des ruches très simples, où l'intérieur n'est occupé le plus souvent que par des petites baguettes de bois en forme de barrettes ou de croisillons pour que les abeille puissent y fixer leurs rayons.

Les ruches en paille tressée sont mentionnées pour la première fois dans une ordonnance de Charlemagne datée de 799, le Capitulaire de Villis, mais se développent à partir du XVIe siècle.
Les apiculteurs ont créé ou perpétué différentes traditions relatives à la forme, à la structure des ruches et de leurs ruchers. Ceux-ci pouvaient être disposés à même le sol sans protection, mais chaque fois que l'apiculteur le pouvait, ou par nécessité, il réunissait ses ruches dans un lieu abrité des intempéries (pluie, chaleur, froid, vent, neige, etc.), ou des animaux nuisibles à leurs abeilles : rats, souris, etc., ou encore melliphages : renards, blaireaux, ours, etc. Par exemple voici en Lozère un rucher sous pigeonnier :




La récolte dans toutes ces ruches était pratiquée par étouffage total ou partiel de l?essaim, ou encore par la taille de rayons, cela conduisait à leur mort ou leur affaiblissement.


La plus grande évolution de l?apiculture se produit après 1789.
L?empereur Napoléon Ier donne une nouvelle impulsion à la pratique de l?apiculture. Le 16 mai 1806, les autorités anglaises promulguent un décret qui ordonne le blocus maritime de l?Europe. Napoléon réplique en 1807 par le blocus continental. Le commerce entre le continent européen et ses colonies devient impossible. Le prix du demi-quintal de sucre de canne est pratiquement multiplié par sept entre 1805 et 1811. Afin d?encourager la production de miel, Napoléon ordonne en 1804 un recensement annuel du nombre de ruches présentes dans l?empire. Chaque propriétaire reçoit de la Caisse de l?Etat une prime de deux francs par colonie d?abeilles. Les effets ne se font pas attendre. L?administration impériale considère le développement de l?apiculture avec le plus grand des sérieux. D?ailleurs, les abeilles font partie des insignes de l?empereur.

De nombreux chercheurs au XVIIIème et XIXème siècles, permettent de mieux connaître l?anatomie,la physiologie et le mode de fonctionnement des colonies.

C'est l'apiculteur François Huber de Genève (chercheur aveugle) qui mit au point le premier modèle de ruche à cadres mobiles,modèle repris en 1848 par le docteur Dzierzon en Silésie. La feuille gaufrée fut découverte en 1858 par Mehring et l?extracteur centrifuge inventé en 1865 par Hruschka. Ces découvertes facilitèrent le travail de l'apiculteur.


(à suivre...)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 23 février 2009 11:02



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Technique



Une colonie d?abeilles se compose d?une reine unique, de nombreuses ouvrières (femelles), de faux bourdons (mâles) et de couvain (?ufs + larves+ nymphes). Une ruche contient une colonie.Plusieurs ruches forment un rucher.

La population de la colonie varie suivant les saisons. Elle est importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes dans la nature (30 000 à 70 000 individus) afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle est minimale l?hiver (6 000 individus) afin de réduire la consommation de provisions au minimum. Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c?est elle qui devra relancer la colonie au printemps.

Technique ancestrale

Autrefois, les hommes récoltaient le miel dans des troncs d'arbres ou dans de petites cavités habitées naturellement par les abeilles. Ils ont ensuite aménagé ces troncs ainsi que d'autres constructions rudimentaires. Jusqu?au XIXème siècle, en France, les abeilles étaient encore élevées dans des ruches en paille. (ou selon les régions,en liège,bois,murs de pierre,etc...)


Jan van der Straet.Peintre et graveur flammand(1523-1605).gravure intitulée Apiculture rurale.

Très intéressante gravure qui montre divers aspects de l'apiculture de l'époque : hommes et enfant battant le rappel des abeilles en frappant sur des cuves en métal, apiculteur avec bâton et panier pour recueillir un essaim, ruches en paille dans un abri-rucher de forme traditionnelle, vêtements et masques de protection.


La récolte dans ces ruches était pratiquée par étouffage total ou partiel de l?essaim, ou encore par la taille de rayons :
-étouffage, avec une mèche de soufre, ou la noyade, qui tuait toutes les abeilles (récolte totale)


Etouffage d'une colonie d'abeilles à l'aide d'une mèche de soufre
Virgile, Les Bucoliques, milieu du XVe siècle, Milan, Italie.



- transvasement, d'une ruche vers une autre (récolte totale)



- prélèvement des parts de rayons de cire, sans distinguo du contenu, récolte partielle très couramment pratiquée

-Autrefois, l'essaimage naturel était le seul moyen pour repeupler le rucher décimé par la pratique de l'étouffage.


Fixation d'un essaimà une branche


Transport des ruches.


À cette époque, le miel était consommé avec la cire ou extrait par pressage.

Technique moderne



Aux XIXe et XXe siècles la recherche d?une apiculture rationnelle et l?approche scientifique de l?apiculture ont conduit à la mise au point des ruches modernes, qui se caractérisent par l?adoption de rayons mobiles, de dimensions précises et standardisées.
Les rayons mobiles permettent d'intervenir dans la ruche sans la détruire. Construits par les abeilles, un à un, ils peuvent être facilement extraits et remis en place. Ils sont soit bâtis dans des cadres préparés par l'apiculteur, soit suspendus à des barres ou barrettes sur lesquelles l'apiculteur a placé des amorces de rayons.
Il existe deux grandes familles de ruches :
· celles qui s'agrandissent par empilement vertical d'éléments standard, dites ruches divisibles ;
· celles qui s'agrandissent par ajout de cadres latéralement à ceux déjà en place.



Toit plat, pratique pour poser des outils dessus, légèrement incliné pour assurer l'écoulement de l'eau, parfois en forme de chalet. Il isole et protège la ruche des intempéries.

Le couvre-cadres rend hemétique la ruche et empêche la sortie des abeilles lors du retait du toit, il constitue une isolation thermique. Il peut être transparent (pour les couvre-cadres d'observation) ou servir de nourisseur (couvre-cadres nourisseurs).

La hausse est la loge (ou grenier ) à miel et sert au stockage du miel.

Le corps (ou "grenier à couvain" sert au développement de la ruche et à son hivernage; le miel que la colonie stocke est laissé par l'apiculteur pour le passage de l'hiver.

Le plateau (ou fond) referme le corps par le bas, certain présente une ouverture grillagée pour permettre une bonne aération (plateau-aérée). Son avancée "par l'avant" (prolongation du plateau), sert aux abeilles de planche d'envol dit aussi planche d'atterrisage.


L?apiculteur doit surveiller ses ruches .La première visite a lieu au printemps.




Essaimage.

L?essaimage est le mode de multiplication des abeilles par division naturelle.
Dans le cas d?essaimage naturel,l?apiculteur doit récupérer l?essaim et l?enrucher.





Il peut aussi utiliser l?essaimage artificiel
Lorsqu?une colonie perd sa reine accidentellement, elle se retrouve orpheline. Les ouvrières se rendent compte de son absence après un ou deux jours. La colonie ne peut survivre sans la ponte de la reine qui assure le renouvellement de sa population. Les ouvrières vont choisir des cellules contenant des ?ufs de moins de trois jours pour les agrandir, ce sont les cellules de « sauveté ». Les larves qu?elles contiennent seront nourries exclusivement avec de la gelée royale afin de produire des reines.
Cette particularité est mise à profit par les apiculteurs pour multiplier leurs colonies. Pour cela, ils prélèvent dans une ruche forte quelques rayons avec des cellules contenant des ?ufs de moins de trois jours, les rayons sont couverts d?ouvrières. Ils les transvasent dans une ruchette avec des rayons garnis de provisions. Si tout se passe bien, une nouvelle reine naît deux semaines plus tard.

La récolte

Les abeilles élaborent le miel à partir d'un liquide sucré d'origine végétal : le nectar. Dérobé au creux de la corolle des fleurs, ce nectar est déposé dans les rayons de cire que les abeilles ont édifiés dans leur demeure. Le miel est donc un produit noble et précieux. Pour produire un kilo de miel, elles doivent visiter plus de 500 000 fleurs, et parcourir 40 000 km . Le miel entreposé au fond des alvéoles se concentre et s'affine : on dit qu'il mûrit. C'est à ce moment là que l'apiculteur prélève les cadres de hausses posées sur le corps de la ruche. Les hausses (greniers à miel) permettent de récolter sans dommage le surplus de miel. A l'aide d'un outil métallique appelé "lève-cadres", et après avoir enfumé, l'apiculteur prélève les cadres remplis de miel et operculés puis les brosse doucement pour en chasser les abeilles L?opération d?enfumage se fait à l?aide d?un enfumoir.



Il en existe de nombreux modèles, bien qu'ils fonctionnent tous sur le même principe. La fumée est produite par un combustible emprisonné dans un récipient en tôle, la combustion est incomplète et produit beaucoup de fumée. Un soufflet permet de chasser la fumée du récipient à travers une cheminée conique et de diriger son flux. La matière brûlée peut être de la paille, des aiguilles de pin, du carton non traité?

La désoperculation et l'extraction



Une fois rapportés à la miellerie, les cadres sont désoperculés. Muni d'un couteau spécial, l'apiculteur enlève la fine pellicule de cire qui bouche les alvéoles(opercules). Les cadres sont mis dans un extracteur où ils vont tourner trés rapidement. Le miel, projeté sur les parois, coule au fond de l'appareil avant d'être recueilli pour être filtré.



La transhumance
Comme les bergers qui chaque année conduisent leurs troupeaux sur les alpages, l'apiculteur (berger des abeilles) déplace au fil des saisons et des floraisons, parfois même sur de longues distances, ses ruches. Il est ainsi possible d'éviter les disettes locales, mais aussi et surtout d'effectuer sur une même ruches deux ou trois récoltes de miel de qualités différentes.



Décantation
Le miel à l'extraction a incorporé des micro bulles d'air et des fragments de cire. on le transvase dans un maturateur, où il reste environ 2 à 3 jours pour permettre aux impuretés et à l'air de remonter à la surface pour être éliminés.

La mise en pots

Enfin, la récompense de toute une année de travail. La mise en pots peut se faire directement après décantation. L'apiculteur aura le choix entre plusieurs conditionnements : pots en carton, pots de verre... De quoi satisfaire les désirs de chacun et le plaisir des amateurs de ce nectar naturel si précieux.


Bonne journée

:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 23 février 2009 12:27



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Bonjour à toutes et tous,

Me voilà de retour.

Merci Béné de ce superbe reportage sur les apiculteurs.
Mine de rien c'est un sacré boulot!!!!!!!!

Il parait qu'il y a des ruches sur les toits de Paris?? Mais je ne sais pas quel gout a le miel!!!!!!!


les ruches du Jardin du Luxembourg



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 23 février 2009 15:59



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Salut Joelle

Des ruches sur les toits de Paris?....je me demande ce que butinent les abeilles....

Quelques ruchers...


Jolies ruches dans la Meuse.


Ruches en liège à Spéracède(Alpes Maritimes)



Mur rucher à Ventabren (Bouches du Rhône)


:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: lundi 23 février 2009 16:01



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bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 23 février 2009 17:47



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les ruchers sur le toit de l'Opéra Bastille



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 23 février 2009 19:20



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Bonjour Bénédicte, Joëlle, Jean, Christophe, Miureille, Sibie, et ceux que j'aurais oublié.:bisou:
Merci Sibie de ton message d'encouragement.amour
Notre pauvre ami Jean-François devra attendre un peu pour ses recherches: depuis hier, je fais des coliques néphrétiques... mais ça va un peu mieux aujourd'hui.Neutral
Merci à tous pouyr vos repportages tous plus interressant les uns, les autres.Thumb Up
A plus tard.Walkman
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 23 février 2009 20:46



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Bonsoir à tous,

Pauvre Jean Marc, je compatis,
C'est hyper douloureux............Un seul remède :
Repos.... Spasfon......... et tisane de queues de cerises...........

Bisous tout le monde et à demain.

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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 23 février 2009 21:30



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Aie....Jean Marc! Tu as toute ma sympathie. Moi je te conseille le miel de bruyère....

Pour terminer sur le sujet d'aujourd'hui....

Le miel



Le miel a été consommé depuis des temps immémoriaux. Présent dans le delta du Nil et à Sumer, le miel jouait le rôle du sucre. Plusieurs papyrus égyptiens en font mention , le plus vieux datant de plus de 4 500 ans.

Aujourd?hui,l?apiculture propose différents types de miels d?origine, de saveur et d?aspect très variés. Le miel est dit monofloral lorsque son origine provient en grande partie d?une seule variété de fleurs. L?apiculteur a placé ses hausses juste au moment de la miellée de la fleur recherchée et les a retirées aussitôt après pour en faire la récolte. Les autres miels sont dits toutes fleurs et peuvent être désignés par leurs origines géographiques.
Dans l'Antiquité, le miel de la Narbonnaise était considéré comme l'un des meilleurs.

En plus de sa consommation comme aliment ou condiment, il a été utilisé pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts chez les Egyptiens.

Lors des Jeux olympiques antiques, les athlètes buvaient de l'eau miellée pour recouvrer rapidement leurs forces.
Hippocrate (le plus grand médecin de l'Antiquité, 460/377 av. J.-C.) disait que l'usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse, et le prescrivait pour combattre la fièvre, les blessures, les ulcères et les plaies purulentes.

Jusqu'à l'époque de Paracelse, le miel jouissait d'une haute estime en médecine. Il était utilisé notamment comme agent antiseptique pour la guérison des infections et s'avère efficace pour le soin en douceur des verrues, boutons infectieux, furoncles.
Durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, on l'utilisait pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats.
L'efficacité sur certains types de brûlures est attestée en accélérant la cicatrisation.

Il a également été utilisé pour confire les fruits et les légumes en l'associant au vinaigre et à la moutarde, mais aussi à adoucir les mets. À partir du Moyen Âge en Chine, puis en Europe, il sert à la fabrication du pain d?épice. Il a servi aussi pour la fabrication de l'hydromel (eau+miel): par fermentation des levures présentes dans ledit miel, apparition de la boisson alcoolisée.

Bonsoir Joelle

Bonne soirée à tous.

:bisou:



joepiednoir
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 09:15



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Bonjour Béné, Bonjour tout le monde,
une fois n'est pas coutume, je suis la première.............

Avant de partir à la gym, je vouspropose une recherche sur le métier de
"arkred">MARCHAND CHAUFOURNIER" que j'ai trouvé dans un acte, dans le loiret.

Bises à tous et bonne journée.
à+

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 11:10



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Bonjour à tous

Salut Joelle,moi je ne suis pas en avance.....

La définition de chaufournier est en p5 et 16.Mais ce ne sont que des définitions donc à compléter.

CHAUFOURNIER (chaussumier,chaulier):

Ouvrier qui fait la chaux, ou marchand de chaux.
Le chaufournier cuisait dans de grands fours les pierres calcaires et vendait la chaux utilisée pour la fabrication du mortier

Pour la fabrication traditionnelle:

http://www.atelier-st-andre.net/fr/pages/technique/technique_fresque/production_chaux.html

Je te laisse compléter car je dois aller faire des courses.

Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 11:41



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bonjour à toutes et à tous

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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 13:09



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Béné, j'ai pas le temps pour le moment, je dois partir à Tarbes, rdv chez le Banquier!!!!!!Beurkkkkkkk

Je verrais ça en fin d'aprem.

Bisous et bon appetit à tous.

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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 16:54



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Bien Béné, il n'y a rien à ajouter à ces fours à chaux et chaufourniers des pyrenées.

Mon ancêtres était "marchand chaufournier" donc, lui vendait.

une histoire de chaufournier qui continue encore de nos jours :

http://parole-libre.blogspot.com/2008/02/des-fours-chaux-romagnat.html




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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 20:28



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De quelle région est ton chaufournier Joelle?

Voici un site pour le Jura:

http://www.aricia.fr/Jura-patrimoine/st-claude.htm

Bonne soirée à tous

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 24 février 2009 23:35



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Bonsoir à tous

bisous et demain.

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 25 février 2009 10:06



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Bonjour à tous

Toujours les métiers du chemin de fer.
Aujourd'hui un métier qui n'a pas disparu, mais qui a bien changé:

l'aiguilleur de trains
Agent du chemin de fer chargé de la man?uvre des aiguillages.




Je ne fais qu?un copié/collé d?un article trouvé sur le Web.

L'aiguilleur de trains au XIXe siècle

N'avez-vous pas été parfois réveillé en sursaut par l'arrêt subit du wagon dont le mouvement vous avait bercé et endormi ? Qu'arrive-t-il ? Nous ne pouvons être encore au terme du voyage. La nuit est noire, la campagne rase. Il vente, il fait froid. A travers la pluie vous apercevez une lumière rouge : c'est un oeil qui veille sur vous, c'est un signal. Le train sans doute se trouve à un embranchement ; il doit prendre une nouvelle voie, et la sentinelle est là qui attend et va ouvrir le chemin : c'est l'aiguilleur.
Qui de nous n'a cent fois observé, de distance en distance, de petites guérites en planches, un abri tout auprès, quelques fleurs, des liserons, des lierres, une oasis au milieu du chemin aride, un peu de poésie dans la monotone réalité ? Qui n'a jeté un regard de sympathie sur la cabane du pauvre aiguilleur, pilote dont la main éclaire, dirige, arrête ou lance en avant, selon qu'il est nécessaire, la machine et ce qu'elle emporte ?
Deux trains se présentent-ils en même temps, l'aiguilleur arrête l'un des deux, non pas l'un ou l'autre indifféremment, mais celui qui, d'après sa consigne, ne doit passer que le second ; il dirige le premier sur la voie qu'il doit suivre.


Dessin de E.Lorsay.

Avez-vous remarqué les deux sortes de leviers qui les uns manoeuvrent les signaux et les font parler à distance, les autres qui font mouvoir les aiguilles ? Le langage de l'aiguilleur est bien simple ; tout son vocabulaire se borne à trois mots : Avancez, Arrêtez, Ralentissez ; encore ne les prononce-t-il pas ; il les mime, le jour, à l'aide d'un drapeau qu'il laisse enroulé, ou dont il déploie soit le côté rouge, soit le côté vert ; la nuit, à l'aide d'une lanterne à trois verres, blanc, rouge et vert. Un brouillard épais couvre-t-il la voie, le mécanicien du train qu'il attend court-il le risque de ne pas voir le signal, il a recours à un moyen extrême : il place sur le rail des pétards que la roue de la machine fait éclater en passant ; le mécanicien est averti. Un cornet d'appel complète l'équipement de l'aiguilleur, et lui permet d'avertir le poste le plus rapproché de l'arrivée prochaine du train.
En somme, tout le code de cet utile auxiliaire se borne à trois règlements : celui des aiguilles, celui des signaux et celui de la surveillance de la voie. Ajoutons le tableau de la marche des trains, qui lui indique les heures de passage des divers trains au poste qu'il occupe.
Mais s'il n'a besoin que de peu d'études et de théorie, on exige de lui des qualités morales et physiques peu ordinaires. Ce qu'il faut admirer plus que son langage laconique, plus que sa science modeste, ce sont les qualités particulières dont il est doué : une grande vigueur, une forte constitution, une santé robuste capable de résister à tous les temps, un sang-froid inébranlable, une assiduité sans la moindre défaillance. Ne tient-il pas en ses mains la vie des voyageurs qui vont passer ?
Une fausse manoeuvre, le moindre oubli, une absence de quelques secondes, ne causeraient-ils pas les événements les plus funestes ? L'aiguilleur le sait ; il a le sentiment de toute l'étendue de sa responsabilité ; et quoi qu'il puisse avoir à souffrir du froid, de la faim ou de la fatigue, il reste à son poste toujours ferme et vigilant.
D'ordinaire, les aiguilleurs sont d'anciens soldats, qui ont l'habitude de la consigne militaire. De même qu'autrefois ils ont monté la garde, en se promenant de long en large sur un rempart ou à la porte d'une préfecture, de même ils montent encore la garde près de leurs aiguilles ou de leurs signaux, continuant à s'oublier eux-mêmes pour servir d'instruments dévoués à une volonté supérieure.
Dans l'intervalle des trains, leur temps se passe à frotter ces barres de fer comme ils astiquaient autrefois leur fusil, à les graisser comme ils graissaient leur fourniment, à ne laisser sur ces plaques de frottement pas un caillou, pas un grain de sable que l'inspection la plus minutieuse puisse y découvrir.



Si quelque loisir lui reste, et lorsque signaux et aiguilles sont brillants, que l'écoulement de la pluie est assuré, que toutes les petites réparations nécessaires sont faites, il lui est permis de se livrer au jardinage. Comme plus de la moitié de sa vie se passe au dehors, il cherche à se défendre des injures de l'air en se constuisant un petit toit, et des ardeurs du soleil en arrosant un peu de verdure : quelquefois il fait grimper autour de sa maisonnette des volubilis ou de modestes haricots. Le règlement, à la rigueur, n'autorise pas tout ce luxe ; mais on ferme à demi les yeux.
Chacune des factions de l'aiguilleur est de douze heures consécutives pendant huit jours ou pendant huit nuits. Les postes importants sont, en effet, confiés à deux aiguilleurs au moins, qui sont de garde tantôt le jour tantôt la nuit. Le huitième jour, la faction devrait être de dix-huit heures pour chacun d'eux, si un aiguilleur auxiliaire ne venait prendre le service pendant douze heures et réduire le temps de garde des deux titulaires à six heures seulement. Cette mesure est indispensable. Comment un homme qu'on laisserait attaché à son poste durant dix-huit heures pourrait-il toujours répondre d'une présence d'esprit de toutes les minutes ?
Nous citerons comme exemple un gendre d'accident qui se présente de temps en temps, et qui deviendra peut-être plus fréquent par suite de l'extension des lignes à voie unique et de l'adoption plus fréquentes des fortes pentes. Il arrive parfois qu'une des chaînes d'attelage qui réunissent entre eux les wagons d'un train vient à se rompre en gravissant une pente rapide, ou bien que des wagons chargés dans une gare au sommet d'un faîte sont entraînés par le vent. Les véhicules lancés sur la pente descendent alors avec une vitesse vertigineuse et sans cesse croissante.
Qu'un train de voyageurs arrive sur la même voie, et un choc effrayant est inévitable. Un seul homme peut l'empêcher, c'est l'aiguilleur. Il a compris le danger ; il court à son levier, dirige les wagons échappés sur une voie de garage, et les envoie se heurter sur un talus ou dérailler en plein champ.
Ajoutons qu'on a cherché à simplifier la tâche de l'aiguilleur en la rendant pour ainsi dire automatique. on a construit d'ingénieux appareils où, par une combinaison de leviers faisant verrous à mouvements combinés, une voie n'est ouverte que lorsque les voies concurrentes sont fermées, c'est-à-dire protégées par une digue. on arrive ainsi à supprimer tout calcul de la part de l'aiguilleur, et à réduire le travail de ses mains et celui de sa pensée, de manière à rendre toute collision impossible.

(D?après un article de 1870,La France Pittoresque)

Jusqu?aux années 1880, la man?uvre à distance des aiguilles et des signaux s?effectuait à la seule force des bras ; elle imposait souvent un effort pénible à l?aiguilleur : aussi l?extension des capacités des postes d?aiguillage exigeait de substituir à l?homme des appareils d?assistance assurant la commande à distance des signaux et d?aiguilles d?une part, et fournissant la puissance de man?uvre, d?autre part.
L?évolution technologique se fera donc ainsiVery Happy?abord mécanique et électromagnétique puis électrodynamique au XIXème siècle, électrique, et automatique, puis électronique et enfin informatique aujourd?hui.

Voici donc à quoi ressemble un poste d?aiguillage aujourd?hui:





Bonne journée.

:bisou:



christ.L12
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Envoyé le: mercredi 25 février 2009 13:30



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bonjour et bonne après midi

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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 25 février 2009 16:24



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Bonjour à tous,

me voilà enfin. Quelle journée!!!!!
c'est un plaisir de travailler au jardin avec ce beau temps. Je suis vannée!!!

Il doit faire beau partout, car pas grand monde sur le forum.

Bisous à +

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 25 février 2009 21:12



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C'est vrai Joelle,bien calme....

Bonne soirée.

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 13:18



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Bonjour Béné et Sylvie,
Bonjour à tous.

Jean Marc ça va mieux????
Prêt pour le grand jour????????

Je viens de me découvrir un ancêtre "MAMELOUK" en 1813.



Bonne journée tout le monde.
Je retourne au jardin. Y a encore du boulot.

à+



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joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 13:23



Inscrit le: 10/04/2003
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En Egypte, séduit par la folle bravoure de ces fougueux cavaliers, Bonaparte décide d'incorporer les mamelouks dans sont armée.



Silhouettes chamarrées et insolites, les mamelouks seront de toutes les campagnes de l'Empire et entreront dans toutes les capitales d'Europe.



Au fil du temps, leur nombre allant décroissant, de nombreux français seront incorporés chez les mamelouks

Le décret du 29 juillet 1804, qui réorganise la Garde Impériale, prévoit que la compagnie des mamelouks serait attachée au régiment des chasseurs à cheval.



En 1812, 75 mamelouks participeront à la Campagne de Russie sous les ordres du général Guyot.

Le costume des mamelouks, aux couleurs vives, comprend tout d'abord la coiffe, appelée "cahouc", sorte de shako, qui est un fût cannelé recouvert de drap vert ou rouge, dépourvu de visière, et dont la base est entourée d'un "schâl" de mousseline blanche formant un turban.

Le "béniche" de soie est une chemise à longues manches enfilée dans un pantalon bouffant nommé "charoual" de couleur rouge ou blanche. Par dessus le "béniche", le mamelouk porte un "yolek", gilet sans manche orné de broderies d'or ou d'argent.



Le pantalon est maintenu par une large ceinture de soie qui porte le nom de "hezam".



Les bottines, ou "khouffs", sont en maroquin cramoisi, jaune ou vert.



Hormis la couleur du cahouc et du charoual qui est à peu près uniformisée, le reste du costume est fait de diverses couleurs allant du rouge au vert en passant par le bleu. on imagine aisément la bigarrure de cette troupe orientale.

Au combat, le mamelouk dispose d'un véritable arsenal : un sabre courbe à la turque, un tromblon, un poignard, une paire de pistolets d'arçon et une paire de pistolets portée soit à la ceinture, soit dans un étui appelé "koubour". Le type des armes n'est pas uniforme; chaque cavalier possédant ses propres armes.




tromblon

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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 14:18



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bonjour,pas mal l' auto portrait!!

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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 14:33



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tu retires la barbe,et gardes les cheveux longs!!

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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 14:34



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dans les Vosges ,il y avait une femme à barbe célèbre,mais ce n'est pas un Métier

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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 14:37



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Bonjour à tous

Bah, Jean, tu enlèves la barbe et tu peux imaginer la soeur....Mr. Green


Ben dis donc Joelle,après le garde suisse, le mamelouk! Tu as vraiment des ancêtres exotiquesLaughing


Horace Vernet (1788-1857)
Portrait de Roustam Raza, Mamelouk de Napoleon , 1810
New York, The Metropolitan Museum of Art

Bonne après-midi.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 14:40



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On a eu la même idée Christophe...



:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 février 2009 14:45



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bonne après midi ,je vais voir ma pelouse ,si elle veut bien se faire tondre

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 16:18



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Ah ben Voila ,c'est Estiennette,je la reconnais c'est la s?ur de Gilles Texier,je me souviens d'elle ,

ah oui je suis le Highlander (1518, Connor Mc Leod , du Clan des Mac Leod, naît dans le village de Glenfinnan dans les Highlands écossais, près des rives du Loch Shiel. À l'âge de dix-huit ans, au cours d'une bataille avec un clan adverse, le Clan Fraser, je suis mortellement blessé par un mystérieux chevalier noir. Contre toute attente, je survis miraculeusement à cette blessure dont je n'aurais jamais dû me remettre, et me rétablis rapidement.)


oui je sais c'est pas un Métier,mais c'est vieux et contemporain d'Estiennette


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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 18:39



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Bénédicte,vas voir sur la file du 54,des infos pour TOI

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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 26 février 2009 19:14



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Merci Christophe

Bonne soirée.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 27 février 2009 08:47



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Bonjour la Compagnie,



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 27 février 2009 11:28



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Bonjour à tous

Bonjour Joelle.

Un métier qui existe toujours...

Chef de gare



Hier (comme aujourd'hui..) le chef de gare était responsable, à la fois, de l'exploitation commerciale et, de la
circulation des trains dans sa station.

Il devait ainsi gérer tous les problèmes quotidiens liés à l'exploitation et s'assurer
que les trains arrivaient et partaient à l'heure.


Clairon de chef de gare.

Il habitait un logement aménagé dans la gare même et son travail variait en
fonction de l'intensité du trafic.

Il faut donc différencier les activités de ce chef selon l'importance de la gare.

Dans une petite gare, le chef de gare participait activement à toutes les activités de celle-ci.
En ce qui concerne les voyageurs, il délivrait les billets, renseignait sur les horaires,
enregistrait les bagages ; il surveillait la mise à quai des rames, communiquait les
particularités des mouvements au régulateur.



Il manoeuvrait aussi parfois les aiguilles, chargeait les colis et donnait lui-même le départ des trains. Lorsqu?un de ceux-ci etait en retard, il devait immédiatement donner l?alerte et fournir un motif



Dans une grande gare, le chef de gare exerçait une surveillance générale et distribuait le travail aux différents bureaux. Il suivait grâce aux relais des sous-chefs toutes les activités de la gare.
Jusqu'à une date récente, le chef de gare, dans les villes de petites et moyennes importances, était encore considéré comme un des notables de la cité. Son uniforme, composé d'une veste de cheviotte noire et d'une casquette ornée de feuilles de chêne dorées, en témoigne.



Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: vendredi 27 février 2009 16:40



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bonjour

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Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 27 février 2009 20:53



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Bonne soirée.

A demain

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 28 février 2009 10:15



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Bien le bonjour à tous



Pâtres pyrénéens.


Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: dimanche 1 mars 2009 07:58



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bonjour et bon dimanche

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 1 mars 2009 10:36



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Bonjour à tous

Debout, le clairon a sonné....


Clairons de Zouaves.


Bon dimanche.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 2 mars 2009 09:44



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Bonjour à tous

C'est le calme plat sur le fil ces temps-ci....aurions-nous vu tous les métiers?...reflechis

Un autre:

Marcaire

Ouvrier agricole ou domestique à la ferme, il trayait les vaches et s?occupait de la fabrication du beurre et des fromages, à l?alpage dans les montagnes, en été.
Se rencontre surtout dans l?Est de la France,Vosges,Alsace.....



En Alsace,dans la vallée de Munster,les Malker ou marcaires, dont la tradition remonte au IXe siècle, ont modelé le paysage des chaumes et ont transformé par leur dur labeur ce coin de terre alsacienne.



Le marcaire qui passe l'hiver dans la vallée, monte avec son troupeau de bovins sur les alpages à la fin de mai. Il y restera tout l'été, et ne redescendra qu'après la Saint-Michel, lorsque les tempêtes et les bourrasques d'automne l'obligeront à quitter sa marcairie et ses chères montagnes. Sa principale occupation consiste en la fabrication du fromage de Munster.




Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 2 mars 2009 09:51



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Bonjour Jean


Tambourinaire avec galoubet.

Le galoubet, flûtet ou flûte de tambourin fait partie de la famille des flûtes à bec à une main, à trois trous (accompagnées d'une percussion), dont on trouve des représentants dans le monde entier.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 2 mars 2009 10:27



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Bonjour Béné et tout le monde/
Je cherchais des photos de chaisières petit métier aujourd'hui disparu. Mais je n'ai rien trouvé, que cet article dans la gazette du Sénat.

LES CHAISIERES DU JARDIN DU LUXEMBOURG
Archives du Sénat



Responsable de l'application du cahier des charges, la Questure reçoit à ce titre les doléances des usagers du jardin. En 1914, le concessionnaire se fait rappeler à l'ordre suite à la lettre d'une femme qui signale que le rangement des chaises empêche le passage des voitures d'enfants. Un autre usager se plaint d'avoir dû acquitter le même jour une taxe pour la chaise occupée durant un concert de la Garde Républicaine , puis une nouvelle taxe lorsqu'il a voulu s'installer dans une autre partie du jardin à l'issue du concert. Le secrétaire général de la Questure rappelle au concessionnaire la règle selon laquelle le ticket délivré par les chaisières est valable pour toute la journée et toute l'étendue du jardin.

Les réclamations émanent aussi parfois du concessionnaire. En 1915, ce dernier s'insurge contre l'envahissement du jardin par des fauteuils pliants confortables, apportés par des particuliers, « et non les plus besogneux, mais des personnes aisées qui le plus souvent font apporter leur matériel par leur personnel, bonne, femme de chambre, nourrice... pour se soustraire à la contribution que le concessionnaire a seul le droit de percevoir ». Il demande alors l'autorisation de percevoir, sur le matériel apporté par des particuliers, la même redevance que sur le matériel de l'entreprise.


La perte d'affluence pendant les hostilités incite le concessionnaire à demander une exonération du loyer dû. Après la guerre, il réitère sa demande en raison de la diminution du nombre de concerts militaires.

Le montant des redevances versées et l'attachement des exploitants à conserver leur activité laissent néanmoins supposer une rentabilité financière certaine. Le déclin de ce commerce dans les années 60 entraîne sa suppression en 1974.



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
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Envoyé le: lundi 2 mars 2009 10:38



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Je viens de trouve cela aussi pour les chaisières et "ferme de chaises"


Pour le commun des fidèles non propriétaire de sa chaise, la rétribution qu?il devait verser à la chaisière pour louer un siège le temps d?une messe, était encaissé pour le compte du fermier qui avait enlevé l?adjudication de la "ferme des chaises" pour l?année. A titre indicatif, l?adjudication pour l?année 1865 avait été enlevée pour 545 francs payables en trois mensualités : 100 francs au 1er mai, 200 francs au 1er septembre et le reliquat au dernier dimanche de septembre.
Mais le rôle de fermier ne se limitait pas à la location de chaises, sa charge comportait également un certain nombre d?obligations, il devait aussi :
Balayer l?église une fois par semaine, la veille des dimanches et des fêtes, mais jamais les dimanches et les jours de fête
Araigner, non seulement la veille des grandes fêtes, mais une fois par mois
Laisser sans rétribution les bancs des enfants de la paroisse, plus les chaises des institutrices communales, et celles de la femme et des enfants de l?instituteur, il pourra néanmoins exiger le paiement d?autres personnes qui se mettraient sur ces chaises ou sur ces bancs
Le fermier est autorisé à percevoir cinq centimes par chaise toute l?année, les dimanches et fêtes chômées, à la messe et aux vêpres, à la messe des mariages, sépultures et services, mais deux centimes et demi tous les autres jours où, néanmoins il ne sera rien perçu des paroissiens
Le fermier remplit en même temps les fonctions de sonneur. Il sera tenu de sonner tous les angélus, d?assister aux offices publics ou de s?y faire remplacer toutes les fois que ces offices réclameront la sonnerie
En septembre 1904 un ancien maire, M. Elie Charbonnier, lègue à la fabrique une somme de 1500 francs pour une horloge qui sera installée quant il y aura un clocher. Les intérêts de cette somme seront capitalisés jusqu?à ce que le clocher soit construit
.



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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 2 mars 2009 11:38



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Salut Joelle

Voici quelques chaisières





A lire:

http://www.leoscheer.com/manuscrits/jean-luc-flines-la-chaisiere-du-luxembourg/jl-flines_la-chiaisiere-du-luxembourg.pdf

Comme tu l'as constaté,la chaisière pouvait louer ses chaises dans les jardins publics,mais aussi dans une église.

:bisou:
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