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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 4 mars 2008 15:19



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les terre neuvas

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 4 mars 2008 16:39



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hop

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 4 mars 2008 18:20



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Bonjour Sibie

Bonne lecture

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 4 mars 2008 19:00



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pas grand monde
peut etre demain
bisous BENE et SYLVIE
A+

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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 4 mars 2008 19:51



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BONNE NUIT TOUT LE MONDE
A DEMAIN

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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 4 mars 2008 21:21



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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 4 mars 2008 21:31



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Bonne nuit

A demain
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 08:12



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bonjour BENE et toute la file
ce matin ça va meiux, je parle du temps bien sur
bonnne journee a toutes et tous
a tout a l heure
bisous

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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 08:52



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Les blanchisseuses ou lavandières

A Olivet sur les bords du Loiret, même avant le moyen âge l?on pouvait rencontrer des lavandières qui de servaient d?une planche a laver, d?une petite caisse pour s?agenouiller près de l?eau, d?un planche à frotter et d?un battoir.



J?imagine tôt le matin les professionnelles ou les mères de famille poussant devant elles leur brouette contenant la lessive du mois. Il fallait se hâter pour avoir les meilleures places. Le lavoir était un lieu d'échanges et de commérages, où l'on apprenait tout ce qui peut se passer dans le village. La réputation de «commères» était fondée toutefois leur travail étant très dur, cela les excusait.

Pour les femmes, qui ne jouissaient autrefois d'aucun loisir, le lavoir était un lieu de rencontre et de convivialité. Elles lavaient agenouillées sur des caisses de bois garnies de paille ou des sacs de jute, chacune d?elles trempe, savonne, brosse vigoureusement et rince le linge en amont ou l?eau était limpide.



les outils

Souvent l?on construisit aussi de petits lavoirs surtout auprès des belles propriétés Isambert, petit bois etc. qui permettaient aux lavandières d?être à l?abri de la pluie et surtout, l?on pouvait y faire bouillir le linge dans une grande casse.



Puis vers 1850 l?on installa un bateau lavoir permettant de s?adapter au niveau d?eau au pied du pont, les femmes nettoient le linge à froid ou à l?aide de réchauds individuels puis le font sécher dans la partie supérieure de l?embarcation. Alors pourquoi a-t-on soudainement décidé de construire ces bateaux-lavoirs au lieu de laisser les Lavandières travailler à l?extérieur, comme elles le faisaient depuis des siècles ?

Eh bien ce fut pour des questions? de m?urs ! Les Lavandières étaient réputées coquines, attiraient de nombreux badauds, désireux de faire connaissance. Pour enrayer cette prostitution, on créa des endroits où ces femmes purent laver leur linge en toute tranquillité.

Lieu de convivialité, le lavoir était également un lieu de chant ; on y fredonnait quelques airs à la mode et parfois des plus loquaces aux commérages, le tout au rythme des battoirs !

Au début du XXème siècle, le lavoir était non seulement le lieu principal de la vie domestique mais également l'endroit réservé strictement aux femmes (on n'aurait jamais vu un homme laver du linge). Les blanchisseuses lavaient, amidonnaient et repassaient le linge des familles aisées. C'étaient elles qui allaient récupérer puis rapporter chez les particuliers le linge propre dans des paniers ou des grands plateaux qu?elles mettaient sur des brouettes.

Coiffées de leur bonnet, les blanchisseuses souvent relevaient très haut leur jupe et, afin d'avoir les bras libres, n'enfilaient pas les manches de la robe qu'elles attachaient sur le devant au niveau de la poitrine. Ainsi parées, le travail pouvait commencer.

D'abord, elles mouillaient le linge qu'elles déposaient par petits tas à coté d?elles, puis elles savonnaient les différentes pièces avec du savon de Marseille puis elles frottaient. Pour bien faire sortir toute la crasse des vêtements, elles les battaient sur les pierres ou sur le bord du lavoir, elles les tordaient. Tout cela se faisait dans la bonne humeur, les bavardages (car elles étaient plusieurs à se retrouver au bord de la rivière) et les chants pour se donner de l'ardeur au travail.

Elles amidonnaient tout le linge sauf les tricots de corps et les serviettes de toilette. Le repassage s'effectuait à l'aide de fers qu'elles faisaient chauffer directement sur un feu de charbon de bois. Elles possédaient au moins un jeu de deux fers: un qui chauffait pendant que l'autre était utilisé. Elles jugeaient de la chaleur du fer en l'approchant de leur joue. A l'aide d'un chiffon, elles nettoyaient la semelle avant de l'appliquer sur le linge propre et afin qu'elle glisse sur le tissu, elle le frottait d'un chiffon imprégné de cire de bougie.

Comme pour la lessive, un jour de la semaine était réservé au repassage. Elles étaient très méticuleuses et prenaient bien garde de ne perdre aucune pièce du linge dont elles avaient la responsabilité. Il ne faut pas oublier qu?au bord de la Loire à Orléans il y avait pas mal de lavandières. Entre autre à la cale Saint Laurent nous pouvions en rencontrer.



Celles-ci venaient le plus souvent du quartier Madeleine et pour arriver sur le bord du fleuve, elles étaient obligées de passer par-dessus le rempart de la ville, pour ce faire elles utilisaient une échelle (c?est a cause de cela que l?on trouve encore dans le quartier la rue de l?échelle) et pour pouvoir passer par celle-ci elle étaient obligées d?avoir les mains libres, alors elles transportaient leurs linge sur la tête en utilisant la « Coulouère ». A Orléans il se trouvait aussi un bateau lavoir en bas de la rue de la Tour neuve il existe aussi une rue des lavandières sur la rive gauche.




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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 10:01



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HOP

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 10:13



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Bonjourà tous

Salut Joelle

Ah les lessives à la main...! Je crois que si on faisait une enquête auprès des femmes pour savoir quelle est l'invention du 20ème siècle qui a le plus changé la vie des gens, je crois qu'elles, elles choisiraient à 99% la machine à laver!

Pour complèter, avant le lavoir,la lessive se faisait en 2 temps:

La lavandière commençait par faire tremper son linge dans l'eau. La plupart du temps, il subissait un premier savonnage. Puis il était entassé dans un cuvier, en commençant par le linge fin. Le tout était recouvert d'une grosse toile nommée
cendrier, ou charrier, sur laquelle on étalait une couche de cendres, c?était l? essengeage.

Le coulage se faisait le deuxième jour. Dans un chaudron, suspendu à une crémaillère dans la cheminée, de l?eau était mise à chauffer. La « lessiveuse » prélevait d?abord de l?eau tiède et la versait dans la cuve de bois pour ne pas cuire les tâches puis de l?eau bouillante qu?elle répartissait sur les cendres. Le mélange cendres, savon et eau ressemblait à l?eau de javel. La lessive s'écoulait par un trou ménagé à la partie inférieure du cuvier.



La lessive.Millet.Musée du Louvre

Commercialisée vers 1870 et surtout vers 1880, atteignant les campagnes vers 1900,la lessiveuse à champignon fut longtemps considérée comme l?ultime progrès en matière de lessive.Il s?agissait d?une grande marmite qui servait autrefois à faire bouillir le linge. Au fond d'une lessiveuse se trouve un double-fond. De ce double-fond remonte une cheminée avec, au bout, un pommeau qui arrose le linge d'eau bouillante. L'eau redescend en traversant le linge et retombe au fond pour remonte à nouveau.



Le troisième jour la lavandière lavait son linge à l'eau courante.

Et on rejoint le lavoir si bien décrit par Joelle.



bateau lavoir à Issy-les-Moulineaux

Et un curieux lavoir que j'ai vu cet été à Tonnerre dans l'Yonne:

La Fosse Dione.

Et pour ceux que les lavoirs interessent:

http://notre-passion-des-lavoirs.com/index.php?page=photos

http://www.lavoirsdefrance.com/lavoir.php?lavoir_id=553





:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 11:39



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la machine à laver voila une belle invention








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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 11:48



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quoi C'est celle que tu as chez toi Joelle?WOW WOW
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 11:51



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J'ai les 3 bien sûr!!!


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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 11:59



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Pour si elles tombent en panne, je t'en propose une autre:



:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 14:03



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hop

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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 14:39



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BON COMME IL N Y A PERSONNE JE VAIS REGARDER LE TENNIS
J ADORE
A+

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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 15:42



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C'est vrai Joelle qu'il n'y a pas grand monde.... bon je vais continuer à jouer au ping-pong (à défaut de tennis)avec toi par dessus les Pyrénées....

Paumier

Le paumier est un artisan médiéval qui fabrique des balles de jeu de paume, l'éteuf.
Le maître paumier est aussi celui qui s?occupe de l?animation du court

Le jeu de paume est un jeu de balle pratiqué depuis près d'un millénaire. Initialement joué à main nue ou gantée de cuir, il est ensuite devenu un sport de raquettes. Il est l'ancêtre direct de la pelote basque, de la balle pelote, du jeu de balle au tambourin, du tennis et plus généralement de tous les sports de raquette.




Littré, dans son dictionnaire, donne comme étymologie d'éteuf ou esteuf ainsi dit à cause qu'il est fait d'étoffe, garni d'étoffe"

on recense déjà 13 paumiers à Paris en 1292. Les paumiers de Paris avaient mis au point des balles au rebond exceptionnel qui firent la renommée des paumiers parisiens. on trouve des paumiers un peu partout en France mais aussi hors des frontières du royaume.

Louis XI, s?il s?intéressait surtout à la chasse, ne dédaigna pas réglementer, dans l?intérêt des joueurs, des paumiers et du bon renom de la célèbre fabrication française, la confection des balles ou esteufs. Il rendit, le 24 juin 1480, une ordonnance sur « les faiseurs de balles »
Le roi édicte une réglementation minutieuse, établit une surveillance, prescrit que : « seront tous les maîtres dudit métier tenus de faire bons esteufs bien garnis et étoffés, de bon cuir et bonne bourre, sans y mettre sablon, craie, batue [rognures de métaux], chaux, son, sciure d?ais [de bois], cendre, mousse, poudre ou terre » sous peine d?amende et de saisie de tous mauvais esteufs qui seront « brûlés afin qu?aucun n?en soit inconvénienté. »

La bonne bourre dont parle Louis XI était celle faite de poils d?animaux ; et son ordonnance dut prendre effet, car, au siècle suivant, l?Espagnol Vivès constate que les balles françaises « ne sont pas remplies comme en Espagne de rognures de drap, mais de poils de chiens. »

L?âge d'or du jeu de paume, et des paumiers, couvre quatre siècles, de 1250 à 1650. Les paumiers s'organisent en corporation à partir de 1610 afin d'atténuer les abus du raz-de-marée de la paume en France. Certains paumiers peu scrupuleux n?hésitaient pas, en effet, à bourrer leurs éteufs de pierres provoquant des accidents, parfois mortels. Le frère de Montaigne décède ainsi.

Vers le XVIIIème siècles, les esteufs sont conçus avec des draps pressés et liés avec des ficelles : la pelote est ainsi née.

Actuellement la balle du jeu de paume, est constituée
d'une petite boule de liège autour de laquelle on enroule environ onze mètres de bandelette de tissu de 13 millimètres de large, puis on ficelle solidement le tout, pour lui conserver sa forme sphérique, avant de l'envelopper dans deux morceaux de feutrine dont la trace des coutures est à l'origine du dessin des balles de tennis.




Iitialement,le jeu de paume se jouait à la main, gantée de cuir.Ce n?est que vers 1505 que l?on créa la première raquette en bois (frêne) dotée d?un long manche et d?un cordage en boyaux de mouton. Elle pesait environ 400 grammes et mesurait 66 centimètres Le tamis était pratiquement sphérique ou carré et mesurait, en général, 16,2 centimètres en largeur et 16,5 centimètres en longueur

L'ancêtre direct du tennis
1415. Conséquence de la bataille d?Azincourt, le duc d?Orléans est emprisonné pendant deux décennies en Angleterre. À l?occasion de cette captivité à Wingfield dans le Norfolk, le duc introduit en Angleterre le jeu de paume qu?il pratique quasi quotidiennement. Quatre siècles plus tard, le descendant du chatelain de Wingfield, Walter Clopton Winfield, invente le tennis en adaptant le jeu de paume sur herbe. Le tennis prend d'ailleurs au Royaume-Uni le nom Lawn Tennis (tennis sur herbe) tandis que le jeu de paume est désigné sous le nom Real Tennis.
23 février 1874. Le Britannique Walter Clapton Wingfield dépose un brevet pour l?invention d?un nouveau sport : le sphairistike. De fait, Wingfield s?appuie sur le jeu de paume et l?invention du caoutchouc qui permet de réaliser des balles pouvant rebondir sur l?herbe. Le sphairistike est le chaînon manquant entre le jeu de paume et le tennis dont le nom vient d'ailleurs d'une mauvaise prononciation et écriture du vieux français par les Anglais.

Le jeu de paume est un sport qui est toujours pratiqué.


:bisou:
Anne Marie.P114
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 17:12


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C'est bien sérieux et il fait soif donc LE CHAMPAGNE

L'abbaye de St Pierre d'Hautevilliers ne jouit pas d'un grand prestige et ne compte que peu de moines qui tentent de tirer parti des domaines de l'abbaye. Dom Pérignon, jeune cellérier s'attacha à tout remettre en état. Sa première innovation consiste à assortir systématiquement, avant même de les pressurer, les raisins de diverses origines. Pour se les procurer, ce n'est pas difficile puisque la dime fait obligation aux vignerons locaux de livrer au monastère une part de leur récolte.
Dom Pérignon a ainsi un choix de raisins venus de terroirs très divers dont il fait le mélange lui même (le brave moine !!!) il en harmonise les qualités.
Il apporte donc un soin particulier aux vendanges et au choix des raisins ne laissant à personne la permission de les gouter. Il ne les goutait pas aux vignes mais se les faisait apporter, les mettait à l'air sur sa fenêtre et il jugeait le goût le lendemain matin à jeun !!!
Il composait les cuvées selon ce gout mais encore selon la disposition, les années précoces, tardives, froides, pluvieuses et selon les vignes bien ou médiocrement fournies en feuilles. Cela lui servait de règles pour la composition de ses cuvées. L'assemblage que faisait Dom Pérignon accèdait au rang d'une véritable science.
Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 17:18



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Bonjour Anne Marie

Ça fait plaisir d'avoir de la visite!
Si en plus tu t'amènes avec le champagne...bravo Laughing Laughing

:bisou:
Anne Marie.P114
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 17:19


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On continue ! Dom Pérignon a été le premier à découvrir le moyen de faire mousser le fin de Champagne en bouteille. Vraie ou fausse l'histoire vaut la peine d'être racontée.
A l'époque les bouteilles étaient bouchées avec des chevilles de bois garnies d'étoupe imbibée d'huile. A la recherche d'un procédé plus propre et plus esthétique Dom Pérignon eut l'idée de couler de la cire d'abeille dans le goulot des bouteilles leur assurant une parfaite herméticité. Au bout de quelques semaines la plupart des bouteilles explosèrent plongeant le moine dans la plus grande perpléxité. Il ne lui fallut que peu de temps pour comprendre que le sucre contenu dans la cire d'abeille avait provoqué en tombant dans le vin une seconde fermentation entrainant une soudaine effervescence. Un heureux hasard a donc permis à Dom Pérignon de découvrir la fermentation en bouteille. Le champagne venait de naître. Il semble que c'est encore lui qui ait inventé le bouchon de liège pour remplacer l'archaïque broquelet de bois maintenu au goulot par une ficelle de chanvre (il aurait inventé également la flûte à champagne)
Comme quoi les métiers décrits ci-dessus se rejoignent pour le bois et le chanvre.
Attention l'abus d'alcool etc etc etc.................
Bonne fin de journée
Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 17:59



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Bravo!!! Super anne marie
voila du renfort.
le champagne j adore



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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 19:21



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BENE ANNE MARIE ET TOUT LE MONDE JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE SOIREE
CE SOIR REUNION (encore!!)
BISOUS A DEMAIN

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 5 mars 2008 22:12



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Bonne nuit à tous.

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 09:12



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bonjour a tous
a tout a l heure

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 10:56



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Bonjour à tous
Bonjour Joelle, Sibie,Anne Marie
Je ne sais pas de quoi va vous parler Joelle.
en attendant:

Cristallier

Le terme de cristallier est un très ancien mot de la langue française ;Au XIIIème siècle les cristalliers ou pierriers étaient les lapidaires qui taillaient les pierres précieuses et le cristal de roche que les orfèvres montaient en or ou en argent

Mais c?était aussi ceux qui extrayaient le cristal:
Saussure nous en donne la définition chamoniarde du XVIIIéme siècle : c?est le nom qu'on donne à ceux qui gagnent leur vie à la recherche du crystal. Ce sont ceux-ci dont je vais vous parler.




Historique

Dans les Alpes, l?emploi du cristal de roche est attesté dès l?époque mésolithique (6.500 avant JC).A cette époque,chercher des cristaux fut d'abord recueillir les pierres dures pour fabriquer des outils tranchants ou percutants;puis pour posseder des pierres de parure, des pierres de magie, thérapeutiques, des pierres de culte, symboliques, des pierres ornementales, esthétiques, des pierres mystérieuses, scientifiques.

Les Assyriens,les Egyptiens,les Hébreux ont également recherché les cristaux.
Les anciens auteurs grecs et romains, Aristote, Pline, Agricola? connaissaient les cristalliers.

Ceux du Moyen Age fournissaient des pierres à l?abbesse Hildegarde de Bingen pour soigner le corps et l?âme, des pierres de couleur pour les reliquaires et ostensoirs.

Les cristalliers du 17ème et surtout du 18ème siècle, le "Siècle des Lumières"ajoutaient au cristal taillé les spécimens de collection pour cabinets de sciences naturelles stimulant les découvertes minéralogiques

Au XIXème siècle, les meilleurs guides sont encore cristalliers. Puis le métier va progressivement se perdre et n?être pratiqué qu?à petite échelle. Vers les années 1950, avec l?engouement, né aux USA, pour la minéralogie, les vocations renaissent et les plus fameux cristalliers conjugueront alors alpinisme extrême et recherche des cristaux.

La formation du quartz :
la naissance des cristaux que l'on trouve actuellement commence il y a 15 millions d'années avec une solution d'eau chaude salée remplissant les cavités créées dans le granite du Mont-Blanc par les mouvements tectoniques liés à la poussée de la plaque africaine.

Cette solution se sature donnant des minéraux constituant le granite, donc essentiellement de la silice qui donne les cristaux de quartz (dioxyde de silicium). Tout cela commence à environ 12 km sous la surface du sol, l'eau étant à 450°C sous une pression de 3.300 kg.

La montée des Alpes faisant chuter température et pression, les solutions deviennent sursaturées et la cristallisation commence lentement sur les germes (les grains de quartz amorphe) contenus dans les parois des cavités (les ?Fours? des cristalliers).

?Four? est le terme local utilisé à Chamonix pour désigner la cavité naturelle d'où on extrait les cristaux de quartz et éventuellement d'autre minéraux.




Tringle de cristallier, massette,burin et pioche : l?outillage est simple.

Tout l?art consiste à être persévérant et à interpréter les silhouettes des falaises et les teintes des rochers. Parfois, c?est une marmotte qui montre le chemin et souvent, c?est le hasard. Il n?y a pas de formation : pour débuter, la meilleure solution est d?accompagner un cristallier expérimenté.
Autrefois seuls ceux qui n?avaient aucune autre source de revenu s?adonnaient à cette activité dangereuse. Les paysans des montagnes alpines s?y sont mis depuis des temps immémoriaux pour compléter leur maigre revenu. Les cristaux de roche étaient souvent vendus aux ateliers de taille italiens ou français.




Plus tard le métier de cristallier s?associe à celui de guide. Il faut avoir une bonne connaissance du terrain, une expérience géologique vécue,en plus d?une formation d?alpiniste confirmée.
Selon sa grandeur et sa configuration, l?exploitation d?un four peut être réalisé en une heure ou plusieurs jours.
L?idéal est une cavité dans laquelle les cristaux sont désolidarisés de la roche mère sous l?action du gel ; on dit que le four est mûr. Dans ce cas, le travail du cristallier se résume à une simple cueillette. Mais, revers de la médaille, les cristaux tombés de la voûte ont souvent leurs pointes ou leurs arêtes émoussées à cause du choc.



Four à cristaux mûrs et four et son contenu

Dans le cas contraire, le cristallier devra effectuer un travail à la fois pénible et délicat, d?abord pour desceller de la gangue de rocher des groupes de cristaux plutôt que des pointes isolées, ensuite pour les sortir du four sans les abîmer. Il travaille presque toujours couché, dans un espace exigu où l?emploi des outils (massette, burin) est mal aisé. Victime de crampes et de torticolis dus à des positions très inconfortables, il doit très souvent se reposer hors de la cavité, laquelle peut déboucher sur le vide, ce qui demande de grandes précautions.
Sources: site minéralogie-chamonix.org




:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 12:57



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Récit et l?historique de la grande pêche à Terre-Neuve

Introduction
Ce récit n?à pas la vocation de constituer une référence historique sur les Terre-Neuvas.
J?ai tout simplement voulu rendre hommage aux marins du « Grand métier » Aussi pour les amoureux de la mer, qui comme moi, qui en a fait son métier de marin à la pêche. Etant originaire du quartier de Paimpol, j?ai écrit ces quelques lignes, qui je l?espère n?ont pas trop dénaturé une vérité historique difficile à reconstituer.

Pinson Yves Capitaine de Pêche


Un peu d?histoire

C'est vers 1390 que des baleiniers basques partis de Saint-Jean de Luz, ou de Cap Breton, ont traversé l'Atlantique à la recherche des grands cétacés.

Ils les ont trouvés en nombre suffisant aux atterrages d'une île inconnue qu'ils nommèrent TERRE DES BASQUES, puis TERRE-NEUVE.




Sans abandonner la chasse à la baleine ils s'adonnèrent à la pêche à la morue, trouvée en abondance dans ces eaux.

Pendant les siècles suivants, les français et les anglais se disputèrent cette possession où s'était établie une pêche sédentaire, mais saisonnière de la morue.

Nous avons perdu progressivement la majorité de nos implantations et en 1904, nous renonçons définitivement à nos installations sur les côtes de l?île de TERRE?NEUVE.

Les départs pour TERRE?NEUVE, deviennent alors des expéditions de pêche sur les bancs, avec Saint-Pierre, et Miquelon comme base de relâche et de réapprovisionnement en vivres ; ces deux îles restant possession française et devenant même par la suite un département d'outre-mer.



La pêche errante sur les bancs de Terre-Neuve

Cette pêche, au cours de laquelle les navires se déplacent en fonction de l'abondance de la morue, fut pratiquée dès la fin du XV ème siècle par nos nationaux, qui avaient repéré des hauts fonds poissonneux dans le sud-est de Terre-Neuve et dans le golfe du fleuve Saint-Laurent.

Les bancs Terre-Neuve, plateau continental variant, de 50 a 160 mètres de profondeur, s'étendent sur une superficie plus grande que la France.

A la fin du siècle dernier, les principaux ports morutiers terre-neuvas sont: Fécamp, Saint-Malo, Granville, Cancale, Bordeaux et à un degré moindre, La Rochelle, Marseille et Nantes.



A cette époque, l'armement morutier était surtout une entreprise locale et familiale, et ce, jusqu'à l'avènement des grands chalutiers à vapeur.

L'équipage embarqué ( de 28 à 36 hommes) 'était fonction du tonnage . Le recrutement était l'affaire du Capitaine de Pêche qui durant l'automne faisait la tournée. souvent loin dans 1?arrière pays, des bourgs et des villages. Les marins terre-neuvas étaient souvent mi-paysans, mi-marins pêcheurs.

Les bateaux terre-neuvas quittent leur port. d'attache au mois de mars.

Après avoir lâché le remorqueur pour sortir du port, le navire établit sa voilure pour une traversée qui durera une vingtaine de jours au mieux, par. vent favorable.

En arrivant sur le banc, la `première préoccupation du Capitaine sera de mouiller les casiers sur des fonds où il pourra pêcher les bulots (coquillages en forme d'escargots) qui serviront d'appâts pour boëtter (amorçer) les hameçons.



Une fois arrivé sur les lieux de pêche, le bateau est ancré et les doris, mis à l'eau. Ils sont montés par deux hommes qui vont tendre leurs lignes de fonds (3 kilomètres de long chacune) en étoile à partir du voilier. Le relevé des lignes se fait le lendemain. Ramenées au bateau-mère, les morues sont débarquées des doris et jetées sur le pont où le poisson est étripé, décollé (tête), tranché (épine dorsale), lavé et énocté (trace de sang).







Le poisson est ensuite salé dans la cale et consciencieusement empilé par un matelot spécialisé.

C'est ainsi tous les jours, avec seulement six heures de repos, et un seul jour chômé pour le 15 Août, Fête, de la Mère du Christ. C'est ce que l'on appelle "l'enfer des bancs".

Si la pêche est bonne, les voiliers terre-neuvas regagnent Saint Pierre et Miquelon au bout de quelques mois pour y débarquer la première pêche dite « morue verte » qui sera ramenée en France par des navires appelés « chasseurs », ou bien séchée sur les graves (plages de galet.;) de l'île par les graviers (Jeunes man?uvres chargés de conditionner la morue à terre).

Après avoir débarqué leur chargement, les trois-mâts morutiers retournent sur les lieux de pêche. Suivant la saison, la boëtte change : du capelan (sorte de petites sardines), à l'encornet (petits calamars) en passant par un simple leurre en plomb quand la morue se trouve entre deux eaux.

Lorsque les cales sont pleines, en septembre ou octobre, les bateaux débarquent et mettent le cap sur la France.

Les bateaux qui reviennent (certains ont disparu corps et biens) n'ont pas toujours leur équipage au complet, des marins ont succombé à des maladies ou à des accidents, d'autres se sont noyés ou sont portés disparus avec leurs doris victimes de la brume.ou des glaces flottantes.

Dès le bateau à quai, la morue est déchargée, contrôlée (traces de « rouille » (moisissure ), et pesée sur des grandes balances à fléau.

?Après le paiement de l'équipage en fonction de la pêche de chacun, le navire est emmené en hivernage où il sera répare et préparé pour la prochaine campagne de pêche.


La pêche à partir de Saint-Pierre-et-Miquelon

Parallèlement à ces bateaux partant de France, il existe aussi un important armement Saint-Pierrais, constitué de goélettes de petit tonnage, et de "warrys" (gros doris) qui occupaient quelque 4000 pêcheurs en 1890.

Les îles ne pouvant fournir un tel nombre d'hommes, des équipages venaient de France chaque année par bateau à vapeur, au début de chaque campagne mars

Les goélettes Saint-Pierraises pêchent sur les bancs et reviennent 5 à 6 fois par saison au port pour y débarquer leur poisson. Elles désarment en fin de saison quand la glace rend la navigation impossible.

Les warrys font de la pêche côtière, ; ils sortent pour la journée et ramènent quotidiennement leurs prises à Saint-Pierre où sont installées les pêcheries.

La morue y est préparée, séchée, puis mise en tas par les "graviers" avant d'être embarquée à destination d'un port de Métropole ou des Antilles.

L'histoire de la pêche "à l?Islande" comme on disait à l'époque, débute véritablement au XVIIIème siècle.

Les eaux islandaises furent alors exploitées par les Anglais, puis les Allemands et enfin les Français. Cette industrie devint florissante en premier lieu dans les ports du Nord comme Dunkerque et Graveline.

Ce n'est qu'en 1852, qu'une goélette, sur l'initiative d'un armateur de Paimpol quitta ce port breton pour les eaux islandaises.

La grande histoire islandaise de Paimpol s'étend sur soixante ans (1852-1915. Cette pêche déclina fortement avec la guerre 1914 (quatre bateaux en 1915, contre quatre-vingts en 1895), pour s'éteindre totalement en 1935 avec le désarmement de la dernière goélette, "La Glycine".

La morue était au début du siècle, et ce, depuis de nombreuses décennies, l'un des rares poissons, que l'on trouvait dans toutes nos villes, même celles les plus écartées du littoral, grâce à sa préparation (séchée et salée).

La morue se trouve dans les mers froides, et les bancs de pêche les plus connus et les plus poissonneux étaient ceux que fréquentaient les voiliers sur les bancs de Terre-Neuve, d?Islande et du Groenland. Ils ne pouvaient y travailler toute l'année en raison du mauvais temps et de la longueur des nuits d'hiver.

De nombreux types de bateaux furent essayés (brigantins, bricks, lougres, bisquines...). Non adaptés aux tempêtes de la mer d'Islande, beaucoup firent naufrage ; et, peu à peu, ce sont les goélettes qui s'imposèrent Elles furent conçues et modifiées progressivement grâce aux indications des capitaines, pour convenir au type de pêche et aux parages spécifiques de l?Islande.

Toutes ces études ont donné naissance à la goélette à huniers dont la silhouette est encore visible grâce aux deux goélettes de l'Ecole Navale : « L'Etoile » et la "Belle Poule", construites sur ce modèle.






D'une longueur totale de 25 à 35 mètres pour une largeur de 6 à 7 mètres, ces bateaux avaient un équipage d'environ 22 hommes,

recrutés dans les cantons à dense population maritime des environs de PAIMPOL (Ploubazlanec, Perros-Hamon, pays de Tréguier, Binic, Etales, Saint Quay Portrieux ... ).

Une campagne de pêche durait de février à septembre. Pendant l'hiver, le rôle du capitaine était de faire effectuer les réparations sur son navire.

Pendant les semaines qui précèdent le départ l'armement est complété par l'embarquement des provisions, de l'eau, du vin, et du cidre (environ 25 barriques) qui sont stockés dans la cambuse ; tandis que la cale reçoit 120 à 130 tonnes de sel, les engins de pêche, les voiles et le gréement de rechange.

Le dimanche avant le jour d'appareillage, avait lieu à PAIMPOL le "Pardon des Islandais" auquel participait toute la population.

La procession et la bénédiction des islandais furent supprimées en 1904 à la suite d'un conflit, entre le clergé et la municipalité. Par la suite, un Pardon laïc, avec défilé et bal populaire, fut organisé.

Les navires appareillaient le jour de la grande marée qui se rapprochait le plus du 20 février. Après une traversée dont la durée variait entre huit et quinze jours les goélettes arrivaient en vue des côtes d'Islande. Une fois reconnu le point d'atterrissage le capitaine pouvait commencer la pêche.

Interdite dans les eaux territoriales, elle se pratiquait en général entre trois et dix milles des côtes. on emmenait,, la grand voile exceptée, et on laissait le bateau dériver.

Pour pêcher, les hommes se mettaient tout le long de la goélette face au vent, qui soufflait en bise glaciale, accompagné de rafales de neige aveuglante.

Les Dunkerqùois salaient les morues en "tonne" (tonneaux), tandis que les Paimpolais salaient en grenier; c'est-à-dire les poissons empilés et rangés à même la cale du bateau.

Lorsque la goélette est de retour au port après plus de six mois d'absence, les Islandais se précipitent chez eux et annoncent la quantité de morues pêchées, qui servira de base à leur salaire: 4 000 morues prises par homme constituait une pêche exceptionnelle alors que moins de 1500 était considéré comme médiocre. L'hiver beaucoup d'hommes d'équipage retournaient aux travaux des champs.

La région de PAIMPOL a payé un lourd tribut à la grande pêche : en 83 ans, il y eut plus de 100 navires naufragés et perdus corps et biens, soient 2 000 hommes.

Dans le danger, le marin fait appel à Dieu, le plus souvent par l'intermédiaire d'un Saint Patron, de la Vierge ou de la Sainte à laquelle est dédiée la chapelle située près de son domicile.

Le v?u prend aussi la forme d'un marché : "Sauve-moi et je viendrai à la chapelle te faire une offrande". C'est ainsi que de nombreuses chapelles de Bretagne et de Normandie sont décorées d'exvotos maritimes.

Les naufrages relèvent de trois causes immédiates : navires drossés à la côte, chavirement, abordage en mer. La tempête ou la brume n'étaient pas seules en cause : il y avait aussi la vétusté du bateau, l'aptitude des hommes à lutter contre les éléments.

La fatigue des hommes, l?alcool et surtout la vieillesse de certains navires sont à l'origine de la majorité des disparitions.

on estime à 1,25 % le pourcentage des effectifs décédés au cours d'une campagne par maladie ou par naufrage.

Les bateaux de la "grande pêche" étaient dépourvus de médecin. Les secours extérieurs étaient apportés principalement par les navires de la Marine Nationale, et par les navires hôpitaux des "Oeuvres de la Mer". La Société des Oeuvres de la Mer était une société privée catholique, reconnue d'utilité publique, qui fut créée en 1894, et l'apostolat se concrétisa aussi par des « maisons de marins » destinées à lutter contre les abus d'alcool, mais aussi à vocation de centre d'enseignement

Les pêcheurs d'Islande, "ces galériens de la mer" vivaient dans les conditions très défavorables qui contribuaient à aggraver les affections telles que panaris, gelures, scorbut, tuberculose...

L'éloignement, la rudesse du climat, et les dures conditions de travail favorisaient par ailleurs un alcoolisme qui n'était pas le, moindre des fléaux qui touchaient ces hommes.

En 1903, le nombre de voiliers cordiers armés pour pêcher sur les bancs de Terre-Neuve, atteint son maximum: 436 pour 10.666 hommes embarqués. Mais l'année suivante, les morutiers à voile commencent à être moins nombreux.

La Guerre 1914-1918 la concurrence des chalutiers à vapeur, le fléchissement des cours de la Morue, les nouvelles Lois Sociales et le vieillissement d?une flottille non renouvelée ont provoqué la disparition de ce type de pêche.

Si Marseille a vu très tôt disparaître en 1890 ses, terre-neuvas, Saint-Malo fut le dernier port français à armer des voiliers morutiers : en 1948, le « lieutenant GUILLON » trois-mâts mixte à coque d'acier fut le seul bateau à voile à entreprendre une campagne de grande pêche vers l?Amérique septentrionale.





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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 13:05



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equipement du pecheur terre neuva


le lignotier


coupe du bateau


les habilleurs


POUR RETRUOVER TOUTES LES PHOTOS ET LEURS EXPLICATIONS
http://www.unicaen.fr/unicaen/webmorrue/feuillet.shtml



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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 14:32



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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 15:42



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bravo bravo Joelle...Quel travail!



:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 15:48



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j'aurais bien voulu mettre toutes les images et leur légende mais cela aurait pris beauoup trop de place
nous sommes passées de la montagne à la mer
Bisous A+

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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 17:37



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Michel.L2227
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 18:17


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Bonjour toute la file
Bravo Joelle pour cette expose sur les TerreNeuvas tres interressant.
Il existe à Fécamp un Musée des TerreNeuvas ou on a reconstitué un bateau de peche(morutier) et ou on peux retrouver la liste des marin decedé au cours de la campagne de peche.
Pour de plus ample renseignement sur les Naufrages, Bateaux, équipage, Armateurs... on peux s'adresser aux archives Maritimes de Cherbourg ou directement sur l'Ile de Terreneuve qui possede eux aussi beaucoup d'archives Navales( j'ai les aresses mais je ne sais pas ou elles sont..)
un petit metier pour Joelle ou Béné...:
Gardien de Batterie en 1795 à Sète
Merci d'avance
bonne soirée
Michel
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 18:23



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BONSOIR MICHEL
CONTENTE DE TE REVOIR
TES QUESTIONS NOUS ONT MANQUEES
BONNE SOIREE
A+


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Michel.L2227
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 19:03


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bonsoir
as tu vu ma question concernant les gardiens de batterie sur Sète vers 1780?
a bientot
Michel
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 19:09



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Oui Michel ne t'inquiète pas
je regarde cela demain, à moins que Bene ne s'en charge ; ce soir j'ai les yeux en vrille



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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 20:34



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Bonsoir Michel

Sète étant un port, je pense que votre ancêtre devait être gardien de batterie de côtec'est à dire un soldat s'occupant des batteries d'artillerie destinées à la défense des côtes, dans ce cas de la côte méditerranéenne.

Voici un règlement que j'ai trouvé:







Il faudrait voir quelles batteries il pouvait y avoir à Sète à cette époque...

Mais il doit y avoir plus spécialiste que moi pour tout ce qui touche aux militaires... nous verrons si Joelle trouve autre chose...


Bonne soirée.
Michel.L2227
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Envoyé le: jeudi 6 mars 2008 23:29


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merci bene
mais d'apres l'acte en ma possession c'est un peu plus vieux que la date que j'ai lu sur le petit article
Bonne soirée
Michel
Anne Marie.P114
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 08:26


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Bonjour du vendredi matin (jour du poisson non ????) Ah les Terreneuvas m'ont toujours passionnés. je l'ai visité le musée à Fécamp. superbe et combien intéressant et poignant quant on voit la façon dont ils travaillaient. Ils étaient bien loin des 36 heures et des 5 semaines de congés payé eux aussi !!!

Quand je vais chez ma fille au Québec nous survolons St Pierre et Miquelon et souvent le sud de Terre Neuve et j'ai toujours l'envie d'aller vister ces territoires Français et Canadiens. Il y a d'ailleurs une chaine de télé que je regarde quand mon décalage horaire n'est pas calé !
Au fait Bénédicte, j'ai trouvé dans le site Creusois que je ne nommerais pas peur de me faire taper sur les doigts, des anciens qui étaient COLON !
Pas dans ma famille ils sont tous propriétaires depuis le plus loin que je remonte.
Je pense qu'ils étaient locataires ? ou métayers ?

Je viens de taper Matayer colon sur Google et il semble que cela soit bien un métayer. Mais pourquoi Colon ???
Voilà de quoi vous occuper !!! bonne journée tout le monde et merci pour ce que vous nous offrez !!!!

Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 09:36



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BONJOUR TOUT LE MONDE

Pour Michel
J'ai trouvé la même chose que Béné, Mais sachant que les fortifications datent de ce cher Mr VAUBAN il est possible que gardien de batterie date de cette époque,

Une autre possibilité c'est aussi un titre de sous officier de marine,

"En tenue de ville les sous-officiers des troupes de marine sont armés de l'épée modèle 1887 et les sous-officiers des services de l'artillerie de marine (gardien de batterie...) sont armés en service et tenue de ville de l'épée modèle 1857-1884"mais là est ce que cela existait déjà en 1780 c'est possible l'armée est très conservatrice



Pour anne marie

je crois que "colon a été expliquée page 9 - 20 - 22

voila pour aujourd'hui
bises à tous A+


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 09:45



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Bonjour à tous

Bonjour Joelle, Sibie,Anne Marie,Michel....

Anne Marie, la question sur colon revient périodiquement, aussi je ne fais que remettre les définitions:
En fait oui c'est un métayer, le terme colon étant donné dans certaines régions.

p20:Les fermiers et les métayers : Le fermier tient " à ferme" la terre d'un propriétaire
Il est locataire et paie son fermage à la Saint Michel
Le métayer( ou colon, terme souvent utilisé en Gascogne) , de condition plus difficile, verse la moitié ou le tiers des récoltes à son bailleur qui lui fournit la terre et la moitié ou les 2/3 du matériel agricole. Dans certaines régions (Gers,Tarn et Garonne) on parle aussi de bordier.

p22:le colon est un agriculteur metayer qui exploite sa terre selon le mode de COLONAT PARITAIRE

C'est un mode d'exploitation proche du métayage mais le colon loue une terre à un propriétaire en lui donnant en guise de bail une partie de sa récolte (une fois celle-ci terminée) à hauteur d'un quart en général.

Tu as de la chance de pouvoir aller au Quebec...

:bisou:

Michel
Tu nous a donné comme date 1795, et en effet c'est juste un peu antérieur a l'article qui date des années 1800 1810, mais je pense que ça ne devais pas encore avoir énormément changé....mais comme je t'ai dit, je ne suis pas une spécialiste....
bonne journée
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 10:15



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Wink Joelle...ton message est apparu quand je rédigeais le mien...

Pour Michel, un complément sur Sète et ses fortfications:

Sous Louis XIV et à l?initiative de son Ministre Colbert, les premiers enrochements de la jetée et le creusement de la plage pour relier mer et étang commencent le 29 juillet 1666. Il est coutume de fixer la naissance de Sète à cette date. Les premières pierres furent posées et constituèrent le premier Môle qui fut agrandi et prolongé au XVIIIème. La population des villages avoisinants : Bouzigues, Mèze, Frontignan et Marseillan vinrent travailler à Sète. Peu à peu la vie s?organisa pour les premières nécessités, avec la création de divers commerces. La ville naissait alors véritablement.


A l?aube du 25 juillet 1710, les sètois aperçurent une flotte anglaise qui s?apprêtait à fondre sur la ville. Affolée, la population prit la fuite à travers l?étang de Thau. La ville de Sète fut donc anglaise pendant quelques heures, jusqu?à l?arrivée du Duc de Noailles et de ses troupes. Sur la plage, il engagea le combat et remporta la victoire, chassant les anglais. Cette attaque révéla une faille dans le système défensif de ce nouveau port. Immédiatement, plusieurs fortifications furent bâties. Tout d?abord, l?armement du fort St. Louis fut doublé. Sur la falaise, en bordure de mer, on éleva la batterie du cimetière au fort St. Pierre (l?actuel théâtre de la mer).



En 1928, Cette, que l?on pouvait écrire indifféremment Sette, Septe, Cète, ou Cept sous l?Ancien Régime, devient officiellement Sète par arrêté ministériel.





Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 10:41



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Bon, aujourd'hui je vais mettre quelque chose qui est un peu long....mais comme le week-end approche...vous aurez de la lecture ,et moi je me repose...Mr. Green

COUTELIER :

Le coutelier est celui qui conçoit, fabrique et vend des instruments tranchants dans une grande variété de modèles.
Le coutelier fabrique les couteaux de cuisine, de chasse, les canifs, les couteaux à cran d'arrêt, les poignards à lame courte et large, les couteau-poignards, les coutelas, les épées, les couperets, les ciseaux, les pièces de manucure , les outils à main et les instruments de chirurgie.
La coutellerie est ainsi présente dans tous les aspects de la vie quotidienne : la table, l?hygiène, le sport, la chasse, les métiers tels que la boucherie ou la couture.




Historique

Les premiers couteaux faits de pierre,silex notamment, sous forme d'éclats bruts, sont datés d'il y a environ 25 000 ans. Ils étaient parfois en os aussi. À cette époque, le couteau sert aussi bien d'outil que d'arme.



couteau de silex

L'âge de bronze débute vers -18OO.II était appelé autrefois airain. Les premiers couteaux de métal coulé, puis martelé pour en durcir le tranchant, apparaissent vers -15OO. Enfin, vers l'an mille avant Jésus-Christ apparaît le fer.


on peut affirmer que la coutellerie fut toujours intimement associée au développement de la métallurgie. Les armuriers et couteliers de l'Antiquité étaient à la fois mineurs, raffineurs et forgerons, parfois même sorciers et alchimistes. Leur rôle social était grand puisqu'ils fournissaient en armes les rois et les conquérants
Les anciens ne pouvaient se guider que par la pratique et découvraient empiriquement des tours de main jalousement transmis de maître à élève. Les techniques métallurgiques étaient fort développées en Etrurie et en Espagne. Les Romains les appliquent sur une vaste échelle. A leur contact, les Celtes font de rapides progrès et deviennent vite des métallurgistes renommés. Des fourneaux de capacité plus forte permettent une production assez considérable et on sait nitrurer le métal en le traitant en présence de matières organiques riches en azote. on connaît le procédé de la trempe: chauffe au rouge cerise et refroidissement rapide pour durcir l'acier, celui du revenu: chauffe au rouge violet et lent refroidissement pour en faire disparaître la fragilité. on invente le durcissement par écrouissage ou martelage à froid, le développement de la fibre par le forgeage. L'outillage du forgeron connaît peu de variantes de l'Antiquité à nos jours




La fin de l'Empire voit apparaître deux techniques fondamentalement différentes: celle du métal feuilleté et celle du damas oriental.

La première, déjà connue des Etrusques, se fonde sur la juxtaposition et la soudure à chaud de lamelles de fer doux à d'autres lamelles d'acier peu
carburé. La pièce est longuement corroyée, c'est-à-dire forgée à chaud par martelage et repliée longitudinalement plusieurs fois sur elle-même afin d'augmenter le nombre de strates. Le produit final réunit les qualités des deux éléments: la ténacité du fer et la dureté de l'acier.

La seconde technique ou fabrication du damas oriental, damas de cristallisation ou acier wootz paraît bien être une invention hindoue remontant au début de notre ère et répandue ensuite chez les voisins, les Perses en particulier. Le nom de damas lui vient peut-être de la ville syrienne de Damas, où se faisait un grand commerce de ces lames. Le procédé est le suivant: le minerai ou le fer, mêlé à du charbon de bois, est introduit dans un creuset que l'on ferme hermétiquement.



fabrication d'acier das un bas fourneau et morceau d'acier résultant

Après de longues chauffes, suivies de lents refroidissements, on obtient un petit lingot en forme de miche, d'acier très carburé où sont noyées des particules de cémentite (carbure de fer extrêmement dur). Dans le lingot, on découpe alors à chaud une spirale qui, forgée à petits coups par des chauffes successives, devient une lame sillonnée de globules de cémentite. Ces lames sont d'une très haute qualité: nerveuses et solides, leur tranchant est finement dentelé par les grains de cémentite, ce qui les rend capables de trancher même le fer. L'action est d'autant plus efficace qu'elle a lieu par glissement, à la façon d'une scie, ce qui explique la forme courbe caractéristique des armes orientales.

La fin de l'empire romain prohibe la vente de fer aux Barbares sous peine de mort et l'édit de Martien (455-457) impose la même peine à ceux qui vendraient des cuirasses, des épées ou toute autre arme aux Barbares. Ces raisons expliquent le prix que l'on attache à ces armes et leur utilisation prolongée le plus longtemps possible. Cela vaut d'ailleurs pour la plupart des armes et jusqu'à la fin du siècle dernier on a souvent combattu avec les armes de son père ou de ses aïeux.
Le coutelier ne se distingue pas alors du forgeron .

Mais, au Moyen Age, il est pris dans l?inextricable réseau des corporations.
Au XIIème siècle, on distingue les fèvres-couteliers des couteliers faiseurs de manches. Les taillandiers-émouleurs sont chargés de donner le tranchant aux lames et, si le manche doit s?orner de sculptures, il faut s?adresser aux imagiers-tailleurs. Quant aux forces pour tondre les moutons, leur fabrication est l?apanage des forcetiers et l?aiguisage celui des esmouleurs de grande force. L?apprentissage est long : six ans pour les fèvres-couteliers, huit ans pour les faiseurs de manches. Au terme de cette formation, il faut exécuter un chef-d?oeuvre, différent selon chaque ville, pour passer maître. À la fin du XVème siècle, on commence à regrouper les corporations coutelières, auxquelles on adjoint les rémouleurs, ces "gagne-petit". Bientôt, chaque maître est tenu d?avoir son poinçon ou sa marque, déposée en lieu sûr pour éviter toute contrefaçon. Cependant, le système des corporations reste très restrictif et, avant même la Révolution, un édit royal supprime les communautés de métiers.



Atelier,outil et production du coutelier au XVIIIème

Les villes coutelières sont alors plus nombreuses qu?aujourd?hui : Moulins, Cosne-sur-Loire, Châtellerault, célèbre par les manières énergiques de ses coutelières qui partent à l?assaut des clients au cri de "En faut-il des couteaux, en faut-il mon mignon...". À Langres, Didier Diderot, père de l?encyclopédiste, est réputé pour la qualité de ses instruments de chirurgie. Mais la concurrence de Nogent-en-Bassigny est inquiétante. Au XIXème siècle, Nogent, où les eaux nécessaires pour la trempe sont abondantes, triomphe définitivement de sa rivale.

À Thiers, l?artisanat coutelier se serait installé au XIVème siècle. La coutellerie se regroupe donc dans des villes qui en tirent notoriété. Mais de très nombreux spécialistes participent à la fabrication des couteaux : les découpeurs qui débitent les lames d?acier (les crampons), les estampeurs, qui jugent si bien à l?oeil la température du métal, les martinaires, qui manient le marteau de forge (le martinet), les trempeurs, qui savent à l?instant voulu plonger le métal dans un bain d?eau et d?huile pour lui donner sa résistance, les polisseurs, qui donnent son lustre à la lame en la frottant sur de la peau de buffle. Il y a aussi les ouvriers qui fabriquent les manches : les cacheurs travaillent les matières premières (corne, os, buis, ébène, nacre, ivoire, argent), les dégraisseurs et blanchisseurs nettoient les os, les scieurs les découpent et les mouleurs fabriquent les moules... et tous ne résident pas forcément dans la ville:
-les patrons, souvent des négociants, distribuaient la matière première, concentraient le travail fini, vendaient leurs articles en dehors de la région ;

-les martinaires, les émouleurs, les polisseurs les trempeurs utilisaient l'eau des rivières, soit comme source d'énergie, soit comme fluide de trempe. Par nécessité, leurs artifices étaient égrenés le long du cours d'eau ;

-les forgerons, les acheveurs de ciseaux, les limeurs, les monteurs d'articles fermants ou non, se dispersaient dans la campagne, leurs ?uvres ne demandant que dextérité et une faible quantité de matière première ;

-les façonneurs, les cacheurs de corne, les garçons de boutique, les essuyeuses, les plieuses, les négociants se fixaient dans la ville : à l'arrivée de la matière première, à la réception des articles finis.
Autre centre de fabrication de couteaux, Laguiole en Aveyron.



Laguiole fin 19ème

(à suivre)
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 11:10



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Technique


Atelier de coutellerie à Langres

La fabrication d?un couteau nécessite la maîtrise de différentes techniques, du travail du métal au façonnage des matières précieuses.

Fabrication des pièces en métal
Le coutelier va tout d?abord réaliser les différentes pièces métalliques

Pour le couteau fermant diverses pieces metalliques sont nécessaires
Le couteau fermant le plus simple est le « couteau à clou » : une tige assure la rotation entre la lame et le manche et une « lentille » à l?extrémité du talon ou une virole tournante (comme dans le cas de l?Opinel) empêche que la lame ne se retourne sur la main.
D?autres artisans couteliers ont, quant à eux, développé des créations munies de ressorts. Cette plaque métallique placée à l?intérieur du couteau assure l?ouverture et la fermeture du couteau.

Production de la lame ou ébauche: il faut découper les barres d'acier à longueur donnée puis suit la mise en forme du métal à chaud,c?est le forgeage; Cette opération est suivie du détourage et du repassage qui permet de rendre la lame absolument droite ;ensuite on découpe la lame.




Les épures obtenues sont percées puis limées sur l?étau.

De la trempe au polissage
Afin de donner au métal solidité et souplesse, les pièces, subissent plusieurs traitements thermiques (chauffes, refroidissements brusques).



Une chauffe progressive jusqu?à lobtention de la couleur voulue et un temps de chauffe précis.


Geste précis et rapide pour retirer la lame de la forge et la tremper dans un bain d?huile de trempe montée à température montée à température précise.La trempe sera suivie d?un revenu.



Les pièces doivent alors être redressées sur l?étau ou l?enclume à l?aide d?un marteau.
L?émouture, réalisée avec une meule à eau, donne le tranchant aux lames.
A thiers l?image classique est celle de l?émouleur couché sur une planche recouverte de peau de mouton, aiguisant sa lame sur la meule placée sous lui. Ces meules doivent être constamment refroidies par un courant d?eau, aussi règne-t-il dans les ateliers, les émolandières, une humidité redoutable. Pour lutter contre le froid, l?émouleur tient son chien
couché sur ses jambes.




Afin de supprimer l?aspect brut du métal, les pièces sont polies puis tamponnées mécaniquement à l?aide de supports enduits de grains d?émeri ou de cercles de toiles (sablage).


Sablage et polissage

L'affûtage : donne à la lame son tranchant définitif.



Viennent ensuite le lavage et le dégraissage, puis l'essuyage qui se pratique au chiffon afin d'assurer une présentation parfaite.
Et enfin le marquage. Les couteaux portent généralement le nom et la signature du maître fabricant la lame.

Le façonnage des manches
L?emploi de matières précieuses est courant pour la réalisation des garnitures couvrant le manche. Le coutelier se fait alors tabletier afin de mettre en forme écaille, ivoire, nacre, bois précieux, corne... A l?aide de gabarits, il découpe les forme puis les travaille à la râpe ou à la meule.


Différents types de manches:


en argent, en faïence


en bois sculpté, en corne de cerf



Le montage
Cette opération a lieu généralement après l'émouture, il s'agit d'assembler les pièces (couteaux fermants) ou de monter les lames sur les manches, qui ont été, soit emboutis et découpés (manche métal) ou façonnés (bois, corne, ivoire). Suivant le type de couteaux et de matériaux utilisés, on effectue, pour le montage du manche :
- Le rivetage qui souvent a fait place au clipsage.
- Le collage.
- La soudure








Sources:Les métiers d?autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.
site coutellerie-thiers.com
site nogent52.com
site de Jean Etienne sur l?histoire du couteau.
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 11:44



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Hé bien dis moi Béné, je pars prendre mon bain et hop quand je reviens un superbe article sur les couteliers.
Ca c'est du beau boulot.
Je crois qu'on va se reposer ce week end avec tout ce qu'il y a à lire, il ne faudrait pas trop effrayer nos lecteurs.
BISOUS A +



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 11:47



Inscrit le: 11/02/2006
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Pour ceux qui aiment les couteaux:

http://www.couteaux-jfl.com/Archives.htm

et pour Joelle en particulier:

http://couteau-paysbasque.com/
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 14:03



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BENE SUPER LE SITE SUR LES COUTEAUX BASQUES
Dis moi as tu vu que tu avais des plumes?
A+

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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 14:10



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ben non...j'avais point vu... voilà t'y que je monte en grade...

Embarassed



:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 15:19



Inscrit le: 10/04/2003
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EN PARLANT DE MONTER
UN PETIT COUP D ASCENSEUR

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joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 7 mars 2008 17:26



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hop

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