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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 16:54



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pour sylvie

MENAGER :AGRICULTEUR PETIT PROPRIETAIRE
BISOUS


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 18:23



Inscrit le: 10/04/2003
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hop

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 20:05



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etThumb Up
et au fait Sibie, si c'est ménagère sur lequel tu te poses des questions, c'est simplement "femme au foyer"....

:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 21:00



Inscrit le: 10/04/2003
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BON WEEK END BENE SYLVIE MICHEL PAT
BISOUS
A LUNDI

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
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P.Fontelaye001
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 21:57


Inscrit le: 31/01/2005
Messages: 206
Hiding Hiding

bonsoir Béné, Joe et toute la file

Merci beaucoup pour le tulliste. Je vais lire ça à tête reposée ce week end

Ménagère, c'est seulement femme au foyer ? j'en ai sur des actes et je pensais qu'il s'agissait de femme de ménage

Sur ce, gros bisous et à + tard

:bisou: :bisou: :bisou:

Patricia
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 21:58



Inscrit le: 11/02/2006
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[size=6] Bonne nuit à tous

Bon week end Joelle.A lundi.

size]:bisou:
Michel.L2227
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 15 février 2008 22:45


Inscrit le: 11/12/2007
Messages: 527
bonsoir
je voudrais une precision.
Que veux dire le mot maitre accoler à des nom de metiers?
ds mon arbre MaitreCalfat
Maitrecharpentier
Maitreoeuvrier
est ce que ca voulait dire qu'ils appartenaient à une corporation?
Merci d'avance
Michel
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 10:35



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Pour Michel: je te remets ce qu'avait mis Joelle en p 17:

MAÎTRE Sadtout seul)est un ouvrier compagnon qui a réalisé son chef d'oeuvre ce qui lui permet d'accéder à la maitrise de son métier

C'est le week end..pour midi,je vous invite à un bon plat de:




:bisou:
Anne Marie.P114
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 12:05


Inscrit le: 10/09/2007
Messages: 984
Bonne journée en passant par là !!! Dis donc Bénédicte il fallait y penser aux chapeaux à large bord !! on devrait peut être interdire les cagoules maintenant !!!!
Bravo pour tous ces renseignements et ce travail qui même si cela ne concerne pas nos recherches personnelles, enrichissent notre culture
Bonne journée il fait soleil sur la RP mais glaglaglagla !!!
Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 16 février 2008 12:07



Inscrit le: 11/02/2006
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Pour Michel, un compléent d'information:

J?ajouterai que pour devenir Maître, l?aspirant devait avoir réalisé son « chef d?oeuvre », mais également fournir des garanties de "bonnes vie et moeurs" et payer les droits d?enregistrement de son nouveau titre.

Et sur l'organisation des corps de métier sous l'Ancien Régime:



Amicalement

Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 12:12



Inscrit le: 11/02/2006
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Coucou Anne Marie...nos messages se sont croisés...
:bisou:
Mauricette.G27
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 14:14



Inscrit le: 11/11/2006
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bojour benedicte,

j ai un ancetre ne vers1716 dcd 1765 chauffry seine et marne !!!!

metiers:clerc,marchand de bois,ancien maitre d école age du dc 49 ans

je trouve que les metiers sont electique(pardon pour l orthographe)

merci si vous pouvez reponde a ma question

amicalement
mauricette
.
j aide a tourlaville (manche)1700_1900
davidVery Happyésit:aube:hauchard
le mieuxVery Happyuval:yonVery Happyelacour:rabey:boisnel:fortin:maillard
legaliteRazzillet;delaunay:tavernier:foucambert
gallon:aubry:camus:lepelltier:hiaume::Very Happyupont:marchais:houdeillerRazzortier:verdier;legendre;esnault
lagouge;levasseurVery Happyescourt
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 16:54



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour Mauricette

Clerc et maitre d'école, rien d'étonnant.
Définition de clerc p 20.

MAITRE D'ECOLE

Sous l'Ancien Régime, l'enseignement est dispensé par des régents ou des maîtres d'école très liés au clergé, voire membres de l'Église. Des précepteurs agissent directement dans les familles




Un métier aux multiples facettes...
La charge de maître d'école couvre des activités aussi diverses que surprenantes à nos yeux, du fait du lien étroit entre Église et École sous l'Ancien Régime. Le maître d'école, même s'il n'est pas clerc, demeure le bras droit du curé. Il se voit donc dans l'obligation d'assurer certaines charges. Le maître d'école fait ainsi office de sacristain. Il assiste le curé. Pour cela, on lui demande de chanter à l'église, de participer aux prières publiques, d'entretenir les luminaires ou même, plus globalement, toute l'église.
Le maître d'école est également chargé de la catéchèse. En enseignant le catéchisme chaque jour à ses élèves, il les prépare à recevoir les sacrements, notamment la première communion. Elle représente à la fois le couronnement de l'instruction religieuse et, pour beaucoup, la fin de la scolarité.
Le maître d'école assure encore la fonction d'agent paroissial. Il lui incombe d'aider la communauté villageoise à régler les problèmes administratifs. Il a souvent la charge des écritures de la paroisse, du secrétariat des réunions importantes ou encore de la lecture des actes administratifs.
Outre ces différentes fonctions auxiliaires, le maître d'école a bien entendu la charge d'enseigner. Il doit apprendre à ses élèves à lire, à écrire et à compter. Cependant, seule la lecture est considérée comme une priorité. À quoi s'ajoute pour les filles l'apprentissage de tâches manuelles et ménagères.



Le Maitre d'école Adriaen Van Ostade (1610 1684)

Un enseignement rudimentaire
L'enseignement dispensé par les maîtres d'école porte essentiellement sur la lecture, considérée comme un apprentissage indipensable et préalable à tous les autres. L'écriture elle-même n'est enseignée qu'ultérieurement. Le développement de l'imprimerie, au XVIIIème siècle, et la diffusion croissante de livres facilitent la généralisation de cet apprentissage.
La grammaire est enseignée mais dans des proportions assez faibles. De même l'orthographe, n'étant pas encore fixée, se confond avec l'écriture et ne constitue en rien une priorité pour les maîtres d'école. L'arithmétique, quant à elle, est écartée, souvent par manque de compétence des maîtres d'école eux-mêmes !
L'instruction générale délivrée par les maîtres d'école se limite donc le plus souvent à la lecture et au chant. L'enseignement religieux occupe bien souvent une place bien plus importante que ces deux activités.


Extrait du chapitre concerné, dans l'ouvrage Les métiers d'autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.

Quant à marchand de bois, rien d'étonnant non plus: à cett époque les maitres étaient si mal payés qu'il cherchaient d'autres revenus.

Regarde ce que raconte l'un d'entre eux:
Un maître d'école au village au XVIIIe siècle

« Dans ma paroisse d'environ 120 habitants, où je suis venu m'engager comme maître dès 1737, après sept années de services dans mon lieu natif, il me fut assigné 6 sols par chacun,
ce n'est que depuis 9 ans que je perçois 8 sols de chaque ménage plein, des veuves la moitié, ce qui produirait 48 livres, si j'étais payé de tous, mais tant s'en faut. (...).
Le peuple que je sers est assez bon, mais fort pauvre ; à mon entrée, j'ai continué la méthode du lieu d'aller de porte en porte, à la fin de l'année, demander mes petits dus ; j'ai honte de m'exprimer sur les rebuts, les humiliations que j'y ai soufferts (...), ne recevant dans une tournée que tantôt 30 sols, tantôt 10 sols plus ou moins, quelquefois rien du tout, lassé et rebuté ; maintenant je temporise, je tâche d'avoir quelque travail de chaque espèce de profession, au bout de quelques années j'invite tantôt l'un tantôt l'autre à venir compter avec moi ; par ce moyen, je tire le tout ou partie de mon dû, le surplus se diffère pour l'avenir ; quant à ceux qui refusent de travailler pour moi, il faut prendre patience et souvent perdre ; ces dettes sont trop peu de choses, d'ailleurs surannées, enfin les débiteurs trop pauvres. (...)
Les enfants sont méchants, impertinents, blasphémateurs, on les laisse courir dans les cercles de la grande jeunesse, même la nuit (...) Les exemples des parents ont corrompu les enfants (....) Il semble à d'autres qu'il dépende du maître de rendre leurs enfants capables de tout . Autre motif de jalousie et de rancunes :
un maître sera trop économe, il aimera le travail hors le temps de l'école, il prendra à ferme quelques terres pour suppléer à l'insuffisance de ses gages . Il est entré ici par une bonne porte, disent les uns ; il est trop gros pour un étranger, disent les autres ; il est trop à son aise ; il faut le faire sortir, ou s'il demeure ce sera un bon habitant, qui supportera une bonne taille, on lui donnera pour le temps qu'il a été exempt (....) »

Rapport à l'intendant de Lorraine de
François Colin, maître d'école à Koeur-la-Petite (1780), cité par B.Grosperrin, Les Petites écoles sous l'Ancien Régime, Ouest France, 1984, pp. 44-45




:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 19:12



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etThumb Up
Michel.L2227
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 19:59


Inscrit le: 11/12/2007
Messages: 527
Merci Benedicte
J'ai encore une question à 2 sous...
Existe til des archives pour les corporations?
Si oui ou peu ton les consulter?
Merci
bonne soirée
Michel
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 20:26



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Bonsoir Michel



Je pense que c?est selon les archives départementales. S?il y a quelque chose, en general c?est dans la série E


Voici par exemple ce que l?on peut trouver au Archives de la Seine Maritime:

Série E - Féodalité, familles, corporations de métiers

Origine
Les corporations de métiers et d'arts, encore appelées jurandes ou maîtrises, sont des organisations professionnelles bénéficiant d'un statut juridique. Leurs membres (apprentis, compagnons et maîtres) sont égaux et solidaires dans le but de protéger l'intérêt du groupe. Des jurés ou gardes du métier sont élus par les maîtres pour rédiger le règlement de la corporation, en assurer l'application et administrer les finances. Les corporations sont le cadre principal de l'activité économique jusqu'à la Révolution française. Elles sont supprimées par la loi du 2-7 mars 1791.

Composition et typologie
Classés en une série numérique continue de près de mille articles, les documents conservés couvrent une large période chronologique depuis le XIVe siècle jusqu'à 1791. Ils sont regroupés par ville et à l'intérieur de chaque ville, par ordre alphabétique des métiers. Avec près de 800 articles, ce sont les corporations de la ville de Rouen qui sont les mieux représentées. Les documents concernent la mise en ?uvre de la corporation (statuts, règlements, privilèges), son fonctionnement (délibérations, comptes recettes et dépenses), ses membres (registres des membres, listes de réceptions d'apprentis, de compagnons, de maîtres), ses biens (inventaire des titres, registres d'impositions, papiers relatifs à la gestion des biens) et enfin des pièces de procédures. Certains fonds sont particulièrement abondants : marchands de cidre, vinaigriers-marchands d'eau-de-vie, merciers-drapiers.

Mais je ne sais pas si tous les départements ont autant de choses. Renseignez vous auprès des archives du département qui vous intéresse.

Bonne soirée
Michel.L2227
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 20:34


Inscrit le: 11/12/2007
Messages: 527
rire c'est justement en seine maritime que je recherche ces informations....
il va falloir que je trouve quelqu'un qui puisse m'aider...
je vais deja avoir par la mairie de ST Léonard(76) la liste des mayres et membres de la confrerie de St Léonard (Chariton)
j"espere bin trouvé
je vous remercie Bénédicte de ces informations
bonne soirée
Michel
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 16 février 2008 21:37



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonne nuit à tous

A demain

:bisou:
Mauricette.G27
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 17 février 2008 01:11



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bonsoir,


merci bénédicte,
je comprend mieux ,on se plaint mais leurs vies n etaient pas facile ,ils se contentaient de peu ;nous on demande des fois beaucoup pour etre comme les autres :en gagnant on perd notre identité

c est bete ,mais nous serons un jour un numero!!!!!!

bonne nuit a tous

mauricette
.
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Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 17 février 2008 10:09



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Bonjour

Bon dimanche à tous.

Et si on allait avec les enfants ou les petits-enfants faire naviguer les petits bateaux?



Mais attention: pas de télécommande pour ceux-ci,il faudra peut-être aller les chercher au milieu du bassin....

:bisou:
Michel.L2227
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Envoyé le: dimanche 17 février 2008 12:31


Inscrit le: 11/12/2007
Messages: 527
BONJOUR LA FILE
BON DIMANCHE
MICHEL
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 17 février 2008 21:55



Inscrit le: 11/02/2006
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Liste des métiers déjà étudiés p15

Bonne nuit à tout le monde.

A demain
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 08:46



Inscrit le: 10/04/2003
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BONJOUR BENE, SYLVIE,ANNE MARIE et MICHEL
ET TOUS CEUX QUE J OUBLIE
FAUT DIRE QUE CE MATIN C EST PAS LA FORME UN GROS RHUME HANDICAPE MES NEURONES
BONNE JOURNEE DE RECHERCHES A TOUS ET A TOUT A L HEURE
BISOUS

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 18 février 2008 10:02



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"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 10:07



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963

Bonjour à tous

Bonjour Joelle, reste bien au chaud et inhalations, y a rien de tel...

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 18 février 2008 10:39



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour Sibie

Bon... on va laisser se récuperer tous les malades de la file...:bisou:

J'ai un AGPère cantonnier, alors voici:

CANTONNIER

Le cantonnier est selon la définition ?un ouvrier chargé de l?entretien des routes et de leurs bordures?




Pendant des siècles, l?entretien des routes et chemins a été assuré (tant bien que mal) par les villageois eux-mêmes ; travail obligatoire qu?on appelait la ?corvée?, bien entendu gratuit.

Plus tard, sous la République, les agriculteurs imposables ont pu se libérer en payant par leur travail l?entretien des chemins. Ce paiement en nature ne suffisait pas. Il a paru plus efficace de créer un corps de salariés-fonctionnaires pour assurer régulièrement et consciencieusement cet ouvrage : les cantonniers, un nom qui vient de l?ancien provençal.
.
C'est sous l'impulsion de Napoléon que, en 1816, les cantonniers deviennent des agents de l'administration. Ce sont alors des ouvriers travaillant sur un canton (section de route de sept à huit kilomètres) pour le compte d'un entrepreneur adjudicataire d'un bail d'entretien définissant les travaux de maintenance ou d'amélioration d'une route et de ses dépendances.


on pouvait faire là une modeste carrière, monter en grade et même obtenir à l?ancienneté la médaille des cantonniers avec son ruban à sept raies : bleu, blanc, rouge alternées.





elle était décernée par le ministre de l?Intérieur, aux cantonniers de la voirie qui comptaient plus de 30 ans de services. Cette ancienneté de service sera réduite à 25 ans à partir de 1914. La durée des services pouvait être réduite dans le cas des agents qui, dans des circonstances spéciales, s?étaient distingués d?une manière exceptionnelle.

Extrait du Livret des Cantonniers (1882)

ART. 3 - Conditions d'admission Pour être nommé cantonnier, il faut :
1° avoir satisfait aux lois sur le recrutement, et ne pas être âgé de plus de 50 ans; 2° N'être atteint d'aucune infirmité qui puisse s'opposer à un travail journalier et assidu ; 3° Avoir travaillé dans des ateliers de construction ou de réparations de routes ou chemins ; 4° Etre porteur d'un certificat de moralité, délivré par le maire de la commune. Les postulants qui sauront lire et écrire seront préférés.

ART.5 - Signes distinctifs des cantonniers Les cantonniers auront autour de la forme de leur chapeau une bande de cuivre de 0,28 m. de longueur, et de 0,055m. de largeur, sur laquelle sera écrit en découpure le mot cantonnier. Il sera remis, en outre, à chacun de ces ouvriers un signal ou guidon, formé d'un jalon de 2 m. de longueur, divisé en décimètres, ferré par le bas et garni par le haut d'une plaque en forte tôle de 0,24 m. de largeur et de 0,16 m. de hauteur, sur chacune des faces de laquelle sera indiqué, en chiffres de 0,08 m.. de hauteur, le n° du canton. Ce guidon sera toujours planté sur le chemin, à moins de 100 m. de distance de l'endroit où travaillera le cantonnier.

ART.9 - Fixation des heures de travail Du 1er avril au 1er octobre, les cantonniers seront sur les chemins, sans désemparer, depuis six heures du matin jusqu'à six heures du soir. Le reste de l'année, ils y seront depuis le lever jusqu'au coucher du soleil ; ils prendront leurs repas sur la route aux heures qui seront fixées par les agents-voyers. La durée totale des repas n'excédera pas deux heures dans les plus longs jours de travail.

ART.11 - Présence obligée des cantonniers pendant les plus mauvais jours Les pluies, les neiges, ou autres intempéries ne pourront être un prétexte d'absence pour les cantonniers ; ils devront même dans ce cas redoubler de zèle et d'activité pour prévenir les dégradations et assurer une viabilité constante dans l'étendue de leurs cantons ; ils seront autorisés néanmoins à se faire des abris fixes ou portatifs qui n'embarrassent ni la voie publique ni les propriétés riveraines, et qui soient à la vue du chemin, à moins de 10 m. de distance, pour qu'on puisse toujours constater la présence de ces ouvriers.

ART.12 - Assistance gratuite aux voyageurs Les cantonniers doivent porter gratuitement aide et assistance aux voituriers et voyageurs, mais seulement dans le cas d'accidents.

ART.14 - Outils dont les cantonniers doivent être pourvus Chaque cantonnier sera pourvu à ses frais: d'une brouette, d'une pelle en fer, d'une pelle en bois, d'un outil dit tournée, formant pioche d'un côté et pic de l'autre, d'un rabot de fer, d'un rabot de bois, d'un râteau de fer, d'une pince en fer, d'une masse en fer et, enfin, d'un cordeau de 10 m. de longueur.

ART.15 - Outils d'espèce particulière à fournir par l'administration Outre les objets désignés dans l'article 5, il sera remis à chaque cantonnier un anneau en fer de 6 cm de diamètre pour qu'il puisse reconnaître si le cassage de la pierre, qu'il aura à répandre sur le chemin, est fait conformément aux prescriptions du devis.


(article issu des sites de Cuges les Pins et de la mairie de Saint Romain de la Motte)

:bisou:
Anne Marie.P114
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 18 février 2008 11:40


Inscrit le: 10/09/2007
Messages: 984
Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez mieux !!
Bénédicte ton ancètre cantonnier c'est du côté de ton Père ou de ta mère ???? Bonne journée et faites attention il fait beau mais toujours froid et la pluie s'en vient !
Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 11:52



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour Anne Marie

C'est du côté de ma mère..
C'étaient de petits paysans pyrénéens,pauvres, et ma grand-mère me racontait que quand elle était petite, les femmes restaient à la maison pour s'occuper de la ferme et mon AGP partait très tôt le matin avec seulement pour toute la journée un quignon de pain et un oignon... et il faisait au moins 20 km dans la journée!
Et si on lui donnait un oeuf ou une pomme ,il les gardait précieusement pour les ramener le soir à ses filles.. Dure vie quand même..!!

:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 18 février 2008 12:29



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Petite histoire du facteur

on relève une des premières mentions du facteur-distributeur de lettres, dans un document de la cour des Aides datant de 1638. Mais le terme désignait plus couramment à cette époque celui qui fabrique quelque chose ou qui agit pour le compte de quelqu?un. Furetière, dans son dictionnaire (1690), le définit comme un ?commissionnaire de marchand, celui qui achète pour d?autres marchands des marchandises ou qui les vend en leur nom?.



Mais le métier de facteur s?organise véritablement avec la création de la petite poste de Paris en 1760. Auparavant, il n?était guère possible de correspondre d?un quartier à l?autre de la ville sauf à envoyer en course un domestique ou un petit Savoyard. A cette carence du système postale, RENOUARD de VELAYER avait bien essayé, en 1653, de remédier. Il suffisait d?attacher à la lettre un billet de port payé et de jeter le tout dans une boîte aux lettres prévue à cet effet. Mais l?expérience tourna court : ?aucune lettre ne fut rendue à son adresse, rapporte Furetière dans son Roman bourgeois, et à l?ouverture des boîtes, on trouva pour toutes choses des souris que des malicieux y avaient mis?. Abandonné, le projet de petite poste est repris en 1758 à l?initiative du philanthrope PIARRON de CHAMOUSSET qui obtient de Louis XV des lettres patentes l?autorisant à installer ?une poste particulière dans l?intérieur de notre bonne ville de Paris?. Les villes de province se dotèrent à leur tour d?une petite poste. Ce fut le cas de Bordeaux (1766), Nantes (1777), Rouen (1778), Nancy (1778), Lyon (1779), Strasbourg (1780), Marseille (1781), Lille (1784).



A Paris, sous Louis XV, 200 facteurs font trois distributions par jour. Ils utilisaient une crécelle ou un claquoir pour avertir le public de leur passage. Rapidement le service s?étoffe.



Privilège des citadins, la distribution du courrier à domicile ne concernait pas des millions de ruraux. Il faut attendre la grande réforme postale de 1829 pour que bourgs et villages de France reçoivent la visite du facteur, d?abord tous les deux jours puis quotidiennement. Ils sont 5 000 en 1830 mais près de 23 000 en 1910. Pas un jour de repos pour ces facteurs rémunérés au kilomètre et qui parcourent en moyenne 27 kms par jour en 1877. C?est seulement en 1893 que les facteurs sont autorisés à prendre un jour de congé par mois.



Au XIXème siècle commence à se dessiner l?image d?un facteur populaire ; Trait d?union entre la ville et la campagne, il est ?l?espérance en uniforme?, ?la voix mystérieuse qui parle tout bas à toutes les oreilles, qui se fait entendre de tous les coeurs? écrit Jules JANIN. Il est aussi le commissionnaire fidèle que l?on charge de rapporter de la ville voisine des comestibles, des médicaments, des provisions de toute sorte.



Qu?il vente ou qu?il neige, été comme hiver, le facteur marche par tous les temps. L?utilisation de la bicyclette à la fin du XIXème siècle, puis de l?automobile dans les années cinquante, va soulager considérablement la tournée des facteurs que l?on appelle préposés depuis 1957. Ils sont aujourd?hui près de 84 000 à distribuer chaque jour 66 millions de lettres et de paquets.



Patrick MARCHAND

merci le site de la poste















"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 12:47



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bravo et merci Joelle pour les facteurs..
J'aime beaucoup les facteurs à dos d'âne... aujourd'hui où on parle d'ecologie, si on revenait à eux?Mr. Green

L'evolution du logo de la Poste:




:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 14:44



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HOP

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Envoyé le: lundi 18 février 2008 15:54



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socca


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Michel.L2227
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 18:50


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merci la file
je me coucherai moins bene...t
bonne soirée
Michel
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 18:51



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Pour ceux qui comme moi ne savent pas ce que c'est:

La socca est une spécialité d'origine ligure, connue et consommée sous ce nom de Nice à la frontière italienne et sous le nom de Farinata à partir de Vintimille jusqu'à Gênes.
Elle est faite à base de farine de pois chiches. Elle se présente sous la forme d'une grande et fine galette cuite sur de grandes plaques rondes en cuivre étamé, dans un four à pizza. Une fois cuite, la galette a une couleur dorée (jaune orangé), et est même légèrement brûlée par endroits.
La socca se déguste chaude, si possible juste à la sortie du four, souvent accompagnée de poivre et sans l'aide de couverts. Une fois refroidie, elle se solidifie et, de par sa nature un peu grasse, perd ses qualités gustatives.
C'est pourquoi, lorsqu'elle est achetée, elle est généralement consommée « sur place », ou à emporter, aussi vite que possible.


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 19:01



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BRAVO BENE POUR CE COMPLEMENT D INFORMATIONS QUE J AVAIS OMIS
BONNE SOIREE A TOUTES ET TOUS
CE SOIR JE SUIS PAS LA
A DEMAIN
AMICALEMENT

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joepiednoir
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 20:02



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hop

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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 18 février 2008 22:10



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Bonne nuit à tous
A demain
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 09:57



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Bonjour à tous


Très certainement peu d?entre vous ont des ancêtres corsaires, encore moins pirates (du moins ainsi déclarés dans les actes...) mais Jean m?a supris qui a un ancêtre ?maître corsaire? vers 1560.... alors en pensant à lui....

A l?abordage...!

Corsaires et pirates

Le corsaire
Homme pratiquant la guerre de course c'est à dire, la guerre contre le commerce maritime de l'ennemi

Le corsaire (de l'anglo-saxon " privateers ") agit sur lettre de course (ou de marque) délivrée au nom du roi (bien souvent, ce dernier n'était pas averti..). La lettre de course ou de marque est un document officiel autorisant le corsaire (et le flibustier qui se joint à une expédition légale) à courir contre tout ennemi déclaré du souverain qui la signe. En cas de défaite, le détenteur d'une lettre de course est considéré comme un combattant régulier.Les corsaires agissent au service de leur pays. S'il est capturé, il exhibe ses lettres de marques, ce qui lui évite la corde. Mais quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands comme les pirates.
Le corsaire partage les profits de ses courses avec le roi et ses armateurs. Enfin, ses activités ne sont reconnues qu'en temps de guerre. S'il s'aventure à faire une prise en temps de paix, gare à lui. Il risque d'être accusé de piraterie!




Un corsaire célèbre : Robert Charles Surcouf (12.12.1773 à Saint Malo-08.07.1823) est un corsaire français. Marin intrépide, il harcela les marines marchandes et militaires anglaises, non seulement dans les mers de l'Europe, mais aussi dans celles de l'Inde. Il acquit de fait réputation et fortune en faisant la course .
Voir le lien:


http://www.netmarine.net/bat/flf/surcouf/celebre.htm


La Confiance (18 canons et 190 hommes) prend le Kent (40 canons et 437 hommes). Par Ambroise-Louis Garneray,peintre et marin, alors sous les ordres de Surcouf.

Avez-vous des ancêtres corsaires? Voir le lien:

http://www.jjsalein.com/

Le pirate

Désigne celui qui se livre au piratage, bandit qui parcourt les mers pour piller.




(du grec " peiratès " qui signifie initialement "celui qui entreprend", "celui qui tente fortune") agit pour son propre compte, c'est un hors-la-loi qui parcours les mers et qui pille, viole et bien souvent tue sans distinction de nationalité. S'il est pris, on le pend haut et court.
Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde !
. Compte tenu de son indépendance, le pirate ne partage ses profits qu'avec son équipage. Enfin, il pratique son " métier " en temps de guerre comme en temps de paix.

Un pirate célèbre:Edward Teach, surnommé Barbe-Noire
Né en 1680 à Bristol (Angleterre), Edward Teach est corsaire pour l?Angleterre de 1702 à 1713 ;en dépit de sa témérité et de son courage dans l'abordage des navires français, il n'a aucun avancement. De dépit,il devient pirate en 1716. Pendant deux ans, Teach accompagne le pirate Hornigold. En 1718, Teach se sépare d'Hornigold et s'en va écumer les mers pour son propre compte. A la tête de 300 hommes et de 4 navires, il se met alors à ravager les côtes de la Caroline, à multiplier les abordages, les pillages et tueries. Sa tête est mise à prix et c?est le Lieutenant Maynard, commandant du bâtiment de guerre le " Pearl " qui en finira avec Barbe-Noire, après un combat farouche. De nombreux marins et colons refusèrent de croire à sa mort? Et c'est ainsi que bien des actes de piraterie lui furent attribués à titre posthume.




La piraterie est vieille comme le monde et existe toujours, tandis que les corsaires ont sévit durant trois siècles (du XVIè au XIXè siècle).


Et enfin pour terminer avec les définitions:
Le flibustier (ou " frère de la côte", du néerlandais " vrijbuiter ",nom usuel donné aux premiers flibustiers et boucaniers par les chroniqueurs du XVIIè siècle. ) est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol aux XVIIè et XVIIIè siècle.
Le mot apparaît à la fin du XVIIè siècle (Furetière, 1690), mais il est usité depuis Dutertre en 1667. Ce mot se traduit par "freebooter" en anglais ; le sens littéral signifie "libre butineur".

Le boucanier (dérivé du Caraïbe " boucan ") est à l'origine des chasseurs d'animaux sauvages. Il traite la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak, et fait du commerce avec les peaux.
A l'origine, les boucaniers occupent des terres sur l'île d'Hispaniola qui appartient à l'Espagne (aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine). La raréfaction du gibier dans les îles ainsi que la tentative des espagnols d'évincer les boucaniers, leur font rejoindre la flibuste.






:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 11:49



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Bonjour Sibie:bisou:

Pour laisser de côté nos corsaires voici un métier moins guerrier (quoique.....) et très utile pour le jardinier que nous avons vu l'autre jour:

Taupier


Personne qui détruit les taupes



Michel.L2227
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 12:41


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bonjour la file
j'ai ete tres surpris de trouver dans un acte de 1786 la profession de MaitreBoutonnier
est ce le fabricant de bouton?
Bonne journée

Michel
et merci pout l'expose sur la piraterie qui est tres instructive
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 14:24



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COUCOU TOUT LE MONDE
JE SUIS REVENUE APRES UNE MATINEE PLUS QUE CHARGEE
IL Y A DE LA LECTURE!!!
BISOUS BENE SYLVIE ET MICHEL
JE VAIS CASSER UNE PETITE CROUTE ET JE REVIENS

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 14:39



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POUR MICHEL

BOUTONNIER, s. m.

celui qui fait & vend des boutons, & autres choses qui y ont rapport. Les Boutonniers font un corps considérable à les regarder par leur nombre; le métier étoit même si étendu, que jadis chaque ouvrier en avoit choisi une branche, qu'il exerçoit sans se mêler des autres: les uns ne faisoient que retordre; ceux - ci travailloient en boutons; ceux - là en tresses; d'autres en crêpines; d'autres en boutons planés: l'un battoit, gravoit & découpoit; voyez Battre, Graver, & Découper : cet autre avoit embrassé la partie des moules & des bois pour les gros ouvrages; enfin chacun avoit son district, d'où il ne sortoit & ne pouvoit sortir. Mais les deux tiers des ouvrages qui sont portés sur leurs statuts, ont passé de mode, & ne se font plus.


Les Boutonniers & les Rubanniers ne faisoient qu'un corps, gouverné par les mêmes los, & travaillant avec les mêmes priviléges. Dans la suite, le nombre des uns & des autres s'étant fort accru, on en fit deux communautés, qui n'eurent plus rien de particulier entre elles. Cette division pourroit fort bien avoir aidé à faire tomber la boutonnerie, que les Tailleurs auroient achevé de ruiner, s'ils n'avoient été déboutés de la prétention de mettre sur les habits des houtons de la même étoffe.


Les statuts des Boutonniers n'ont rien d'assez particulier pour en faire mention. Ils ont pour leurs apprentis & leurs compagnons, à - peu - pres les mêmes reglemens que les autres communautés. Leur pation est S. Louis, & leur chapelle est dans l'église des enfans de la Trinité.





[size=8]Boutonnier en émail, verre, & crystallin; c'est un artisan qui fabrique des boutons à la lampe avec ces sortes de matieres. Les maîtres Boutonniers en émail forment une communauté dans la ville de Paris, & ont été réunis en 1706 avec les maîtres Verriers, couvreurs de bouteilles & flacons en osier. Mais on distingue toûjours les uns d'avec les autres: ceux - ci sont plus connus sous le nom de Fayenciers, & les premiers sous celui d'Emailleurs. Voyez Emailleurs.[/size]

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Odile.B189
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 14:48


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bonjour
pourriez-y-vous me dire ce que faisais un FERBLANTIER
merci beaucoup

Odile BIDAUD
« Généalogie. Liste des ascendants de quelqu'un, à partir d'un lointain ancêtre qui ne se souciait guère en son temps d'établir la sienne. »
de Ambrose Bierce

joepiednoir
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 14:57



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POUR ODILE

Le ferblantier est celui qui fabrique ou qui vend des objets en fer-blanc.

Appellation professionnelle provenant de fer-blanc, autre nom donné à des éléments en acier galvanisé.

Ouvriers ou artisans fabriquant des ustensiles de ménage ou de jardinage en acier galvanisé. Cette profession a pratiquement disparu de nos jours.
Dans certaines régions de montagne, notamment en Suisse, se dit des ouvriers et artisans couvreurs-zingueurs, posant et façonnant des ouvrages de toiture en acier galvanisé. Dans ces régions, il s'agit donc un métier du bâtiment
.









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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 15:07



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Pour compléter ce qu'a très bien exposé Joelle sur le boutonnier

petite historique du bouton

Nos lointains ancêtres utilisaient déjà des cornes et des os taillés pour
faire tenir leurs habits, mais dans la littérature, on retrace l?existence du bouton au 12e siècle, le mot s?écrivant alors « boton ». Au siècle suivant, le bouton commencera à être produit de façon artisanale, faisant apparaître par la même occasion un nouveau métier, celui de boutonnier.

L?histoire raconte que le métier de boutonnier était si répandu qu?il se subdivisait en plusieurs branches de spécialisation. Les boutons de cette époque étant alors fait de métaux, de verre,de corne, d?ivoire, d?or ou de pierres précieuses,
chaque matériau trouvait son spécialiste.
Les boutonniers faisaient partie de la corporation des tabletiers
À Paris, au Moyen Age, les tabletiers tirent leur nom des tablettes de corne, ardoise, bois dur et ivoire qui, une fois enduites de cire, permettent l?écriture au stylet.
En 1741, par le jeu des associations de corporations, ils deviennent "maîtres et marchands peigniers, tabletiers, tourneurs, mouleurs, piqueurs, faiseurs et compositeurs de bois d?éventail, marquetteurs, tourneurs et tailleurs d?images d?ivoire et enjoliveurs de leurs ouvrages" et se font parfois même "remetteurs de dents" ! Au droit de "découper, tailler, sculpter, ciseler et travailler l?ivoire de toutes formes et modes", s?ajoute "celui de dépecer et façonner la baleine, l?écaille, les os, la corne, les ergots, les bois d?ébène, violette, palissandre, buis, nacre, ambre et autres bois exquis".

Au fil du temps, le bouton deviendra un véritable bijou, objet de toutes les fantaisies : au 18e siècle, les habits masculins sont très sophistiqués, ornés de dentelle et de jabots. Aussi les grands bourgeois parent-ils leurs habits de boutons précieux, en or ou en argent, qu?ils commandent par douzaine aux orfèvres boutonniers.
Vers 1850 cependant, les tailleurs populariseront des boutons faits de bois ou de carton et recouverts du même tissu que l?habit. Ce sera la fin du bouton précieux.

Par la suite, les boutons seront fabriqués en manufactures, et taillés dans des matériaux beaucoup moins coûteux. En 1854, le manufacturier français Alexandre Massé inventera le bouton à 4 trous, en réponse à ses clients qui se plaignaient de rhumes à répétition attribuables au manque de solidité des boutons à 2 trous. Grâce à son invention, Massé fera fortune.


Atelier de boutonnerie-début du XXème siècle

Au début du XX° siècle, on recensait, dans l'Oise, 6000 tabletiers dont 60% produisaient des boutons principalement de nacre. L'utilisation massive des matières plastiques à partir des années 1950 fit disparaître une grande partie des ateliers de tabletterie.
Le nacre provient de la couche dure, blanche à reflets irisés, qui se forme dans la coquille de nombreux mollusques. Le plus utilisé était le troque, gastropode de l'océan Indien, dont la coquille de grande taille permettait d'y découper de nombreux boutons.



Et savez-vous que:
Etonnament, ce n?est qu?au 20e siècle que les vêtements féminins se doteront de boutons. Jusque là en effet, les robes et les corsages étaient pourvus de simples lacets ou de rangs d?agrafes. Au début de ce siècle, les gants et les bottes sont bordés de nombreux boutons minuscules et pour arriver à les boutonner, il fallait utiliser un crochet, que toute jeune fille devait compter à son trousseau


Odile.B189
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 15:41


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merci pour ces renseignements si rapide
bonne fin de journée

Odile BIDAUD
« Généalogie. Liste des ascendants de quelqu'un, à partir d'un lointain ancêtre qui ne se souciait guère en son temps d'établir la sienne. »
de Ambrose Bierce

joepiednoir
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 17:34



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HOP

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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 19:20



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LES AMIS BONSOIR
FINALEMENT JE SUIS KO JE DINE ET DODO
A DEMAIN SI VOUS LE VOULEZ BIEN
BISOUS BENE ET TOUTE LA BANDE

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Envoyé le: mardi 19 février 2008 20:25



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P.Fontelaye001
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Envoyé le: mardi 19 février 2008 21:28


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Hiding :hiding

Coucou rapide à toute la file avant de retourner au dodo. Moi aussi, quelques méchants microbes m'ont mise KO (Week end au lit)

Bonne nuit et gros bisous à tous

Patricia

Sleeping Sleeping Sleeping
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