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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 6 juin 2010 17:53



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Bénédicte, qui cherche à me pousser vers un lieu de perdition pour ma cassette, mes amies et amis,

Bonjour.

Les Américains me semblent aimer particulièrement les constructions en bois. La maison de mes enfants est construite ainsi excepté la cheminée du salon, de même que quelques milliers d’autres. La cheminée, reste en général seule rescapée après un éventuel passage d’ouragan de feu catastrophique, descendant des maquis montagnards enflammés. Néanmoins les revêtements trompeurs laissent croire à l’emploi d’un matériau minéral. Alors pourquoi le bois ? Réponse : vite construit et pas cher. Ici c’est le terrain qui valorise la propriété.

Coronado, petite et richissime ville, occupe le nord de l’isthme sablonneux bordant la baie de San Diego. L’extrémité appartient à la Navy qui en a fait sa base principale, je crois, pour le Pacifique. La ville s’étend sur tout le terrain hors de cette base, et n’importe quelle parcelle sur ce terrain coûte une fortune ! Tout dans cette cité, demeure, boutique, voiture, passant, exhale un parfum de prospérité s’exprimant en dollars avec de très nombreux chiffres…

L’hôtel Coronado, quasi-monument historique, bel mais coûteux établissement, attire une clientèle, au minimum aisée, séjournant là parfois seulement pour connaître le bonheur de côtoyer des célébrités fortunées.

Le commun, de moindre prospérité, s’y promène toutefois à sa guise car nous sommes dans le grand pays de la Liberté éclairant le monde ; c’est ce qui me permit de prendre quelques images du lieu. Mais attention : rien que l’heure de parking pour le tout-venant, c'est-à-dire le précité commun, privé de voiturier, provoque déjà des crampes au porte-monnaie !

Je vous offre deux images qui me coûtèrent une heure de parking mais qui ne vous coûteront pas un cent ! Commentaire qui vous paraîtra inapproprié dans cette colonne, mais que voulez-vous, à Coronado on acquiert vite une mentalité de tiroir-caisse.

...


Serge.S273
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Envoyé le: dimanche 6 juin 2010 17:55



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L’extérieur, avec un mien cousin spinalien…



Serge.S273
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Envoyé le: dimanche 6 juin 2010 17:56



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Et le jardin intérieur.





Comme la journée s’avance en France, je vous souhaite une bonne soirée suivie d’une bonne nuit peuplée de beaux rêves pleins de dollars.
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 02:53



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Salut !

Ce qui m’évite d’hésiter entre bonsoir, bonjour, etc. Il n’est en effet que cinq heures de l’après-midi ici.

Je rentre d’une petite promenade dans l’arrière pays, dans la montagne, à Ramona. Un habitant, descendant de Français venus s’installer là à la fin du XIXe siècle, eut la volonté de préserver toutes sortes de vestiges du passé alors que la cité se modifiait continuellement.

Ce genre d’initiative privée se constate assez souvent dans ce pays ; il en résulte çà et là des petits musées présentant des souvenirs d’un passé relativement récent. Certains ressemblent à des capharnaüms de brocanteurs, d’autres par contre possèdent un réel intérêt historique.

À Ramona, on peut admirer, dans un assez grand désordre, il faut l’avouer, non seulement des baraques conservées telles quelles, sauvées juste avant qu’elles soient démolies pour laisser la place à des constructions neuves, mais encore des vestiges, trouvés dans les environs au fil de promenades, de la vie des Amérindiens qui occupaient la contrées, il y a plusieurs siècles.

Dans le lot des baraques présentées sans restauration et simplement entretenues, je vous propose aujourd’hui celle du Post Office.

Ben voyons, nous avons un Postier parmi nous !

...


Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 02:56



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Ramona Post Office outside…



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 02:57



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Inside.



n.b. : l’anglais, c’est pour faire couleur locale et quand j’écris, au moins je ne fais pas rire mes interlocuteurs avec mon accent franchouillard.

Ce sera bientôt l’heure du café pour vous, alors bon café.
christ.L12
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 06:16



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Bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 09:28



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Bonjour à tous

Héron: plume noire de héron, dont les plumassiers font usage.




Bonne journée.

:bisou:
Yves.G389
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 09:31


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Dans ma famille tout le monde rigolait de ma tante et de son "cappé à pies" ce magnifique chapeau orné de plumes noires et blanches !!!!
Michelle.N37
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 09:42



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Bénédicte,Jean-marc,Christophe,Jean,Serge et les autres,Je vous souhaite une bonne semaine et vous dis à samedi.
J'aurai ,je crois ,encore beaucoup de choses à lire.
Plein de :bisou: à vous tous!



http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=michellelabarre&lang=fr
83-Brun,Bruna,Brunet,Filliol,Issaurat
02-Sellier,Demonceaux
04-Camatte,Collomp,Fouque,Guichard
06-Diaque, Diaque
22-Le Bideau,Nicolas.
29-Guezelou,Postic.
60-Douchement,Genvy,Guerbe,Magnier ou Mangnier
80:-Crepy,Fortin,Jourdain,LeJeune,Meigneux,Pegard,Tourneur.







Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 10:23



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Bonjour Michou, bonjour Yves, bonjour Bénédicte, bonjour Jean, bonjour Serge, bonjour Christophe...:bisou:

Serge, vous vous plaignez de votre élocution d'anglais, moi, j'ai pas ce problème : je ne parle anglais QUE par nécessité absolu!Mr. Green Donc, vous n'avez pas à rougir ainsi.Laughing
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 11:46



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Jean Marc, nous n'avons pas à rougir du tout: la plupart des américains (sauf ceux d'origine hispanique récente) ne parlent que l'anglais et s'étonnent que le reste du monde puisse utiliser une autre langue.....Blink


Allez, un métier.....


Trieuse de cailloux




Depuis le cap d'Antifer, en Normandie, jusqu'à Ault-Onival, en Picardie, le littoral est formé de falaises de craie piquées de rognons de silex. En érodant la roche blanche, les vagues ont libéré ces silex que la mer roule en galets (de 2 à 20 centimètres de diamètre) depuis des milliers d'années. Les courants marins et les marées les entraînant vers le nord, ils sont accumulés depuis plus de cinq mille ans contre le premier obstacle rencontré, la rive gauche de la baie de Somme entre Ault, Saint-Valery-sur-Somme et Le Hourdel.
Dans ce triangle, les géologues estiment l'apport de la mer chaque année à 30.000 mètres cubes de galets. C'était l'unique roche dure de la région utilisée depuis le XVIe siècle dans l'empierrage des routes, le ballast de bateaux et la construction des maisons et des églises (celle du Tréport, notamment). Au début du XXe siècle, afin d'approvisionner la société Delarue, de Dieppe, collectant des galets destinés au broyage des pâtes céramiques, le ramassage se développe à Cayeux-sur-Mer. Le port aux cailloux de Saint-Valery-sur-Somme exporte en Angleterre des galets marins dont l'exceptionnelle silice entre dans la composition de la porcelaine fine.



L'exploitation du galet de la baie de Somme a perduré jusqu'à nos jours.


« C'est un gisement unique en Europe. Le taux de silice de ces galets est pratiquement pur (98,3 %). Ils sont totalement résistants aux acides, bases, sels et hydrocarbures. Leurs qualités physico-chimiques concernent des domaines très variés. D'où l'existence d'un véritable pôle industriel du galet à Cayeux-sur-Mer et au Hourdel », explique Ludovic Legay, directeur du secteur Baie de Somme du groupe GSM.
Il exploite au Hourdel, depuis 1980, une carrière de galets fossiles et de sables marins de 88 hectares. Elle crible et concasse annuellement 220.000 tonnes qui approvisionnent trois entreprises locales : la société Silmer (groupe Gagneraud Père & Fils), la société Delarue (groupe Sifraco) et l'usine Chatelet (filiale de GSM). Ce pôle à quatre emploie 132 salariés et réalise près de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires en exportant en Europe principalement 60 % de sa production naturelle et industrielle. L'usine Chatelet sèche et tamise (13.000 tonnes par an) en fines granulométries un sable issu du broyage des galets de mer du gisement fossile de GSM. Ses produits sont utilisés dans la filtration des eaux, le sablage et décapage, les bétons spéciaux, l'aviculture (graviers) et la production de toiles et de papiers abrasifs. La société Delarue trie des galets industriels (55.000 tonnes annuelles de 2 à 20 cm de diamètre) d'une très grande dureté. Ils sont utilisés dans des broyeurs à boulets dans les activités industrielles des pâtes céramiques et la micronisation des minéraux.
Silmer, au Hourdel, procède à la calcination (72.000 tonnes annuelles) des plus beaux galets fossiles, d'un bleu particulier exprimant la plus grande pureté de silice. « C'est la plus forte valorisation apportée aux galets, précise Bertrand Sannac, directeur de l'usine Silmer à Cayeux-sur-Mer. Calcinés à 1.600 °C, ces galets produisent de la cristobalite blanc neige, qui, après broyage, est utilisée comme matière première de la faïence dite anglaise, comme charge des peintures murales ou routières, des plastiques, des résines, du caoutchouc ou des colles. » Vendue plus de 200 euros à la tonne, la cristobalite de haute température sert aussi au polissage des métaux fins et aux enduits de préfabrication. Unique producteur en France, Silmer, à Cayeux-sur-Mer, en fabrique 15.000 tonnes par an avec 60.000 tonnes de granulats clairs qui, calcinés à 900 °C, sont utilisés dans le marquage des chaussées (réflexion), les dallages et les bétons architectoniques. « Certains produits de substitution existent aujourd'hui, telles les billes d'aluminium ou celles de zirconium, mais leur coût est de 12 à 15 fois supérieur à celui de l'exploitation des galets », soulignent les cadres de GSM et de Silmer.
Leurs entreprises doivent restituer aux digues les volumes exploités par des galets plus vulgaires. Leur visibilité industrielle n'excède pas trois ans compte tenu des autorisations environnementales. De fait, aujourd'hui recherchent-elles avec les collectivités des solutions de pérennité du pôle industriel du galet de mer.

Article de YVES-MARIE LUCOT dans les Echos.fr 2006


Les conditions de travail ont changé mais c’est un métier qui existe encore de nos jours !

Voir ce lien :
http://www.ladepeche.fr/article/2009/12/17/739353-Les-trieuses-de-galets-d-Imerys.html


:bisou:


Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 16:39



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Pas seulement les femmes....



..du moins là où est Serge....


:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 17:06



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Bénédicte,

Bonjour.

Pas seulement les femmes : nous tous, il suffit de regarder sous nos avatars, ici, en haut à gauche de chaque message...

Bonne journée.
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:12



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Bonjour.

Voici quelques autres aspects de métiers tels que pratiqués autrefois à Ramona.

Ces témoins du passé furent rassemblés et continuent de l’être par les descendants d’un Français qui s’installa dans la région à la fin du XIXe siècle.

Il était médecin. Sa maison existe toujours dans l’état de sa construction. Ce que nous nommons en France un écomusée est installé dans le sous-sol de la maison et dans ses dépendances.

...









Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:13



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Atelier du forgeron.




Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:15



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École.



Ce bâtiment fut démonté, plutôt que d’être détruit avant de laisser la place à une construction nouvelle, puis remonté dans le jardin du musée.

Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:16



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L’intérieur de l’école :



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:17



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Cabinet du médecin, probablement au début du XXe siècle.



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:18



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Le camion “bricolé” pour les tournées.



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:19



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Et l’intérieur du camion, transformé en cabinet mobile.



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:19



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Outillage de chercheur d’or.

Wagonnet adapté pour la remontée dans le pui.




Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:22



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Bac de lavage du minerai.



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 7 juin 2010 19:22



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Masse de fortune pour le concassage du minerai.



Et amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 8 juin 2010 09:45



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Bonjour à tous

Merci Serge pour toutes ces photos.


Cette factrice ne travaillait donc pas pour la Poste puisque c'est un libraire imprimeur qui embauchait.

Mais en voici quelques unes qui le faisaient, à une époque bien sûr plus récente....

Celle ci fantaisiste:



Et trois bien réelles:



..avec attelage à chiens...



Et la dernière à pied



Bonne journée.

:bisou:

Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mardi 8 juin 2010 14:55



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Bonjour Bénédicte, bonjour Jean, bonjour Serge, bonjour Christophe...:bisou:

Bénédicte, selon une définition de "Facteur", notre bien farceur et facteur, ne serait qu'un Traficant...Mr. Green Laughing
Serge, que de belle chose vous nous faites découvrir !Rolling Eyes bravo bravo bravo
christ.L12
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Envoyé le: mardi 8 juin 2010 20:13



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coucou

on parle encore de moi,j'ai les oreilles qui sifflent


cette après midi ,j'étais aux urgences pour mon fils ,suspicion d'un poignet cassé après une chute au collège ,

résultat 3 heures de patience pour une simple entorse avec une attelle pour une semaine

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
christ.L12
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Envoyé le: mardi 8 juin 2010 20:16



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une histoire de lettre

Entre Saïx et Seix, une lettre aura mis 220 ans pour arriver à destination

Le 5 juin , une lettre postée de Paris en 1790 et destinée à la commune de Seix, en Ariège, arrive finalement à destination après avoir été conservée pendant 220 ans à la commune de Saïx, dans le Tarn,
C'est un stagiaire à la mairie de Saïx, en rangeant les archives municipales il y a 10 ans, qui a fait cette découverte, raconte le quotidien La Dépêche du Midi qui révèle l'anecdote

Mais l'affaire avait été oubliée et elle n'a été relancée que récemment, a indiqué à l'AFP le maire de Saïx, Henri Blanc, qui a construit autour de cette lettre un projet culturel.

Le 5 juin, les élus tarnais ont solennellement porter la missive à leurs homologues ariégeois.
Postée de Paris, elle annonçait le refus de l'administration d'accéder à la demande de la commune de devenir chef-lieu de canton, un honneur revenu à la commune d'Oust.

A l'occasion de la remise de la lettre, La Poste a imprimé une enveloppe prête-à-poster, tirée à 5.500 exemplaires et portant l'inscription: "De Saïx à Seix : deux siècles, deux communes, une lettre égarée les relie".

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 8 juin 2010 20:49



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Messages: 4 963
Bonsoir Christophe

Bon rétablissement pour ton fils.

Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de la Poste... même si c'est 200 ans après, les lettres arrivent toujours à leur destinataire !!!Mr. Green



Bonne soirée.

:bisou:

Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mardi 8 juin 2010 20:52



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Messages: 937
Christophe, à ton fils, Bienvenu au clan des éclopés!Mr. Green
En étant plus sérieux, j'espère qu'il ne souffre pas trop et qu'il se rétablira rapidement.Nurse WOW
Serge.S273
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 03:36



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Bonjour.

Missionnaire.



Est-ce un métier ? Si le métier répond à une vocation, je réponds : oui ; fortement, comme la vocation. Si le métier répond à une nécessité vitale, je réponds : non ; le missionnaire qui survivait là finit assassiné, dans le débuement recherché comme un bienfait.

Ce fut la première Mission, fondée dans cette partie de la Californie, découverte par le navigateur Cabrillo.

Excepté l'emplacement, je ne garantis pas l’absolue authenticité des vestiges pieusement présentés là, murs et objets ; ils sont néanmoins précieux, que l’on soit croyant ou non, car ils témoignent d’acteurs, appartenant à cette Mission ainsi qu’à celles qui furent crées ensuite, qui eurent un rôle essentiel dans l’éclosion de la Californie.

Bonne journée.
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 06:56



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Messages: 10 301
Bonjour


avec les médicaments et le poignet immobilisé ,il ne sent rien ,
oups au collège ce matin

Bénédicte pour ta carte ,le Facteur était le seul homme du quartier ,quel succès !!!


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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 09:52



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Messages: 4 963
Bonjour à tous

Missionnaire en Californie




Bienheureux Junipero Serra, franciscain, est considéré comme le Père de la Californie, et à ce titre jouit d’une réputation bien méritée, comme l’un des pionniers des USA. Sa statue monumentale est érigée à Washington, devant le Capitole.- Pourtant, il ne vint que tardivement en Californie, qu’il organisa comme une mission modèle, mais il avait passé la plus grande partie de son ministère missionnaire au Mexique.

Michel-Joseph Serra est né le 24 novembre 1713 à Petra, village de l’ile de Majorque. on lui attribue l’évangélisation et le baptême d’un dixième de la population indienne de la Californie. Ayant beaucoup marché à pied durant toute sa vie missionnaire, il imagina de créer des postes missionnaires à une journée de marche les uns des autres, (environ tous les 30 kms), le long de la côte californienne (de San Diego à San Francisco). C’est pourquoi, aujourd’hui encore les principales villes de la Côte californienne portent les noms des missions fondées par Fr. Junipero, ou ses collaborateurs. Ce nom était tiré du sanctoral franciscain Il fonda lui-même au moins 8 missions, dont la mission de San Juan de Capistrano, en 1776, l’année de l’indépendance de l’Amérique. Il mourut dans la mission de San Carlos Borromeo à Carmel, en 1784 où il fut inhumé. La Californie franciscaine comptait 21 missions, portant pour la plupart des noms de saints franciscains, dont Notre-Dame des Anges (Los Angeles).
(Wikipédia)


Bonne journée
:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 10:30



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Citoyen, Citoyenne veuve..... c'etait le temps de l'échafaud....ça m'a fait penser à un métier qu'on a pas vu.....


Echafaudeur




Celui qui dresse des échafaudages, constructions temporaires constituées de ponts, de passerelles ou de plates-formes, soutenus par une charpente en bois, en acier ou en aluminium. Ils sont destinés à permettre à d'autres professionnels (en général du bâtiment) l'accès en tous points d'un bâtiment à édifier ou à réparer

Histoire


Le mot échafaud apparaît vers 1160, il a pour racine le latin populaire catafalicum, ce qui signifie tour à côté. Le mot échafaudage ne sera établi qu’au XVIème siècle.
En 1664 le premier dictionnaire de l’Académie française nous indique :
« Echafaudage : construction d’échafaud pour bastir, pour peindre ou pour faire quelque autre chose semblable »

L’échafaudage n’est pas né avec la création du nom mais avec les premières activités humaines. Depuis ces temps reculés, cet assemblage provisoire - sur lequel travaillaient les ouvriers - reste étroitement lié aux travaux d’édification des bâtiments. Depuis la Révolution française, le mot échafaud continue d’être associé à la guillotine et au supplice, alors que celui d’échafaudage entrait dans le vocabulaire des bâtisseurs. Malgré l’évolution des méthodes de construction, il y règne toujours.


L’échafaudage de tous les temps
En Egypte, la construction des palais et des obélisques s’accompagnait déjà d’échafaudages. Des peintures tombales - relatant les scènes de la vie quotidienne - en attestent l’utilisation, tout comme celle d’échelles munies de roues manœuvrées à l’aide de leviers. Au XIXe siècle, Champollion avait avancé l’idée que les bâtisseurs de l’époque remplissaient de terre ou de sable le futur édifice et aménageaient des rampes extérieures (toujours en terre). Sans le contredire entièrement, des spécialistes estiment, eux, que les Egyptiens construisaient des rampes de briques adossées aux fondations et qui permettaient aux ouvriers d’accéder à des niveaux de plus en plus élevés. Cette technique servait aussi à mettre en place de gigantesques pierres, à les dresser à la hauteur voulue grâce à un système de silo vertical rempli de sable, évacué par la suite. Pour l’édification des palais ou des temples, il existait aussi des planchers, supportés d’un côté par des traverses encastrées dans la maçonnerie et de l’autre par des montants. Après avoir servi d’échafaudages, ces constructions provisoires étaient rasées. Il en subsiste néanmoins des vestiges, en particulier dans divers endroits du temple de Karnak, ce qui a permis aux archéologues d’en déduire le mode de construction des Egyptiens.


L’Antiquité
Il existe des documents montrant des machines de siège et des engins de guerre (tours d’attaque, balistes), mais aucun décrivant avec précision les échafaudages des temples antiques. Aussi, seules les suppositions des historiens permettent-elles de se faire une idée approximative des dispositifs utilisés : de conception simple, ils étaient en bois robuste et permettaient de hisser les matériaux à l’aide de plans inclinés, complétés par des appareils de levage manœuvrés par un treuil, une invention grecque. Chez les Romains, en plus des échelles, on peut distinguer, sur une fresque, des planchers posés sur des traverses en bois ; elles étaient ensuite sciées au ras des façades ou enlevées sans reboucher les trous d’ancrage.



Puits gallo-romain du IIème siècle après J.C. on distingue sur la partie supérieure de deux assises, des trous de boulin qui permettaient le calage des poutres sur lesquelles étaient posés les paliers de travail au fur et à mesure de la construction.

Le Moyen Age



Les divers types d’échafaudages réalisés à cette époque peuvent être recensés grâce à la riche iconographie qui nous a été transmise : échafaudages suspendus, comportant des plates-formes et des plans inclinés ; dispositifs - constitués par des montants plantés dans le sol, des lisses et des traverses assemblées par des cordages - dont la conception était très proche de ceux que l’on rencontrait encore il y a environ cinquante ans ; échafaudages faits de planches supportées par de simples traverses prises dans le mur, et auxquels on accédait par des plans inclinés ou des échelles. Si l’échafaudage était fixé aux murs extérieurs, on retrouve encore aujourd’hui les trous d’ancrage. Sur ces chevrons, on posait des planches sur lesquelles travaillaient les ouvriers. Mais ces trous ont parfois été rebouchés dès la fin du chantier. D’autres fois, certains orifices, carrés ou rectangulaires, étaient prévus dans la maçonnerie avant la pose des boulins, nom donné aux traverses horizontales de bois. C’est pourquoi on peut encore, le long des anciennes tours cylindriques, voir des trous d’échafaudage se succéder en spirale.


La construction du donjon de Coucy





Les bâtisseurs de cathédrales ont largement fait appel aux échafaudages, indépendants ou encastrés. L’iconographie médiévale nous restitue la complexité de certains montages. D’autres constructions provisoires, telles les tours de siège, obéissaient, au Moyen Age, aux mêmes règles d’assemblage. Les assaillants s’en servaient pour attaquer les remparts des cités ou des châteaux et pénétrer dans la forteresse.


Du XVIe au XIXe siècle
Après la Renaissance, les échafaudages étaient encore réalisés avec des bois ronds assemblés à l’aide de cordages.


Echafaudage de maçons creusois.


Détail.

Au milieu du XVIIIe siècle, des illustrations de l’Encyclopédie de D’Alembert et Diderot montrent des maçons juchés sur un ouvrage leur permettant d’atteindre le haut des murs. Un autre admirable échafaudage, cintré et roulant, fut imaginé, à la même époque, par Pietro Albertini, chef des ouvriers, pour la restauration des ornements et des dorures de la grande nef de Saint-Pierre de Rome. Au fil des siècles, alors que les principes de l’échafaudage restent les mêmes, les techniques évoluent avec la découverte de certains principes de mécanique ou de physique. Cependant, certains modèles anciens étaient encore très utilisés au XIXe siècle. Sur des gravures témoignant de la restauration de l’Arc de Triomphe, à Paris, en 1872, on distingue bien les pièces de charpente constituant l’armature qui entoure le monument. Même la première plate-forme de la tour Eiffel fut réalisée grâce à un échafaudage de 57 mètres de haut, entièrement en bois et d’une conception traditionnelle.




Il faudra attendre la fin de ce siècle, et souvent le début du vingtième pour voir le métal - plus résistant et moins vulnérable en cas d’incendie - supplanter le bois dans les échafaudages.


Le XXe siècle
Au début du XXe siècle, un nouveau type d’échafaudage, dit "Chèvre Cousté", apparaît sur les chantiers. Son avantage : tout en étant roulant, il permettait à la fois le levage des matériaux et leur transport horizontal. En mai 1914, l’ingénieur anglais Daniel-Palmer Jones dépose le brevet d’un échafaudage alliant le métal et le bois ; un pas décisif est franchi lorsque, après la Première Guerre mondiale, ce même ingénieur et son frère inventent un nouveau collier pour assembler les tubes entre eux.



L’évolution de la conception des échafaudages s’est amorcée dans les années trente, comme en témoigne celui qui entourait, en 1935, la flèche de Notre-Dame, à Paris ; il apportait une très nette amélioration sur le plan de la protection contre les chutes. La notion de sécurité apparaît sur les chantiers, alors que le législateur avait utilisé le terme dans un texte, dès 1913. En France, le premier ouvrage important exécuté en tubes fut une tribune de 2 000 places dressée, en 1936, sur le parvis de Notre-Dame de Paris. Une période décisive se situe dans les années cinquante, avec l’immense effort de reconstruction durant les trois décennies d’après-guerre.





Elle se traduit par la transformation des conditions de travail et celle du matériel. En parallèle aux innovations technologiques (assemblage par clavette), la sécurité des hommes circulant sur ces constructions provisoires devient la principale préoccupation. Conscients du problème, les pouvoirs publics fixent des règles impératives, et des dispositions législatives contribuent désormais à l’amélioration de la sécurité, ce qui a conduit à bouleverser des habitudes séculaires : pour les ouvriers travaillant sur les échafaudages, l’accident ne doit pas être une fatalité. Une autre tendance apparaît à la fin des années quatre-vingt : la préservation de l’environnement. Cette notion sera prise en compte, orientant l’habillage et le bâchage des échafaudages.




Autrefois, le travail de l’échafaudage nécessitait le savoir-faire des charpentiers. Aujourd’hui, son calcul et ses plans utilisent les règles de la charpente métallique et le concours de l’informatique ; son montage et sa mise en place s’effectuent plus rapidement et avec plus de sécurité grâce aux éléments préfabriqués de montage et à la normalisation du matériel.


(Source : http://www.layher.fr/ )

:bisou:




Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 10:56



Inscrit le: 11/02/2006
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Tu as raison Jean, nos messages se sont croisés, j'allais ajouter ceci:

Echafaudages de bambou.




Ce qui frappe toujours le visiteur étranger en Chine est que d’immenses buildings puissent encore être construits avec des échafaudages en bambou.
Que ce soit à Hong Kong, Shenzhen ou Shanghai, mégalopoles ultramodernes, ces montages extraordinaires dépassent de loin tout ce qu’on peut imaginer dans le domaine de l’ingéniosité et de l’efficacité.
La structure tubulaire des tiges de bambou permet d’obtenir une résistance exceptionnelle pour un poids somme toute limité et la construction chinoise a su, depuis plusieurs millénaires, profiter de cet avantage.
Certains constructeurs, influencés par les méthodes occidentales les plus modernes, ont tenté il y a quelques années de remplacer ces échafaudages ancestraux par des matériaux et des techniques plus performants et moins anachroniques.
Cela a immédiatement multiplié le coût de la main d’œuvre par deux ou trois et notablement ralenti les travaux.
Les concurrents qui avaient conservé leurs fameux échafaudages de bambou ont vite profité de l’occasion économique évidente et raflé la plupart des contrats, à tel point que les commanditaires occidentaux, notamment les plus grandes banques et les hôtels internationaux leur ont rapidement confié la construction de leurs immeubles.
De plus, l’humidité ambiante et la présence tout à fait habituelle des cyclones tropicaux faisaient que, lorsque l’échafaudage de bambou se mettait à tanguer dans tous les sens, l’échafaudage en acier était déjà par terre depuis la veille, provoquant des dégâts humains et matériels considérables.
Bambous et bouts de ficelles valaient donc mieux que ferrailles et poutrelles.
Cela était dur à admettre mais fut la réalité.
Depuis, dans toute la Chine du Sud et dans tout le sud-est asiatique les bétonneurs de tous poils se le tiennent pour dit et font désormais la plus totale confiance aux spécialistes de l’échafaudage ancestral.



Cela ne s’improvise pas et un simple manœuvre de ce type de constructions éphémères se doit de connaître une bonne trentaine de nœuds et ligatures essentielles dont certains ne pourront être défaits qu’avec un coupe-coupe chauffé à rouge.


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 13:12



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Cet "échafaudage" a bien failli ne pas y rester...


A l'origine, la tour Eiffel doit être exploitée durant 20 ans, avant d'être détruite comme la plupart des palais construits pour l'exposition. Gustave Eiffel la sauve grâce à la science. Il propose de se servir de sa hauteur exceptionnelle pour des expériences de physique. Un pendule de Foucault est installé au 2e étage, ainsi qu'un manomètre géant qui calcule la pression atmosphérique. Un laboratoire de météorologie s'installe aussi au 3e étage. La tour est désormais plus qu'une vitrine du savoir-faire français, elle a une réelle utilité. En 1907, elle est sauvée, sa concession est reconduite pour 70 ans.

Du haut de ses 324 m (dont 12 d'antennes), constituée de 2 500 000 rivets, pesant 10 100 tonnes et munie de 5 ascenseurs, la tour Eiffel est une gigantesque machine qu'il faut entretenir régulièrement.
Selon les dispositions de Gustave Eiffel, la tour est repeinte tous les 7 ans. La dernière campagne a commencé en mars 2009. Elle a changé de couleur au fil de ces rénovations, qui nécessitent à chaque fois 60 tonnes de peinture. Du brun-rouge d'origine à l'ocre jaune, elle prend en 1968 sa couleur définitive : le brun Tour Eiffel.





:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 14:53



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Bonjour Jean, bonjour Bénédicte, bonjour Serge, bonjour Christophe...:bisou:

Jean, ce qui m'a surpris sur l'article dont vous nous faites part est qu'un huissier est délogé!Shocked

Spendide exposé sur les échaufaudage.bravo bravo bravo
Attention néanmoins, Ze Shérif Jean-Marc va contrôler tout ça dés qu'il pourra reprendre ses fontions!Mr. Green

Bon apprés-midi.Thumb Up
Marc.O84
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 15:20


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Bonjour à Toute la file

Qu'est-ce qu'un CUVELIER

Métier relevé sur un acte émis en Lorraine

Cordialement

Marc
Serge.S273
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 15:38



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Bénédicte,

Bonjour.

Les dames qui reçoivent les visiteurs de la Mission de Alcala parlent avec fierté de l’ancienneté de sa fondation en 1769, si mon souvenir est exact, et insistent fort sur sa qualité de « mère » des autres Missions de Californie.

C’est un jeune compagnon du R.P. Serra, le R.P. Luis Jayme, qui fut assassiné lors de la destruction de la Mission par un groupe d’Indiens n’admettant pas cette présence, une demi-douzaine d’années environ après la fondation. Pratiquement toutes les publications concernant San Diego accordent une large importance à cet événement qui, de ce fait, est connu de tous ici ou à peu près.

La mission actuelle est un véritable havre de paix et de recueillement au milieu de l’immense ville qui l’environne désormais : lieu idéal pour pratiquer un examen de conscience. Je ne suis qu’un libre-penseur et, néanmoins je ressens profondément ces qualités à chacune de mes visites.

Amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 16:26



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Bonjour Marc

Cuvelier




Fabricant de cuves, baquets, auges, et autres récipients


Appelé aussi baquetier broquier..etc, fait partie de la famille du tonnelier.


Un baquet.

Voir tonnelier p 96.

Cordialement
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 17:11



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Oui, il me semblait bien qu'on avait déjà vu le sujet Bénédicte.
Serge.S273
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 17:34



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Bonjour.

En 1985 j’acquis pour quelques yuans une estampe chinoise très ordinaire, l’impression sur une feuille de papier de riz d’une gravure sur bois ; cette estampe, que je possède toujours, représente des tiges de bambous et leurs feuilles longues et effilées, entremêlées, dessinant subtilement des idéogrammes.

J’appris par l’interprète qui me suivait comme mon ombre, que les kanji éparpillés signifiaient : je plie mais ne rompt pas…

Il faut posséder bien évidemment une certaine maîtrise du chinois pour apprécier la poésie cette composition : le dessin allié à la signification mais aussi au chant des caractères prononcés. Je n’ai absolument pas cette maîtrise, ma connaissance des kanji étant limitée à ceux figurant le plus souvent dans les toponymes, connaissance bien utile lorsqu’on se déplace par ses propres moyens sans être continuellement accompagné comme au Japon.

Bref, tout ce long discours pour vous déclarer péremptoirement :

Les échafaudages en bambou, ça « brandouille » terriblement et il faut être complètement maboul pour s’y promener.

C’est, du moins ce que je ressentis le 14 avril 1985.

J’avais deux journées entières à flâner dans Hong-Kong, avant de pénétrer en Chine Populaire où je devais séjourner plusieurs semaines. Je suis donc allé me promener ou, plus exactement, fainéanter dans l’ile couverte d’une brume poissante et chaude. Et je découvris ce monstrueux usage du bambou que je croyais réservé aux cannes à pêches !

Je conservai cette image de ma surprise, pas de très bonne qualité. on n’y distingue pas, entre autres audaces, les ancrages au sol, constitués de vieux gros bidons de tôle remplis d’une terre quelconque. Je vous le dis et croyez moi : il faut être dingo pour grimper là-dessus !

Si quelqu’un d’entre vous l’a fait, je lui demande de me pardonner ma franchise.

Bon appétit, le dîner approche pour vous.

Serge.S273
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 17:37



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...

Dans l’ile de Hong-Kong.



Amitié.
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 9 juin 2010 20:48



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bonne soirée

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 05:46



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bonne matinée

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Marc.O84
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Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 09:37


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Bonjour Bénédicte

Je pensais plutôt à un métier concernant les mines?

cuveler:Book
garnir d'un cuvelage (ensemble des matériaux servant à garnir les parois d'un puits de mine;

Cordialement

MARC
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 09:53



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Bonjour à tous

Bonjour Marc.
Le cuvelage est bien ce que vous décrivez, mais le cuvelier est un synonyme de tonnelier; d'ailleurs on trouve parfois mentionnés des tonneliers-cuveliers.


(Dictionnaire Godefroy)

Je ne sais pas qui faisait le cuvelage dans les mines.... un mineur spécialisé je suppose....
Un lien sur la mine et le cuvelage:
http://membres.multimania.fr/condegem/histoire/mine.html

Cotonadier
Marchand ou fabricant de toiles tissées en coton (cotonnades)

Voir le travail du coton en p41.

Bonne journée.


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 13:33



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Bon Jean, la dénomination me parait un peu exagérée! Ce genre d'engin devait rouler à 25km à l'heure environ...... il suffisait qu'elle s'accroche un peu la belle-mère!
En tous cas avec ce pare-choc, ça ne doit pas être facile de se garer.....


Je reviens un peu en arrière....

Cocher

Conducteur d'un coche, d'un carrosse, d'un cabriolet….d’une voiture à cheval

Voir coche et cochers en p21

Mais il y avait de nombreux types de cocher… cocher de fiacre, de cour, de palais, de maison, de remise, de place…etc.

Cet article de 1830 de Nicolas Brazier sur les cochers de Paris nous en présente quelques uns :

http://www.bmlisieux.com/curiosa/brazie02.htm

Autant certains termes comme « cocher de fiacre »...



.... ne me posent aucun problème de compréhension, autant j’ignorais ce qu’étaient…..

Le cocher de place



Cocher qui conduit une voiture de place, voiture publique qui stationnait à un emplacement déterminé et que l'on pouvait louer.

et


Le cocher de remise
Cocher qui conduit un remise, une voiture de remise, voiture de louage mieux conditionnée que les fiacres ordinaires, et qui, au lieu de stationner sur les places, se tient sous les remises.

Et pour ceux qui ont des ancêtres russes, un cocher exotique….


Le cocher de traineau


Gravure Jean Baptiste Le Prince (1734-1781) Peintre et graveur lorrain.



Bonne après-midi.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 13:41



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Avec plaisir Marc...

Et pour élargir le fil....


La polémique des cochers.Johann Michael Neder (1807-1882)
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 15:22



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Bonjour bénédicte, bonjour Marc, bonjour Yves, bonjour Serge, bonjour Jean, bonjour Christophe.:bisou:

Désolé Jean, pas trouvé pour cotonadier... Book Angry

Alors Christophe, des nouvelles de ton fils ?Nurse
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