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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 16 mai 2010 09:52



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Étudiant.



Celui-là, il a l'air d'avoir séché lors de son dernier contrôle !



Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 16 mai 2010 09:54



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Porteur d’eau.



.
Yves.G389
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 16 mai 2010 09:59


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Et il chantait :Eau,Eau , Qui veux de l'eau? de la belle eau ,de la bonne eau de mon tonneau !
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 16 mai 2010 17:21



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Bonjour Jean, bonjour Serge, bonjour Bénédicte et merci (un peu tardif, je l'avoue...mea culpa) de l'explication concernant le receveur de rente bravo super , bonjour Christophe, bonjour Céline...:bisou:
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 16 mai 2010 17:32



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Jean, on ne pourrait pas la contacter d'urgence: il y en a des peteints qui attendent la guérison de leur cancer!Mr. Green
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 16 mai 2010 17:40



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bonjour


de retour en Vendée

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 17 mai 2010 11:15



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Bonjour à tous

Jean,il ya 4 ans on parlait déjà de métier en voie de disparition :

http://archives.lesechos.fr/archives/2006/lesechos.fr/08/03/200080376.htm


Nacrier
Celui, celle qui travaille la nacre.




Autrefois surtout utilisée par les tabletiers et les boutonniers (dans l’Oise il y avait une importante industrie de fabrication de boutons de nacre…voir boutonnier p 22) la nacre est aujourd’hui travaillée par certains artisans d’art, les nacriers, dans la confection de bijoux et autres petits objets artistiques.







La nacre est une substance calcaire animale, dure, translucide et brillante, aux reflets irisés et chatoyants qui forme la couche interne de certains coquillages. Elle est constituée de minces lamelles transparentes et superposées d'aragonite (carbonate de calcium). Elle offre ainsi une multitude de teintes, rose, verte, blanche, bleue, ou parfois noire qui font de chaque bijou un objet unique dont la matière naturelle possède la particularité de décomposer et de réfracter la lumière




Pour travailler une nacre, il faut d’abord bien la choisir :

-nacre noire polynésienne
-nacre jaune d’Australie
-nacre blanche d’Indonésie
-nacre bleue de Nouvelle Zélande
-Burgos de Polynésie, une des plus belles nacres de la planète…

Il existe encore d’autres variétés de nacre, eau douce et eau de mer avec différentes couleurs.

Ensuite vient le moment de la polir et de la découper à la dimension voulue, et aux contours désirés. Les outils principaux sont le touret et l’outil de découpe diamanté.



Une fois l’objet terminé, on la fait briller au feutre de polissage.

Les diverses opérations que l'on fait subir à la nacre développent une poussière fine et dure, qui produisait certaines pathologies chez les ouvriers nacriers.Aujourd’hui on se protège à l’aide de masques.

Voir aussi les nacriers de l’île d’Aix :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/CAC97122582/les-nacriers-de-l-ile-d-aix.fr.html




Bonne journée


:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 17 mai 2010 12:10



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Pour Gilbert G180 qui recherche le métier d'armagueur en Loire Atlantique.

Je n'ai pas trouvé d'armagueur...il doit s'agir d'une graphie difficile à lire... si vous pouviez mettre cet acte sur le fil, par exemple avec cet hébergeur:

http://www.casimages.com/

En attendant j'ai pensé à armayeur pour armaieur qui dans cette région est le hongreur

voir hongreur en p20

Cordialement
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 17 mai 2010 17:43



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bonjour,

c'est peut être un armateur


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Gilbert.G180
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 17 mai 2010 19:19



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Messages: 2
Merci infiniment pour votre aide je pense que armayeur est ce qui est noté donc hongreur me semble tout à fait correspondre, j'ai atteri à la page 15 des métiers étudiés comment faire pour aller à la page 19 ? merci de m'indiquer le chemin, c'est vraiment très intéressant tout ce que je lis là, merci encore
Amitiés
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 17 mai 2010 19:35



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Messages: 4 963
Bonsoir Gilbert

En haut et en bas du fil sur lequel vous êtes, vous avez le nº des pages, il vous suffit de cliquer dessus. S'il y en a beaucoup, tous les nº n'y sont pas mais à partir de la p 1 ou 15 vous pouvez cliquer sur la p19.
Pour reculer ou avancer quand vous êtes sur une page vous cliquez sur les flèches , également en haut ou en bas de la page où vous êtes.

Cordialement
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 18 mai 2010 08:38



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Bonjour.

Je prends la route pour Roissy.

on parle beaucoup de chercheurs d'or en Californie ; le métier existe toujours mais n'est plus ce qu'il était. Je regarderai si je peux trouver quelque chose sur place.

Il existe des petites villes dans les environs qui vivent du souvenir de la grande époque de la ruée vers l'or : Jullian, Calico, etc. Quand je dis dans les environs, c'est entre une heure et une journée de voiture.

Bonne journée.
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 18 mai 2010 09:12



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Bonjour à nouveau.

Juste avant de partir...



Une bicoque de mineur d'autrefois, à Calico, bien rafistolée pour le plaisir des touristes d'aujourd'hui.

Amitié.
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 18 mai 2010 09:38



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Bonjour Bénédicte, bonjour Christophe, bonjour Jean, Bonjour Serge.:bisou:

Bon séjour aux U.S.A. Serge, en espérant que le volcan ne compromettra pas votre voyage.Wink
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 18 mai 2010 13:23



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bonjour

et bon vol Serge

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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 09:23



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Bonjour à tous

Chercheur d'or
Nous verrons ce que nous ramènera Serge des Etats-Unis sur les chercheurs d’or…mais en attendant, un peu d'Histoire....


Johann Sutter, un ancien capitaine de la garde suisse, obtient une concession de 900 km² ( qu'il baptise la « Nouvelle Helvétie ») dans la vallée du Sacramento à proximité de San Francisco dans une zone presque déserte. Il y bâtit un fortin, Sutter's Fort, pour se protéger des Indiens.
Le 24 janvier 1848, un de ses ouvriers, James Marshall, découvre des pépites d'or dans un gros tas de cailloux alors qu'il répare un moulin à eau. La nouvelle est d'abord tenue secrète car la Californie appartient encore au Mexique.

Le conflit américano-mexicain débute en mai 1846, les Etats-Unis cherchant alors à étendre leurs territoires vers l'ouest L'armée américaine écrasent la résistance mexicaine et s'emparent du Nouveau-Mexique, de la Californie et même de Mexico en 1847.
Le traité de Guadalupe Hidalgo du 2 février 1848 entérine la perte de très vastes territoires pour le Mexique en Amérique du Nord. Contre 15 millions de dollars, les Etats-Unis obtiennent les Etats actuels de l'Utah, du Nevada, du Wyoming, du Colorado, de l'Arizona, de la Californie et une partie du Nouveau-Mexique (en 1853, l'achat d'une bande de terre au sud du Nouveau-Mexique achève l'expansion des Etats-Unis). Tous les territoires au Nord du Rio Grande, dont la Californie, appartiennent désormais aux Etats-Unis. La découverte de l'or intervient donc un peu tard pour le Mexique...


Chercheurs d'or. 1852

L'annonce officielle de la présence d'or en Californie entraîne aussitôt la ruée vers l'or. De nombreux aventuriers et des familles entières traversèrent alors toute l'Amérique du Nord avec le secret espoir de devenir milliardaires. L'absence de toute administration sur place explique cet afflux de migrants, conscients que les premiers arrivés seront les premiers servis. A proximité des gisements aurifères, de nombreuses villes champignons sortent alors de terre en quelques semaines (et deviennent des villes-fantômes une fois le filon épuisé). La population de la Californie passe ainsi d'un millier d'habitants en 1846 à 93 000 en 1850.


Cette image de la ruée de l’or aux Etats-Unis est la plus connue quand on pense aux chercheurs d’or mais ceux-ci existent depuis la nuit des temps, qu’ils aient été orpailleurs (ceux qui recueille, au moyen du lavage, les paillettes d'or qui se trouvent dans le sable des fleuves)..



ou bien mineurs dans des mines aurifères...

Joelle nous a parlé de l’orpaillage en Europe en p11.


Orpailleurs du XVI ème siècle
(Agricola, 1556, De Re Metallica)

Les outils de l’orpailleur :
- La pelle

- la batée : récipient peu profond dans lequel on lave les sables aurifères
Le mot batée est un terme générique minier issu de l'espagnol batea signifiant cuvette mais les orpailleurs l'utilisent pour désigner précisément la batée conique, en forme de chapeau chinois, traditionnellement utilisée en France.
Un type de batée, le pan, est un cône tronqué à fond plat, en forme de plat à paella. (En Anglais, pan signifie instrument de cuisine ,casserole ou moule)

-le tamis rempli et secoué à demi immergé au dessus de la batée ou du pan permet de rincer et d'éliminer rapidement gros cailloux et graviers.

-le sluice est une rampe de lavage ou de concentration
Les sluices travaillent avec la force hydraulique pour évacuer les stériles et concentrer les minéraux lourds piégés par des moquettes, tasseaux ou rainures


Orpailleur du Rhin. Fin XIXème siècle.

Mines

Les Celtes exploitaient des mines d'or depuis l'Âge du Bronze (vers le XIIIe s. av. J.-C.) jusqu'à la conquête romaine. Les Lémovices, peuple Celte, occupaient la région minière au sud de Limoges et y pratiquèrent l'extraction minière de l'or dès le 6 ème siècle avant JC.
L'or était recherché et utilisé par les Gaulois, d'abord sous forme d'orpaillage puis des exploitations minières furent mises en place vers le 6 ème siècle av. JC.


Fouilles sur une aurière gauloise.

Les fouilles des mines d’or du Limousin révèlent qu'en 400 av JC, les techniques minières gauloises étaient expertes. Les minerais extraits par abattage au feu étaient concassés et grillés avec du charbon de bois pour oxyder les sulfures, puis réduits en poudre ; l'or ainsi libéré était séparé du minerais dans des canaux de lavage tapissés de peaux de moutons. on le récupérait en brûlant ces peaux. Il était ensuite raffiné au creuset.

L'or gaulois était connu du monde antique et "Gallia aurifera" est souvent citée par les auteurs anciens, grecs et latins, ce qui éveilla la convoitise Romaine. Rome étant très pauvre en or, les conquêtes de la république romaine avaient pour but d'épuiser toutes les mines d'or en activité dans les régions conquises. Les peuples vaincus, fournissaient de nombreux esclaves déjà aguerris aux techniques d'extraction et d'exploitation de l'or. César dépouilla la Gaule.
Des exploitations mécaniques des alluvions aurifères et des mines en roche étaient mises en service sur les points les plus riches. Esclaves, pompes puissantes, vis d'Archimède (Les Musées de Madrid et de Metz possèdent des spécimens miraculeusement conservés), dragues, canaux et mercure étaient utilisés.
Grâce à l'écrivain latin Pline (23 à 79 après JC), on sait que les romains extrayaient des mines de la péninsule Ibérique et de la Gaule environ 6500 kg d'or par an.

En réaction à ce pillage, les gaulois ont comblé, noyé et caché grand nombre de leurs exploitations minières de manière si efficace que l'on ne parvint à en retrouver les traces que de nos jours.
L'exploitation minière de l'or persista mais s'atténua donc à l'époque Gallo-romaine. A la fin de l'empire romain décadent, la négligence et l'incompétence des cadres provoquèrent une baisse énorme de la production suivie d'une pénurie fatale qui causa la chute de Rome par manque de liquidités pour payer des mercenaires...

Le moyen âge (400 à 1400)vit la reprise de l'activité minière à l'époque mérovingienne (entre le 5ème et le 8ème siècle) par des mineurs occasionnels, puis sa disparition.

Au XV et XVIèmes siècles l'or minier reste un sous-produit extrait des autres productions minières et a peu d'importance économique.

Louis XV et Louis XVI favorisèrent le développement des recherches minières et de la minéralogie. Louis XV finança recherches et exploitations.


Bourg-d'Oisans.Sur le chemin des Mines de la Gardette


L'exploitation et la prospection minière reprirent avec la découverte et les importants travaux dans la mine de la Gardette en l'Oisans en 1770 ; cette découverte démontra qu'il existe des filons d'or sur le territoire métropolitain ce qui était considéré jusque-là comme impossible.
De nombreuses petites mines maintenant inexploitées et quasi oubliées furent exploitées artisanalement à cette époque.



La concession pour fer de Salsigne, datant de 1877, est étendue à l'or en 1897 et Salsigne devient une des plus importantes mines d'or d'Europe de l'ouest.


Salsigne. Triage manuel du minerai par les femmes.

Au XXème siècle a lieu la découverte fortuite, en 1903, d'or à teneur économique dans les filons d'antimoine de la Lucette en Mayenne.






Il va alors en résulter une véritable ruée vers l'or filonien portant sur les régions géologiquement similaires et surtout sur les anciens travaux gallo-romains décrits par Mallard et par d'autres.
Le Limousin va faire ainsi l'objet de plusieurs dizaines de tentatives d'exploitation, la concession pour or va être attribuée à la Bellière en 1905 et au Châtelet en 1907.


Entrée de la Mine du Chatelet.

Dans les Pyrénées Orientales le gisement de Glorianes est découvert en 1903 et la concession est attribuée en 1910.
Si les travaux de recherche en Limousin sont stoppés nets par la Première Guerre mondiale, la production d'or métropolitaine va s'intensifier à partir de 1926 à Salsigne, en 1933 le Châtelet a déjà produit 7,5 tonnes d'or et la Bellière 8,5 tonnes.
Mais à l'aube de la Deuxième Guerre mondiale la mine de la Lucette a fermé, la mine de la Bellière est épuisée ; il ne persiste une exploitation importante qu'à Salsigne et au Châtelet ; la production tombe à 85 kilogrammes en 1946.
Après la fermeture de la mine du Châtelet, il n'y a plus qu'une seule mine en activité en France : Salsigne qui augmentera considérablement sa production.



Puis celle-ci fermera également en 2004.
(Extraits du site : http://www.orpaillage.fr/frames.html)



Bonne journée.


:bisou:

Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 09:54



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour Jean





:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 17:49



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
Bonjour

peut être pour les télégrammes !!!!via les antennes de la Tour Eiffel




Citation:
scientifiques et techniques

Dès la présentation de son projet en 1886, Gustave Eiffel savait que seule l’utilité scientifique
de la Tour pouvait, alors, la préserver de ses adversaires et prolonger sa durée de vie.
Elle devait au départ être détruite au bout de 20 ans ! Il précise alors la vocation de la Tour :
observations météorologiques et astronomiques, expériences de physique, poste d’observation
stratégique, poste de communication par télégraphe optique, phare pour l’éclairage électrique
et études du vent. Gustave Eiffel précise : « Ce sera pour tous un observatoire et un laboratoire
tel qu’il n’en aura jamais été mis d’analogue à la disposition de la science. C’est la raison
pour laquelle, dès le premier jour, tous nos savants m’ont encouragé par leurs plus hautes
sympathies ». En effet, dès 1889, la Tour Eiffel est utilisée comme un laboratoire de mesures
et d’expériences scientifiques. De nombreux appareils scientifiques y sont installés (baromètres,
anémomètres, paratonnerres…). Gustave Eiffel se réserve d’ailleurs un bureau au troisième
étage pour y faire des observations d’astronomie et de physiologie.


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christ.L12
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Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 18:00



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
5 novembre 1898
Première liaison de télégraphie sans fil de 4 km entre le Panthéon
et la Tour Eiffel (Ernest Roger et Eugène Ducretet).

15 décembre 1903
Gustave Eiffel offre au ministre de la Guerre la disposition de la Tour
en tant que support d’antennes. « J’offre de prendre à ma charge
tous les frais qui pourraient résulter de ces expériences. »

21 janvier 1904
Le poste de la Tour Eiffel entre dans l’histoire, avec l’acceptation
de la direction du Génie. Le capitaine Gustave Ferrié devient
alors le deuxième « grand homme » de la Tour.
Le réseau militaire se met peu à peu en place.

1905
La liaison entre la Tour Eiffel et les places fortes de l’Est est
assurée par tous les temps.

1907-1908
Liaison avec Casablanca lors de la campagne du Maroc. La
nuit, la station est relayée par le croiseur Kléber, qui transmet
directement à la Tour Eiffel.

1909
« La station radiotélégraphique militaire » de la Tour Eiffel
est terminée. Après les baraquements en bois, c’est la station
souterraine qui est mise en place.
Janvier 1909
Premiers essais de téléphone sans fil à la Tour Eiffel par Colin et
Jeance.

23 mai 1910
La Tour Eiffel au service de la Marine : premier service régulier de
transmission de signaux horaires. Ils sont entendus à 5 200 km la
nuit et moitié le jour. Les signaux sont perçus de jour à Batoum
(Géorgie), de nuit à Glace-Bay (Canada). Il devient possible, grâce
au commandant Ferrié, de créer une organisation internationale
de l’heure, afin d’unifier la mesure du temps sur toute la Terre et
de procéder à la détermination exacte des longitudes.


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christ.L12
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Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 18:01



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en fait ,j'ai impression que c'était des militaires qui tenaient la Poste de la tour

et les militaires ne font pas la grêve


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christ.L12
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Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 18:23



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merci Jean

dans les piliers par la suite il y a eu les studios de la télé


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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 19 mai 2010 19:49



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Ah....où étaient donc les facteurs du bon vieux temps...



ceux-là n'ont sûrement pas fait grêve... de claquette


Bonne soirée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 20 mai 2010 09:55



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Bonjour à tous

Pour rester dans les claquettes, les claquistes et les clacs, voici un autre facteur....





.... à chapeau claque !Mr. Green


Bonne journée

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 09:43



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Bonjour à tous

Pas un métier en soi, mais dans le cadre des travaux agricoles...

Récolte des ajoncs



Plante incontournable de la Bretagne et plus généralement de l'Ouest de la France (de la Vendée au nord du pays), l'ajonc d'Europe (Ulex europaeus), bien souvent confondu avec le genêt, se rattache à la famille des poix ou papilionacées. Arborant durant sa longue période de floraison de véritables grappes d'un rîche jaune d'or, la présence de ces arbustes dans les campagnes et sur le littoral est telle que cette plante peut être qualifiée d'authentique emblème végétal breton...L'ajonc d'Europe se distingue du genêt par son absence de feuille ou plus exactement par son feuillage persistant dense de type spiniforme (très nombreuses épines).


Dans toute la Bretagne, l’exploitation des landes était essentielle pour la petite paysannerie.



II faut savoir que I’ Ajonc, essentiellement spontané de nos jours, était largement planté comme une plante fourragère pour l’affouragement en vert du bétail pour
l’hiver. on utilisait seulement les jeunes pousses car les graines renferment un alcaloïde toxique. on hachait la plante au « hache-lande » qu'on fabriquait naguère encore en Bretagne pour briser les épines et servir d'alimentation aux vaches et chevaux qui le préféraient au foin.


Un hache-lande.

Ainsi, les vaches produisaient aussi un lait plus abondant, de très bonne qualité ...et avec du bon miel issu des groupes de fleurs d'Ajoncs qui fleurissent dès février en exhalant une odeur d’amande, on pouvait se régaler.



Paysan breton et son fagot d'ajonc.

L’Ajonc a été longtemps exploité à titre d'engrais.

Les racines des Ajoncs, comme la plupart des légumineuses. hébergent des bactéries symbiotiques qui ont la faculté de fixer l'azote atmosphérique et par conséquent fournissent de l'azote sous une forme directement assimilable par I’ Ajonc qui n'en puise pas assez dans le sol. Ainsi. I’ Ajonc entrait autrefois dans la rotation des cultures, pour enrichir les sols pauvres en substances azotées, au pays de Galles, en Galice et dans certains cantons de la Bretagne. Sa production élevée (environ 15 tonnes par ha) et surtout l’époque hivernale de sa pousse lui valaient bien son vieux nom de « Luzerne des pays pauvres ».On semait des céréales, seigle, blé, avoine, sur sa défriche.




L'ajonc possède également une propriété qui en faisait un produit recherché par une corporation professionnelle, la boulangerie. Une fois séché, et sous la forme de fagots l'ajonc se révèle être un excellent combustible permettant, à l’époque, l’allumage des fours à bois.


Bonne journée.

:bisou:

reflechis Joelle ne s'est pas connectée depuis le 4 mai....j'espère qu'elle est en vacances et que tout va bien...
christ.L12
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Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 14:43



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Bonjour


Serge est bien arrivé de l'autre coté de l'Atlantique ,il a vu le fameux nuage


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Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 21:55



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Bonjour.

Bien arrivé à San Diego après un voyage évidemment un peu fatiguant en raison du décalage horaire et de sa durée sans sommeil. Après deux bonnes nuits, le bonhomme se trouve de nouveau sur ses rails : ses deux jambes normales plus celle de secours.

Nous parlions de mineurs et je remercie Bénédicte de ses informations. Elles éveillent un vieux souvenir.

Au lendemain de la guerre, mon grand-père, Directeur d’école honoraire, se trouva subitement nanti d’un très important rappel de retraite inattendu. on lui expliqua qu’il y avait eu erreur dans le calcul de sa pension, que durant les années d’occupation on avait d’autres chats à fouetter, et que désormais des fonctionnaires étaient de nouveaux présents pour lui remettre son dû.

Il convint de tout cela et empocha le rappel suffisamment rondelet pour lui permettre l’achat d’une rutilante 4CV Renault. Laquelle puissante voiture lui permit d’aller s’aérer les années suivantes en compagnie de sa fille, de son gendre, et de son petit-fils, un gentil gamin. Il m’arrive d’être immodeste.

Nous passâmes ainsi par Foix, lors de l’une de nos pérégrinations. Le château, haut perché, en relativement bon état m’impressionna ; mon grand-père, toujours éducateur dans l’âme, m’appris toutes sortes de choses sur ce vestige et sur ses occupants mais il commit l’imprudence de me signaler que l’Ariège, coulant au pied du rocher portant la forteresse justifiait son nom par ses propriétés aurifères.

La fièvre de l’or me prit. J’étais un gamin assez rêveur en raison d’une imagination trop fertile selon les professeurs de mon collège. Alors, pensez donc ! De l’or à mes pieds, à portée de mains. La fortune n’attendait que moi !

Ma mère eut la frayeur de sa vie : son fils unique et préféré disparu ! Mon Dieu, on me retrouva vite, je n’étais qu’à quelques pas du modeste hôtel néanmoins doté de tout le confort moderne c’est-à-dire une salle d’eau pour sa petite douzaine de chambres ; je pataugeais dans l’eau à la recherche des innombrables cailloux dorés qui devaient forcément s’y trouver…

Ma fugue bien innocente fit rire ma famille et le patron de l’hôtel. on m’expliqua qu’en théorie mon initiative était justifiée mais que j’exagérais la richesse du site et que ma méthode de prospection était totalement inappropriée. Mon grand-père, encore et toujours éducateur dans l’âme passa alors de l’histoire et de la géologie à la morale :

« on n’a rien sans peine mon garçon, même pour trouver de l’or ! »

Paroles qui me revinrent à l’esprit, quarante années plus tard.

Nous étions en septembre 1996. Ma retraite débutait le 1er octobre suivant. J’assurais une dernière mission : présenter une communication lors d’un colloque organisé dans le Centre de traitement de l’information de la Société Boeing, à Bellevue près de Seattle. À l’issue de cette affaire, en permission libérable comme disent les militaires, je rejoignis ma fille qui venait de s’installer à San Diego. Nous décidâmes de visiter Death Valley à une journée de voiture de son domicile.

Death Valley : région parfaitement inhospitalière recelant cependant des ressources minéralogiques abondantes et variées ; du borax en particulier mais aussi des métaux précieux, de l’or en prime semble-t-il. En dépit d’énormes difficultés d’existence, des prospecteurs isolés ou employés par des entrepreneurs travaillèrent là au XIXe siècle et au début du suivant. De nombreux vestiges d’exploitation parsèment cette vallée ou, plus exactement, ces vallées d’une sauvage et surprenante beauté.

Les visiteurs s’y pressent et parcourent les chemins difficiles qui sillonnent la région. on y admire des sites splendides et assez souvent, au détour de l’un de ces chemins des restes d’activité minière.

Les entrées de mines sont relativement nombreuses. Plus ou moins protégées, il est recommandé dans les guides de ne pas y pénétrer. Leur simple vue suffit à rappeler les conditions de travail invraisemblables de dureté des mineurs de cette époque. Je vous communique trois de ces entrées dont l’une possède encore une échelle de descente.

La quatrième image présente une installation pour le traitement du minerai. Un réservoir à l’évidence mais pour quel usage exact, je l’ignore. L’information des visiteurs était encore relativement pauvre en 1996 ; il semblerait que des historiens s’intéressent de plus en plus à ces sites qui attisent la curiosité ; les hommes qui travaillèrent là furent des immigrants venus souvent de notre Europe, éventuellement d’assez proches parents pour certains d’entre nous ; difficile donc de rester indifférents.

...
Serge.S273
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Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 21:56



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Protection symbolique. Le trou m'a semblé profond.

Serge.S273
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Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 21:58



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Dans celui là on rentre facilement... Si cela vous tente ? Personnellement, je suis resté dehors en dépit de la chaleur.

Serge.S273
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Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 22:02



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L'échelle est encore disponible.



Serge.S273
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Envoyé le: vendredi 21 mai 2010 22:04



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...



Pour l'instant aucune idée de l'utilité de ce réservoir.

Et bonne soirée.
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 22 mai 2010 09:14



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Bonjour à tous

Bonjour Serge. Bon séjour californien.

Christophe nous a dit que tu as vu le fameux nuage....ça m'a fait penser qu'il y a un métier qu'on avait pas vu.....



Volcanologue

Un volcanologue ou vulcanologue est le scientifique spécialiste de la volcanologie ou étude des volcans, discipline liée à la géophysique, à la sismologie et à la géologie dont elle est une spécialité.

La volcanologie, en tant que description d'un phénomène volcanique, est née au Néolithique avec l'exécution d'une peinture murale d'un volcan en éruption à deux sommets, probablement le Mont Hasan, à Çatal Hüyük (Turquie) et datant de 6000 av.J.-C.



Plan de Çatal Höyük. Reproduction du plan d'origine où on peut voir la structure de la ville. Au fond on aperçoit un volcan, probablement le Hasan Dag en éruption, encore visible aujourd'hui depuis Çatal Höyük.



Dans les premières civilisations, notamment chez les grecs et les romains, les volcans et leurs éruptions sont associés à des manifestations divines. Il en sera de même dans le christianisme qui les considère comme l'œuvre de Satan et les signes de la colère divine.
Au Vème siècle av. J.-C., le philosophe grec Empédocle d’Agrigente divise le monde en quatre éléments fondamentaux : l'air, l'eau, la terre et le feu, le dernier étant représenté par les volcans.

Platon affirmait que des fleuves d'eau chaude et froide parcouraient l'intérieur de la Terre et qu'un vaste fleuve de feu central, le Pyriphlégéthon, alimentait tous les volcans de la Terre. Aristote expliquait la présence de ce feu souterrain comme « ...le frottement du vent quand il s'engouffre dans des passages étroits. » Lucrèce, un philosophe romain, clamait lui que l'Etna était totalement creux et que ses feux étaient alimentés par un vent puissant circulant près du niveau de la mer. Ovide pensait que les éruptions étaient alimentées par de la « nourriture riche » et qu'elles cessaient lorsque celle-ci venait à manquer. Vitruve affirmait que les feux souterrains étaient entretenus par du soufre, de l'alun et du bitume. L'idée d'un rôle prépondérant du vent comme source des éruptions volcaniques perdurera jusqu'au XVIème siècle.


En 79, Pline l’Ancien relate et décrit le début de l'éruption du Vésuve, remarquant notamment que des séismes précède le début d'une éruption. Voulant se rendre au plus près des évènements, il est tué par une des nombreuses nuées ardentes qui dévala les flancs du volcan et détruisit Pompéi. Son neveu, Pline le Jeune, n'ayant pu accompagner son oncle, fait une description précise de l'éruption dont le type portera le nom des deux hommes : éruption plinienne. Cependant, cette description ne constitue pas une tentative d'explication scientifique du phénomène.

À la Renaissance, de nombreuses théories voient le jour mais elles doivent être compatibles avec les dogmes de l'Eglise catholique sous peine d'être discréditées.



C’est avec l'éruption en 1661 du Vésuve, qui était assoupi depuis plus de 500 ans, et l’éruption de l’Etna , en 1669, qui détruisit une partie de la ville de Catane, qu'apparaît un regain d’observations dont certaines sont publiées dans les livres.
Les interprétations sur l’origine des volcans s’inspirent toujours de la théorie d’Aristote sur le rôle des vents qui s’engouffrent dans les cavités. Cependant, Descartes, en 1664, propose que la Terre est un ancien Soleil en train de se refroidir lentement en diffusant sa chaleur. Ainsi le jésuite, Athanasius Kircher, dans son livre, Mundus Subterranus, édité en 1665, où les dessins interprétatifs sont nombreux, montre une Terre avec un feu central, communiquant avec des réservoirs intermédiaires, qui alimentent en surface les volcans. Sur une carte Kircher a positionné la dizaine de volcans connus.


Théorie du feu central selon Athanasius Kircher, 1678

Le moteur des éruptions n’est pas encore résolu, puisque pour Buffon, en 1749, c’est un feu causé par la combustion de charbon ou bien de pétrole et par le fermentation des pyrites.
Heureusement, au XVIIIe s. certains naturalistes sont plus curieux, comme cet ambassadeur anglais William Hamilton, qui publie, en 1776, “Campi Phlaegraei, Observations on the Volcanos of the Two Sicilies”, où sont rassemblés les notes et les croquis qu’il a réalisé sur le “terrain” de 1764 à 1798.

Quelques années plus tard, en 1795, un autre ouvrage, celui de Spallanzani relate ses observations sur les volcans siciliens (Sromboli,Vulcano,Etna) et ses essais de fusion de morceaux de basalte pour connaître l’origine de la lave.
De cette époque nous avons aussi de nombreuses peintures dont les gouaches napolitaines


Petite gouache représentant le Vésuve en eruption.

Au XVIIIème siècle, deux écoles s'affrontent : les neptunistes pensent que le contact de l'eau sur la pyrite enflamme des couches de charbon qui font fondre les roches environnantes alors que les plutonistes affirment qu'il existe une masse de roche en fusion dans les profondeurs de la Terre et qui ressort à certains endroits.
En 1831, le français Constant Prévost, de retour de l'île italienne de Julia, rapporte les preuves de la formation des volcans : ils naissent d'un empilement successif de matériaux. Cette découverte met fin à l'affrontement entre deux théories : l'une affirmait que les volcans se formaient par couches successives, l'autre qu'ils n'étaient qu'un gonflement du sol.
À l'époque, le Vésuve est le volcan le plus étudié. D'autres explorateurs commencent à étudier différents volcans : Bory de Saint-Vincent au Piton de la Fournaise en 1804, Alexandre de Humboldt au Guagua Pichincha et au Chimborazo entre 1799 et 1804 et recense 407 volcans en 1846, le Santorin est étudié par plusieurs géologues.



L’éruption du Santorin en 1866.Johann Friedrich Julius.1874.


Du fait de l'activité régulière du Vésuve, un observatoire volcanologique est construit sur ses pentes en 1841 et des sismographes y sont installés.



Eruption du Vésuve 1872. Giorgio Sommer



Gravure couleur du Petit Journal. Fuite devant l’éruption du Vésuve.


En 1883, l'éruption du Krakatoa concentre tous les efforts des volcanologues sur ce volcan. L'éruption est analysée ainsi que ses effets : onde de choc, effets climatiques, etc. Les avancées effectuées permirent aux géologues de revenir sur l'éruption du Tambora qui se produisit en 1815.




En 1902, l'éruption de la Montagne Pelée de la Martinique, la destruction totale de la ville de Saint-Pierre et les 28 000 morts provoque la stupeur en métropole. La catastrophe sera relayée dans les journaux avec de nombreuses photographies. Alfred Lacroix sera mandaté par l'Académie des Sciences pour comprendre les raisons de la catastrophe, notamment la croissance du dôme de lave qui s'est effondré. Deux ans plus tard, il publiera un ouvrage qui fait encore référence et participera à la création d'un observatoire volcanologique.




La ville complètement détruite.


Volcanologie moderne



En 1912, Alfred Wegener propose une théorie de la dérive des continents, qui, encore imparfaite, sera rejetée. Amendée, elle débouchera bien plus tard sur la théorie de la tectonique des plaques, qui participe à l'explication du volcanisme. Cette théorie révolutionne la perception qu'ont les géologues et les volcanologues du volcanisme car elle permet d'unifier la majorité des phénomènes géophysiques. Elle sera complétée dans les années 1960 notamment avec l'introduction de la notion de radioactivité dans l'origine de la chaleur interne de la Terre et la découverte des anomalies magnétiques dans les fonds marins. Les géologues constatent, prouvent et admettent alors que chaînes de montagnes, volcans et sismicité se répartissent de manière précise à la surface de la Terre et sont corrélés.


Schéma général des différents types de volcanisme associés aux mouvements des plaques tectoniques

Les progrès en sismologie profitent également à la volcanologie avec la mise en évidence des plans de Wadati-Benioff, des différentes discontinuités, de la structure interne du globe, etc. La tectonique des plaques propose aux volcanologues une vision globale des phénomènes internes à la Terre avec la dérive des continents, la subduction et la divergence, les courants de convection du manteau, etc. Seuls restent certains volcans qui ne trouvent pas leur place dans cette théorie. Les volcanologues émettent alors la théorie des points chauds pour expliquer la présence de volcans au milieu des plaques lithosphériques.


Haroun Tazieff sur les pentes du Vésuve.


Durant le XXème siècle, Haroun Tazieff explore les volcans du monde entier (Etna, Merapi, Izalco, Erebus...), insistant sur le rôle des gaz dans l'activité volcanique. Il améliorera de nombreux instruments de mesure qui sont encore utilisés aujourd'hui, et participera à l'élaboration et la mise en place de plans d'évaluation des risques volcaniques et d'évacuation des populations. Il sera, en ce qui concerne la France, un pionnier de la vulgarisation scientifique en matière de volcanologie.
Katia et Maurice Krafft rapportent quant à eux de nombreuses photographies, films et extraits sonores de plus de 150 volcans et publient de nombreux livres qui contribuent à la popularisation de la volcanologie et des volcans. Ils participèrent aussi à l'élaboration de plans d'évaluation des risques volcaniques.
(Wikipedia)


Bonne journée

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: samedi 22 mai 2010 19:22



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bonsoir

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Serge.S273
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Envoyé le: dimanche 23 mai 2010 03:20



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Bonjour.

Je souffre pour connecter mon portable...

Je fais court : image du panache de fumee chez les Vosgien.

Amitie.
Serge.S273
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Envoyé le: dimanche 23 mai 2010 19:28



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Bonjour,


Bénédicte
, tu oublies le plus grands des volcanologues des temps passés, présents et futurs…



Je parle du signataire, accompagné de sa fille, lesquels dans un grand élan d’enthousiasme scientifique et courageux, gravirent les pentes du Fuji-San, jusqu’à une altitude vertigineuse mais furent stoppés net par une réglementation funeste relative à l’enneigement du chemin.

Plus sérieusement, la voiture était garée à trois cents mètres en contre bas ; l’interdiction de continuer était malheureusement bien réelle. Ma fille habitait à l’époque à Susono, petite ville au pied de la montagne et à une heure de Tokyo environ par train. Je logeais donc chez elle à chacune de mes missions dans la capitale japonaise.
Son voisin, conducteur d’engin des P. et Ch. locaux, apprenant que j’étais en quelque sorte son collègue, me proposa de l’accompagner sur son bouteur le jour prévu pour la remise en état de la piste menant les pèlerins au sommet du Fuji-San. Fichtre ! La proposition était intéressante, la pente étant tout de même rude.
Hélas ! l’ouverture prenait place au début de juillet et nous n’étions seulement qu’au début de mai.
Ensuite ma fille fut envoyée par son laboratoire en Californie où elle se trouve toujours.
Bah ! Ce ne sont pas les volcans qui manquent au Japon et, quelques mois auparavant j’avais visité le sommet du mont Aso. Téléphérique ou voiture, on a le choix pour accéder au bord du cratère, bordé par de simples troncs d’arbres posés sur le sol, en guise e garde-fou… Il faut remarquer que les autorités locales prennent bien soin de la sécurité du public : quelques bunkers sont placés çà et là en cas de projections trop violentes.

Jean
, il me faut remarquer que le cône éruptif de Mont Aso, véritable montagne, est placé au centre d’une caldeira de plusieurs kilomètres de diamètre, au relief parfaitement dessiné pour un ignorant de la volcanologie ; ce qui n’est pas le cas à Yellowstone.

Amitié.
Serge.S273
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Envoyé le: dimanche 23 mai 2010 19:52



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J’ai eu quelques ennuis de fonctionnement d’Internet Explorer.

Le 20 j’installe mon portable sur le LAN des enfants. Aucune difficulté… Excepté quelques alea de temporisation lors de connexions sur des sites très fréquentés, du banal.

Le 21, souhaitant utiliser l’imprimante-scanner du réseau, je charge son pilote. Alors attention et soyez attentifs : mon portable est un produit H.P. récent et l’imprimante itou.

D’un seul coup tout va mal : impossible de me servir du périphérique et en outre impossible d’utiliser l’Internet Explorer. Je vous fais grâce de détails complètement farfelus…

À force d’insister et d’explorer les aides enregistrées, j’apprends que l’installation d’un nouveau pilote peut déstabiliser « Vista » ! S’agissant d’un pilote de matériel HP installé dans un pc HP, on peut tout de même être surpris. Je regrette aujourd’hui de ne pas avoir archivé dans mes notes ce commentaire d’aide en ligne.

La solution avec le périphérique fut tout simple : un lien USB.

Quant à l’Internet, il me fallut du temps pour trouver : l’adresse IP avait été corrompue. J’avoue ne pas avoir très bien compris. Simplement, par lassitude, j’ai suivi le conseil d’une autre aide enregistrée dans lequel il était question de cette adresse et j’accède de nouveau à Internet. Jusqu’à quand ?

Amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 23 mai 2010 19:59



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Bonsoir à tous

Ah, les mystères de l'informatique...!! aussi difficile que de lire du japonais......


bonne soirée à tous

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 00:53



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Jean,

Bonjour, ou bonne nuit… Ici, il n'est que 4h.



Un petit morceau de Meteor Crater, saisi en janvier 1995.

Amitié.
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 01:54



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Bonsoir.

Gardien de phare.

Le métier ne disparaît pas, mais de nos jours, l’ordinateur supplée de plus en plus l’être humain.

La baie de San Diego forme, à son embouchure, un coude séparé de l’océan par une langue assez élevée de terre : Loma Point. Les Espagnols abordèrent là pour la première fois dans ce qui devint par la suite l’état de Californie. La baie de San Diego, bien abritée de l’océan nécessite néanmoins beaucoup d’attention des navigateurs qui y entrent ; les Américains en marquèrent l’entrée en installant un phare tout à l’extrémité de Loma Point. Au XIXe siècle une journée environ était nécessaire pour se rendre du phare en ville en traversant un pays de landes. Aujourd’hui un quart d’heure de voiture suffit à la condition de ne pas se perdre dans ce qui est devenu une zone pavillonnaire cossue mêlée à de nombreux sites militaires.

Le phare, sans être un simple point brutalement isolé au milieu des vagues, garantissait toutefois la solitude à son locataire et à sa famille s’il en avait une. C’est donc avec un souci très anglo-saxon de confort que les gardiens aménagèrent les quelques pièces habitables de la petite bâtisse dominant l’océan.

C’est ainsi qu’ils vivaient de longues journées. Quant à l’outil de travail il répondait à un souci bien français d’efficacité : une bonne vieille lentilles de Fresnel, toujours en usage de nos jours.

Cocorico !

Serge.S273
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 01:56



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Le phare, tout au bout de Loma Point.



Serge.S273
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 01:58



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...

Le salon, salle à manger du gardien.



À tantôt.
christ.L12
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 07:47



Inscrit le: 19/09/2005
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bonjour

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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 09:31



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Bonjour à tous

Très "cosy" le logement du gardien....

Bonne journée

:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 10:59



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour Jean, bonjour Serge, bonjour Bénédicte, bonjour Christophe.:bisou:

Depuis Vendredi je suis dans la peau d'un blessé : 2 jeunes montés sur un scooter ont remonté un sens interdit m'ont foncé sur moi et ont pris la fuite à Paris, sur l'avenue d'Italie alors que je m'apprêtais à les interpellés.carton Je souffre d"une entorse cevicale, de mon épaule gauche et quelques petis bobos ça et là...Sad Nurse
Les instance médico-judiciaires m'ont attribuées 10 jours d'ITT..quoi

Serge, bon séjour chez les Américains et domage pour vos tracas avec votre ordi...Embarassed
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 11:57



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour Jean Marc
Je te souhaite également un prompt rétablissement.

Tu fais un métier aujourd'hui- hélas-bien dangereux..!

Teter au petit pot

Petit pot, mode très usité en Normandie, suivant lequel, au lieu d'allaitement, on nourrit les enfants avec de la panade faite devant le feu dans un petit pot.
(Littré)

Panade;soupe faite avec de l'eau, du beurre et du pain qu'on a laissé mitonner (ou du pain et du lait).

Sur l’alimentation des nourrissons autrefois :

http://www.lemangeur-ocha.com/uploads/tx_smilecontenusocha/05_ages_regimes.pdf


Bonne journée.


:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 11:58



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Messages: 937
Je vous remercie de vos voeux de rétablissement Jean. super
C'est important de se sentir soutenu par ses collègues, amis, connaissances.WOW
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 24 mai 2010 14:24



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L'alimentation artificielle des bébés au Moyen Age

"Bien que tous, lettrés, clercs d'Église, médecins, parents, s'accordent au Moyen Age à préférer l'allaitement maternel à celui d'une nourrice et à estimer que l'alimentation artificielle ne peut au mieux que constituer un pis-aller, les familles sont souvent obligées d'avoir recours au biberon ou aux bouillies : le décès de la mère à la suite d'une fièvre puerpérale, le tarissement de son lait, une mauvaise conformation des mamelons, exigent en attendant de trouver une nourrice que l'on ait recours à des substituts d'allaitement.
Des croyances non fondées partagées par tous les milieux sociaux incitaient également à ne pas allaiter les deux ou trois premiers jours de la vie et pendant la grossesse, car le colostrum comme le lait d'une femme enceinte étaient jugés l'un nocif, I'autre indigeste ; en outre, en cas de naissance gémellaire ou multiple, il était déconseillé d'allaiter plus d'un enfant à la fois; dans tous ces cas de figure, les bébés étaient nourris à l'aide des équivalents médiévaux du biberon : le cornet, une corne de vache percée, remplie grâce à une "chevrette"; cette dernière est un petit vase à goulot tubulaire plus ou moins long qui fait également fonction de biberon pour les enfants assez âgés pour savoir tenir cet objet et téter par eux-mêmes. Ce biberon à goulot peut être en terre cuite, en étain ou en verre : un traité de gynécologie du XIIIe siècle composé en France du Sud, Les Infortunes de Dinah , précise qu'on fera boire1'enfant sevré "dans un récipient de verre en forme de téton que l'on appelle nad", terme hébreu que le traducteur transcrit par gourde, mais qui est peut-être une sorte de biberon.



Détail d’une gravure (la cuisine maigre) d'après Peter Breughel (1563)


Le recours au biberon ou à la bouillie, qu'on appelle alors "papa", "papet", ou "papin(e)", s'impose enfin dès que la poussée dentaire décourage l'allaitement au sein, ou tout simplement lorsque le bébé pleure trop : le Livre des Simples médecines, composé à Salerne à partir du Xlle siècle, explique que les femmes du lieu endorment leurs enfants à l'aide de semences de pavot blanc mélangées avec leur propre lait qu'elles font couler, sans doute en se pressant le sein, directement dans l'ouverture sommitale arrondie du biberon à bec tubulaire que sucera l'enfant. Un biberon est également nécessaire pour donner au bébé de l'eau de source et du jus de fruit : une petite princesse du XVe siècle, Marguerite de Bourgogne, reçoit ainsi à l'âge de 4 mois de "l'eau de mûre franche". En revanche, pas de vin dans le biberon du bébé ! Au XIIIe siècle, le pédagogue Gilles de Rome l'interdit avant l'âge du sevrage; à la même date, le médecin des Infortunes de Dinah l'autorise aux enfants sevrés. D'autres le préconisent, simplement coupé d'eau.

Sauf dans le cas de la prise d'un remède composé à base de lait de femme, c'est de lait animal, et notamment de lait de chèvre, que l'on remplit corne à allaiter ou chevrette; de là vient sans doute cette appellation donnée aux vases à goulot tubulaire. En effet, tous les auteurs de régimes de santé prescrivent l'allaitement au lait de chèvre, jugé plus digeste que tout autre; encore au XVIe siècle, Montaigne lui-même, meilleur père de famille qu'on ne croit, le recommande dans ses Essais (II, 26-27). Sophistication extrême (et exceptionnelle), on voit affirmer, au XIVe siècle, que le lait des chèvres ou brebis qui auront brouté des violettes fera "grand profit" aux enfants "qui en mangeront les papins" : sans doute en sort-il parfumé ! Mais il n'y a pas d'élevage de chèvres en toutes régions. on fait donc également appel au lait de brebis et, en milieu nobiliaire, au "lait d'ânesse boully", ainsi que le mentionne, au XVe siècle, un régime de santé destiné aux enfants de la cour de Bourgogne. En revanche, lorsque l'enfant n'est plus un nouveau-né, c'est du lait de vache qui lui est donné.

La composition des bouillies nous est connue par une source inattendue : les écrits des clercs d'Eglise, prédicateurs ou moines cloîtrés. Depuis le Ve siècle, ils comparent les laïcs à des veaux tétant le lait de l'Eglise; comme en latin "nourrir" signifiait à la fois alimenter et éduquer, ils se plaisent aussi à comparer l'enseignement catéchistique à des recettes de bouillie. Sans ces métaphores, nous ne saurions rien de la composition exacte de l'alimentation artificielle des bébés médiévaux. Ainsi, au XIIe siècle, I'abbé Adam de Perseigne explique-t-il que Dieu avait voulu que "sa personne, en sa forme divine, aliment solide des anges, s'abaissât et s'abrégeât par son incarnation jusqu'à se faire la bouillie des petits enfants !"; comment ? En émiettant "le Verbe du Père, pain de vie [...] dans le lait de la chair" de l'Enfant Jésus. De même, Jacques de Vitry (1165-1240) rappelle que "la Sainte Ecriture est un aliment et une boisson" et, citant le Livre des Rois où Jessé dit à son fils David de prendre de la farine d'orge, des pains et des fromages, explique que "la farine d'orge avec laquelle on fait la bouillie pour les petits enfants figure la doctrine simple"
Guibert de Nogent affirme, au XIe siècle, que le prédicateur devra écraser son éloquence sous la meule du commentaire (pour en faire de la farine) avant de conclure en disant que "si l'on nourrit les petits enfants de lait, en revanche, pour les plus âgés, on mêle au lait des croûtes de pain écrasées". Raymond Lulle, auteur d'une Doctrine d'Enfant, explique dans Evasl et Blaquerne que le "papa" est composé soit "de farine et de lait", soit "de gâteau et de lait", et qu'on donne aux enfants des "soupes de pain trempé dans le lait ou dans l'huile"; le traité de gynécologie juif du Xllle siècle préconise qu"'au début [juste après le sevrage], on lui donnera du pain trempé d'eau ou de miel ou de lait, ou encore de la farine cuite". Au XIVe siècle, le Régime de santé d'Aldebrandin de Sienne conseille de donner à 1'enfant encore édenté du pain que la nourrice ait préalablement mâché et par conséquent imbibé de sa salive, ou "papins de mie de pain et de miel et de lait". Ainsi la bouillie est épaissie à la mie de pain plutôt qu'à la farine, jugée moins digeste.

De quel pain épaississait-on la bouillie ? on le sait pour la Provence médiévale, du meilleur : les protocoles de notaires et les contrats d'engagement des nourrices précisent que l'on devait donner aux enfants du lait de chèvre et du pain blanc. De quelle farine se servait-on ? De farine d'orge. disent Jacques de Vitry et le roman du Chevalier au cygne : mais aussi d"'une manière de grux (gruau) bien clair, à mode de potage, qui est fait de grux d'avoyne et de pain"

C'est très tôt, si l'on en croit les images médiévales, que les mères complètent l'allaitement au sein par des bouillies : c'est qu'elles souhaitent, telles, au XIIIe siècle, les paysannes de la Dombes dont nous parle le prédicateur dominicain Etienne de Bourbon, avoir des enfants "gros et gras" , la surcharge pondérale étant pour elles synonyme de bonne santé. Sans doute même les gavent-elles : à la même période, Ie pédagogue catalan Raymond Lulle accuse les femmes de faire manger de force de la bouillie aux enfants de moins d'un an, alors, dit-il dans son livre Evast et Blaquerne qu'ils n'ont mie tant fort digestive [. . . ] que ils puissent cuire viandes ni le papa...". on trouve à l'inventaire de l'hôpital d'Hesdin, où venaient accoucher les pauvres femmes, mention de poêlons à bouillie "pour faire papins pour les petits enfants", ce qui semble confirmer la donnée de bouillies dès les premiers jours de la vie.
Du reste, dans le Roman de la Rose, on voit (aux vers 10116 et suivants) que Pauvreté allaite Larcin "de son lait et sans autre bouillie", ce qui laisse entendre que si l'on en a les moyens, on nourrit de bouillie les bébés. Aux bouillies s'ajoutaient enfin d'autres nourritures, telles les pommes cuites qu'il faut donner au nourrisson pour qu'adulte il soit, ainsi que nous 1' affirment avec humour les Evangiles des Quenouilles, au XVe siècle, un homme courtois et frugal.

C'est encore grâce au goût d'un homme d'Eglise pour la métaphore alimentaire, en l'occurrence l'évêque de Paris Guillaume d'Auvergne (1228-1249) que l'on connaît les recettes du sevrage, qui intervient entre deux et trois ans, parfois un peu plus. La technique en était plutôt traumatisante pour l'enfant dont la nourrice s'enduisait le sein de matières aux saveurs répulsives : "cirus, fuligo, absinthium, sinapis, c'est-à-dire de la suie, de la moutarde, de l'absinthe amère et même... du cérumen. Les prédicateurs n'hésitent pas à comparer cette amertume des produits de sevrage à la saveur exécrable de l'Enfer pour le fidèle soumis à l'objet d'une tentation... image évocatrice ! Le sevrage est donc une épreuve, mais une épreuve nécessaire qui se déroule en moyenne, on le sait pour la Provence médiévale du XIIIe siècle, entre dix-huit mois et deux ans, pour la Toscane bas-médiévale vers 18 ou 19 mois 16, même si les textes évoquent le cas d'enfants encore nourris au sein à 24 ou 30 mois.

Quel que soit le mode d'alimentation choisi, il répond à un souci de voir survivre les enfants. on ignore si les mères ou les nourrices se lavaient les seins avant d'allaiter, mais on sait que, dans les milieux aisés du moins, on prenait soin de faire bouillir l'eau et le lait dont les petits enfants étaient alimentés, précision fournie dans le régime de santé pour les enfants de la cour de Bourgogne; même un jeu théâtral vu par tous les habitants des cités, comme le Mystère de la Passion, d'Arnoul Gréban, au XVe siècle, le mentionne à propos de l'Enfant Jésus nouveau-né : "J'ai apporté du lait aussi, que je vais bouillir sans tarder pour lui faire un peu à manger..." : ceux qui n'avaient pas la chance de disposer d'un médecin particulier comme les grands nobles pouvaient ainsi apprendre, par la bande, les règles élémentaires de l'hygiène infantile.

on sait aussi qu'on prenait soin de nettoyer les ustensiles destinés à l'alimentation infantile et que le matériau de leur vaisselle n'était pas choisi au hasard : un compte daté de 1281 précise que la poêle à cuire la bouillie, les écuelles et les petites cuillers destinées à nourrir un bébé, sont en argent "pour être plus nettement [proprement] et à couvert". L'alimentation artificielle n'était donc pas pratiquée sans précautions".


Article de D. Alexandre-Bidon, docteur en histoire et civilisation médiévales, Ecole des Hautes études en Sciences sociales, Paris


Gravure
de la revue Nature 1890.



Gravure de l'ouvrage du Docteur Pinard "La puériculture du premier âge", Paris, Armand Colin, 1904

(Extraits du site : http://ludogrid.free.fr/biberons/sommairebib.htm)

:bisou:

Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 25 mai 2010 12:22



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Bonjour Jean, bonjour Bénédicte et merci de ton message, bojour Christophe, bonjour à notre plus Californien des Vosges.:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 25 mai 2010 13:17



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Bonjour à tous

et bonne récupération Jean Marc


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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Benedicte.V5
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Bonjour à tous









Mal caduc: ancien nom donné à l’épilepsie

« Très souvent l'épilepsie survient d'une manière si prompte et sans être annoncée par aucun symptôme antécédent, que les malades tombent subitement à terre. C'est sans doute de cette chute que lui est venu le nom de mal caduc qu'elle porte (….) »
(Antoine Portal (1742-1832), médecin anatomiste français, médecin de Louis XIII et Charles X, Président de l’Académie de Médecine.)

L’épilepsie est une affection neurologique qui est le symptôme d'une hyperactivité cérébrale paroxystique pouvant se manifester par des convulsions ou une perte de conscience, voire par des hallucinations complexes inaugurales (visuelles et/ou auditives et/ou somesthésiques), avec ou sans convulsions.

on utilisait également d’autres termes,autrefois, pour parler de l’épilepsie :

Le « Mal de St Jean » désigne les grandes attaques et le « Mal de St Gilles » les petites attaques, le « Mal d'Hercule », la force et la violence de l'attaque ;
le « Mal des Comices », la place sociale très particulière de l'épilepsie ; redoutée, invalidante, mettant le sujet en position d'exception, produisant la honte et le statut si particulier ;
la « Maladie Sacrée » comme soumission à des forces surnaturelles ou, quoi qu'il en soit, inconnues, conception tellement ancrée encore de nos jours ;
le « Mal Lunatique », qui vient figurer la périodicité des crises, présente dans la définition médicale même de la maladie où n'est considéré comme épileptique que celui qui a des crises répétées ;
le « Mal Démoniaque », à rapporter aux phénomènes de possession par ce trait majeur : le sujet, l'objet de la possession comme de l'épilepsie, ne l'est qu'un certain temps, et, durant les intervalles, apparaît tout à fait normal ;
le « Mal Caduc » (ou Falling Sickness en anglais), désignant la chute, donnée majeure de la crise

Actuellement le traitement est principalement médicamenteux (antiépileptiques) et parfois chirurgical.

Comment la soignait-on autrefois ?

Les tentatives de traiter les crises d'épilepsie remontent à la préhistoire.
A chaque époque de l'histoire, les traitements ont découlé de la représentation que l'on se faisait de l'origine de la maladie.

A l'époque pré-hippocratique, alors que l'on considérait l'épilepsie comme une "maladie sainte", envoyée des Dieux, les "traitements" consistaient en offrandes, expiations, rituels, prescrits par des médecins-prêtres.

A l'époque hippocratique, certains médecins étaient persuadés de l'origine non-divine de l'épilepsie et ont tenté de la soigner avec des méthodes "naturelles", basées sur la diététique et un mode de vie sain. Il y avait trois principes fondamentaux : règles d'alimentation, régulation des sécrétions et gymnastique corporelle. Les "médicaments" (essentiellement à base de plantes) jouaient un rôle minime dans la thérapeutique, comparé à celui de la diététique.


Les celtes soignaient le mal caduc par une macération aqueuse de feuilles de gui.

Au Moyen-âge, les connaissances sur l'origine non-divine de l'épilepsie sont tombées dans l'oubli. on attribuait la maladie au diable, aux mauvais esprits et aux démons ("morbus daemonicus"). C'est pourquoi les "traitements" consistaient en prières, jeûnes, sacrifices, pèlerinages et exorcismes. on fit appel à beaucoup de saints, qui pouvaient aussi servir d'intermédiaire avec Dieu. on utilisait également beaucoup d'objets sacrés de dévotions ("hagiothérapie").
Après la peste, l'épilepsie fut, au Moyen-Age, la maladie ayant le plus grand nombre de saints patrons. Le plus connu fut Saint Valentin (probablement à cause de la ressemblance de son nom (Valentin) avec le mot allemand "fallen" = tomber : "fallen", "fall net hin" = "ne tombe pas" - Valentin ).




A coté des croyances religieuses, se sont développées de nombreuses superstitions, qui persistent encore à notre époque : formules magiques, cultes de sorcières, fétichisme, amulettes.
Le Moyen-Age fut aussi le temps de la "phytothérapie"
A cette époque, il existait peu de plantes qui n'étaient pas utilisées contre l'épilepsie. Les plantes les plus employées étaient : valériane, pivoine, armoise, datura (pommes épineuse), jusquiame, gui, belladone, digitale, orange amère, quinquina.


A la renaissance, la chimiothérapie fut de plus en plus utilisée. Les composants principaux étaient le cuivre (déjà utilisé dans l'antiquité), l'oxyde de zinc, le nitrate d'argent, le mercure, bismuth, étain.


Transfiguration.(détail) Raphael.(1483-1520)
Un jeune garçon en crise.

Ce n'est qu'à partir de la deuxième moitié du 19e siècle, alors que les connaissances scientifiques sur l'épilepsie progressaient, que des médicaments furent enfin découverts, avec une efficacité objective sur les crises d'épilepsie. Les deux premières substances utilisées, toujours d'actualité, furent le bromure (1857) et le phénobarbital (1912).

Une tentative curieuse au XIXème siècle :
«(...) En 1809, on était bien meilleurs ! Voici un encart, donnant une information, pour cette année-là :

"Châlons-sur-Marne - 26 août. Une femme de 24 ans, qui depuis sa quatorzième année tombait du mal caduc au moins une fois par semaine, avec une violence effroyable, a été radicalement guérie en cette ville, après avoir passé trois mois de suite dans une étable à vaches. Cette guérison est un nouvel exemple de l’efficacité d’un remède qui a déjà été recommandé plusieurs fois." (Annales Périodiques de la ville d’Orléans - 6e année - N°594 - Samedi 9 septembre 1809)

La première réaction, sans doute, à la lecture de ce petit texte, est de sourire ! Comment le fait de vivre durant quelques temps dans l’intimité d’un troupeau de vaches, peut-il avoir une influence sur la guérison du mal caduc ? Quel avis pourrait avoir un médecin là-dessus ? Peut-être que le calme et la placidité de ces ruminants aidait « le malade » à rester tranquille, et lui calmait les nerfs. Et puis, on peut imaginer que la personne devait aider à l’entretien des vaches, de la traite, de les conduire aux prés, etc…. et que cela devait l’aider à rester calme. La « thérapie » jouait ainsi le rôle du médicament.
Mais, de nos jours, on peut difficilement croire à ces « balivernes », et on se dit que nos ancêtres ne connaissaient rien à rien, et qu’ils avaient une drôle de manière de soigner les gens. Puis, la lecture d’un autre texte, dans ces mêmes « Annales », nous replonge dans le sujet, et nous laisse pantois et sceptique. Voici ce texte :
"Plusieurs journaux ont parlé de guérison obtenues sur des personnes attaquées d’épilepsie, par leur séjour dans une étable et sous l’haleine des vaches. L’administration des hospices civils de Paris, qui déjà, depuis plusieurs années, a fait établir à la Salpêtrière une salle de traitement de l’épilepsie, a chargé M. Landré-Beauvais (d’Orléans), l’un des médecins de cet hospice, de faire des essais du nouveau moyen proposé pour combattre cette fâcheuse maladie. Plusieurs épileptiques choisis dans cet établissement où se trouve le rassemblement le plus nombreux qui ait jamais existé de maladies nerveuses et convulsives, sont maintenant placés dans une étable disposée pour réunir toutes les circonstances qui paraissent avoir contribué aux guérisons annoncées. (Annales Périodiques de la ville d’Orléans - 6e année - N°625 - Mercredi 27 décembre 1809)

on croit rêver ! Installer une étable, avec des vaches, dans un hôpital ! Quelle incongruité ! Et surtout que d’inutilité ! Sans compter les odeurs, le fumier, les meuglements, et l’insalubrité des lieux. Pourtant le texte est clair : c’est un nouveau moyen proposé pour combattre cette fâcheuse maladie, et apparemment, des succès auraient été obtenus par ces séjours dans une étable, et « sous l’haleine des vaches ». »
(Article de Jean Pierre Bernard sur le site www.histoire-genealogie.com)



Bonne journée.


:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 26 mai 2010 11:03



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous










Sur ta petite annonce Jean, autant la messagère ne m'a pas surprise-ce devait être l'ancêtre de Christophe- autant ce pauvre cheval m'a intrigué : un dragon sur chaque oeil, du venin sur le corps quoi

Pour les dragons j'ai trouvé:
Dragon
Nom, dans l'ancienne hippiatrique, de la tache blanchâtre qui se dessine dans le cristallin du cheval, lorsque la cataracte commence à s'y former.

Par contre le venin...reflechis
-ou bien il s'agit d'un traitement à base de venin...

- ou bien le mot venin est employé ici dans le sens de: "principe et action des maladies contagieuses"

Dans tous les cas, ce pauvre cheval n'est pas "fadé", comme on dit dans le Midi...!!!

Bonne journée


:bisou:
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