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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 22 mars 2010 21:08



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
j'ai un Métier que l'on a déjà évoqué 2 fois ,

mais là quand vous aurez vu le nom vous aurez une surprise avec la définition


le nom est maïeuticien

qui connaissait ?


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 23 mars 2010 06:26



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Christophe,

Bonjour.

Je connaissais : maïeutique, mais pas : maïeuticien.

C'est l'art d'enseigner en posant des questions à l'élève, l'obligeant ainsi à réféchir et à prendre conscience de connaissances insoupçonnées.

Enfin, quelque chose comme cela... Technique souvent pratiquée avec des doctorants.
Amitié.
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 23 mars 2010 06:37



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
J'ajoute que l'on dit le plus souvent et plus simplement :

"Passer l'élève à confesse".
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 23 mars 2010 06:46



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Plongeant dans ma mémoire profonde, au risque de m'y noyer, il me semble entendre encore mon professeur de philo en Terminale, à propos de je ne sais plus quel Grec...

Bon, c'est pas tout, mais je bavarde et j'ai de la route...
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 23 mars 2010 06:47



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Je plongerai dans un dictionnaire, ce sera plus simple.

Allez, je file.
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 23 mars 2010 16:04



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour Jean, bonjour Serge, bonjour Chritophe, bonjour Michou, bonjour Joëlle....:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 23 mars 2010 16:46



Inscrit le: 19/09/2005
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Bonjour

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Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 24 mars 2010 09:46



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonjour, Jean, Jean Marc, Christophe et Serge
Bonjour Michou et Jean Charles,


Que de belles gravures Serge !!

Bonne journée à tous

bisous

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 24 mars 2010 12:36



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Me voici de retour après mon séjour angevin, très agréable par ailleurs..... Angers est une jolie ville,la douceur angevine n'est pas un cliché et les petits vins d'Anjou ne sont pas mal non plus....

Merci à tous ceux qui m'ont souhaité une bonne fête



Bravo pour tous les petits métiers que vous avez réussi à dénicher...

Quant à maïeuticien

Serge a donné la première partie de la définition,à savoir:

Praticien de la maïeutique, méthode par laquelle Socrate se flattait d’accoucher les esprits des vérités inconscientes qu’ils contiennent.

Mais c'est aussi un:

Homme exerçant le métier de sage-femme.

Bonne journée

:bisou:
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 24 mars 2010 14:13



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Joëlle,

Bonjour.

Curieusement, le métier de graveur me semble absent de la liste de ce forum.

Ils furent nombreux pourtant, avant l'apparition de l'héliogravure.

Henri Valentin fut essentiellement un dessinateur qui parcourut la France afin de fixer par le dessin les scènes dont il était témoin. Dessins reproduits ensuite par la gravure pour les journaux.

Quant au graduel du XVe siècle, j'ignore la raison pour laquelle le copiste l'orna de scènes de travail de mineurs.

Amitié.


christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 24 mars 2010 16:29



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonjour

et oui c'est mon fils de 12 ans qui m'a appris,que un Homme sage femme c'est un maïeuticien


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Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 24 mars 2010 18:46



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonsoir.

Fameux ce Socrate. Je le connaissais comme philosophe amateur de boisson forte et surtout, un peu barbant lorsqu’il fallait disserter sur ses pensées, profondes comme il se doit. J’ignorais néanmoins qu’il exerçait le métier de sage-femme ; ce n’est pas moi qui le dit, c’est Bénédicte :

« Socrate accouchait les esprits… ».

Bonne soirée.
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 24 mars 2010 21:47



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Pour Serge

Graveur

Celui dont la profession est de graver


Gravure est un mot ambigu : il désigne une action, l’action de graver et aussi son résultat. Or on grave sur pierre et sur os depuis la préhistoire, on grave sur du métal depuis des millénaires en Chine et au Moyen Orient, puis en Grèce et à Rome dans l’Antiquité, mais l’estampe commence quand ces formes sont encrées et reportées sur tissu ou sur papier. Les tirages multiples qui en résultent portent aussi le nom de gravure, partiellement synonyme d’estampe.


Graver consiste à dessiner sur un objet en creusant, ou en incisant sa surface. Dans la plupart des cas, la gravure est transposée, après encrage, sur un support tel que le papier. Avec la gravure égyptienne, le sgraffite et la lithogravure, le matériau gravé devient l'œuvre elle-même.


En gravure, il existe deux, voire trois, grands procédés :
• la gravure en relief. Les spécialistes parlent de taille d'épargne. C'est la technique employée pour la gravure sur bois ou la linogravure.
• la gravure en creux appelée aussi taille-douce, le plus souvent sur métal, en particulier sur cuivre (on parle alors de chalcographie), mais aussi sur d'autres métaux comme le zinc, le laiton, l'acier...
• la gravure en à-plat (ou impression à plat), troisième catégorie ajoutée par certains auteurs. C'est le cas de la lithographie ou du monotype qui ne nécessitent pas de reliefs, et ne sont donc pas des « gravures » au sens strict du terme mais assimilés comme tels.
(Wikipédia)


1)GRAVURE EN RELIEF

Histoire

Les techniques de gravure en relief sont utilisées en premier par les égyptiens pour imprimer sur du tissus (les indiennes). Une pièce de bois est gravées avec un couteau aiguisé ou une gouge et les parties restantes sont encrées et pressées sur le tissu. Pour avoir plus d'une couleur, on a besoin de plusieurs pièces de bois représentant chacune un motif différent.
Si la pierre est utilisée pour faire des cachets qui servent aux artistes à signer leurs oeuvres dans la Chine ancienne, son utilisation ne perdure que chez quelques groupes ethniques tels que les esquimaux qui ne possèdent pas d'autres matériaux.

En Inde, des motifs et des textes sont gravés et imprimés pour être reproduit sur du papier (découvert vers 100 ap. J.C.): cela contribue grandement à la progression de l'érudition sous la dynastie Long (961-1279)
Les textes sont taillés dans la planche même (impressions tabellaires) et leur assemblage en plaquette donne naissance aux premiers livres dont le plus ancien est actuellement le Sutra de Diamant (868 ap. J.C.)

La gravure en relief et l’imprimerie
Les Croisés rapportent en Europe le secret de la fabrication du papier et des techniques d'impression en relief: le premier bois gravé connu date des années 1375/1400: c'est le Bois Protat.
Généralement réalisées par des moines, les images sont d'inspiration religieuse et diffusées par les ordres religieux; elles servent à évangéliser et quand le pape Clément VI règlemente l'octroi des indulgences, cette pratique connaît un essor considérable.
Les artisans graveurs s'inspirent des vitraux, fresques ou peintures des églises; les images sont accompagnées d'un court texte d'abord manuscrit puis progressivement taillé dans la même planche, et on découvre alors qu'il est possible de coller des feuilles envers contre envers puis de les relier entre elles pour donner naissance aux premiers livres.
Ce n'est qu'à partir de 1420 que l'illustration profane apparaît avec en particulier la représentation de héros des romans de chevalerie; le style se différencie d'une région à une autre

Apparition de l'imprimerie de Gutemberg (1400-1468): textes et images sont alors séparés; la gravure illustre le texte sans dépendre de lui pour être regardée et les graveurs signent leurs oeuvres; il y a une spécialisation des corporations, textes, dessins et impressions devenant des étapes exécutées non plus par un seul homme mais par plusieurs.
C'est l'époque de Durer (1471-1528), Holbein (1497-1543), Cranach l'Ancien (1472-1553) qui ne se limitent pas à la gravure en relief mais utilisent aussi la gravure en creux sur métal pour produire des estampes réunies ensuite et publiées en livrets.

De 1600 à 1800, la gravure en relief est abandonnée au profit des techniques de gravure en creux sur métal qui permettent des tirages plus nombreux et des nuances de gris ou de couleur imitant la peinture; elle ne se maintient que dans la production d'images populaires aux motifs décoratifs simples, diffusée par colportage, l’image d’Epinal.

Au XIXème siècle, la gravure en relief réapparaît grâce à la technique de gravure sur bois de bout qui permet un travail très fin pouvant rivaliser avec la taille du cuivre au burin: c'est l'époque de la vignette romantique et des planches documentaires

Après 1900, des procédés de reproduction plus rapides (sérigraphie, photogravure, offset...) remplacent la gravure en relief et les ateliers de tailleurs d'images disparaissent.
Le processus de création se retrouve alors dans les mains d'un seul, le peintre graveur, et la taille d'épargne devient un moyen d'expression privilégie par les artistes.

La gravure en relief et l’imagerie populaire
L'imagerie populaire répandue par colportage a longtemps utilisé la gravure en relief pour:
- réaliser des images pieuses (les indulgences) puis profanes
- imprimer sur tissus
- décorer du papier d'ameublement
- réaliser des jeux de cartes, des feuilles militaires, des calendriers
- commenter l'actualité dans les "canards" apparus au 16ième siècle
mais elle abandonne ce procèdé vers 1850 pour le remplacer par la photogravure, l'offset... comme cela s'est passé pour l'imprimerie

La gravure en relief et les artistes
2 époques:
- le 16ième siècle avec Durer, Cranach... pendant lequel elle rivalise avec la peinture
- à partir du 19ième siècle avec l'engouement pour l'art primitif puis les mouvements expressionnistes et la découverte de l'estampe japonaise; elle est alors le moyen d'exprimer des sentiments forts et devient un art indépendant parfois préfèré à la peinture
Parmi les artistes qui ont en totalité ou en partie eu recours à cette technique, on peut citer: Gaughin, Lautrec, Van Gogh, Vlaminck, Matisse, Dufy, Munch, Kirchner, Schmitt, Rottluf, Nolde, Aleckinsky, Dix, Klee, Arp, Chagall, Miro, Picasso...

Techniques

La taille d’épargne est une technique qui porte bien son nom, puisque le graveur épargne le dessin. Il creuse la matrice de bois ou de linoléum, laissant intact le trait qui émerge en relief pour recevoir l’encre. on parle alors d’impression en relief, puisque ce sont les surfaces, et non les creux, qui reçoivent l’encre et forment le motif.

Gravure sur bois


Anonyme XVème siècle.

La gravure sur bois fait partie des techniques d’impression dites en relief. Une image est imprimée sur une feuille de papier à partir du motif dégagé d’un bloc de bois.

Le graveur esquisse son dessin sur un bloc de bois. Le contour du dessin est creusé au canif, au burin, au ciseau ou à la gouge. Tout ce qui est gravé apparaîtra en blanc à l'impression.
Lorsque la taille est terminée, le dessin initial apparaît en relief sur le support de bois, d’où le nom de taille d’épargne.

Pour encrer le relief de la matrice en bois, on utilise un rouleau ou un tampon, avec une encre suffisamment ferme pour ne pas couler dans les creux.

on applique une feuille de papier contre le relief encré du bloc de bois. L’encre est transférée sur le papier par divers moyens : en frottant avec une cuiller ou en utilisant une presse.

La gravure sur bois oblige l’artiste à penser en termes de noir et blanc. Il n’est en effet pas possible d’obtenir des valeurs de gris, puisque toute éraflure sur la surface du bois apparaîtra en blanc à l’impression


ANONYME, XVe siècle
Gravure sur bois rehaussée
à l'aquarelle.

La gravure sur bois est idéale pour accompagner les textes en typographie, les deux étant imprimés en relief avec la même presse.



ALBRECHT DURER
L'Ange apparaissant
à Joachim, 1502-1505.

Grand peintre-graveur de la renaissance, Dürer a gravé tant sur le bois, comme ici, que sur le cuivre.


Linogravure

La linogravure utilise le linoléum comme support de base.
on creuse ce qui doit rester blanc : ainsi les parties à encrer forment un relief. Le principe est donc le même que pour la gravure sur bois.
Le linoléum offre l'avantage d'être une matière souple, plus tendre, donc plus facile à tailler que le bois. on peut faire des tirages en couleurs avec plusieurs linos imprimés l’un après l’autre sur la même feuille.
Inventé au milieu du XIXe siècle, le revêtement qu’est le linoléum n’a pas été tout de suite employé par les artistes comme support d’impression. Son faible coût en a fait un succédané idéal du bois tout au long du XXe siècle.


Henry MEYER
Autoportrait,
1985


2)GRAVURE EN CREUX OU TAILLE-DOUCE


L'impression en creux aussi appelée taille-douce couvre un ensemble de techniques où le dessin est gravé directement sur une plaque de métal. Le mot taille-douce évoque la souplesse du cuivre qui enregistre toutes les inflexions de la main de l'artiste.
Selon la manière dont le dessin est gravé sur le métal, on distingue deux groupes de procédés : la taille directe et la taille indirecte à l'acide.

-Taille directe
Utilisation d'un outil pour graver les traits directement sur la plaque.
Principales techniques de taille directe:
Burin
Pointe sèche
Manière noire
Manière crayon, roulette

-Gravure à l'acide
Utilisation d'un acide pour graver les traits sur la plaque.
Principales techniques de gravure à l'acide :
Eau-forte
Vernis mou
Aquatinte

Ce sont les sillons creusés qui reçoivent l'encre lors de l'impression. Cette opération est réalisée à la main avec une mousseline ou à l’aide d’un tampon. Le surplus d'encre déposé sur la surface plane du métal est délicatement essuyé avec la paume de la main.
La plaque est ensuite recouverte d’une feuille de papier. Pour permettre le démoulage de l’encre contenue dans les tailles, la plaque et la feuille sont passées entre les rouleaux d’une presse. Lorsqu’on soulève la feuille, on y découvre l’image imprimée qui restitue en sens inverse celle gravée dans la plaque.
Comme son nom l'indique, la taille-douce donne des nuances de gris selon la profondeur des creux (plus ils sont profonds, plus ils sont noirs). La plaque de cuivre laisse sur le papier une empreinte appelée cuvette.

Burin

Histoire

Le burin est né dans les ateliers des orfèvres au XVe siècle. Rapidement, des artistes comme Mantegna, Schongauer et Dürer ont créé des planches considérées encore aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre de l’histoire de la gravure.

Dès la fin du XVIe siècle, un système rigoureux de tailles et de contre-tailles régit la pratique du burin. Dès lors, par sa rigueur et sa précision, il devient la technique par excellence des graveurs professionnels. Par la profondeur de ses tailles, le burin offre l’avantage de pouvoir être tiré à des milliers d’exemplaires à partir d’une seule plaque.

Tombé peu à peu en désuétude, le burin est resté en usage au XXe siècle pour les timbres-poste et les billets de banque : gravés à la main, ils sont par contre imprimés à la machine.

Technique

Le burin est tige d’acier de section carrée ou rectangulaire affûtée en biseau et montée sur un manche en bois. Le burin permet d'inciser les lignes du dessin directement sur la plaque de cuivre.
Le burin creuse sur le métal un sillon très net et franc en forme de "V". C’est la pression de la main sur l’outil qui détermine la profondeur de la taille sur le métal et par conséquent la densité de la ligne imprimée. Difficile à manier, le burin requiert un long apprentissage.
Une taille profonde donne à l'impression un noir dense, alors qu'une éraflure donne du gris.


Matthaüs ZAISINGER
dit Maître MZ,
Le Martyre de
Sainte Barbe,
vers 1500-1503

Les artistes ne sont alors que des artisans signant de leur monogramme


Pointe sèche

Histoire

Dürer en 1512 et Rembrandt dans les années 1650 figurent parmi les rares artistes à avoir gravé quelques plaques entièrement à la pointe sèche.

Fragile à l’impression, le procédé ne peut pas être tiré à plus de quelques exemplaires. L’usure des tailles et des barbes modifie l’image. C’est pourquoi il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour voir la pointe sèche réapparaître grâce à l’invention de la galvanoplastie. L’aciérage des plaques de cuivre gravées rend les délicates barbes de la pointe sèche plus résistantes. Le même niveau de qualité peut ainsi être maintenu tout au long du tirage.

Le procédé a séduit les artistes du XXe siècle pour son emploi facile et l’aspect nature, brut, de son trait.

Technique

La gravure à la pointe sèche consiste à tailler directement dans la plaque de métal à l’aide d'une tige d'acier aiguisée, appelée du même nom que le procédé.
Cette pointe ne creuse pas un sillon net comme le burin, mais raye et laboure le métal de façon plus irrégulière. La pointe sèche laisse sur les bords du trait des barbes de métal, qui retiennent l'encre et donnent un aspect velouté à l'impression.
Plutôt utilisée comme appoint à d’autres procédés, la pointe sèche est rarement employée seule. En effet, elle ne permet pas de faire de nombreux tirages à partir d’une même plaque de cuivre (sauf si la plaque est chromée).


REMBRANDT, Bouquet d'arbres, vers 1650


Manière noire

Histoire

Inventée au milieu du XVIIe siècle en Allemagne, la manière noire est rapidement diffusée en Hollande par Vaillant. Dans les années 1670, elle se répand en Angleterre, où elle devient si populaire qu’on la nomme parfois manière anglaise. Elle sert alors à reproduire les nuances picturales des tableaux. Elle est abandonnée peu à peu au profit de l’aquatinte, de la lithographie et des procédés photomécaniques, qui permettent aussi de travailler les valeurs. Elle est rarement employée aujourd’hui, car elle requiert une grande patience.

Technique

Cette méthode, aussi appelée mezzotinto, utilise comme support une plaque de cuivre qui est travaillée sur toute sa surface avec différents outils. Le résultat imprimé présente une large gamme de valeurs, du blanc au noir profond en passant par différentes nuances de gris.
Dans une première étape, on utilise le berceau. Par son balancement, cet outil produit des pointillés qui sont gravés sur toute la surface du métal. on obtient ainsi un grain sur la plaque. Si on l'imprimait à ce stade, on obtiendrait un noir profond.
Ensuite, on peut revenir au blanc en aplatissant la grenure à l'aide d'outils comme le grattoir et le brunissoir. En pressant plus ou moins fort, le graveur atténue ou fait disparaître les grains de la plaque.
Lors de l'impression, l'encre va se loger dans les creux. Les parties de la plaque qui sont profondément grenues donnent du noir. Les parties avec des grains aplatis révèlent des nuances de gris très subtils. Une surface complètement plate ne retient pas l'encre et donne donc du blanc.



Nicholaas VERKOLJE, d'après G. Schalcken,
Jeune femme à la bougie, début XVIIIe siècle


Manière crayon

Histoire

C’est l’inventeur de la manière noire, Van Siegen, qui met au point l’outil qu’est la roulette. La manière crayon se développe au XVIIIe siècle en France et a surtout été employée pour reproduire les dessins des grands maîtres. Elle est supplantée au XIXe siècle par la lithographie, plus directe à rendre l’effet du crayon. Seule la roulette est encore utilisée aujourd’hui comme outil de retouche.

Technique

Comme son nom l'indique, le but avec cette technique est d'obtenir des traits ou des effets semblables à ceux du crayon.
Des outils spécifiques sont utilisés pour graver une plaque de cuivre. Par exemple la roulette, petite molette rayée ou granuleuse montée en éperon sur un manche. Au moment de l'impression, l'encre se loge dans les sillons creusés sur la plaque.



Gilles Demarteau l'aîné d'après François BOUCHER,
Chèvres et moutons, milieu XVIIIe siècle
Imprimé en couleur pour rendre l'effet du dessin à la sanguine.

Eau-forte

Histoire

L’eau-forte est la technique par excellence des peintres-graveurs. Nombreux sont les artistes qui apprécient la liberté de dessin qu’elle offre. C’est pourquoi elle est toujours courante aujourd’hui.

Sa découverte au début du XVIe siècle s’inspirait d’une technique en usage chez les armuriers depuis le XIVe siècle. C’est pourquoi les premières expériences de Daniel Hopfer, Urs Graf et Albrecht Dürer dans les années 1510 en Allemagne sont réalisées sur du fer. Il faudra attendre quelques décennies pour qu’on trouve l’acide adéquat pour le cuivre et que cette technique puisse se répandre.

Le XVIIe siècle est l’âge d’or de l’eau-forte dans toute l’Europe, alors qu’elle se concentre plus sur l’Italie au siècle suivant. La seconde moitié du XIXe siècle marque le renouveau de l’eau-forte.


Technique

L’eau-forte se caractérise par le fait que le métal est mordu par un acide plutôt que taillé par un outil.
La plaque est recouverte d’une fine couche de vernis dur, protecteur et imperméable. L’artiste dessine sur ce vernis avec une pointe, mettant le cuivre à nu.
Puis il plonge la plaque dans l’acide. Les endroits découverts par la pointe seront alors mordus, plus ou moins profondément selon le temps d’immersion. Enfin, le vernis est enlevé et la plaque peut être encrée.
Puisque c’est l’acide qui creuse le métal, il n’y a pas de contrainte due à la résistance de la matière. Plus les traits seront profonds, plus ils seront noirs à l'impression.


Claude Gellée dit Le LORRAIN, Le Port de mer au fanal,
vers 1638-41
En mordant plus profondément les premiers plans et moins les lointains, Lorrain a augmenté l'effet de perspective.


Antonio CANALETTO, Vue de Venise, 1740

Vernis mou

Histoire

Le vernis mou apparaît à la fin du XVIIIe siècle, en même temps que la manière crayon, pour reproduire des dessins. Il ressurgit en tant que moyen d’expression un siècle plus tard, au temps des expérimentations des graveurs impressionnistes.

Aujourd’hui, il est surtout apprécié pour sa capacité à prendre l’empreinte de tout matériau ou objet appliqué dessus (textiles, feuilles, fleurs, etc.). Il est souvent combiné avec d’autres techniques.

Technique

Avec cette technique, l’artiste dessine directement sur la plaque de métal qui est ensuite creusée par un acide.
La plaque est recouverte d’un vernis tendre. Ensuite, on place dessus une feuille de papier sur laquelle on dessine en pressant fortement avec le crayon. Lorsqu’on enlève la feuille, le vernis colle au verso. Les traits ainsi dégagés sont mordus à l’acide.
Le trait gravé garde la structure du papier et ressemble à celui d'un crayon. Le vernis mou est rarement utilisé seul, mais plutôt combiné avec d’autre technique de gravure.


Gérard de PALEZIEUX, Nature morte, 1987


Aquatinte

Histoire

Une série d’expériences par divers artistes a conduit à la mise au point de l’aquatinte au XVIIIe siècle. Le Prince revendique en 1768-69 l’invention de ce qu’il nomme la manière au lavis. Peu après, Goya lui donne ses lettres de noblesse.

Les Impressionnistes, notament Degas, Manet, Pissarro et Mary Cassatt, vont aimer ses nuances tonales. Depuis lors, l’aquatinte n’a cessé d’être utilisée, principalement en complément à l’eau-forte

Technique

Cette technique est un dérivé de l’eau-forte qui permet d’obtenir une surface composée de points plutôt que de traits.
Au début du travail, des particules de résine de colophane sont saupoudrées sur la plaque, qui est ensuite chauffée pour les faire fondre et adhérer à la surface. Cette fine poussière forme un réseau de petits grains, autour desquels l’acide pourra creuser. Comme pour l'eau-forte, la morsure peut être plus ou moins profonde, selon l'effet désiré. Enfin, on dissout la résine et on encre la structure granuleuse creusée dans la plaque. A l'impression, on obtient une surface constituée de points.
Sur le plan visuel, ces différents grains sont perçus comme des demi-tons, allant du gris léger au noir soutenu. Cette technique est souvent employée en complément de l’eau-forte. Elle correspond alors au lavis ajouté à un dessin à la plume, créant des ombres avec des effets de teinte.


Jean-Baptiste LEPRINCE, Pont en bordure d'un étang, 1771

3)IMPRESSION A PLAT

Lithographie

Histoire

L’invention en 1798 à Munich de la lithographie par Alois Senefelder constitue une véritable révolution dans le monde de l’imprimerie. En effet, depuis le XVe siècle, toutes les estampes étaient gravées. Or le principe de la litho n’implique pas de creuser la matrice.

De grands artistes s’en emparent rapidement à travers toute l’Europe, dont les paysagistes romantiques. Avec Daumier et Gavarni, elle sert à la satire sociale et politique. Les imprimés utilitaires, notamment les journaux illustrés et les affiches, vont la populariser. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle connaîtra un essor particulier, initié par Bresdin et Manet. Elle va attirer de nombreux peintres, parmi lesquels les Nabis Bonnard et Vuillard.

Au XXe siècle, elle maintient sa double fonction de moyen d’expression artistique – Picasso réalise d’innombrables lithographies – et d’impression publicitaire de masse : affiches, étiquettes, etc.

Technique

Etymologiquement dessin sur pierre, la lithographie se distingue des autres modes d’impression par le fait qu’il n’y a ni creux ni relief. La composition n’est pas gravée, mais dessinée sur une pierre calcaire. Celle-ci à été préalablement grainée par ponçage pour pouvoir recevoir le dessin.
L’artiste dessine librement sur cette pierre avec un crayon ou une craie qui ont la particularité d'être très gras. Il peut aussi utiliser une plume avec de l'encre grasse. Pour obtenir des teintes, il peint des aplats à l’encre: on parle alors de lavis lithographique. Les zones noircies peuvent être entamées avec une pointe pour revenir au blanc (grattage). Le gras du crayon ou de l’encre pénètre dans la pierre, qui est légèrement poreuse. Il doit ensuite être fixé pour pouvoir résister à un grand tirage.
L’imprimeur lithographe humidifie la pierre avec de l’eau, qui ne mouille que les parties non dessinées. Puis elle est encrée en noir ou en couleur avec un rouleau. C’est sur le support gras, tracé au crayon ou à la craie, que se dépose l’encre refusée par la surface humide. Une feuille de papier est déposée sur la pierre et l’ensemble est passé sous la presse lithographique. Pour chaque nouvelle impression, il faut humidifier et encrer à nouveau la pierre.


Le résultat donne un effet de dessin au crayon, mais on peut reconnaître le grain typique de la pierre. Aujourd’hui, on pratique la lithographie également sur le zinc ou l’aluminium. Comme il n’y a pas de contraintes de gravure à proprement dit, les formats sont souvent assez grands. La lithographie a donné naissance à un procédé industriel, l’offset, parfois utilisé par les artistes.


Henri de
TOULOUSE-LAUTREC,
Jane Avril, 1893,
1240 x 915 mm

Voir l’imprimeur lithographe p 29


Sérigraphie

Histoire

L’usage du pochoir existe dès les débuts de l’imprimerie pour colorier à la main les estampes, le chablon garantissant une certaine régularité. A la fin du XIXe siècle, la production populaire, comme l’imagerie d’Epinal, exploite le coloriage au chablon.

Apparue au début du XXe siècle, la sérigraphie est un développement des procédés au pochoir. Elle connaît ses heures de gloire dans les années 1960, aux Etats-Unis notamment, avec les représentants du Pop Art que sont Warhol et Lichtenstein.

L’industrie et la publicité l’apprécient encore de nos jours, car elle permet de multiplier des motifs non seulement sur le papier, mais aussi sur d’autres matériaux (textile, verre, métal, plastique, etc.).

Technique

Cette technique a pour ancêtre direct les procédés au pochoir, où l'encre est tamponnée manuellement à travers un patron. Avec la sérigraphie, la matrice d’impression est un écran de soie ou de tissu synthétique, aussi appelé tamis, tendu sur un cadre.
Certaines parties des mailles de l’écran sont obturées avec des vernis ou des films plastiques, afin que l'encre ne puisse traverser. on fait ensuite passer au travers des parties perméables du tamis une encre visqueuse étalée au moyen d'une raclette.
Les couleurs posées se caractérisent par des aplats souvent assez brillants. La sérigraphie n'est pas utilisée uniquement à des fins artistiques. En effet, elle a trouvé de nombreuses applications industrielles.


Jean LECOULTRE
Chambre et miroir
1963

La couleur dans l'estampe


Dans toute l’histoire de l’estampe, le noir et blanc a été nettement prédominant. C’est au XXe siècle seulement qu’on observe un certain renversement de la tendance, sans que le noir et blanc ne disparaisse pour autant.

L’estampe coloriée

L’estampe dite coloriée est rehaussée à la main. on applique de l’aquarelle ou de la gouache au pinceau, sur une gravure tirée en un seul ton, généralement du noir. on emploie parfois un pochoir pour accélérer ce travail. Cette technique existe depuis l’invention de l’estampe au XVe siècle. Beaucoup d’images populaires ont ainsi été coloriées à la main. A la fin du XVIIIe siècle, elle connaît un essor particulier en Suisse avant de se répandre en Italie et dans les pays anglo-saxons.

De nos jours, les artistes aiment différencier les tirages de leurs gravures par des rehauts à la main qui les rendent à chaque fois différentes, et donc uniques.

Procédés photographiques

Histoire

Les procédés photomécaniques se multiplient à la fin du XIXe siècle, soit plusieurs décennies après l’invention de la photographie. A partir des années 1880, la mise au point de trames permet d’obtenir des demi-tons. Au XXe siècle, ces expérimentations deviennent des techniques industrielles. Les artistes continuent à employer certains procédés comme la photolithographie ou l'héliogravure. Le domaine est renouvelé par l’apport du numérique.

Les gravures à base photographique ne sont pas toujours acceptées par les définitions strictes de l’estampe originale, qui estiment que la matrice n’est pas entièrement produite par la main de l’artiste. Mais on admet aujourd’hui que l’artiste peut employer tous les moyens à sa disposition pour fabriquer une estampe, tant que le résultat correspond à son intention et qu’il ne s’agit pas de la simple reproduction d’une autre œuvre.
Technique
Cet ensemble de techniques permet le transfert photographique d’une image sur un support d’impression. Celui-ci est ensuite imprimé de manière traditionnelle, en relief, en creux, à plat ou au pochoir. Il existe un grand nombre de procédés.

Une couche photosensible est appliquée sur une matrice. Puis un film photographique transparent est déposé dessus et le tout est exposé à la lumière. La couche photosensible réagit en durcissant par endroits, mémorisant ainsi l’image. Cette empreinte est ensuite gravée à l'acide ou renforcée par électrolyse, afin de créer des creux ou des reliefs.


Charles NEGRE
Place du Châtelet
1854-55, héliogravure.

(Bon,je ne me suis pas trop fatiguéeEmbarassed ..... la majorité de cet article est extraite de : http://www.estampes.ch/)

Bonne soirée

:bisou:

Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 25 mars 2010 07:53



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Bénédicte,

Bonjour.

J’ai étudié à une époque où le dessin était considéré comme un moyen d’expression, pour l’ingénieur, aussi incontournable que le texte.

J’adorais cela et mes exercices d’architecture enchantaient le professeur : non seulement je les exécutais classiquement en traits rehaussés de lavis mais encore à la plume, à main levée, et même en aquarelle. Ces petites manies me valurent de bonnes notes aux concours et puis la vie me conduisit ailleurs…

Tout cela pour déclarer que votre message m’enchanta également et je vous en remercie.

Je séjourne actuellement à Épinal, loin de mes bouquins. À mon retour je communiquerai la références d’articles sur ce sujet publiés dans plusieurs livraisons du Magasin Pittoresque ; la gravure, par ses divers procédés, constituait la seule technique connue pour illustrer un journal. À touts fins utiles, je signale que le Magasin Pittoresque est désormais disponible en quasi-totalité chez Gallica.

Épinal… Je suis allé fouiller dans les réserves de l’imagerie, par fidélité à ce forum : j’y trouvai deux planches sur de vieux métiers du XVIIIe siècle. L’un concerne en particulier le fer et les métiers qui se développèrent en Lorraine pour le produire et l’exploiter. L’autre, moins spécifique à cette région, concerne les métiers du cuir. La numérisation de ces images me pose quelques difficultés. Je publierai ici dès que résolues.

J’ai rencontré dans mon enfance Jacquemin, graveur Lorrain réputé. Je l’ai vu travailler dans son atelier de Vaudéville près d’Épinal. Ainsi, il exécuta devant moi un portrait au burin, en peu de minutes, d’un trait vigoureux, imprimé ensuite seulement en quelques exemplaires pour ses amis, sur une vielle presse. Leçon inoubliable !

Amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 25 mars 2010 14:25



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Bonjour à tous

C'est formidable Serge d'avoir pu voir un artiste à l'oeuvre...




voir ce lien:

http://www.andre-jacquemin.com/

Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 25 mars 2010 14:38



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bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Serge.S273
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Envoyé le: jeudi 25 mars 2010 17:36



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Bénédicte,

Bonjour.

Voici le portrait que je vis graver, à Vaudéville en 1945 :



La photographie puis la numérisation sont désastreuses.

Amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 26 mars 2010 10:05



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Bonjour à tous

on voit quand même très bien, Serge.....


Une carte postale de facteur....



J'aime bien le "saperlute !"

Saperlute, vient de saperlotte, vieux juron
Synonyme euphémique de sapristi, lui-même déformation de sacristi, afin de ne pas blasphémer ouvertement.

Bonne journée

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: vendredi 26 mars 2010 15:13



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Bonjour.



Les métiers du fer, dans la seconde moitié du XIXe siècle, vus par l'Imagerie Pellerin.
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 26 mars 2010 17:05



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Bonjour Béné, Michou,
salut les garçons : Jean, Jean Marc, Serge et Christophe,

Que de lecture, fort intéressante. Bravo Béné pour la gravure. Tu es rentrée au top de la forme. cette petite escapade à Angers, t'a beaucoup plu, n'est ce pas ?

Mpi, toujours au jardin, plus que jamais avec le beau temps, c'est le moment.
Je viens de nettoyer les framboisiers, j'ai des épines plein les mains.

Je vous souhaite un excellent weekend

Gros bisous à tous et à+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 27 mars 2010 10:03



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Bonjour à tous

Hiding Joelle. Oui ma petite escapade m'a fait du bien...Laughing
Bon week-end :bisou:

Une autre gravure (mais je ne sais pas de qui)


La couturière de poupées.

Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 27 mars 2010 19:28



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Bonsoir Jean

La michaudine est un vélocipède ou draisienne à pédales créé en 1861, c'est l'une des étapes importante de l'évolution vers la bicyclette, ses inventeurs son Pierre Michaux et son fils Ernest, à partir d'un engin issu de l'invention de Karl Drais.



Illustration du Centaure magazine, Paris 1868


En 1861, Pierre Michaud est serrurier et réparateur de draisiennes à Paris lorsque sur l'insistance de son fils Ernest qui se plaint de devoir lever les jambes, il ajoute des manivelles en opposition sur l'axe de la roue avant de l'engin en réparation. Cette simple intervention transforme la « draisienne » dont la motricité vient des pieds sur le sol, en un vélocipède dont la force motrice est transmise par les pieds directement à la roue avant.
Ils transforment ensuite la draisienne en augmentant la taille de la roue avant, en remplaçant le bois du châssis par de la fonte, en mettant une selle réglable et suspendue et en ajoutant des freins à patins. Leur vélocipède devient le premier succès commercial d'un « deux roues », en 1861 ils construisent deux exemplaires, 142 en 1862 et 400 en 1865.
(Wikipedia)


Bonne soirée

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 27 mars 2010 22:06



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1786? reflechis choix limité...


à pied....



à cheval....



en coche...



en coche d'eau....


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 28 mars 2010 10:13



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Bonjour à tous

Et si on allait faire du patin à roulettes?


Gravure 1878.

on attribue parfois l'invention des premiers patins à roulette à un Hollandais anonyme du début
du XVII ième siècle (voulant patiner en été il aurait eut l'idée de fixer des roues en bois aux lames de ses patins à glace), mais il semble qu'aucun document n'étaye cette hypothèse.

Ce n'est q'un siècle plus tard, en 1760, qu'un musicien belge, J. MERLIN relança cette invention.

Un deuxième inventeur originaire des Pays-Bas mais séjournant en France, fabriqua en 1789 des patins à roulettes. L'invention est annoncé de la façon suivante dans l'Almanach de Gotha :
« M. Vanlede, sculpteur médailliste de l'Académie de Paris, a inventé des patins, qu'il nomme patins à terre, à l'aide desquels on peut courir aussi vite sur la terre en pays plat que sur la glace avec les patins ordinaires ».


Influencés par " le patin à glace " ces inventeurs et tous les concepteurs qui les suivirent, alignèrent les roues les unes derrière les autres.




Bientôt les bourgeois le chaussèrent dans les salons, jusque dans les palais...En 1849 il fut même introduit à l'Opéra de Paris; un vrai triomphe.

Quatorze ans plus tard que l’Américain J.L. Plimpton imagina de placer sous chacune des semelles deux paires de roues indépendantes et écartées l'une de l'autre. Il mit aussi au point le système qui permettait de tourner sans soulever les roues du sol. Un de ses compatriotes, Richardson introduisit des roulements à billes ; moins de bruit et plus de vitesse !
Dés 1870 on commença à construire des grandes salles couvertes exclusivement réservées à cette pratique. Donc sa renommée ne faisait que grandir en Europe comme aux Etats Unis. D'abord réservés aux adultes, ces patins grâce à la fabrication en série, furent adoptés par les adolescents puis par les enfants.


Publicité de 1908.

Bon dimanche.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 28 mars 2010 21:06



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Bonsoir Celine

- comment faisait-on la lessive?
c'est expliqué en p 27 (lavandière)



- comment faisait-on le beurre?
expliqué en p65.


HENNER Jean-Jacques
Titre Marie-Anne Henner barattant le beurre


Quant à teindre la laine à la maison au XXème siècle..... je suppose qu'à cette époque on pouvait acheter des teintures chez le droguiste.... mais (écologie oblige) sur le lien suivant, vous avez une methode de teinture de la laine avec des produits naturels:

http://lesfilsdutemps.free.fr/lateint.htm



Voir aussi le travail de la laine p32
et le teinturier p17.

Cordialement

Bonne soirée à tous

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 10:25



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Hiding tout le monde,



Bonne journée à tous,
m'en vais planter les "patates"

à+:bisou:

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 10:49



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Bonjour à tous


Bonne plantation Joelle...



Plantation des pommes de terre.

Et si tu as besoin, une machine:

http://photos.lavoix.com/main.php?g2_itemId=100421

Bonne journée.

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 12:15



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Bonjour.

Le noir, couleur de deuil…

Les femmes en noir… C’est effectivement un souvenir de jeunesse, surtout à la campagne.

Car nos compagnes avaient généralement un trousseau abondamment garni lorsqu’elles se mariaient, prévu pour toute une existence parfois, d’espérance plus courte autrefois que maintenant il est vrai.

Les vêtements pouvaient être colorés ou blancs, surtout les filles, moins souvent les garçons. N’oublions pas que le blanc était autrefois la teinte la plus facile et la plus économique : il suffisait d’avoir de l’eau, du soleil et de la patience.

Et puis le premier deuil survenait et les vêtements plongeaient dans la teinture. Le noir aniline inventé par nos cousins Germains était bon marché et simple d’emploi ; il se vendait en sachets chez le droguiste du coin. Toute la teinture se faisait dans une bassine, à la ferme, et pratiquement tous les vêtements y passaient…

Et ensuite, lorsqu’on n’était pas bien riche, on restait en noir, toute la vie…

Petit souvenir, comme cela, manière de causer.

Amitié et bon appétit.
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 14:59



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Un article de l’Encyclopédie Universalis :

« Dans toutes les sociétés, la mort d'un proche est signifiée par le port du costume de deuil.(..) Si les modalités de l'expression du deuil varient selon les cultures, quelques constantes se retrouvent : le bannissement des couleurs vives, le retrait temporaire des manifestations de la vie sociale et la plus grande rigueur dans le respect du deuil imposé aux femmes, à la fois dans sa durée et dans le costume.(..)



Dans le cortège de la momie, des pleureuses professionnelles. Tombe de Ramosé, Vallée des Nobles.


Le blanc domine en Orient, mais aussi à Rome, à Sparte, en Castille et dans quantités d'autres régions d'Europe. Les reines de France portent le deuil en blanc jusqu'au xvie siècle : Marie Stuart, Élisabeth d'Autriche et Louise de Lorraine sont les dernières reines blanches ; Anne de Bretagne aurait été la première reine à porter le deuil en noir, imitée par Catherine de Médicis puis par Marie de Médicis et Anne d'Autriche.


Marguerite en deuil blanc. Dimier.1525— Musée Condé, Chantilly

La dernière souveraine à avoir porté le deuil blanc est la reine Élisabeth d'Angleterre, épouse de George VI : lors de sa visite officielle en France en 1938, après la mort de sa mère, elle porte des vêtements blancs. En outre, le blanc subsiste longtemps pour le deuil des jeunes filles et des enfants, parallèlement à la diffusion du noir. Quant aux rois de France et d'Angleterre, ils portent le deuil en violet ou en pourpre, couleurs royales, encore que Henri VIII ait choisi le blanc à la mort d'Anne Boleyn, qu'il avait fait exécuter.

La généralisation du noir aux XVIe et XVIIe siècles prend sa source à la cour de Bourgogne puis à celle des Habsbourg, qui en sont les héritiers. Cette austérité qui souligne la majesté du pouvoir est la marque de la domination espagnole en Europe et des influences antagonistes de la Réforme et de la Contre-Réforme, qui s'accordent sur la sévérité des mœurs et la rigueur des contraintes sociales. Le noir s'impose comme le contraire du blanc, autre non-couleur, symbole de pureté, puis du mariage. Dans toute l'Europe, le deuil devient d'une extrême sévérité, suivant en cela les ordonnances du deuil de cour français qui font autorité. Après l'hécatombe qui touche les Bourbons, l'ordonnance du Régent (1716, renouvelée en 1730), réduit de moitié la durée des deuils de cour et de famille, ruinaient les manufactures textiles. Le même phénomène s'observe en Angleterre.

Après la Révolution et au XIXe siècle, le deuil n'est plus que convenance personnelle et sociale. Il impose des règles de civilité extrêmement contraignantes jusqu'à la Grande Guerre. Il est divisé alors en trois périodes : le grand deuil, ou deuil de laine ou de crêpe ; le petit deuil, moins sévère, avec autorisation de porter des bijoux en jais et du crêpe blanc ; enfin le demi-deuil, autorisant un retour à la coquetterie et à la mode dans la toilette, dont les couleurs, outre le noir, sont les gris, les blancs et les mauves. Les étoffes sont mates, telles la laine ou le crêpe, caractéristiques du deuil.



Mode du deuil.Journal des Demoiselles 1863.


Le crêpe italien est réputé en Europe dès le XVe siècle, suivi par le crêpe français du XVIIe siècle. Le « crêpe anglais », universellement synonyme de deuil, est lancé dans les années 1830 par Samuel Courtauld et sera fabriqué jusqu'en 1940. Gaze de soie laquée et gaufrée, c'est une étoffe fragile (elle craint l'humidité) et chère. Quant au jais, sa production est industrialisée vers 1850. Le deuil suscite une industrie qui emploie un nombreux personnel féminin dont les conditions de travail, à domicile, sont parmi les plus pénibles de la couture.

Avant l'adoption du noir, toutes les couleurs sombres ou ternes étaient acceptées pour le deuil. Au Moyen Âge, les costumes de deuil, surtout ceux des veuves, sont proches de ceux des ordres monastiques, dont ils adoptent souvent la coupe et les couleurs éteintes en signe de pénitence et d'humilité.


Nonnes au Moyen Âge


Tout changement de vêtement indique un changement de statut social : la veuve se trouve en quelque sorte retranchée de la société (les veufs, eux, ne connaissent pas ces contraintes). N'étant plus assujettie à la mode, ses vêtements sont plus archaïques. Elle se coupe les cheveux, qu'elle cache sous une coiffe en pointe sur le front, dite à la Marie-Stuart en Angleterre,



François Clouet. Vers 1510/1515-Paris 1572
Marie Stuart, en deuil blanc


à la Catherine de Médicis en France, et sous un voile qu'elle continue de porter même quand la mode en est passée, comme la reine Victoria ou la reine Mary à la mort de son fils George VI (1952). Sa tenue est modeste, et outre le bonnet et un voile de tête, portés du XIVe siècle à la fin du XVIIe siècle, elle met des barbes en lin ou en mousseline qui encadrent totalement le visage.


Femmes en deuil. Gravure de 1900.


Au XIXe siècle, le deuil de veuve, le plus restrictif, est de dix-huit mois. Réservé à l'origine au souverain et à l'aristocratie, il devient le fait de toutes les classes de la société, désireuses de suivre l'exemple de la reine Victoria, qui ne quitte plus ses vêtements noirs depuis la mort de son mari (1861).



Jeune normande en deuil.

Mortification générale ou recherche paradoxale de l'égalité par le costume, qui proclame la puissance des liens familiaux et des alliances, tout comme le mariage, l'expression du deuil atteint son apogée en Occident dans la seconde moitié du XIXe siècle, avant de disparaître presque totalement dans la seconde moitié du XXe siècle.”



Une image typique dans toutes nos campagne au début du XXème siècle :




Comme tu le faisais remarquer Serge, passé le premier deuil, on restait généralement en noir toute sa vie….

Contraste :



Barbara Cartland ,écrivain britannique , qui à plus de 90 ans aimait s’habiller ainsi……


Bonne après midi.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 15:34



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bonjour ,me revoici ,

j'étais parti dans le Cantal l'autre pays du Fromage

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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clemeguy
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 18:54


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Messages: 739
merci a tous de tt coeur
vous etes formidable
et ces photos, gravures cartes postales sont extraordinaires

merci vous etes incroyable
Martine.L1887
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 20:41


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Messages: 242
Bonjour, Bénédicte

Vous m'avez conseillé de rejoindre cette file pour ma recherche sur les métiers anciens. Je suis désolée d'avoir créé une file "concurrente", je n'avais pas bien compris le mode d'emploi du forum.

Je recherche la signification du terme CATRI (QUATRI-QATRI)ou COTRI (QUOTRI - QOTRI) rencontré sur des actes de la commune de ST VINCENT STERLANGES (VENDEE) en 1809/1811
(ADV - AD2E276/3) :

X Jacques DRAPEAU le 25.04.1809 (vue 8/227)

° Jacques DRAPEAU le 10.04.1810 (vue 29/227)

° Jeanne DRAPEAU le 10.07.1811 (vue 53/227)


Avec tous mes remerciements pour votre aide
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 29 mars 2010 22:46



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonsoir Martine

Bienvenue sur le fil.

C'est une véritable colle que vous nous présentez là!

Je mets un acte pour que chacun puisse voir la profession en question... ici quatri:


(cliquer sur l'image)

J'ai regardé d'autres actes dans les années suivantes et les nommés Drapeau (Jacques,Jean,Pierre...)de profession quatri sont alors qualifiés de maçons

Je suppose donc q'il s'agit d'une dénomination locale (vendéenne) ou bien une spécialisation du métier de maçon.....

Autre hypothèse..... maçons travaillant par groupes de 4....

Mais ce ne sont qu'hypothèses de ma part..... Voyons si quelqu'un d'autre trouve autre chose....

Cordialement
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 30 mars 2010 13:43



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Ben dis-donc Jean..... tu as de ces passions!



... tu as été chercher la corde pour te faire pendreLaughing ...euh pardon, je voulais dire le bâton pour te faire battre....

Plus personne n'a d'idées pour quatri ou quotri?

Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mardi 30 mars 2010 14:47



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bonjour,En Vendée ça souffle fort

pas de Quotri par ici !!!!


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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mardi 30 mars 2010 14:50



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour Christophe, bonjour Béndicte, bonjour Jean, bonjour Serge, bonjour Joëlle.:bisou:

Il ne souffle pas un mot de QUOTRI non plus en Essonne!Book

Un lien pour les noms de collections et leur collectionneurs :

http://pagesperso-orange.fr/valetguy/noms%20collections.htm
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 30 mars 2010 16:21



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Bonjour à tous et toutes,
pas moyen de se connecter correctment aujourd'hui, coupure d'électricité incessantes depuis ce matin à cause du vent. on va pas sentir le moisi.

Pour QUATRI QUOTRI CATRI COTRI etc.... rien trouvé.

Bisous à tous:bisou: :bisou:
à+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mercredi 31 mars 2010 09:39



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Bonjour Jean, bonjour Joëlle, bonjour bénédicte, bonjour Christophe, bonjour Serge.:bisou:
Désolé Jean de vous avoir devancé pour les collections et leurs collectionneurs...Embarassed
Par contre, là avec votre pogonophile, je sèche!!Book etrange
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 31 mars 2010 10:06



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Bonjour à tous




Un pogonophile d'incognito.....


Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 31 mars 2010 11:44



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En fait, si j'en crois le Littré, mon inconnu est un monsieur pogonophore...

adj. Terme de zoologie. Qui porte de la barbe.

Mais, sans vouloir pinailler, je ne vois rien dans le mot pogonophile qui indique la femme.... moi j'aurais traduit par "qui aime les barbes".....

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 31 mars 2010 14:22



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N’étant pas algophile, mastigophile, poinephile ni pyrophile, je me garderai bien de réclamer quoi que ce soit !


Et pour les pogophiles :

http://vice.typepad.com/vice_france/2007/09/cest-la-barbe.html


:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 31 mars 2010 17:20



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coucou


je vois que Bénédicte collectionne les noms de collections


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 1 avril 2010 10:08



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Bonjour Jean, bonjour Bénédicte, bonjour Christophe, bonjour Joëlle, bonjour Serge, bonjour Micchou...:bisou:

Pour une fois, je sais : il s'agit de la collection d'emballages d'agrumes !Mr. Green

Bénédicte, Jean, nous sommes le 1er Avril. Comment nomme-t-on un collectionneur de Poisson d'Avril ?Question Laughing Mr. Green
Bonne journée, je dois partir travailler.Sad
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 1 avril 2010 10:15



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Bonjour â tous

J'ai supprimé la liste...trop longue.

Pour les agruminvelopapyrophiles:

http://lovagrum.free.fr/pages/collection_papiers_d__agrumes...pag.html

Bon



:bisou:

Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 1 avril 2010 10:38



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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 1 avril 2010 14:16



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Bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Anita.G50
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Envoyé le: jeudi 1 avril 2010 19:27


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bonjour,est ce quelqu un connait le metier de chauffeur de pompe a feu
a l avance merci
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: vendredi 2 avril 2010 08:49



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Bonjour Jean, bonjour Bénédicte, bonjour Christophe, bonjour Joëlle, bonjour Anita.:bisou:
Jean, je suis supéfait par les diùensions de ce fossile!quoi fou

Anita, je n'ai pas trouvé grand chose...Book
Un article sur Georges stephenson vous en dira peut être un peu plus sur le métier que vous recherchez.

George Stephenson
George Stephenson, né à Wylam (près de Newcastle-upon-Tyne en Angleterre) le 9 juin 1781 et mort à Chesterfield le 12 août 1848, est un ingénieur britannique. Il est généralement considéré comme l'inventeur de la locomotive à vapeur.
Fils d'ouvrier - son père Robert Stephenson était chauffeur de la pompe à feu de la mine de Wylam - George Stephenson n'apprend à lire qu'à 18 ans puis étudie la mécanique. Devenu ingénieur, il réalise, d'abord seul puis avec son fils Robert, une série de locomotives.
Stephenson construit un premier prototype en 1814 : c'est une chaudière cylindrique horizontale, munie de 4 roues, elles-mêmes entraînées à l'aide de manivelles par les pistons de 2 cylindres verticaux. En 1817, il met au point sa première vraie locomotive, qui peut remorquer un train de charbon de 70 tonnes. En 1825, nouvelle étape : Stephenson sort une machine qui roule à 30 kilomètres à l'heure. Le jour de l'inauguration de la ligne marchandise Stockton-Darlington on accroche à celle-ci un wagon rempli de musiciens : c'est aussi le premier train de voyageurs. Dans une descente, le convoi s'emballe, dépassant le cavalier porte-drapeau qui l'accompagne : il atteint les 40 kilomètres à l'heure !
La plus célèbre création de Stephenson reste cependant la Fusée (The Rocket), construite pour relier Liverpool et Manchester : première véritable ligne voyageur. Le 15 septembre 1830, jour de son premier voyage, George Stephenson peut être fier de lui : il a tout supervisé, voies, ponts et tunnels, et vu « grand », en prévision du trafic.
Il a ainsi construit le premier pont qui enjambe une voie ferrée de biais, nécessitant une structure et dispositions particulière des briques par rapport à un pont traditionnel. Le pont de Rainhill, toujours en service, est aujourd'hui classé.
Georges Stephenson est enterré au sein de l'abbaye de Westminster à Londres)
(source : wikipédia)
on peut donc penser que ce métier et directement lié aux travaux de mines.bougie

Bonne journée.WOW
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 2 avril 2010 12:08



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Bonjour à tous

Bonjour Anita

Chauffeur de pompe à feu

Personne chargée d’entretenir le feu d’une pompe à eau à vapeur


L'apparition de la machine à vapeur (Denis Papin) améliorée par l'écossais James Watt permit la mécanisation des secteurs industriels où les besoins étaient en pleine expansion (coton, charbon). Le besoin constant de minerai de charbon apparu avec le développement de l'ère industrielle obligeant la recherche de celui-ci à des profondeurs qui ne permettaient plus le travail à ciel ouvert. Les infiltrations d'eau noyant de façon continue les galeries souterraines, on utilisa alors de façon régulière des pompes pour évacuer cette eau. Il s'agit probablement là de la première utilisation industrielle des pompes. Il s'agissait en fait de pompes à piston, machine de Watt dont l'énergie provenait de la vapeur produite par de l'eau chauffée par un foyer. Ce foyer ouvert provoquait régulièrement des incendies dans les galeries.
Les pompes mues par une machine à vapeur étaient couramment appelées « pompes à feu ».



La pompe à feu de Thomas Newcomen (1663-1729), un forgeron anglais, inventeur de la machine à vapeur atmosphérique, construite en 1712 et utilisée pour drainer l'eau des mines.

Au XIXème siècles, des « pompes à feux » furent utilisées aussi pour fournir en eau certaines villes.

Voir entrepreneur de pompes à feu p124

Votre ancêtre était il dans un pays minier, Anita, et à quelle époque vivait-il?

Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: vendredi 2 avril 2010 13:45



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bonjour


les Shadoks pompaient ,pompaient !!!


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
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