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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 30 janvier 2010 18:57



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Le Bleu de Prusse (Preußischblau ou Berliner Blau en allemand) est un pigment bleu foncé utilisé en peinture. Il fut découvert par accident par le peintre Heinrich Diesbach à Berlin en 1704 ou 1705. C'est pourquoi il est également connu comme Bleu de Berlin.

La formule chimique du Bleu de Prusse est Fe7(CN)18(H2O)x, où x varie de 14 à 18. C'est un ferricyanure ferrique.
Il donne une coloration violette quand on le dissout dans du tartrate d'ammonium.



Procédé utilisé par John Woodward en 1724.
on mélange en solution dans l'eau 6 parts de sulfate ferreux et six parts de ferricyanure de potassium, on y ajoute 24 parts d'acide chlorhydrique et 1 part d'acide sulfurique. Au bout de plusieurs heures on verse dans la préparation du chlorure de chaux. Le Bleu de Prusse précipite au fond du récipient. Il ne reste qu'à le purifier du ferricyanure de potassium qu'il contient en faisant précipiter ce dernier par l'action d'un peu de chlorure ferrique dilué. Le Bleu de Prusse peut être alors séché.

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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 30 janvier 2010 20:40



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Bonsoir Sibie

Pour compléter les informations données par Christophe,

L’histoire de cette découverte:

Au début du XVIIIe siècle, à Berlin, un fabricant de couleurs nommé Diesbach produisait et vendait un très beau rouge. Pour fabriquer ce rouge il utilisait, entre autres ingrédients, de la potasse.
Un jour, Diesbach alla s'approvisionner de potasse chez un chimiste du nom de Dippel. Cet homme peu scrupuleux lui vendit du carbonate de potasse frelaté. De retour à son atelier, Diesbach se servit de cette potasse pour faire précipiter une décoction de cochenille à laquelle il ajoutait du sulfate de fer. Ce jour-là, à sa grande surprise, il n'obtint pas le rouge habituel mais un bleu profond magnifique. Ne comprenant pas ce qui était arrivé, le fabricant de couleurs retourna chez son fournisseur pour obtenir dédommagement.
Dippel, devinant que sa potasse frelatée était responsable de la tournure des événements, comprit tout de suite le potentiel commercial de ce nouveau bleu. Il s'employa à raffiner la recette de Diesbach et en vint à créer un bleu profond et stable qui s'appela d'abord bleu de Berlin avant d'être généralement connu sous le nom de bleu de Prusse.


Jusqu'à la découverte accidentelle du bleu de Prusse, les pigments utilisés pour peindre en bleu étaient soit rares et chers, comme le lapis lazuli, ou peu performants. Cela explique probablement pourquoi le bleu avait été si peu utilisé par les artistes et les teinturiers avant le XVIIIe siècle. Il semble que la découverte du bleu de Prusse ait joué un rôle assez important dans le gain de popularité du bleu au sein des cultures européennes du XVIIIe siècle, une popularité encore très forte par ailleurs.


Selon une encyclopédie du XVIIIème siècle, la fabrication du Bleu de Prusse nécessite l'utilisation de charbon ou noir animal obtenu par calcination dans un four de déchets d'animaux, en particulier d’os. Ce charbon animal est chauffé dans une chaudière avec du carbonate de potasse provenant des cendres de bois et désigné sous le nom de « perlasse ». on ajoute à ce mélange des sels de fer et d'alumine. (C'est-à dire vraissemblablement de l'argile). on obtient. par décantation et évaporation le bleu de Prusse qui est composé de cyanures de fer, utilisé surtout comme colorant dans l'industrie textile. (L'acide cyanhydrique s'appelle aussi acide prussique .de là « bleu de Prusse »).

Le travail dans les usines chimiques à l’époque n’était pas toujours très agréable car on comprend que le transport, le stockage et la carbonisation de déchets animaux devaient dégager des odeurs nauséabondes. De plus, les cyanures sont des produits extrèmement toxiques.


L’usine de Bouxwiller, en Alsace. Tableau de Ch. Hancké, 1860.

En 1821, la fabrique de produits chimiques de la Reidt installe un atelier de fabrication de bleu de Prusse, à partir des minéraux extraits du Bastberg. Le bleu de Prusse était vendu aux usines textiles de Mulhouse.
« Le comble de l’abomination avait été l’installation d’un important atelier de fabrication de bleu de Prusse dans la cave et dont une série de bâtiments du type industriel était dominée par un imposante cheminée. on avait voulu placer sous surveillance immédiate d’un directeur une production originale dont le secret devait être gardé. Mais la couleur envahissait tout, les murs étaient bleus, la peau des ouvriers était teintée, sans parler de leurs vêtements. C’étaient « les Bloï manner » connus dans toute le ville .
(Extrait des Coll., Bouxwiller (deux volumes), 1989, Société d’Histoire et d’Archéologie de Saverne et environs)



Bonne soirée

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 31 janvier 2010 08:44



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bonjour

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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 1 février 2010 11:12



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Bonjour à tous

Jean,quelques petites réflexions sur les 2 sujets précédents...

Sur le sucre…. on propose des ouvrages en sucre surtout à la Noblesse car c’est surtout elle qui peut se les offrir….

Ce n’est qu’à partir du XIXème siècle et la production du sucre à partir de la betterave, que celui-ci est devenu une denrée accessible à tous.
Aux siècles précédents, il n’y avait que le sucre de canne.

Au XVII ème siècle, le sucre était encore une telle rareté que le sucrier qu'on posait sur la table était fermé à clef. Le chef de la famille seul en possédait la clef et distribuait les minuscules morceaux, les miettes de sucre au dessert Il était convoité par tous.
Même à la cour de Louis XIV, l'usage en était resté, et l'honneur était grand pour les courtisans et les hôtes si le roi-soleil sortait la clef et faisait de ses propres mains, parcimonieusement, la distribution.
Au XVIIIème siècle, la consommation de sucre s'accrut. Après le siège de Vienne en 1683, l'habitude de boire du café vint à la mode en Occident. Les Viennois, eux, avaient appris des Turcs, et leur café devait tout naturellement être sucré. on attribue à Voltaire, alors hôte de Frédéric II, le mot : « Le café doit être noir comme la nuit, chaud comme l'enfer et doux comme l'amour ».
Du temps de Louis XV, les dames adoraient les sucreries, le café doux et leur chocolat du matin, breuvage qui était venu à la mode quelques dizaines d'années après le café et qui était absolument imbuvable sans sucre. Mais le sucre restait une denrée fort coûteuse…..

Sur l´épicière….

J’ai été intriguée par les fruits de Carême…. en fait ce sont des fruits secs……

Et le sagon…… comme le texte est plein de fautes de frappe, j’ai pensé au savon…. mais venant après le fenouil et les pistaches…. ça ne doit pas être ça….
Je pense plutôt au sagou…. et selon le Littré, le sagou blanc est le tapioca....

Bonne journée

:bisou:

christ.L12
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Envoyé le: lundi 1 février 2010 14:42



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bonjour



voici un vieux sucrier ,mais pas de serrure,vu la forme c'est pour du sucre en poudre



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joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 février 2010 16:14



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Bonjour à tous




Je ne suis pas envore très douée pour les captures d'écran, mais cela nous fait quand même un nouveau métier;

:bisou:

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 1 février 2010 17:12



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bravo Joelle pour ton moucheur de chandelles !….voici un métier que je ne connaissais pas.

Pour l’illustrer, je n’ai trouvé que la couverture de ce livre dont l’argument est le suivant :
Gabriel, jeune orphelin de Paris, gagne de quoi manger en faisant des improvisations théâtrales sur le Pont-Neuf. Très doué pour la commedia dell'arte, il est remarqué par Molière, qui le prend dans sa troupe comme moucheur de chandelles. Là, il côtoiera les grands acteurs de théâtre et aura l'honneur de jouer devant Louis XIV et sa cour...






Et cette gravure ou l’on voit les fameux lustres avec chandelles… :




Reconstitution de l’intérieur du théâtre de Drury Lane (Angleterre)


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 février 2010 17:55



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Hiding Béné


Nom : Mouchettes, porte-mouchettes et sa boite



Date : 18e siècle



Matériau : mouchettes et porte-mouchettes : acier poli ; écrin : velours et cuir.



Pour la petite histoire : Cet objet finement ouvragé en forme de ciseaux était utilisé pour « moucher » (couper) la mèche brûlée des chandelles ou des bougies afin que la flamme ne file et ne fume et ne donne une lumière plus faible. L’une des deux branches des mouchettes est munie d’un petit réceptacle dans lequel on écrase et coupe le morceau de mèche carbonisé…sans se salir les doigts.

Le porte-mouchettes est le plateau sur lequel on pose les mouchettes, quand on ne s'en sert pas.

Les premiers ciseaux à moucher sont apparus au début du 14e siècle tandis que les mouchettes ne sont mentionnées qu’au 16e siècle. Ces dernières ont l’avantage, grâce à leur petit réceptacle, d’éviter que le morceau de mèche carbonisé ne tombe et soit écrasé par terre. Il existait également des mouchettes de voyage dont les branches étaient pliantes ce qui permettait de les ranger et de les emporter dans un étui ou une boite.



Ne pas confondre les mouchettes avec l’éteignoir : l’éteignoir est un petit cône en métal ou en céramique avec lequel on coiffe les bougies ou les chandelles pour les éteindre




:bisou: et Bonne soirée

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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 1 février 2010 22:40



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Bonsoir Bénédicte, bonsoir Joëlle, bonsoir Jean, bonsoir Christophe...:bisou:

Bonne soirée. Sleeping
christ.L12
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Envoyé le: mardi 2 février 2010 07:25



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bonjour les amis ,

moi je fais un nouveau métier aujourd'hui!!!!

je suis RTéTéiste hi hi !!!


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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 2 février 2010 11:55



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Bonjour à tous

chandeleur oblige :

L'histoire des crêpes




on pense que les galettes, simple mélange de farine et eau, ont dû apparaître vers 7000 ans avant Jésus-Christ, en même temps que les bouillies, les soupes et les premières formes de pain sans levain. Peut-être sont-elles nées de la maladresse d'une femme qui, renversant de la bouillie sur la pierre brûlante du foyer, s'aperçu qu'elle obtenait ainsi une galette très plate, cuite instantanément, facile à rouler et agréable au palais.
on retrouve d'ailleurs des sortes de galettes u crêpes dans toutes les civilisation de l'Ancien et du Nouveau Monde, qu'elles soient faites à partir de farine de blé, de riz, de maïs ou d'autre céréales.
Au XII ème siècle, les croisés rapportèrent le sarrasin d'Asie et cette plante trouva dans les terre acides de Bretagne un milieu favorable à son développement. Pourtant, il fallut attendre encore plus d'un siècle avant que le sarrasin moulu en farine n'entre dans la composition des galettes. Celles-ci servirent alors de pain dans les campagnes, le froment étant surtout réservé aux propriétaires terriens et aux habitants des villes. on les fit même sécher dans les grenier afin de les garder pour les soirs de disette où, la soupe étant trop claire, elles venaient l'épaissir, brisées dans l'écuelle.
Crêpes ou galettes, pain quotidien, donnèrent lieu à bon nombres de coutumes qui jalonnèrent l'histoire du terroir breton.
on raconte que, sur l'île d'Ouessant, le jeune homme qui désirait épouser sa belle venait rendre visite aux parents de celle-ci afin de demander sa main. La *** la jeune fille préparait alors galettes et lard qu'elles tenait enfermés dans l'armoire. Le jeune homme faisait sa demande au père. S'il était agrée, la mère de la jeune fille posait ces victuailles sur la table et tout le monde en régalait. Les jeunes gens comprenait ainsi qu'ils étaient promis et pouvaient repartir ensemble pour un essai d'un an, avant la consécration du mariage.
Cela laissait aux deux familles le temps de voir les modalités de ce mariage : construction d'une maison, don d'un lopin de terre, fabrication des meubles, ... Mais si, lors de la demande, l'armoire restait close, il n'était pas besoin de mots pour comprendre que cette demande était rejetée. Dans d'autre régions de Bretagne, la jeune épousée venant occuper la maison des ancêtres devait jeter la première crêpe de sa fabrication sur le haut de l'armoire, marquant ainsi son respect à la mémoire des anciens.
De nos jours, crêpes et galettes ont perdu toute signification rituelle, à l'exception des crêpes au cidre doux qui s'offrent encore de maison à maison en remerciement de l'aide apportée à la fabrication du cidre.
Les premières galétoires en fonte firent leur apparition au XV ème siècle. De taille imposante, elles mesuraient 70 centimètres de diamètre et étaient munies d'un anneau qui permettait de les accrocher au mur entre deux usages. Des crêpières s'installèrent alors sur les marchés. Avec un fourneau portable et deux galetoires, elles travaillaient rapidement, étendaient la pâte sur une galétoire, puis retournaient sur l'autre pour terminer sa cuisson. Elles vendaient la galette sèche que les gens mangeaient debout devant leur étal. Ces galettes s'agrémentèrent bientôt de divers ingrédients tels qu'au œufs, saucisse ou lard apportés par ceux qui désiraient les consommer garnies. La crêpière faisait cuire ces ingrédients sur le bord de la galetoire avant d'en fourrer la galette. Puis ces femmes se louèrent pour les fêtes ou des mariages, travaillant dès l'aurore pour préparer les énormes "échées" ou piles de galettes qui étaient dévorées avec force beurre salé, pâté, œufs et saucisses. Au moment du dessert, elles mélangeaient un œuf ou deux la pâte, la parfumaient de cannelle ou de fleur d'oranger. La crêpe douce était née. Bientôt, le froment y remplaça le sarrasin et le lait entra également dans la composition de la pâte. Mais c'est depuis peu que ces crêpières ont pignon sur rue et proposent aux gens leurs crêpes servies à table, ruisselantes de beurre et fourrées d'une multitude de chose.
Pourtant, chacune garde jalousement ses secrets de pâte ou de tour de main, ce qui fait leur charme.
Si vous ne possédez pas de galetoire mais d'une simple poêle, vous pouvez employer des galettes achetées chez une crêpière ou dans le commerce. Elles sont en général très fines et très grandes et leur pâte plus sèche les rend rapidement cassantes et friable à la poêle.
Vous pouvez les réchauffer déjà pliées en deux, les garnir avec la préparation de votre choix et les plier encore une fois.N'oubliez pas, avant de les réchauffer, de les humidifier légèrement avec un pinceau trempé dans de l'eau. Pour les crêpes; vous procéderez de même en les humidifiant avec du lait



Les crêpes et les galette de sarrasin doivent leur nom à l’élégante céréale fleurie, rapportée du Moyen-Orient, au XII e siècle, par les croisés et cultivée avec succès sur les landes arides de Bretagne.
Le nom générique est crêpe. Ne dit-on pas " crêperie " et nom " galeterie " . A l’origine, ces deux spécialités étaient, non seulement de facture différente, mais encore d’origine territoriale diverse.
La " galette " de sarrasin, issue semble-t-il de Haute-Bretagne, se cuisait à la poêle, sur une seule face et restait souple et tendre. on pouvait la couper en fines lanières pour agrémenter soupes et bouillons ou la garnir, encore chaude, d’œuf, de pâté, de saucisses, de sardines et de multiples autres produits locaux.
La crêpe de sarrasin, beaucoup plus croustillante, était très répandue en Basse-Bretagne. Elle s’obtenait en battant longuement la pâte " au poing " et se cuisait, sur les deux faces, sur deux tuile, pierres ou biligs en fonte. Très difficile à manier, car trop friable, les crêperies ont abandonné sa fabrication pour privilégier la galette, plus facile à garnir. on ajoute maintenant à la pâte, originellement constituée uniquement d’eau, de sel et éventuellement de cidre, quelques œufs, du lait, du beurre fondu et un soupçon de farine de froment pour assouplir la texture et en affiner la saveur.
Les crêpe de froment sont apparues au début du siècle avec la vulgarisation de la farine blanche , autrefois hors de prix comme le sucre, le miel et les confitures.
Elles sont aussi fines que les " crêpes " de sarrasin, mais plus souples grâce aux œufs, au lait et au beurre qu’elles contiennent. Une ou deux cuillères de farine de sarrasin sont le bienvenues, dans leur préparation, pour rehausser leur goût. Elles peuvent être garnies de multiples façons : beurre, sucre, miel, chocolat, fruits frais et compotes, etc.
Les galettes de sarrasin sont encore de nos jours le plus souvent utilisées avec des garnitures salées ( œufs, jambon, fromages, saucisses, pâté, fruits de mer, etc. ) Bien qu’une galette beurre-sucre ou confiture soit un véritable délice.
Les crêpes dites de froment, peuvent s’accommoder au gré de la fantaisie des gourmands et toutes les modernisation et recettes exotiques sont permises.
Des galette plus épaisses et de taille réduite, un peu plus riches en froment, peuvent se servir en apéritif garnies à la manière des " blinis " des pays de l’est, d’œufs de lump ou de filet de hareng, de flétan ou d’anguille fumée.
Les crêpes et galettes sont traditionnellement servies avec des bolées de cidre ou de lait " ribot " .
Celles garnies de poissons ou de fruits de mer peuvent éventuellement être accompagnées de cidre, de Muscadet ou de Gros Plant.
Les ustensiles utilisés traditionnellement pour la confection des crêpes et des galettes sont les suivants :
- la terrine, à l’origine en grès épais, dans laquelle on bat, on lisse et on élabore les pâtes à crêpes ou galettes.
-La galétoire porte aussi, selon les régions et parfois même les villages, le nom de tuile, bilig, galetière, pierre ou pilig. Dans tout les cas, il s ‘agit d’une grande plaque circulaire en tôle martelée, emboutie ou mieux en fonte épaisse où la pâte est étalée pour sa cuisson. Elle doit être graissée régulièrement avec soit du lard gras peu salé, soit de l’huile d’arachide ou de colza épandue avec un tampon de chiffon. Les meilleurs galétoires sont les plus anciennes, lavées à l’eau chaude régulièrement et frottées de gros sel.
-Le rouable, qui porte également le nom de rozell, est en fait une simple raclette en bois dur, très lisse. Elle permet de rétablir régulièrement la pâte sur la galétoire.
-La tournette, qui porte bien son nom et que l’on nomme aussi latte, viroué, spatule, et plus souvent, couteau à beurre, permet de décoller les crêpes de la plaque de cuisson et de les retourner aisément sans les briser.
La huèche est une sorte de claie de bois arrondie que l’on recouvre d’un torchon épais afin d’y empiler les crêpes et les galettes. Le torchon est destiné à absorber l’excédent de vapeur de cuisson dite " sueur " des galettes ou des crêpes.
Conservation des galettes et des crêpes : il est préférable de manger les crêpes et les galettes le jour même de leur confection, mais au cas où vous souhaiteriez les préparer la veille pour les garnir le lendemain, il conviendrait soit d’une manière moderne, de les envelopper dans du papier film, soit à l’ancienne, dans un torchon très légèrement humide. La pâte crue, très fermentescible, doit être utilisée dans les meilleurs délais.

Bonne jour née à tous et bon appetit

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 2 février 2010 13:21



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Bonjour à tous

Ah Joelle ...les crêpes!! Tu me mets l'eau à la bouche....



miam,miam!







Bonne journée

:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mardi 2 février 2010 21:38



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Bonsoir Joëlle, bonsoir Bénédicte, bonsoir christophe, bonsoir Jean...:bisou:

Dites, les filles, il en reste des crèpes ? Chef Cet aprés-midi, je travaillais et je n'ai pas eu le temps d'en faire.Sad
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 3 février 2010 17:03



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bonjour ,

Colette,es tu sûre pour le mot cor


peux tu nous donner le lieu et la date inscruit sur ton document


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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 3 février 2010 17:28



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Bonjour à tous

Personne pour répondre à colette?Flex

J’étais plongée dans les TD54 en ligne et comme elles sont payantes, quand j’y suis….. j’y reste plusieurs heures d’affilée….. attention les yeux!!!fou

Bon ,Colette, ne serait-ce pas plutôt tourneur sur corne?

Vous ne nous précisez pas la région…..le tourneur sur corne est une tradition du Haut Jura mais on peut en trouver ailleurs….c’est un peu le même principe que le tourneur sur ivoire (voir p58)



Des doigts agiles et un grand savoir faire vont e transformer un morceau de corne en une perle pour parure ou pour chapelet , ou bien encore en bouton, un manche de couteau,un objet décoratif etc...dans la corne rien n'est perdu, du plus petit au grand bout, toutes sortes d'industries s'en servent , et les copeaux servent d'engrais .


La matière première.


L'atelier



Et les outils.


Il s'agit peut-être aussi d'un tourneur de cordes :voir le cordier en p 32




Par contre je n'ai pas trouvé pour le graveur à jouretrange Travaillerait-il à la journée?

Bonne après-midi

:bisou:

Suzanne.S85
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 3 février 2010 19:37


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Messages: 665
Bonsoir Bénédicte,

Lors de mes recherches, sur mes ancêtres du Puy de Dôme

j'ai vu des noms TRIOULIER CAPIOU ou CAPION et des DUMAS

MALLON ou MAILHON, est ce un métier ou un sobriquet que l'on

rajoutait à leur nom pour les différenciers des autres

TRIOULIER et autres DUMAS?

Dans l'attente de te lire affectueuses pensées. Suzanne.:bisou: :bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 3 février 2010 21:54



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonsoir Suzanne

Je pense que votre deuxième suggestion est la bonne.... il s'agit de surnoms, donnés d'abord à un individu , puis par la suite ce surnom est resté attaché à ses descendants....

Mailhou Sans doute un dérivé de l'occitan malh (= maillet, marteau de forge), surnom dont l’origine possible est un forgeron.

Capiou de cab tête( latin capud) peut-être l’ancêtre qui a donné ce surnom était une personne têtue….

Bonne soirée à tous

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 4 février 2010 05:28



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bonjour

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Envoyé le: jeudi 4 février 2010 13:53



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Bonjour à tous




Voici Mme Gagneux.....

Bonne journée.

:bisou:
Colette.F166
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Envoyé le: jeudi 4 février 2010 15:57


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Pour BENEDICTE.V5

Bonjour,

Il s'agirait bien de tourneur de corne, mais j'avais quelques doutes.
En effet, sur 1 acte de 1876 reçu du Grand Duché du Luxembourg et que j ai du faire traduire, le traducteur a mis tourneur de cor. Je pense qu il s agit d une erreur de traduction.

Par contre, sur un autre acte de 1866 traduit au Luxembourg il était bien marqué : tourneur de corne.

Sur des actes de 1868 trouvés à Paris
mais concernant ces mêmes personnes
il est indiqué : tourneur en pipe.

Je vous remercie pour ces renseignements.
Bien cordialement !

Colette
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 4 février 2010 18:55



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bonne soirée

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
christ.L12
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Envoyé le: vendredi 5 février 2010 13:42



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bonjour

Jean

le bureau d'AVIS ,c'est le même qui fait de l'immobilier aujourd'hui !!!!


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joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 5 février 2010 14:35



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Hello, bonjour à tous

Bien que le métier de nourice soit déjà traité voici l'évolutin du métier de nourice.

L'évolution du métier de nourrice
Transposition pour le Web du travail de Julie Elaerts


1. PREMISSES : L'ALLAITEMENT

1.1. La préhistoire

Les mères humaines de la préhistoire ont toujours allaité leurs petits. De l'apparition d'homo sapiens sapiens vers 90 000 avant J.C. au début de l'ère de l'élevage, il y a 8 000 ans, le seul substitut au lait d'une mère était le lait d'une autre femme. Il est donc très vraisemblable que les bébés furent allaités par d'autres femmes lactantes que leur mère, reproduisant ainsi un comportement partagé par de nombreux mammifères. Des études effectuées sur des ossements humains ont permis d'évaluer une durée de l'allaitement maternel chez nos ancêtres comprise entre 2 et 3 ans.

1.2. De l'apparition de l'écriture jusqu'au moyen âge

L'étude de textes historiques anciens donne connaissance de recommandations comme l'observation de la durée d'un allaitement. Ainsi, de 3 000 à 1 000 avant J.C., dans le Proche-Orient, des durées d'allaitement de 3 ans sont mentionnées. Vers 1 500-800 avant J.C., un allaitement exclusif d'un an est recommandé en Inde, suivit d'un allaitement complété jusqu'à deux ans et enfin d'un sevrage progressif. Pour la civilisation grecque, les contrats pour nourrices recommandaient un allaitement de 6 mois. Le Talmud pour les juifs et le Coran pour les musulmans recommandaient d'allaiter deux ans.

1.3. Du Moyen-âge à l'industrialisation

Selon les pays, les durées d'allaitement varient. Ces variations sont sensibles à l'intérieur d'une même ville, d'un milieu social à l'autre et à l'intérieur d'une même famille, d'un enfant à l'autre.
De nombreux tableaux de la Renaissance représentent des mères allaitantes. L'allaitement est alors le symbole de la Charité. Les enfants représentés sont le plus souvent des bambins c'est-à-dire des bébés de plus de 6 mois, peut-être même âgés de plus d'un an. Certains tètent debout, d'autres caressent le mamelon. Il y a très peu de représentations de nouveaux-nés. Cela indique très clairement que l'allaitement des enfants de plus d'un an était chose commune.




2. MISE EN NOURRICE

Depuis fort longtemps, certaines femmes ont fait appel à des nourrices pour allaiter leurs enfants. Reines égyptiennes, romaines aisées, et plus proche de nous, dames de la noblesse française, ont parfois laissé leur bébé à des subalternes chargées de donner le sein. Que ce soit pour des raisons impérieuses, comme la chasse ou la cueillette chez les femmes préhistoriques, ou subvenir aux besoins d'enfants plus âgés dans un système économique donné ou pour des raisons plus subtiles, des bébés furent laissés au bon soin de femmes lactantes autres que leur propre mère.

Au moyen-âge et jusqu'au XVIe siècle, cette pratique reste confinée à une part restreinte de la population. Au XVIIe siècle, les bourgeois qui en ont les moyens font également appel à des nourrices mercenaires, jusqu'à une nette massification de ce comportement au XVIIIe.
Dès l'Antiquité, les critères de choix de la nourrice ont été fixés. Les qualités stéréotypées de celle-ci peuvent être classées sous trois rubriques : la première regroupe la provenance, l'état civil, l'âge et son expérience, la deuxième se base sur l'aspect extérieur, la beauté et les apparences de sa santé et enfin, la troisième sur son caractère.
A partir du XVIIe, les médecins exigent un examen médical complet et minutieux. L'examen du lait de la nourrice sous le rapport de la quantité et de la qualité fait naturellement partie du diagnostic médical. L'examen de l'enfant de la nourrice et un interrogatoire complémentaire sont également de mise. Mais beaucoup de nourrices restent réticentes face à ces nombreuses démarches même si celles-ci sont obligatoires pour obtenir du travail.

3. LA MISE EN NOURRICE DES BEBES PARISIENS DU XVIIIe SIECLE

Les populations prolétaires qui s'entassent dans les grandes villes, mais aussi les classes moyennes urbaines envoient massivement leurs enfants en nourrice à la campagne, où ils grandissent et, souvent, meurent. Sur les 2100 bébés nés en 1780, 90% sont envoyés deux ans ou plus en nourrice à la campagne, 5% restent avec leur mère et 5% sont allaités par une nourrice au domicile des parents.
Au début, l'administration s'efforce de contrôler, de réglementer, de moraliser ces échanges. Mais de plus en plus, elle se résigne et admet que la loi de l'offre et de la demande et le principe du profit maximum règlent un trafic qui lui échappe dès qu'il devient rentable.
Les enfants séparés de leurs parents étaient envoyés au domicile des nourrices, de plus en plus loin dans la campagne. Les trajets sont dangereux, les bébés sont entassés dans des charrettes ou voyagent à dos d'âne, dans des conditions très difficiles. Les nourrices donnaient souvent autre chose que leur propre lait aux enfants dont elles avaient la garde : du lait animal, de la farine diluée dans de l'eau, mais aussi de l'alcool dans les bouillies ou de l'opium étalé sur les seins pour endormir les bébés.
Alertées par leur médecin, les familles de la bourgeoisie demandent de plus en plus le service d'une nourrice à domicile. Des bureaux de nourrices (voir ci-dessous) sont organisés où l'on peut en engager une, après qu'elle ait subi les examens qui garantissent qualité du lait et santé de la mère.



Comme l'ascenseur et la lumière électrique, les services d'une nourrice sur lieu deviennent un élément décisif du confort bourgeois et un signe extérieur de richesse. Ce commerce va alors atteindre son apogée.

Dans les familles bourgeoises où les soins maternels ne sont ni habituels, ni recommandés, l'affection est souvent donnée par la nourrice sur lieu, encore plus fréquemment s'il s'agit d'une servante vivant d'ordinaire à la maison et avec qui les liens perdureront au-delà de l'allaitement.


Durant le XIXes, le biberon entraînera la réduction progressive de l'industrie nourricière. Si l'usage du biberon se propage alors officiellement et si les distributions gratuites de lait stérilisé se multiplient, les pratiques nourricières traditionnelles ne sont pas, pour autant, brutalement abandonnées. Le marché des nourrices, tout en déclinant régulièrement, persiste jusqu'à la première guerre mondiale. Les bonnes d'enfants vont alors faire leur apparition.


bon apres midi

:bisou: :bisou:

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
christ.L12
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Envoyé le: vendredi 5 février 2010 15:48



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soit elle allaite les 2 enfants ,soit son enfant boira du lait de vache

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joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 5 février 2010 15:59



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Merci Jean,

Coucou Christophe,

Il fait beau, je vais faire un tour.
Je vous souhaite un très bon week end



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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 5 février 2010 19:59



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Bonsoir les Nounous



Ma grand-mère a eu un "frère de lait"; mes arrières grands-parents étant des paysans très pauvres, mon AGmère s'était placée comme nourrice pour arrondir les fins de mois.
Et ma fois, ma Grand-mère n'en a pas trop souffert puisqu'elle a vécu jusqu'à 90 ans.....

Bon Week-end

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 6 février 2010 14:04



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous

Pourquoi ce ....?... Jean ?

Selon le Littré:

Messagerie :
Établissement d'où partent des voitures pour une ou plusieurs localités, et qui loue à des voyageurs les places de ces voitures. Je vais à la messagerie retenir ma place. Passer aux messageries.

Citation : L'université, pour lier cette correspondance, établit des postes et des messageries, dont elle ne tirait qu'un léger profit , SAINT-FOIX , Ess. Paris, Oeuv. t. III, p. 343, dans POUGENS
Citation : L'État est redevable à l'université de Paris de l'établissement des messageries et du port des lettres.... c'est ce revenu des messageries qui a fait dans tous les temps le fonds et le patrimoine de l'université , ROLLIN , Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 379, dans POUGENS



Bonne journée.


:bisou:
Christophe.R258
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Envoyé le: samedi 6 février 2010 14:14


Inscrit le: 28/02/2006
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bonne après midi
christ.L12
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Envoyé le: dimanche 7 février 2010 06:24



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bonjour

La Poste a mis un nouveau service pédagogique:

pour suivre le trajet d'une lettre partout en France et pour trouver les boites jaunes




http://courrierenfrance.laposte.fr


à voir !!


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Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 7 février 2010 10:47



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Bbonjour à tous


D'accord Christophe, merci pour le tuyau.... on va suivre la lettre....





Bon dimanche

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 7 février 2010 12:12



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Bonjour Jean

Et pour que ce soit encore plus évocateur, deux bouteilles en faïence de Nevers...



la première du XVIIème, la seconde du XVIIIème.

Un bon petit vin d'Anjou là dedans.....


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 7 février 2010 14:36



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Sur le même sujet, une exposition (qui a déjà eu lieu...dommage):

L'âme du vin chante dans les bouteilles

http://www.cepdivin.org/evenements/ame_du_vin_musee_aquitaine_2009.html


Bonne après-midi.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 8 février 2010 11:44



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Bonjour à tous


Verrier en bouteilles

Autrefois les bouteilles se faisaient avec du verre soufflé. (Voir le souffleur de verre p26)



Les verriers de Carmaux (soufflage des bouteilles à la main)


Fabrication de bouteilles avec du verre soufflé dans des moules :

http://pagesperso-orange.fr/saint-pons-de-thomieres/riols-moule.html


Après l'apparition de la machine automatique permettant de souffler des bouteilles au début du XXe siècle, on n'a plus eu besoin des talents du souffleur.


La machine de soufflage automatique des bouteilles


Bonne journée

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: lundi 8 février 2010 14:38



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bonjour

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joepiednoir
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Envoyé le: lundi 8 février 2010 18:25



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Hiding Tout le monde


Brève histoire de la bouteille
Par Olivier de Suremain


Les amphores égyptiennes, grecques et romaines, bien bouchées avec du plâtre ou du liège, ont assuré des siècles durant une excellente conservation du vin.



Mais vers le IIIe siècle de notre ère, elles sont détrônées par le tonneau gaulois qui, lui, laisse entrer l’air. Le vin ne peut donc y vieillir, au risque de se transformer en vinaigre. Quant au verre, il est utilisé pour fabriquer des flacons dont les fragiles goulots ne supportent que le bois, la cire ou le cuir comme moyen de bouchage. Réservés au service de la table, ils sont inadaptés au transport ou à la conservation du précieux breuvage.




Il faut attendre le XVIIe siècle et l’invention des fours à charbon en Angleterre pour que le verre connaisse une autre destinée. Cette méthode de cuisson permet d’obtenir un matériau plus résistant et de fabriquer des bouteilles épaisses au fond évidé pour les rendre stables et au goulot renforcé pour résister à la pression d’un bouchon de liège. Ces bouteilles vont révolutionner les modes de vinification et de consommation, car les vins peuvent y séjourner longtemps. L’élaboration de vins aptes à vieillir va ainsi se développer. Les producteurs champenois sont les premiers en France à s’intéresser aux bouteilles anglaises pour accueillir leur vin effervescent. Puis au fil des siècles, leur forme évolue : elles gagnent en hauteur, deviennent cylindriques et finissent par ressembler à notre bourguignonne actuelle. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que les formes bordelaise et champenoise font leur apparition.

Bonne soirée et :bisou: :bisou:


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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 9 février 2010 13:45



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Bonjour à tous

Hiding Joelle... je ne te reconnaissais pas... tu as changé de look!

Jean, selon le Littré:

Boucle

Anneau de métal avec un ou plusieurs ardillons. Boucle de ceinture. Des boucles de jarretières, de souliers.



Boucher, Dame attachant sa jarretière, et sa servante. (1742) Lugano, collection Thyssen-Bornemisza

.... mais on ne voit pas la boucle de la jarretière...

Bonne journée.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 9 février 2010 17:19



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Hiding Béné, jean, Christophe,
et tout le monde,

Oui, je change de look, je m'exerce à la création avec photofiltre

Voic un aperçu






Bonne fin de journée,
:bisou: :bisou:

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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 10 février 2010 10:01



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Bonjour à tous

Wouah! Quelle artiste Joelle!




A l’origine, le bateleur exécutait des tours à l’aide d’un bâton ou d’une baguette, d’où le nom de batoniste.



Ce bateleur, lui, n'a pas perdu son éléphant....




Quelques mots et leur origine :

Baladin : (1545) danseur ou danseuse de théâtre.
Au 17e siècle, désigne des bouffons comme Arlequin et Scaramouche.
Farceur de place publique, il "exerce ainsi la balade."

Bateleur : (13e siècle baastel = marionnette. Eventuellement du bas-latin : bastaxius = crocheteur, jongleur ou de basteau = petit bâton, baguette). Faiseurs de tours de force et d'escamotage sur les places publiques. Au 16e siècle, basteler voulait dire, faire le sot.

Forain : (12e siècle) Le marchand ambulant fut appelé marchand forain au 18e siècle. Par une confusion, les gens de la foire, en passant par la forme de transition "foirain" ont reçu le nom de forains. Les forains sont des acteurs ou bateleurs qui se produisent dans les foires et les fêtes publiques.

Jongleur : (12e siècle jongler = jouer, 16e siècle jongler = faire des tours).
Au Moyen-Age le jongleur était un ménéstrel qui chantait des chansons de geste en s'accompagnant d'un instrument. Il devient par une extension péjorative, un joueur de tours de passe-passe, un bateleur qui lance en l'air des boules et des cercles.

Ménestrel : (1827) Poète musicien médiéval, de basse condition, particulièrement joueur d'instrument. (voir p24)

Ménétrier : (1272 comme ménestrel du latin minister = serviteur). Homme qui joue du violon pour faire danser.(voir p24)

Mime
: (16e siècle). Acteur de pièces familières et bouffonnes, chez les Grecs et les Romains. Le sens du mot mime est imitateur.

Saltimbanque
: (1560). Le nom vient de l'italien "saltimbanco", celui qui saute sur un banc. Les saltimbanques étaient au début des vendeurs de drogues et de médicaments, qui montaient sur des tréteaux pour faire des tours afin d'attirer le public, pour ensuite vendre leurs produits. Ils sont définis comme des bateleurs faisant des exercices sur les places publiques. Utilisé péjorativement, le terme veut dire aussi "bouffon de société", "mauvais orateur dont les gestes sont outrés et ridicules". (voir les banquistes p102)



Bonne journée

:bisou:

Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 10 février 2010 10:26



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Bonjour Jacqueline

Houppier = Ouvrier qui houppe, qui peigne la laine.Peigneur de laine.
Celui qui vend, prépare ou emploie les toisons appelées houppes.( Toison lavée et préparée pour être filée) (Voir le travail de la laine p32.)


Un atelier de peignage vers 1783.Planche Encyclopédie Diderot et d’Alembert

Les laines sont lavées avec de l’eau de mares ou de pluie, séchées sur l’herbe et portées dans les magasins. Là, les ouvriers coupent la pointe des mèches qui restent collées par le crottin et le suint. D’autres ouvriers trient les laines, mèche par mèche, et en font des tas de qualités différentes. Les laines ainsi préparées sont lavées une seconde fois dans des lessives alcalines chaudes. on en fait des cordons qu’on tord pour les égoutter. Les peigneurs (ou houppiers)* prennent ces cordons encore humides, les ouvrent, les passent dans les dents d’un peigne successivement présenté sur un brasier ardent et trempé dans une jatte pleine de beurre. Le peigneur enlève les flocons de laine, les nœuds, la poussière et tous les corps étrangers. Il dispose les brins dans leur longueur et opère une première préparation à la filature. Les poignées, d’un mètre de longueur, sont expédiées sous cette forme aux négociants qui les font filer dans les campagnes environnantes.
(Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.)

*rajouté par moi


A rapprocher du poupelier qui fait la même chose avec le lin ou le chanvre : Ouvrier séparant le lin et le chanvre pour en faire des poupées (paquet d'étoupe ou de filasse dont on garnit le fuseau) destinées à la vente.
( voir p90)

Mais aussi :
Houppe = Assemblage de fils de laine, de soie, formant un bouquet, une touffe. La houppe d'une ceinture. Une houppe à poudrer.
Voir fabricant de houppes p70

Votre ancêtre correspond probablement à la 1ere définition


Bonne journée.

:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mercredi 10 février 2010 17:34



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Bonjour Jean, bonjour Bénédicte, bonjour Joëlle, bonjour Christophe,...:bisou:

Désolé de ne pas avoir été sur le fil aussi souvent que je le voulaisSad mais quelques légers de santé ajouté à ma tv qui fait des sienne (il a fallu venir en aide à ma femme Mr. Green ) + quelques magasins à visiter pour la St Valentin quoi .Déjà que je travaille ce jour làpleure , alors si je ne lui fais pas un petit cadeau, c'est sûr, ça risque la boutique des grimaces au programme du jourAngry ...

Joëlle, bravo pour tes réalisations.bravo
Jean, je vois que notre magicien des photos est passé par là Thumb Up (bravo pour le montage !).
Bonne soirée.
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 11 février 2010 13:17



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Bonjour à tous

Pas de nouveaux métiers ?Flex

.. alors parmi les travaux des champs...

La moisson du millet à la faucille, dans les Landes







Vers 5000 avant J.C. lors des «révolutions néolithiques » en Chine, la culture du millet apparaît dans les bassins des fleuves Yangtsé et Huang He. on a d'ailleurs retrouvé en 2005 des nouilles à base de millet datant de 2000 avant .J.C. à Lajia, dans la partie amont du fleuve Huang He.


Depuis l'Antiquité et jusqu'au Moyen Âge le millet a été consommé dans toute l'Europe méditerranéenne sous forme de bouillie ou de galette appelée milhàs en Languedoc, cruchade en Gascogne, polenta en Italie, etc. Il a été remplacé par le maïs dans les cultures et l'alimentation depuis l'introduction de cette dernière céréale au XVIème siècle.


Avant le boisement systématique des terres incultes des Landes de Gascogne au milieu du XIXème siècle, l'économie de la région repose sur le système agro-pastoral, permettant de tirer parti de la lande, vaste étendue d'un sol sableux d'une extrême pauvreté. Les élevages omniprésents d'ovins servent non pas à la production de viande ou de lait, mais à la fertilisation des sols, à partir desquels les Landais de l'époque cultivent quelques céréales, essentiellement du seigle, matière première de la fabrication du pain, produit de base de leur maigre alimentation, et du millet dont ils feront les cruchades.

Recette de Cruchade

Cette bouillie est avec le pain, la base de l’alimentation, et parfois, quand les temps sont difficiles, elle est même la seule alimentation. on la retrouve à tous les repas, toute l’année, et il est possible de l’accommoder de diverses façons, chacunes des régions des Landes ayant la sienne.

Les ingrédients sont simples :
de la farine de millet*, du sel et de l’eau.
on dilue la farine ( 6 à 8 poignées ) peu à peu dans 1 litre d’eau salée bouillante en mélangeant sans arrêt et en chauffant très doucement. Un peu de farine de froment ajoutée à la fin de l’opération rend la cruchade encore meilleure.
Il faut laisser bouillir un peu et, quand la pâte est épaissie, on vide le contenu du chaudron dans des assiettes à calotte et on laisse refroidir.
C’est un travail quotidien et fastidieux de trois quarts d’heure que cuire la cruchade dans une cheminée.

Une bonne cruchade ne doit pas avoir de grumeau ni……être brulée !!

Les gourmands peuvent tremper dans le fond du chaudron des petits morceaux de pain grillés sur les deux faces….

Une fois refroidie et coupée en tranches épaisses, la cruchade peut être mangée telle quelle, comme du pain et accompagnée de lard ou tartinée de graisserons. Tantôt, on l’émiette dans du lait sucré, on la grille et la saupoudre de sucre.
Elle se mange aussi farinée puis frite dans de l’huile ou du beurre, et là aussi saupoudrée de sucre une fois recouverte d’une belle croûte dorée.
Laissé dans son assiette, on peut ménager un trou au milieu de la cruchade et y mettre de la graisse de jambon chaude dans laquelle on a fait frire des oignons. on déguste à la cuillère en débutant par les bords et en trempant les morceaux dans le réservoir du milieu.
Lorsque l’on fait des confits, la graisse et les menus morceaux de viande d’oie ou de porc qui restent au fond de la marmitte après la cuisson, peuvent aussi servir de base à la préparation de la cruchade.

*actuellement on utilise plutôt de la farine de maïs




Bonne journée

:bisou:
Yves.G389
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Envoyé le: jeudi 11 février 2010 13:34


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En Angleterre on "tresse" encore les haies ,cela consiste pour des haies basses à plier à l'horizontale les jeunes pousses,le but c'est d'avoir une haie très dense en bas et sur ces tiges repartent de très nombreux rameaux ,beaucoup plus que si on les avait laisser filer tout droit
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 11 février 2010 13:49



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bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 11 février 2010 14:14



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Bonjour Yves
Bienvenu sur le fil.

En France je suppose que quelques particuliers « tressent » encore des haies, mais le métier de retoupeur de haies (vu en p45) a disparu car il ne reste que peu de haies à « tresser »

Les haies sont un élément constituant des écosystèmes des régions de bocages comme la Bretagne, la Normandie et la Vendée. Ce sont des régions de collines vertes et de chemins creux longés par des haies d'aubépines qui sont le repère de nombreux oiseaux et des insectes. Elles sont appréciées en agriculture pour leur fertilité et l'humidité de la terre mais elles sont aussi très réputées pour leur biodiversité exceptionnelle, biodiversité due en grande partie à ces haies qui font toute la particularité du bocage français.


Bocage normand vers 1940.


La nature, dans ces régions, a beaucoup changé ces dernières décennies du fait des effets des activités humaines et en particulier de la politique agricole née des impératifs économique de l'après guerre. Les années 70 sont à l'apogée de la politique de productiviste visant à faire de L'Europe de l'ouest une région auto-suffisante. Ces années ont connu des vagues successives de remembrements, qui visaient à regrouper les parcelles pour augmenter leur taille et ainsi gagner en surface de production mettant à bas beaucoup de haies.,.
De plus, l'entretien et la taille des haies du bocage nécessitaient du paysan un travail considérable. Il faut ajouter à ceci les maladies (le cultivateur préférant arracher les tronçons de haies malades au lieu de procéder à une taille efficace) et la facilité d’utilisation des barbelés.


La disparition des haies engendre principalement un phénomène d’érosion accru. Parfois les seules haies conservées sont dirigées dans le sens des pentes. L’eau ruisselant beaucoup plus vite, elle ne pénètre pas dans le sol et appauvrit la nappe phréatique. D’autre part, la fin des haies et des mares nous a fait perdre la diversité de la flore et de la faune spécifique: la présence de plusieurs espèces de plantes et d’insectes. La perte des batraciens engendre la pullulation d'insectes dits « nuisibles ».


Un espoir :
Les dix dernières années ont vu progresser la prise de conscience du danger que représente la disparition des haies pour la nature locale. Les associations protectrices des oiseaux ont été les premières à prendre des initiatives pour lutter contre la disparition des haies, elles furent relayées par les administrations locales qui avaient pris conscience de l'importance de la sauvegarde du bocage pour la culture et le tourisme mais aussi pour l'agriculture elle-même.

Verrons-nous le retour du retoupeur de haies?

Bonne journée

joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 11 février 2010 18:01



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Hiding Béné, Jean, JeanMarc et Christophe,

Quelqu'un peut-il me dire àquoi correspond ce métier, ou cette activité, je n'ai rien trouvé.



:bisou: :bisou: à tous



on est sous la neige.

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 11 février 2010 18:47



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Salut Joelle

Lieutenant des chirurgiensreflechis ...un chirurgien militaire? on va voir si on trouve quelque chose.....:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 11 février 2010 19:03



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Bon, pas militaire mais chirurgien juré

Trouvé sur le Web:

B. 98. (Liasse.) — 108 pièces, papier.
1702. — Civil. — Placets d'audience. — Y figurent: François de Taillevis, chevalier, seigneur de La Mezière, de La
Perrine et autres lieux, contre François Gautereau; — Marie-Ignace de Brault, abbesse de l'abbaye royale des Filles-
Dieu du Mans, contre Claude-Charles de Laval, marquis de La Faigne; — René Gasté, conseiller du Roi et son premier
médecin en la ville de Mayenne, contre Michel Griffaton et Barthélemi Hottier, chirurgiens-jurés de la même ville, etc.
(Collections Gen***.org)

Je te remets la définition de la p94:

Chirurgien Juré
Chirurgiens jurés, titre que l'on donnait aux chirurgiens, à cause du serment qu'ils prêtaient entre les mains du magistrat.

Ces chirurgiens jurés (comme les médecins jurés), qui donc avaient prêté serment, pouvaient travailler auprès des tribunaux dans des tâches de médecine légale.


:bisou:


Yves.G389
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Envoyé le: vendredi 12 février 2010 09:56


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Oui je sais bien que beaucoup de haies ont disparu en France j'y ai moimeme participé puisqu'ancien agiculteur normand à la retaite, mais il faut vivre aussi avec son temps,entre transformer le bocage normand en une vaste plaine type la Bauce ou le Sahara et revenir au temps de Jesus Christ il y a une marge. Voyez vous de cette époque l'outil n'a pas changeait l'araire devenue charrue est toujours la meme si ce n'est que de un soc on est passé à un grand nombre ! Les autres metiers ont évolué sans que personne n'y trouve à redire moi je veux bien que les gens de la ville imposent aux agriculteurs de revenir au temps de mon grand-père ,mais comme lui plus d'ordinateur ,de calculatrice et de telephone portable mais vive la plume Sergent-Major ,les belles additions d'une page et les actes calligraphiés et le calcul du robinet qui coule dans la baignoire qui fuit !!! C ETAIT LE BON TEMPS
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 12 février 2010 10:26



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Bonjour Béné, Bonjour Jean, Bonjour Christophe, et Bonjour Jean Marc,

Bienvenue à Yves.

Merci Béné, pour ces éclaircissements.

Toujours la neige ici. Béné, j'espère que ta maman n'est pas ensevelie sous la neige, car cela tombre fort du coté de Lannemezan!!!!!!!

:bisou: :bisou:

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 12 février 2010 12:43



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Je ne sais pas Joelle car aujourd'hui je n'ai pas parlé avec elle..... mais je le crains...

Bonjour Yves

Ne vous fâchez pas! Loin de moi l’idée de vouloir faire retourner les agriculteurs aux temps de Jésus Christ. Je respecte profondément et j’admire le métier d’agriculteur; la plupart de mes ancêtres l’étaient, jusqu’à mes grands parents maternels.
Je comprends et je suis d’accord avec vous que les agriculteurs doivent utiliser un outillage moderne qui leur facilite la tâche.
Je suis consciente également des difficultés que la plupart ont rencontrées pour s’adapter aux demandes de notre société et aux exigences souvent contradictoires des décideurs de la politique agricole de la Communauté Européenne.
Mais vous reconnaitrez avec moi que certaines décisions ont été erronées …… et une fois encore je ne crois pas que la faute en soit des agriculteurs.

Quelques scènes du temps de votre grand-père (sans nostalgie...)







Et celle ci, nettement antérieure.... mais après J.C.Mr. Green



Je vous souhaite une excellente retraite dans cette jolie région de Normandie.Laughing
Amicalement.

Bonne journée à tous

:bisou:
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