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Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 7 juillet 2010 22:00



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Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 7 juillet 2010 22:05



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Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 7 juillet 2010 22:09



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Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 8 juillet 2010 09:28



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Bonjour la file.:bisou:

Un petit coucouWOW vite fait entre les préparatifs de vacancesRazz et les préparatifs pour aller travaillerquoi la dernière journée.super
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 8 juillet 2010 10:56



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Bonjour à tous

Merci Jean Marc pour ces photos.

Ma préférence va au Grand Bi mais je me suis toujours demandée comment ils faisaient pour grimper là -dessus...!



Bonne journée.


:bisou:

Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 8 juillet 2010 21:07



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Bonsoir Bénédicte.:bisou:

Je pense qu'il devait y avoir un escabaut au point de départ.Question etrange

Bonne soirée.Sleeping
Colette.F166
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 9 juillet 2010 07:32


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Bonjour à tous

pourriez-vous me dire quelle était la fonction d'un garde de communications dans les année 1940

Un grand merci pour votre aide
cordialement
Colette
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 9 juillet 2010 10:52



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Bonjour à tous

Bonjour Colette

Garde des communications

Si je ne me trompe pas, c'était pendant la 2º guerre mondiale, après l'armistice de juin 1940, un requis civil chargé de la surveillance des voies ferrées.

Trouvé sur le Web:



« Il faut savoir qu’il existe deux formes de GARDES DES COMMUNICATIONS.
La première, dépendant du Secrétariat d’état aux Communications, dès début 1941 en zone libre était encasernée, et était en tenue.
Une modification de fin 1941 fait passer cette unité en zone nord.
En 1942, elle passe sous le contrôle du Secrétariat Général de la Police.
Uniforme bleu, veste droite à cinq boutons avec pattes de col GC, parements de manches, grades, pattes d’épaule à fond vert. Culotte de cheval semi-Saumur passepoilée de vert. Casquette plate type Police avec écusson brodé rouge sur fond vert.
Leur mission est la surveillance des ponts, des gares, des écluses, et des voies de communications.
Ils sont assermentés et peuvent dresser procès verbal.
En Avril 1943 une deuxième forme de GC est une milice dont les gardes de 18 à 50 ans sont recrutés (en sont exclus les boulangers, les médecins et employés des chemins de fer) dans les communes riveraines des voies ferrées. Leur surveillance s’exerce la nuit de 19h à 6h30.
En Juillet 1943 leur mission est étendue à toute la journée et toutes les communes sont concernées.
Ces gardes étaient armés du fusil et d’armes de poing. »(Jacky)

(Sources : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/forum.htm )




Mais vous aurez sûrement plus de renseignements si vous regardez sur les forums consacrés à la 2ème guerre mondiale.

Cordialement

Bonne journée à tous

:bisou:
Colette.F166
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Envoyé le: vendredi 9 juillet 2010 11:33


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Bonjour Bénédicte.v5

un grand grand merci pour votre réponse trés rapide

bonne journée
cordialement
Colette
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: vendredi 9 juillet 2010 19:23



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Bonsoir Bénédicte, bonsoir Colette et bienvenue sue la file des métiers.:bisou:

Bénédicte, je te laisse: mes bagages sont prêts, la voiture est presque prête.Razz Damain, direction la Sarthe ! super
Retour vers le 26.quoi Bonne soirée, bonne continuation.clinoeil
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 9 juillet 2010 20:55



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Bonnes vacances Jean Marc.






Reviens-nous en pleine forme.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 10 juillet 2010 10:11



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Bonjour à tous

Bonjour Michel

Jardinière

Celle qui cultive un jardin

Voici la définition du Dictionnaire de l'Académie française de 1831:



À cette époque, le jardinier était (surtout au féminin)ce qu'on entend aujourd'hui par maraîcher , plûtot que la personne chargée de l'entretien des parcs et jardins.

Voir le jardinier en p20.

Une carte postale de 1900 avec une jardinière allant vendre ses produits au marché:



Cordialement

Bonne journée à tous


:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: samedi 10 juillet 2010 15:20



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Coucou les amis,

je suis revenu momentanément au Moulin avant de repartir lundi,



ce soir ,Moules Frites et Feu d 'Artifice


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 10 juillet 2010 16:59



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Hiding Christophe

Bonjour Michel

J'y avais pensé aussi mais,outre le fait qu'on aurait ,je pense, précisé jardinière d'enfants, en France, la création des Jardins d'enfants ne date que du début du XXème siècle.
Avant on parlait de gardienne d'enfant et dans les premières crèches dans la 2ème moitié du XIXème siècle,de "berceuse". Voir p 113

Bonne journée


Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 11 juillet 2010 11:01



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Bonjour a tous




Après les cycles terrestres....les aquatiques!

Une des images classiques des vacances à la mer ou sur les plans d’eau à la campagne pourrait être celle du pédalo.




L’histoire du Pédalo® commence en 1934. Un charpentier de marine, Jean-Eugène Canton, construit un premier bateau à pédales nommé « engin de navigation perfectionné ». Deux ans plus tard, le 10 juin 1936, il dépose la marque « Pédalo » à Juan-les-Pins. Un mois plus tard, les plages sont inondées de vacanciers profitant de leurs premiers congés payés et le Pédalo® rencontre un succès immédiat. C’est en effet le seul engin de petite navigation à être présent sur les plages. Pendant vingt ans, il restera protégé par un brevet.







En 1986, Bernard Borrelly rachète la marque. Il décide de créer une nouvelle gamme de Pédalo® plus moderne. Le pédalo d’origine, constitué de deux flotteurs parallèles et équipé d'un siège sur lequel on prend place pour pédaler, est en effet perfectible. Il n’est pas très pratique pour les promenades en famille car il n’y a pas, ou peu, de place pour les enfants. La nouvelle conception imagine alors un petit bateau, plus grand, sur lequel se trouve la roue à aube de l’engin original. Equipé d’un plongeoir ou d’un toboggan, il donne un nouvel élan au Pédalo®.




Pédalo est une marque dont le propriétaire PNCM refuse toute utilisation générique, ce qui conduit à des noms alternatifs tels que Pédal'eau ou pédalac ou tout simplement bateau à pédales comme ce modèle :





Mais avant le pédalo breveté en 1936, il y eut d’autres prototypes d’engins similaires. Entre autres :

-En 1869 le Vélocipède nautique de Mr De la Rue




-En 1884, à 14 ans, inventeur précoce, Léon Bollée se fait connaître par la construction d’un vélocipède nautique, dont il fait l’expérimentation sur la rivière l’Huisne.






L'appareil se compose de deux flotteurs en forme de fuseaux déplaçant 1400 litres, reliés par des entretoises servant à supporter un plan¬cher. Entre les deux fuseaux, se trouvent la roue motrice à palettes mue par une ou deux personnes actionnant des pédales tournantes ana¬logues à celles des tri¬cycles. La personne pla¬cée à l'avant gouverne le bateau, qui évolue assez facilement pour tourner dans un rayon égal au double de sa longueur. Enfin un garde- corps ajoute une grande sécurité aux passagers. Avec ce bateau on obtient une vitesse moyenne
De 10 kms à l’heure, en remontant le courant de l'Huisne qui est assez rapide. En descendant la rivière, la vitesse est bien entendu beaucoup plus considérable. La force employée pour faire mouvoir cet appareil est telle¬ment faible, qu'un en¬fant peut le conduire seul avec la plus grande facilité.

(La Nature 13 décembre 1884)

-La Nautilette De René Savard




Cette Nautilette est visible au Musée du Lac Léman à Nyon (Suisse)

-18 octobre 1929 : Pour la première fois, une française, M. Pfanner, traverse la Manche en Hydrocycle.




Mais ces deux derniers modèles sont plus des engins sportifs que récréatifs




comme le sont les hydrocycles actuels :



Jean Gabriel Chelala recordman de la traversée de l'Atlantique en hydrocycle avec son Cyclomer.


Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 12 juillet 2010 06:43



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Bonjour ,je repars ,portez vous bien



patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 12 juillet 2010 11:02



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Bonjour à tous


Toi aussi Christophe.

Et pour ceux qui ne partent pas (ou pas encore) en vacances, un métier....


Chantourneur Dentellier sur bois

Artisan qui évide une pièce de
bois selon un profil donné.



Il s'agit d'une technique de travail du bois utilisée entre autres pour décorer des maisons ou pour réaliser des objets décoratifs et de petits meubles.



Les Anglais parlent de fretwork.


Dans les Pays Scandinaves, la Russie, les Pays Baltes, les maisons de bois rivalisent, notamment dans les stations balnéaires, d’éléments décoratifs sculptées parfois comme de la dentelle.


Maison estonienne.



Maison de bois de Sibérie.

Les lambrequins de toit sont des éléments découpés à l'identique et juxtaposés côte à côte. La forme des lambrequins qui ornent les rives d'un toit sont fonction de la pente de ce toit, de façon à ce que leur axe soit toujours vertical. Ils procurent une solution élégante à la protection de la façade contre les écoulements d’eau de pluie (telle une feuille) et est utilisé pour cacher le chéneau.




Les fenêtres à lambrequins sont une constante de l'architecture urbaine du XIXe siècle. Les fenêtres de ces immeubles étant généralement dépourvues de volets, elles étaient munies de stores extérieurs et le lambrequin, outre son rôle décoratif, servait à cacher et protéger les rouleaux des stores. La pose de vitrages extérieurs ou de volets roulants en a fait disparaître un certain nombre, mais la plupart sont encore en place.


Lambrequins de fenêtre à Toulouse.

on peut en voir des exemples, sans exclusive, dans le croissant maritime de la Manche allant du Nord-Pas-de-Calais à la Normandie (comme aux Petites Dalles) mais aussi à Toulouse et toutes les grandes villes de France.



Lambrequins. Petites Dalles.

A Arcachon, c’est un élément décoratif caractéristique de l'architecture balnéaire du 19ème siècle.


Villa Toledo à Arcachon.

Dans des villes du Brésil du Sud, mais surtout par exemple à La Réunion, et dans la plupart des anciennes colonies, on trouve des maisons avec cet ornement qui a été hérité des immigrants européens du XIXe siècle.


Fretwork. Westgate. Montego Bay. Jamaïque.

A noter que le terme « lambrequin » vient originellement de la décoration d'intérieur.



(Il s'agissait d'une étoffe constituée d'une bordure à festons, souvent garnie de franges ou de pompons qui orne une galerie de fenêtre ou un ciel de lit.)

Sa dentelle se découpe sur le ciel ou sur la partie à l'ombre du mur et pourrait laisser supposer une origine mauresque. En effet, quand on pense à dentelle de bois, nous viennent peut-être à l’esprit les moucharabiehs ou jalousies de l’architecture orientale. Mais il n’en est rien, car la technique de ces derniers (bois tourné) est différente.

Elément fondamental de l'architecture traditionnelle orientale, le moucharabieh désigne un balcon ou une logette garnis d'un grillage fait de petits bois tournés. C'est un treillage aux combinaisons géométriques variées dont les plus anciens exemples remontent au XIIIe siècle. Il sert essentiellement à dérober les femmes aux regards.
Le moucharabieh forme un grillage serré dont sont garnis les fenêtres, loggias et balcons, appelés alors ainsi par synecdoque. Cette technique elle-même, qui est également utilisée pour la fabrication de meubles, est également appelée ainsi.
La jalousie désigne un système de volets orientables permettant aux personnes situées à l'intérieur de la maison d'observer presque sans être vu.




Le Moucharabieh suppose une technique de travail très rigoureuse qui nécessite une patience extrême. L'artisan tourne, dans des tiges de bois, des centaines de pièces de multiples formes, les perce puis les assemble. Les pièces doivent être d'un grand niveau de précision, dans la mesure où elles s'entrelacent dans un réseau géométrique, où la moindre irrégularité déforme le motif.

Selon les historiens, cet art est né probablement chez les coptes d'Egypte qui travaillaient le bois selon cette technique à l'ère byzantine. La rareté de bois dans la vallée du Nil les amena à pallier l'absence de panneaux d'un seul tenant par ces ingénieux assemblages.

Mais revenons au chantournage et à la dentelle sur bois.

L'apparition de la scie à découper ou chantourner a favorisé son développement.

Même si la scie était connue dans l’Antiquité, durant presque un millénaire, elle a pour ainsi dire disparu en Europe. C’est avec le travail du " bois menu " qui donna naissance à la menuiserie que l’emploi de la scie a pris en Europe tout son ampleur. L’âge d’or de la scie va incontestablement de la Renaissance aux temps des lumières. on ne peut pas trouver une plus grande variété de scies que dans l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Dans la grande famille des scies, il en est une au moins qui n'a pas trouvé d'emblé sa forme définitive. C'est la scie à découper.
La scie à découper en effet, avec ses lames extrêmement fines et son cadre qui se développe en profondeur, est fille de la marqueterie.


Une scie à chantourner ou scie à découper manuelle est une scie à poignée pourvue d'une fine lame souple tenue par une monture de métal rigide en forme de U. La scie à chantourner est principalement utilisée pour découper des fines pièces de bois.





Les encyclopédistes et ceux qui, avec eux, ont traité des métiers du bois en ce XVIIl° siècle finissant (…) présentent encore les chevalets des marqueteurs comme des étaux à bois maintenant les feuilles à découper verticalement, alors que, très peu de temps après, apparurent les scies à arbalète, faisant travailler la scie de haut en bas, la feuille à découper étant posée sur un plateau horizontal. Ce fut là un progrès considérable et irréversible, à telle enseigne qu'on a peine à imaginer qu'il fallait attendre si longtemps pour découvrir les avantages de cette inversion.



La scie à arbalète du Musée du bois, si elle remonte bien par la flexibilité de son arc, ne dispose en revanche d'aucun moyen autre que manuel pour mouvoir la scie vers le bas. Cela signifie que le travail se faisait à deux hommes, l'un pour mouvoir la scie, le maî¬tre étant occupé à présenter la feuille devant la lame. L'auxiliaire pouvait être 1'apprenti, voire un enfant. Ou bien, il y avait un dis¬positif de traction permettant de faire descendre la scie par un va-et-vient du pied, dispositif qui aurait disparu sur le spécimen que nous présentons.



Par la suite, une pédale semblable à celle des machines à coudre de nos grand-mères, agissant sur une roue avec bielle, permit de s'affranchir de la dépendance de l'apprenti pour travailler seul et réaliser les ouvrages qui ne cesseront de nous émerveiller. (L’atelier imaginaire : objets de mémoire. Jean-François Robert)



Actuellement on peut utiliser des scies à chantourner électriques.


Technique de la dentelle sur bois

La dentelle sur bois est réalisée avec des bois de 3 à 5 mm.

on peut transférer le modèle sur le bois à l'aide de calque ou de papier graphite Ou bien le dessin est collé sur la pièce de bois.

Avant la découpe, il est nécessaire de percer chaque emplacement à ajourer.

La coupe permet d’enlever les parties ne faisant pas partie de l’œuvre. Comme de la dentelle, les contours et à tous les espaces ajourés donne vie à l’œuvre.

Ensuite on doit poncer avant de teindre ou peindre la pièce.

La dentelle sur bois est la découpe de bois sur plan.




Décoration d'une salle de bains en dentelle de bois.

Lorsqu’il s’agit d’assemblage de dentelles sur bois, permettant d’obtenir des objets en trois dimensions, on parle de broderie sur bois.


Petite armoire murale.


Horloge.

La dentelle sur bois fut un mode d’expression très à la mode de la fin du XIX° siècle à la deuxième Guerre mondiale. Il était considéré à l’époque comme un art populaire français. Après la deuxième guerre mondiale, la dentelle sur bois a été enseignée dans les cours de travaux manuels de certaines écoles françaises.
(Un site : http://dentelle_sur_bois.perso.sfr.fr/accueil_030.htm )


La technique du chantournage permet aussi de créer des jouets et puzzles de bois et une infinité d’éléments décoratifs.







Bonne journée.


:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 15 juillet 2010 16:50



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Bonjour à tous

Ce petit métier était pour hier 14 juillet, mais comme il était impossible de se connecter, je le mets aujourd'hui....




Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 16 juillet 2010 08:02



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Bonjour,



un bref passage avant de repartir pour la Normandie (vers Bayeux)


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 16 juillet 2010 10:34



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Messages: 4 963
Bonjour à tous

Bonjour Christophe, bon séjour normand.



Je me suis aperçu qu’il y a des métiers qui sont dans la liste mais qui ont disparu du fil… probablement la personne qui en avait parlé a effacé son message….

Alors je remets brièvement…par exemple

Modiste
Le ou la modiste est la personne qui confectionne et vend des chapeaux.

Modiste, n'est dans le Dictionnaire de l'Académie française qu'à partir de l'édition de 1835.
Au XVIIème siècle, on disait une "dorlottière". Avec Marie Antoinette apparaissent les "faiseuses de mode";puis ouvrière en modes et marchande de modes.




La profession de modiste a connu un véritable essor dans les XVIIIème et XIXème siècles car les femmes ont de plus en plus considéré le chapeau comme un accessoire incontournable.


Chez la modiste.Degas 1882

Ce métier était fort pratiqué par les femmes au début du XXe siècle, grande période de la mode du chapeau. Il était alors beaucoup moins « huppé », plus banalisé et plus répandu qu'il ne l'est aujourd'hui. Cependant, les modistes avaient le privilège de livrer leurs créations par le grand escalier et non par l'entrée des fournisseurs.
En France, Sainte-Catherine est la patronne des modistes. Les jeunes femmes âgées de 25 ans non mariées qui travaillent dans l'industrie du vêtement sont surnommées « catherinettes ». Le 25 novembre, jour de la Sainte Catherine, elles se doivent de porter un chapeau souvent « farfelu », fabriqué par leurs amies. Cette tradition du XIXe siècle subsiste encore dans le milieu de la mode.

La création de chapeaux tient compte de différents critères : personnalité, physique, circonstance, budget. Les clients sont les particuliers, les théâtres et le cinéma.




Planche illustrant les créations de la modiste parisienne Émilie Carlier, parue en 1897 dans la revue new-yorkaise Millinery Trade Review. Les modèles sont des actrices du Théâtre du Gymnase.



La modiste est considérée comme un artiste dans la mesure où elle crée lui-même le design de ses chapeaux. Souvent, les modistes font les chapeaux pour le compte de certains créateurs.

La modiste a juste besoin d’un atelier pour travailler. Elle peut très bien être assistée par deux ou trois personnes, selon le volume de travail qu’elle doit réaliser. Mais le plus souvent, elle travaille seule.

Ceux qui font le plus souvent appels aux prestations d’une modiste sont ceux qui sont dans la haute couture. Il faut aussi dire que beaucoup de modistes font, en même temps que des chapeaux, divers accessoires de mode ou d’articles de prêt-à-porter.



L’outillage utilisé par la modiste est assez simple(Fil, aiguilles, épingles, ciseaux, mètre- ruban, machine à coudre, fers à repasser, formes, apprêts, gros-grain,œillets,etc…). Mais elle utilise des techniques multiples et les matériaux utilisés sont très variés et diffèrent selon la saison (sisal, paille d’Italie, coton enduit, feutre taupé, feutre de laine, etc.. et de nombreuses garnitures (plumes teintées, crin, voilette, tissu. tulle,etc..).

Après la conception selon les désirs de la cliente, vient la fabrication.Sur le chapeau il y a 2 parties : la calotte et le bord. Il faut environ 5 heures pour la fabrication d'un chapeau.





De nos jours, on peut compter à peu près une centaine de modistes sur le territoire français.


À Lavaveix les Mines dans la Creuse, les trieuses de charbon sont également appelées modistes….. j’imagine par dérision à cause de leur chapeau…..







Et un métier associé à celui de chapelier modiste :

Formier




D'après un dessin ou modèle, le formier réalise des formes en bois(tilleul, charme, hêtre...) pour les chapeliers-modistes. Il sculpte le bloc de bois à l'aide d'un paroir, d'une gouge et d'une râpe et conçoit une forme sur mesure.




Il peut aussi reproduire des formes à chapeaux existantes...



Bonne journée

:bisou:





Serge.S273
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Envoyé le: samedi 17 juillet 2010 09:15



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Jacqueline,

Bonjour.



Mais si ! Mais si ! Osons…

Chapeaux !

Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 17 juillet 2010 11:00



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Bonjour à tous

Jacqueline, Serge...

Jolis chapeaux en effet.... pour toi qui aime les gravures....




La modiste, de "Les Français peints par eux-mêmes", vol. 2, 129.

Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 18 juillet 2010 10:43



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Bonjour à tous




Bonne journée

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 19 juillet 2010 09:39



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Bonjour,



Et de nouveau : chapeaux !
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 19 juillet 2010 10:03



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Et j'ajoute :



Le droit aux vacances devrait être universel !
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 19 juillet 2010 10:17



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Bonjour à tous

Tout à fait d'accord avec toi, Serge.
Et avant d'aller profiter de cette belle journée, un métier de dénomination plutôt curieuse.....


Poules d’eau

Lors du transport de bois de chauffage par flottage sur les rivières du Morvan, personnes qui dégageaient les bûches bloquées tout au long du petit flot à l’aide du “croc”, sorte de crochet emmanché sur une longue perche qui permettait de tirer ou pousser les bûches.




Le petit flot allait de la coupe vers le cours supérieur de l’Yonne
Vers le 15 novembre commençait le voyage des bûches. on profitait des périodes pluvieuses pour flotter, à bûches perdues, par lachées et courues, sur le moindre petit ruisseau et amener ainsi le bois sur l’un des vingt deux ports de jetage situés sur l’Yonne entre l’Étang d’Yonne et le port des michots, soit sur plus de 35 km en partant de la source.

Pour obtenir un débit d’eau suffisant, chaque ruisseau possédait une ou plusieurs retenues dont on lâchait une partie de l’eau au moment du départ du flot. Nombre de ces réservoirs artificiels ont dû être construits spécialement à cet usage, mais chaque fois que cela était possible on s’est contenté de rehausser les barrages, les "gautiers", des nombreuses pêcheries existant depuis des temps ancestraux.
L’eau des étangs est lâchée en même temps que le bois est jeté. Les ruisseaux doublent, triplent de volume. Les bûches sont emportées, surveillées par des "poules d’eau", ouvriers échelonnés le long du parcours pour remettre dans le sens du courant toute bûche récalcitrante.


Le croc.

(sources : http://memoiresdeglux.wordpress.com/memoires-du-pays-de-glux/

http://lemorvandiaupat.free.fr/flotteurs.html )


Bonne journée

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: lundi 19 juillet 2010 11:06



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Bénédicte,

Bonjour.

Ces petites bestioles qui représentent une majorité écrasante pour réclamer le droit aux vacances sont à l’origine d’une histoire qui court dans la région de San Diego.

Depuis quelques années, elles colonisent certaines plages de la région. Or, une plage de la Jolla, un quartier assez huppé du littoral de San Diego, avait été aménagée pour les enfants : du joli sable, une jetée abritant les bambins des vagues venues du large mais laissant passer un faible courant assainissant l’endroit, enfin une faible profondeur, bref, tout pour plaire aux gosses.

Nonobstant, cette jolie plage plut également aux mères de familles phoques et à leurs progénitures.

Alors les mères de familles humaines et leurs progénitures furent priés d’aller ailleurs…

J’ignore la véracité de ce conte, mais la dite plage existe bel et bien et les jeunes phoques, de toute évidence, l’apprécient.

Amitié.
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 20 juillet 2010 11:02



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Bonjour à tous

Belle histoire Serge et qui finit bien (du moins pour les phoquesSmile )


Pour rester dans le bois de chauffage, un autre métier:


Déchireur

Déchireur de trains de bois

Celui qui débardait les trains de bois sur une rivière ou un fleuve.

Pendant des siècles, Paris se chauffe au bois et brûle à peu près toutes les ressources de son environnement. A partir du 16e siècle, pour protéger les forêts de chasse qui fournissaient l’essentiel des bois de charpente ou bois d’œuvre, on doit aller chercher très loin le bois à brûler. Le bois est alors transporté par bateaux* depuis l’est : Brie, Champagne, Bourgogne et arrive au « Port aux Bûches » et « chantiers » qui se trouvent sur le petit bras de la Seine, près de la rue de la Bûcherie, entre la rue des Grands-Degrés et la rue du Petit-Pont.


Margotat

*Le terme margotat désignait des bateaux à fond plat, non ponté et à faible tirant d’eau, ancêtres de nos chalands du 20e siècle, qui naviguaient sur l’Yonne avant l’établissement du Canal du Nivernais et amenaient à Paris le bois de chauffage jusqu’à la création du flottage par trains de bois.

Le transport par flottage paraissait plus indiqué. Ce procédé était pratiqué depuis la nuit des temps pour amener à pied d’œuvre bois de marine et de charpentes. Mais il s’agissait toujours de troncs de quelque trente mètres de long, faciles à assembler, et les distances étaient nettement inférieures !
Dans le cas présent, il s'agissait de bûches de 3 pieds 6 pouces (1,14m) qu’il faudrait conduire sur 200 à 300 km ! Ajoutons à cela que les rivières n’étaient navigables que depuis Clamecy, que les ruisseaux morvandiaux n’étaient pas entretenus. La fortune semblait être à portée de quiconque résoudrait de tels problèmes.
Après bien des tentatives un premier train de bois du Morvan arrive à Paris, Quai de la Tournelle, devant les feux de joie allumés par les parisiens. C’était l’oeuvre de Charles Leconte, Maître d’oeuvre de la Charpenterie de l’Hôtel de Ville de Paris, Nivernais d’origine.



Le port de la Tournelle.
Il a été créé en 1340.
D'abord port aux tuiles puis port aux bûches, il a reçu son nom actuel en 1905 (d'après le quai du même nom).

Un procès-verbal du bureau de la ville, sous la date du 21 avril 1547, constatant d'une manière irrécusable que, la veille, 20 avril 1547, Charles Leconte a fait arriver de l'Yonne à Paris un train de bois à brûler, premier train de bois de mosle qui soit advenu en ladite ville de Paris. Voici, du reste, la reproduction de ce procès-verbal :
« Aujour d'huy est venu au Bureau de la Ville maistre Charles Leconte, maistre des œuvres de charpenterie de l'Hostel de ceste ville de Paris, lequel nous a dict et remonstré avoir fait charroyer d'une vente de boys par luy prinse de Madame la duchesse de Nevers, les boys des Garammes près Chasteau-Sans-Souef (aujourd'hui Château-Sansys), pays de Nivernoys, grande quantité de bois de chauffage dont à présent il en a faict admener du port du dict Chasteau-Sans-Souef, sur la petite rivière d'Yonne, tant par la dicte petite rivière d'Yonne, la grande rivière d'Yonne et rivière de Seyne, à flotte, liez et garottez, la quantité de trois grans quarterons de mosle au compte du boys, et arrivez ce jour d'hier en ceste ville de Paris, au port des Célestins, pour l'expérimentation et première foys qu'il ayt esté admene boys de chauffage en flotte du pays d'amont, et affin d'en faire admener cy-après, en la dite sorte à ses dangers, despens, périls et fortunes. « Aussi sont venus au dict Bureau: Pierre Courot, Philebert Guenot, Jehan Bonnet et Potenciat Guenot, compagnons de rivière, demeurants aus dicts lieu de Chasteau-Sans-Souef, lesquels ont dit et affirmé avoir admené à la flotte pour le dict Leconte, le dict boys à ses fraiz, dangers, périls et fortunes, dont le dict Leconte, comme premier expérimentateur du dict Flottage, nous a requis lectres, ces présentes à luy octroyées, les quelles, etc. »

Deux ans plus tard, les radeaux arrivaient régulièrement dans la capitale : l’épopée des flotteurs de Clamecy avait commencé.


Sous Henri II, vers 1560, le flottage par train devient la règle et facilite les approvisionnements. Les chantiers de « déchirage » s’installent au plus près de l’ancien port « aux Bûches » sur les quais Saint-Bernard et de la Tournelle.
En raison des difficultés qu’il y avait à passer les ponts pour ces immenses radeaux qu’étaient les trains de bois, le trafic venant du Morvan s’arrêtait en amont de l’Ile Saint-Louis.

Au 18e et 19e siècle, le quai de la Râpée et l’île Louviers deviennent les principaux ports de bois. L’île Louviers, acquise par la ville de Paris en 1671, devient un « chantier » de bois à brûler que Turgot transforme, en 1737, en entrepôt de bois d’œuvre (planches, poutres, madriers, billes) destinées à l’artisanat et à l’industrie du bâtiment.

Il en existait également en aval ; le plus important était celui de la « Grenouillère » (actuellement quartier de Grenelle) qui fut grignoté petit à petit par la construction d’hôtels particuliers dans cette partie du Faubourg Saint-Germain, tel l’hôtel de Salun (ou de la Légion d’Honneur) mais qui subsista jusqu’à la construction du Palais d’Orsay sous Louis Philippe. Et si ces « théâtres de bois à brûler » demeurèrent aussi longtemps sur le Quai d’Orsay, c’est parce que le Faubourg Saint-Germain continue à se chauffer au bois, tandis que la Chaussée d’Antin, plus « progressiste », avait déjà adopté le charbon de terre que l’on débarquait à la Villette.


Train de bois arrivant â Paris. Gravure représentant une vue et perspective de Paris.


Le « déchirage » des trains occupait sur les quais une population de miséreux, travaillant à longueur de saison dans l’eau jusqu’à la ceinture. Le « déchirage » se faisait bûche par bûche. Les « tireurs » travaillaient dans l’eau pour déchirer rapidement un train. Le travail le plus pénible consistait à extraire de la vase les bûches les plus basses, qu’il fallait laver dans l’eau avant de les jeter sur la rive où les « hotteurs » les transportaient sur leur dos ou sur une brouette vers les « théâtres » des chantiers. Là, les « empileurs » les classaient par diamètres et essences. Imaginons l’activité et la peine de ces hommes du bois sur le port de Parus, quand on sait, par exemple, qu’en 1824, les déchireurs et hotteurs débarquent 1 137 000 stères de bûches, 1 316 000 fagots et 1 690 000 cotrets ou margotins*.



*Le nom de margotins donnés aux petits fagots d’allumage viendrait de leur fabrication artisanale développée à Clamecy, à laquelle les habitants de l’île Margot s’adonnaient avec ardeur. Il est plus vraisemblable, comme le montrent certaines cartes postales, que cette spécialité, dont Paris faisait une grande consommation, occupait les flotteurs en dehors des périodes de flottage.




Déchireur de bateaux

Artisan qui débitait à leur arrivée les bateaux de transport construits pour la seule descente d’un fleuve.
Egalement celui qui détruisait les vieux bateaux hors d’usage.

A Paris, l’île Maquerelle, qui s’étendait du port des Invalides au pont d’Iéna, fut utilisée au 18e siècles pour « déchirer » les bateaux de toutes sortes que l’on revendait comme bois à brûler. Les chantiers où le bois était mis à sécher en « théâtre » n’avaient pas bonne réputation. on redoutait les risques d’incendie, on les accusait de répandre des odeurs « méphitiques » et d’attirer les vermines : rats et souris, lézards et couleuvres qui infestaient les maisons voisines. Aussi la municipalité s’efforça t’elle de les tenir « hors des murs » ! Mais ils furent peu à peu rattrapés par l’urbanisation.

C'est à partir de 1704, date où la Haute-Loire en amont de Roanne est débarrassée des rochers qui encombrent son lit, que naît la batellerie à "bateaux perdus", comme nos modernes emballages.
Cette navigation atteint son apogée au cours de la première moitié du XlXème siècle, lorsque les forêts épuisées par une exploitation intensive ne peuvent plus fournir les bois nécessaires à la vie urbaine et, en particulier, a celle de Paris.
Plus tard ce sont les bateliers de la Haute-Loire et du Haut-Allier, "les charabiats" patoisants qui vont l'acheminer sur leurs "sapines" vers le Val de Loire et vers Paris, par le canal de Briare.
Dans les chantiers de la Haute-Loire, Saint-Rambert ou Monistrol, des milliers d'hommes construisaient des bateaux en grandes séries,Salombardes et monistrots, plus de 5 000 en 1840. Une fois construits, ils étaient mis à l'eau, et, à la première pluie génératrice d'une crue (favorisée par le déboisement), ils étaient chargés rapidement et légèrement, à 20 ou 30 tonnes, et dévalaient le cours supérieur de la rivière et ses gorges tortueuses, menés par les mariniers du haut pays en une navigation hallucinante.




Les sapines conduites par d'autres hommes et selon d'autres techniques poursuivaient leur voyage avec une charge plus forte, 30 ou 40 tonnes, qui libérait un bateau sur trois. La même opération de transbordement était parfois renouvelée a Briare et portait la charge transportée à 60, 80 ou 1OO tonnes, selon l'état des eaux.
Arrivées à destination, les sapines étaient "déchirées" selon l'expression consacrée, et leurs bois vendus à bas prix et réemployés dans les constructions terrestres, ou tout simplement brûlés.




De même jusqu'au début de notre siècle, la Dordogne a connu une importante navigation "à bateaux perdus", comme la Haute-Loire et le Haut Allier.
Pendant l'hiver les gabariers de Vallette, Naujenac, Spontour, localités situées en amont d'Argentat (aujourd'hui noyées par les barrages hydroélectriques) construisaient leurs "courpets" de façon très économique.
Pendant ce temps, une équipe de bûcherons préparait les "carassones", les piquets de vigne et le "merrain", bois fendu destiné à faire les douves de tonneaux.
Dès le redoux de printemps, les bateaux étaient chargés soigneusement et quand les eaux provenant de la fonte des neiges grossissaient suffisamment la rivière les courpets descendaient jusque dans la région des vignobles.
Arrivée à destination, la cargaison était vendue et le bateau "déchiré".

L'outil principal des déchireurs de bateaux était l'herminette à marteau:



(Sources :- http://www.pnich.com/

- http://lemorvandiaupat.free.fr/flotteurs.html
-extraits d’un article de Annie Delaitre-Rélu sur le site http://pagesperso-orange.fr/adelaitre/index.html )


Bonne journée


:bisou:



Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 20 juillet 2010 14:45



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Bonjour.

Un outil pour le flottage :



Origine : Hermanowicz (Mariusz). Canal de navigation dit Canal du Loing. Ecluse de Montabon, outil servant à enlever les éléments gênant le fonctionnement de l'écluse et crocs utilisé autrefois pour le flottage du bois. © Région Centre, Inventaire général.

La base d’images du Ministère de la Culture présente quelques autres images de flottage, dans les pays nordiques et en Russie.

Bon après midi.
Sylvie.G217
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Envoyé le: mardi 20 juillet 2010 21:30


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Bonsoir, je suis de retour de l'Aveyron et la Dordogne. En Dordogne nous avons visités la maison forte de Rheinac, les photos interdites, mais nous avons vu une salle où était entreposés des objets servant à la torture au moyen âge impressionnant.
Sylvie
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 21 juillet 2010 10:57



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Bonjour à tous

Bonjour Serge, Sylvie

En effet Sylvie, cela doit donner la chair de poule....

Au moyen-âge, celui qui était chargé d'appliquer la torture, était le bourreau.
Voir bourreau p 39

Aujourd'hui un métier parisien:

Trôleur

Ouvrier à la trôle ou trôleur, se dit, chez les ouvriers en meubles, de celui qui, fabriquant les meubles, va ensuite, soit par des entremetteurs, soit par lui-même, les porter et vendre aux marchands en boutique du faubourg Saint-Antoine à Paris (Littré)
Il les vendait aussi à la sauvette dans le même quartier.




La Trôle

La Trôle est un phénomène particulier qui est apparu dans le Faubourg Saint Antoine alors que l'industrie du meuble était en crise. Les ouvriers ébénistes, souvent sans travail, se mirent à fabriquer des meubles dans des ateliers de fortune et à les vendre à la sauvette. Cette pratique très développée au 19ème siècle évolua progressivement au gré des avancées syndicales pour disparaitre progressivement au début du XXème siècle...



Venant du latin populaire tragulare, trôler était un terme de vénerie pour chercher la trace du cerf au hasard en parcourant la nature. Transposé dans les faubourgs, il indique bien l’opposition au sédentaire, à la boutique, c’est dehors dans la rue, qu’on cherche le chaland, ainsi par extension une trôleuse était une prostituée. De même, l’ébéniste tombé dans la débine promenait ses meubles sur une charrette, de-ci, de-là. Il faut rappeler que l’embauche était à la journée et que la crise sociale était rude. Mais la Trôle était aussi un espace de liberté ou on pouvait produire et vendre en dehors de toutes réglementations et sans patente. Elle était centrée principalement au carrefour Ledru-Rollin et le Faubourg St Antoine(….)

Sorte de « marché aux puces « avant l’heure, la Trôle avait lieu régulièrement le samedi ; les meubles réalisés pour elle, dans un coin d’atelier en dehors des heures avec la tolérance du patron, ou tout autre endroit possible, étaient donc plutôt petits souvent par paire ou par six, surtout des guéridons, des commodes, des bonheur-du-jour selon la mode du moment. Après la guerre de 14, le marché est surtout professionnel et se passe au café ou celui-ci, infect, est accompagné de crème ou d’un petit blanc. L’artisan » libre » y rencontre le marchand sans boutique et après visite des meubles sur la charrette et âpres discussions sur la vente, la livraison est en étages. Quand on connaît les escaliers tortueux de ce quartier, ce n’était pas une partie de plaisir et l’artisan était heureux si il pouvait en retirer les trois quart du prix, mais il faut bien l’avouer le bois n’était pas toujours de la meilleure qualité. La Trôle va perdurer à peu près jusqu’au Front Populaire, mais petit à petit la concurrence provinciale ou étrangère va jouer et les marchands se désintéressèrent des meubles produits en fond de cours. Aujourd’hui on peut retrouver un peu de cette tradition dans certains Marchés aux Puces, véritable héritage de la Trôle.
( Source : http://www.37bis.com/sommaire.php )



La définition actuelle de trôleur est : vagabond.

Bonne journée


:bisou:

Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 22 juillet 2010 11:14



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Bonjour à tous





Bonne journée

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: vendredi 23 juillet 2010 08:49



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Bonjour,



Grandes vacances dans la montagne du Constantinois.

Moments inoubliables…

Oum Settas, septembre 1959. Vacances aux frais du Gouvernement, dans un Club fort bien organisé.

Les « Gentils Membres » étaient tous habillés de la même manière. En outre le lieu de séjour était parfaitement idyllique : les Romains s’y installèrent il y a bien longtemps, les vestiges de ce refuge de montagne en témoignent encore.

Néanmoins, la grimpette, en plein soleil, sous le vent venu du Sahara par-dessus les crêtes, fut loin d’être rigolotte.

Bonne journée.

Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 23 juillet 2010 08:50



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Bonjour à tous


Aujourd'hui un vieux métier toujours d'actualité.....


Peintre en bâtiment



Le peintre.Gustave Caillebotte (1848-1894)

Personne responsable de l'application des peintures sur un bâtiment.
Le travail d'un peintre en bâtiment est de recouvrir les murs et les plafonds de revêtements, de façon à les protéger et à les décorer selon la demande.

Histoire

Jusqu’au milieu de XVIIe siècle, en France, les peintres, de même que d’autres métiers, étaient organisés en corporation. Ainsi à Paris, depuis 1391, ils faisaient partie de la corporation des « Peintres et tailleurs d’images ». Les membres des corporations, vieilles organisations professionnelles venant du Moyen Âge, étaient rangés sous l’appellation des « Arts mécaniques ». Ils étaient détenteurs, eux, d’un « savoir-faire ». La connotation manuelle et commerciale (ils « tenaient boutique ») de ces métiers les plaçaient à un niveau social moins élevé. Ce sont des artisans.
L’appellation « peintres » de la corporation des Peintres et tailleurs d’images, recouvrait aussi bien les « peintres de figures » que les « peintres en bâtiment ».



Un peintre imagier fait la polychromie d’une statue.
Faits et dits mémorables.Valère Maxime.XVème siècle.Paris BN de France.

Dès le XIIème siècle certains peintres, sculpteurs ou graveurs de la corporation, revendiquent une pratique libre de la peinture et de la sculpture, au nom d'une certaine conception du travail dans la corporation, redessinant les contours de la notion d'art et d'artisanat. Les peintres de « figures » n’acceptent plus leur statut d’artisan, avec sa faible valorisation sociale et veulent élever leur métier au niveau des Arts libéraux afin d’échapper ainsi aux règlements de la corporation qu’ils estimaient contraignants pour leur créativité L'Edit de restauration d'août 1776 marque un premier consensus sur la définition des arts libres et libéraux de la peinture et de la sculpture.
A partir de la fin du XVIIIème siècle, ces deux types de peintre seront bien différenciés : artiste peintre et peintre en bâtiment.




Depuis la production industrielle des peintures, le travail du peintre s’est notablement amélioré. Autrefois certaines préparations pouvaient être faites par l’ancêtre de notre droguiste (épicier ou apothicaire d’abord, puis marchand de couleurs ensuite) mais la plupart de temps le peintre préparait ses peintures lui-même.




Pour avoir une petite idée de ce qu’était le travail d’un peintre en bâtiment au XIXème siècle , voici un extrait du Dictionnaire de l’industrie manufacturière, commerciale et agricole d’Alexandre Baudrimont en 1839 :


« La peinture en bâtiments, appelée aussi peinture à l'impression, est l'art de couvrir de diverses couleurs la surface de certains ouvrages de menuiserie, de serrurerie, de maçonnerie, etc., dans le but de leur conservation ou de leur embellissement.
Considérée sous le rapport de son utilité et des jouissances qu'elle procure, la peinture. en bâtiments est une industrie assez importante. Par son moyen, les habitations les plus repoussantes peuvent devenir propres et agréables.
Conserver et. embellir, voilà. les deux buts principaux: de la peinture en bâtiments; pour bien comprendre ce que cet art a d’important. il ne faut pas séparer l'utile de l'agréable. Ainsi, les moyens de conservation des parties même non apparentes ne doivent pas être négligés par le peintre en bâtiments; c'est lui qui doit se charger d'arrêter la main destructrice du temps, et il doit apporter autant de soin à donner de la durée aux travaux des autres qu'aux siens propres.

Selon la nature du liquide employé à délayer les couleurs, on distingue deux genres de peinture principaux, qui sont: la pein¬ture en détrempe et la peinture à l'huile.

on appelle peinture en détrempe ou peinture à la colle le genre de peinture dans lequel on emploie la colle pour délayer les couleurs. Toutes les matières mucilagineuses qui, par leur ténacité, ont la propriété de fixer les couleurs, peuvent être employées pour liquide de la détrempe.
on peut peindre en détrempe tout ce qui n'est pas exposé, directement aux injures de l'air, ainsi que ce qui ne doit avoir qu'un usage de courte durée, tel que les décorations pour le, théâtres et pour les fêtes publiques.
La peinture en détrempe ne remplit complètement qu'un des deux buts de la peinture d'impression :elle embellit, mais elle ne conserve pas les corps qu'elle recouvre, ainsi que le fait la peinture à l'huile. Employée à l’extérieur, elle est de peu de durée; A l'intérieur, elle présente l'avantage d'une prompte et économique exécution, et, ne produisant aucune odeur, elle permet d'habiter les appartements aussitôt l'achèvement des travaux. (….)

Procédés d'exécution de la peinture en détrempe :



Les couleurs de la détrempe doivent être broyées à l'eau; cependant, pour les ouvrages ordinaires, on se sert de couleurs en poudre que l'on met tremper dans l'eau vingt-quatre heures avant de s'en servir. Le liquide à employer pour délayer les couleurs est la colle de peau , dite colle au baquet; cette colle , qui est à l'état de gelée tremblante, se fond facilement en la mettant sur le feu dans un verre de terre ou de fonte.



Colle de peau

on ne peut fixer exactement la quantité de couleur qu'emploiera une certaine surface, parce que cela dépend de la nature de cette surface, de la nature de la couleur, de la manière d'em¬ployer celle-ci, etc. Cependant, dans la plupart des cas, on peut compter que 4 mètres superficiels ou une toise carrée emploient 1 kilogramme (2 livres) d'encollage; il ne faut que 0,75 décagrammes (1 livre 1/2) de teinte pour couvrir la même surface lorsque les encollages ont été donnés ; on appelle teinte, la couleur qu’offrira la peinture lorsqu’elle sera achevée ; ainsi, les dernières couches sont toujours des couches de teinte.Ne préparez que la quantité de couleur nécessaire pour l'ouvrage que vous entreprenez, car les restes de teintes à la colle, se corrompant facilement, sont entièrement perdus.



Blanc d’Espagne.

Les encollages se composent de 4 parties de blanc d'Espagne bien écrasé que l'on délaie dans 6 parties de colle pure; il faut les appliquer chauds ; une chaleur de 35 à 40º suffit pour bien faire pénétrer la couleur, une chaleur plus forte ferait éclater les bois. on donne plus ou moins de couches d'encollage, selon la beauté qu'ou veut donner à l'ouvrage; deux couches suffisent dans bien des cas; c'est sur les couches d'encollage qu'on rebouche et qu'on ponce ;
La première couche doit être appliquée plus chaude que la deuxième , celle-ci plus chaude que la troisième, et ainsi de suite; si la deuxième couche était plus chaude que la première , on risquerait de détremper celle-ci ;la première couche doit être à plus forte colle que la deuxième , celle-ci à plus forte colle que la troisième, et ainsi de suite. Une couche plus fortement collée que la précédente ne tarde pas à tomber par écailles.

Lorsque les boiseries et les murs ont été encollés et rebouchés on applique les couches de teinte; celles-ci sont composées de couleurs en poudre ou broyées à l'eau, mélangées dans une proportion convenable pour obtenir la nuance désirée.


La détrempe appliquée sur des murs humides ne tient pas; il est donc indispensable que les murs que l'on veut peindre à la colle soient parfaitement exempts d'humidité.


La peinture à l’huile

La peinture à l’huile est celle dans laquelle on emploie des couleurs broyées et détrempées à l’huile. Cette peinture non seulement embellit mais aussi conserve»

La peinture comporte en général trois composants :
• Le pigment, qui donne la couleur et l'opacité




• le liant ou médium, qui lie le pigment et donne la consistance et la transparence (huile de lin par exemple)

• le diluant ou solvant, qui rend la peinture liquide et en facilite l'application (essence de térébenthine par exemple)


on utilisait autrefois les huiles végétales disponibles localement, spécialement l'huile de lin. on peut utiliser l’huile de lin crue mais
les anciens, eux, cuisaient l’huile destinée à la fabrication des peintures. Ils lui ajoutaient des résines, puis ils l’exposaient ensuite longuement au soleil, obtenant alors une matière sirupeuse à la couleur de l’ambre le plus foncé et à la siccativité renforcée
on fait cuire l’huile pendant 3 heures à une température de 120°. on peut également cuire l’huile en barbotage dans l’eau (1/3 d’eau, 2/3 d’huile). on augmentera simplement le temps de cuisson d’une heure, soit 4 heures. Ensuite on séparera l’huile de l’eau.
Après le broyage des pigments on ajoute l’huile ainsi préparée.


« Les murs en plâtre et ceux en pierre sont souvent très absorbants, il est donc convenable d'y donner une première couche d'huile de lin pure que l'on applique chaude à 80 ou 100°, afin qu'elle pénètre mieux : cette première couche durcit beaucoup la surface des plâtres et des pierres. Les murs nouvellement faits, qui retiennent encore de l'humidité, doivent être chauffés et séchés à la surface, avant de recevoir la couche d'huile de lin chaude ;
Les couches de couleurs à l'huile doivent être moins épaisses que celles à la colle, il faut même qu'elles soient aussi minces que cela est possible, et on y réussit en mettant peu de couleur dans la brosse, et en cherchant à couvrir beaucoup de surface avec une petite quantité de peinture. Deux couches minces valent beaucoup mieux qu'une seule fort épaisse. (…)
Il y a des couleurs qui, broyées à l'huile et délayées même à l'essence pure, ne sèchent que très difficilement; tels sont les noirs, les laques et la terre de Sienne calcinée. Pour hâter la dessiccation de ces couleurs, on se sert de trois substances appelées siccatifs, qui sont la litharge, l'huile siccative et la couperose blanche.


Litharge

Proportionnez la quantité de siccatif au degré de siccité de la couleur que vous employez, et à la température de l'atmosphère. Les couleurs les moins siccatives demandent ordinairement 1/16 de leur poids en litharge, ou 1/8 de leur poids en huile siccative. Les couleurs claires sèchent assez bien ; cependant, si l’on veut précipiter leur dessiccation, ou y ajoute 1/50 de leur poids en couperose blanche.
Lorsque l’on emploie l'huile siccative, il faut délayer la couleur avec de l'essence pure sans huile de lin, car celle-ci rendrait le mélange trop pâteux et nuirait à la dessiccation.
Si l'on a dessein de vernir, il ne faut pas mettre de siccatif, les dernières couches se délayant alors à l'essence pure doivent sécher toutes seules.

Chacune des trois espèces de siccatifs s'emploie souvent séparément ; mais pour les couleurs longues à sécher, et dans les temps froids et humides, on peut en employer deux et même trois à la fois.(…)

Lorsque l’on veut donner aux peintures plut d’éclat de fraicheur et de durée, on les recouvre d’une ou de deux couches de vernis, désignés suivant le véhicule employé pour les préparer par les noms de vernis à l'esprit de vin , vernis gras, et vernis à l'essence.
on peut employer indifféremment les trois espèces de vernis pour vernir à l'intérieur les peintures à 1'huile ; les peintures extérieures doivent être vernies au vernis gras.

Versez votre vernis dans une marmite en fer-blanc bien propre et exempte d'humidité ; prenez-en une petite quantité en ne faisant qu'effleurer la surface du liquide avec la brosse. Vernissez hardiment à pleine brosse, et rapidement par 1'aller et le retour seulement; évitez de repasser, car le vernis peloterait: on ne doit jamais croiser les coups de brosse. (…)

Les peintures à détrempe et à l’huile, sont dans certaines circonstances ou certaines localités remplacées par d’autres genres de peinture trouvés plus
convenables ou plus économiques : la peinture au vernis, au sérum du sang, à la pomme de terre, à la chaux, à la fresque, à la cire, au lait ou au fromage.
La nature des couleurs, dans ces différents genres de pein¬ture, est toujours la même ; celle des liquides seulement diffère. Les procédés d'exécution s'écartent peu des procédés ordinaires.

La peinture au vernis se compose de couleurs en poudre impalpable délayées dans du vernis.

Peinture au sérum du sangLe sérum est la partie aqueuse transparente qui se sépare des caillots da sang des animaux. on compose une peinture en délayant dans ce liquide de la chaux à laquelle on ajoute une substance colorante pour lui donner la teinte que l’on désire.

La peinture à la pomme de terre a pour base l'espèce de colle que l’on obtient par la cuisson dans 1'eau de ce tubercule; la fécule de pomme de terre, cuite en bouillie, donne un résultat encore plus satisfaisant.

La peinture à la fresque est une espèce de détrempe exécutée sur un enduit, encore frais, composé de chaux et de sable

La peinture à la cire, appelée aussi peinture à l'encaustique, est celle dans laquelle on emploie la cire fondue dans des essences pour délayer les couleurs.

La peinture au lait
on prend du lait caillé frais et on écrase les caillots avec une meule ou bien dans un récipient en terre ou dans un mortier en s’aidant d'une spatule ; ceci fait, on les met dans un pot avec une quantité égale de chaux bien
trempée et assez épaisse pour être pétrie ; on brasse soigneusement le mélange sans ajouter d'eau et on obtient bientôt un liquide de couleur blanche qui peut s'appliquer aussi facilement que le vernis et qui sèche très rapidement ; il est nécessaire, cependant d'employer le jour même, car il serait trop épais le jour suivant. Quand deux couches de cette peinture auront été appliquées, on peut la faire briller avec un morceau d'étoffe de laine ou toute autre substance convenable, elle deviendra alors aussi brillante que le vernis".




La tâche de peintre se découpe en trois phases :
• Dans un premier temps, il doit préparer les outils qui lui permettront d'évoluer en hauteur (pour les murs) tels que les échafaudages, les échelles, et de travailler dans de bonnes conditions (tables à tréteaux, protection du mobilier…)
• Dans un second temps, il doit préparer le support à peindre en le débarrassant des défauts existants (vieux papiers peint, fissures…) et en le nettoyant.
• La dernière étape est la pose de la peinture puis des vernis.


Outils du peintre :

Outre les échafaudages ou échelles et les peintures,

-Brosses et pinceaux




Les brosses les plus utilisés sont de grandeur 2 1/2 pouces et 3 pouces. Il y a d'autres grandeurs comme de 1/2 pouces à 4 pouces.
Elles sont faites de soie grise de sanglier ou de porc. D'autres, plus fines sont appelées brosses à rechampir, brosses à filets. Les queues-de-morue sont des brosses plates.

-Rouleaux
et bacs et grilles pour rouleau



Le rouleau, si commode, n’a pas toujours existé : son invention remonte seulement à 1940

-Couteaux à enduire
Les couteaux à enduire son souvent utilisé par le peintre. C'est avec cette outil qu'il va pouvoir rendre lisse, redresser, reboucher un support. Il en existe de différente taille. Le choix du couteau se dédise selon le support et le matériau utilisé.
-Outils de préparation de surface
Truelles, spatules et porte mortier, du papier de verre pour poncer les surfaces etc…(actuellement la ponceuse électrique, le jet d’eau abrasif..)
-A rajouter aujourd’hui le pistolet pulvérisateur.

Pour finir, une jolie photo actuelle, de peintres en bâtiment, dont le travail est pour le moins sportif !





Bonne journée

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 24 juillet 2010 11:06



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Bonjour à tous

En complément du peintre en bâtiment, le .......


Peintre en lettres



En ville, en raison de l'importance des demandes, le métier s’est scindé en différentes branches : peintres en bâtiments, peintres en lettres, décorateurs.




La lettre peinte est une calligraphie : elle se trace à main levée, le pinceau remplaçant
le biseau de la plume d'oiseau ou du calame.










La peinture en lettres a longtemps concerné les enseignes et les " réclames " (panneaux publicitaires d'autrefois).



Pour le peintre en lettres, les pinceaux en martre, en poils de veau ou en petit-gris sont à bout carré pour les pleins et les déliés des lettres, et à bout pointu pour la finition.


Le peintre en lettre applique son métier à des domaines aussi variés que les boutiques (lettres à l'ancienne, à la feuille d'or, en trompe-l’œil, lettres ornées - ou ornementées -, lettres de style, avec patine...),




les restaurants, les décors de théâtre et de cinéma, les véhicules (lettrage et décor sur motos, voitures, camions, bateaux...).





Images du site www.atelier-eole.com/_village/rw/rw/pierreguerry.html


Actuellement le peintre en lettre réalise des lettrages ou graphismes, peints ou adhésifs, pour des publicités sur tout support : papier, bois, vitrine, tôle, voiture, depuis le panneau de chantier jusqu'à la banderole promotionnelle, en passant par le marquage vitré, les calicots, les spots lumineux. Il peut intervenir comme conseiller pour l'élaboration d'une politique d'image dans une entreprise. Il peut encore travailler manuellement de forme artisanale mais aussi dans une entreprise de " graphisme-décoration " et utilise alors outre les techniques traditionnelles, les nouvelles technologies : PAO ou CAO (Publication ou Conception Assistée par Ordinateur), scannérisation, infographie...


Bonne journée.


:bisou:

Janicotti.J
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 24 juillet 2010 14:46


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MERCI à ce fil,

Pour son ORIGINALITE..........

Pour sa FANTAISIE.............

Pour les MILLE DECOUVERTES...

Moi,j'aime bien.
Bon week-end.

LJ.
christ.L12
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Envoyé le: dimanche 25 juillet 2010 07:28



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Bonjour,je suis sur le chemin du retour (ou plutôt du détour )

car pour rentrer en Vendée ,en partant de Caen je me suis arrêté à Orléans chez ma Maman

si c'est possible !!!!
(comme dirait Serge c'est pas direct à vol d'oiseau ,mais cela ressemble à de la triangulation).



d'ailleurs, est ce un métier de positionner des points !!!!

peut être le Cartographe de la page 63


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 25 juillet 2010 11:05



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Bonjour à tous


Bon retour Christophe.




Bon dimanche à tous.

:bisou:

Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 26 juillet 2010 11:00



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous

Aujourd'hui un vieux métier disparu depuis fort longtemps...


Maniguiers

Pêcheurs qui pratiquaient la pêche aux engins dans les étangs salés du littoral méditerranéen, dans des maniguières.

L'interdiction décidée par le Conseil d'Etat le 3 octobre 1702 de construire des pêcheries fixes dans les canaux, en particulier dans celui aménagé l'année précédente par la Province du Languedoc, entraîna la disparition des maniguiers qui pratiquaient la pêche aux engins dans les étangs salés du littoral méditerranéen. Sous la Restauration, il ne restait plus que trois maniguières.



Planche du Tome V. (Les trois premières sections du traité des pêches & l'histoire des poissons).Descriptions des arts et métiers, faites ou approuvées par Messieurs de l'Académie royale des sciences de Paris. Ed. Bertrand, Jean-Elie, éd. Duhamel Du Monceau, Henri-Louis .XVIIIème siècle.

Au 1er siècle, Pline l'Ancien a décrit la pêche collective qui était pratiquée à l'embouchure de la rivière Lez. A la période où les mulets et autres poissons veulent sortir en mer pour hiberner, les villageois se réunissaient alors sur le rivage et criaient "Simon, Simon". Porté par le vent du Nord, cet appel avait pour but d'attirer les dauphins qui formaient alors une véritable barrière devant l'embouchure. Montés sur des barques, les pêcheurs jetaient leurs filets appuyés sur des fourches ; les mulets qui sautaient par-dessus étaient attrapés par les dauphins. Ceux-ci restaient dans les parages jusqu'au lendemain. En effet, outre une partie du produit de la pêche, les pêcheurs leur jetaient une pâte composée de pain et de vin dont les dauphins raffolaient.

Cette pêche quasi miraculeuse était très saisonnière. Mais la présence d'une telle quantité de poissons dans des eaux libres de toute tempête ne pouvait qu'inciter les riverains à s'organiser. Cependant, la série des étangs languedociens qui bordent le rivage entre Sète et Aigues-Mortes font 2 à 3 km de large et leur exploitation rationnelle nécessitait des aménagements coûteux en même temps que risqués. En effet, les "graus", passages à travers la bande sablonneuse qui mettent en liaison la mer et les étangs, se déplacent au gré des courants.
Les maniguiers utilisaient deux techniques : la première consistait à construire sur quelques dizaines de mètres près de la rive une palissade rectiligne de roseaux pour guider le poisson vers un filet nasse qui était relevé chaque jour à pied ou en barque. Selon le cartulaire de Maguelone, 13 maniguiers utilisaient cette technique en 1302 dans l'étang d'Aygues.

La seconde méthode, beaucoup plus productive mais également beaucoup plus coûteuse, consistait à édifier un immense piège fixe pour attraper le poisson lorsqu'il veut aller d'un réservoir à l'autre. Ce piège était composé d'une longue levée de 4 m de largeur, construite de pierres et de terre sur laquelle était plantés en zigzag des pieux de tamaris qui formaient ainsi un labyrinthe jusqu'à une sorte de goulet ou bourdigue ; il suffisait d’y puiser le poisson à l'aide d'un "salabre". Ce labyrinthe menait, également à une seconde chambre munie d'un filet spécial à poches pour les anguilles. Pour permettre la navigation, le maniguier plaçait des filets dits " capoulières ", qui étaient noyés lors du passage d'une embarcation.


Petite bourdigue.



Salabres.

Cette technique impliquait un investissement important et on vit des associations se constituer entre notables, en particulier entre marchands poissonniers et notaires de Montpellier. Ceux-ci affermaient ensuite l'exploitation, généralement pour 5 ans, à un pêcheur avec la cabane attenante pour une rente annuelle et un cinquième des prises. Le maniguier profitait de la période d'interdiction de la pêche, de la conversion de Saint Paul (29 janvier) à la fête Notre-Dame (15 août) pour construire la palissade ou faire les réparations nécessaires. En effet, pour organiser le passage et le frai des poissons, les maniguiers devaient déclarer leurs engins à la Saint Paul sous peine d'une amende de 60 sols tournois et la saisie de leur barque.

Tous les maniguiers devaient se rassembler avec leurs aides à la cabane de Carnon après la Saint-Michel pour entendre la proclamation des règlements, la lecture des rôles et prêter le serment d'inféodation au propriétaire des étangs, c'est-à-dire pour l'essentiel à l'évêque et au prévôt des chanoines de Maguelone (l'évêché fut transféré à Montpellier en 1536). Ainsi, le 6 novembre 1451 les 32 maniguiers assemblés étaient autorisés à pêcher dans les étangs de Melgueil et de Carnon. La maniguière d'Arbalestroas sur le site actuel de Palavas les Flots, existait déjà en 1338. Cinq siècles et demi plus tard, il n'en restait plus qu'une près des Salins de Villeneuve sur le même étang. Le dernier maniguier de l'étang de Prévost fut contraint en 1862 de faire des brèches tous les 25 mètres dans sa palissade, la rendant ainsi totalement improductive

(Source : http://www.ciia-c.com/)


Bonne journée


:bisou:

christ.L12
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Envoyé le: lundi 26 juillet 2010 17:47



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bonjour à tous

Bénédicte tu n'as pas Vacances au Moulin?

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Sylvie.G217
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Envoyé le: lundi 26 juillet 2010 21:04


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Bonsoir tout le monde,
Bénédicte vous venez de m'apprendre, une histoire que je ne connaissais pas sur ma région, je suppose aussi que le Grau du roi s'appelle ainsi par rapport au mot "graus". Christophe êtes-vous rentrés?
Sylvie
christ.L12
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Envoyé le: lundi 26 juillet 2010 21:09



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oui je suis rentré hier soir,

j'ai repris le boulot ce matin

bonne soirée


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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 26 juillet 2010 21:15



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Bonsoir Sylvie

Vous avez raison.
Le Grau-du-Roi doit sa définition à l’époque des croisades. À cette période, la commune d’Aigues-Mortes était un port royal bien que la mer ne soit jamais venue jusqu'au pied de ses remparts. Les navires partaient par un chenal creusé à travers les étangs jusqu'à la mer. Le port du Grau est relié depuis 1724 par un chenal de six kilomètres à Aigues-Mortes.

Le terme grau est un mot languedocien issus du latin « gradus » : passage, mouvement d'un fleuve. Sur le littoral languedocien, c’est un chenal qui met un étang côtier, une lagune, en communication avec la mer. Le Grau-du-Roi est au débouché du chenal qui conduit à Aigues-Mortes.


Bonsoir Christophe

Au moulin, non.... mais vacances,ouisuper ... à partir du 12 août.

Bonne soirée à tous.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 11:27



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous





Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 14:03



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bonjour


un vieux métier Very Happyirecteur de colo ou moniteur !!!


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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 16:06



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Bon Christophe, je vois que les colos te rappellent de bons souvenirs !!




Directeur et moniteur de colonies de vacances

Personne qui dirige ou qui encadre des enfants et/ ou adolescents dans un centre destiné à accueillir des groupes d'enfants en période de vacances scolaires.


Vers le milieu du XIXème siècle, l'Église a été la première institution à prendre en charge et à organiser les loisirs collectifs. Elle s'adresse alors essentiellement aux enfants d'ouvriers. Le phénomène d'urbanisation rapide a entraîné l'apparition d'une classe ouvrière urbaine qui vit dans des conditions sanitaires parfois difficiles. L'objectif des institutions ecclésiastiques est alors essentiellement sanitaire et cultuel. En Suisse, le pasteur Hermann Walter Bion invente en 1876 le premier séjour d'enfants à la montagne qu'il nomme « colonie de vacances ». Ce pasteur, nommé dans un quartier ouvrier de Zurich, décide d'emmener les enfants d'ouvriers passer quelques jours dans le village d'où leurs parents sont originaires. Les 68 enfants étaient encadrés par dix adultes. Le pasteur Bion voulait pour ces enfants des conditions de vie « simples et réduites au strict nécessaire ». Les garçons dormaient sur le foin ou la paille dans des granges, les fillettes chez des paysans. Les enfants se voyaient confier des tâches ménagères, mais, surtout, ils profitaient du grand air (promenades, excursions, cueillettes de fruits et de fleurs). Ce pasteur constate à leur retour combien le grand air et l'activité physique ont été bénéfiques à la santé de ces enfants. Dans les années qui suivirent, ces séjours se multiplièrent en Suisse mais également par contagion en France.



En France, ce sont les Alpes les plus représentées par ce phénomène. Le premier centre est créé en Haute Savoie par le Père Raphanel à Boëge en 1921. Appelé "Les saines vacances à la montagne - Le Chalet des Forêts", il ouvre ses portes pour accueillir des jeunes de milieu défavorisé de la région Lyonnaise.









Puis apparaissent l'« Union française des Colonies de Vacances catholiques » et le « Centre Protestant des Colonies de Vacances ».




Le Grau-du-Roi (Gard). Établissement protestant de colonie de vacances. Carte postale, coll. B. Toulier © B. Toulier.

En se basant sur le même projet sanitaire et social, les patronages et les mouvements laïques mettent en place des centres de vacances. L'apparition en 1866 de la Ligue française de l’enseignement marque cette volonté de structuration d'un mouvement laïque d'organisation des vacances d'enfants. Désormais le secteur des centres de vacances poursuivra la dichotomie du système scolaire et l'opposition entre le curé et l’instituteur aura ses ramifications dans l'organisation des séjours de vacances.




En 1910, venu d'Angleterre, le mouvement initié par Baden Powell est développé en France.


Photo prise à Nice en 1911 lors des premiers « exercices ».



L’abbé Augustin d’Andreix fut dès 1910 un précurseur des Scouts de France crées tardivement par le père Jacques Sevin, jésuite d'origine lilloise, dix ans après les Eclaireurs de France, les Eclaireurs Unionistes et les Eclaireurs Français .



L'abbé Sevin à gauche de l'image.

Ce mouvement va créer une véritable révolution en introduisant une dimension ludique et éducative aux vacances des jeunes. Véritable pédagogue, le RP Sevin repense la place de l'enfant dans le centre de vacances, initie de nouvelles activités autour de la nature et participe à la création des premières formations d'encadrant.

La période de l'entre-deux-guerres est celle de l'apparition et du développement des mouvements d'éducation populaire (CEMEA, Francas, UFCV...). Parallèlement, la municipalisation des colonies de vacances devient un phénomène particulièrement visible dans les banlieues socialistes et communistes.



Colonie au Mas Eloi à Chaptelat (87) vers 1926


1930 départ des enfants pour le Mas Eloi, le transport est assez rudimentaire……


Dès lors, les centres de vacances ne sont plus à strictement parler des œuvres de charité mais deviennent une véritable institution d'éducation populaire et de loisirs toujours destinés aux enfants des classes populaires mais aussi aux enfants des classes moyennes.

En 1936, le Front populaire relance la dynamique des centres de vacances avec la création du premier Secrétariat aux loisirs et aux sports que dirige Léo Lagrange. La structuration des centres de vacances se mesure également avec l'organisation en 1937 du premier « centre d'entraînement pour les personnes encadrant les colonies de vacances ». Préfiguration des stages BAFA, cette formation qui se déroule au pied de la montagne Sainte-Victoire est suivie en 1938 par la première formation de directeurs.


Les comités d’entreprise instaurés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vont s'approprier une grande part de l'organisation des centres de vacances. Cette activité deviendra même leur activité principale. Ces comités d'entreprises procèdent alors à d'importants investissements immobiliers. Une grande partie du parc immobilier actuel des centres de vacances résulte de ces constructions. En 1947, l'État finance les colonies de vacances à presque 90 % et crée en 1954 le premier diplôme national de moniteur et de directeur. Les mouvements d'éducation vont alors mettre en œuvre des programmes de formation. Les pratiques un peu rigides des centres de vacances (promenade, repas, promenade, repas, repos) vont s'étendre à des expériences éducatives nouvelles issues de l'éducation nouvelle.



Les années 1980 vont voir une diminution substantielle du nombre de mineurs inscrits en centres de vacances et le développement du nombre d'inscrits en centres de loisirs. Pour de nombreux analystes, cette mutation n'est pas forcément due à un transfert mais à la naissance de besoins qui n'étaient pas encore couverts. En effet, le centre de vacances qui depuis 1973 a officiellement perdu son appellation de « colonie » appartient au secteur du temps libre alors que le centre de loisirs est perçu comme un mode de garde de proximité à moindre coût. La diminution du temps de travail (Passage aux 35 heures, RTT...) libère du temps pour les adultes. Les classes moyennes désertent les centres de vacances au profit de vacances familiales. Les centres de loisirs occupent une place de plus en plus importante dans le loisir « quotidien » de proximité. Les structures offrent progressivement des créneaux d'ouverture de plus en plus larges : les petites vacances scolaires d'abord puis dans un second temps les mercredis et samedis et enfin le temps de loisirs avant et après l'école avec l'apparition des accueils périscolaires.
(wikipédia)


:bisou:
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 18:02



Inscrit le: 10/05/2007
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Bonsoir,



Bénédicte parlait d’Aigues Mortes…

Un joli dessin trouvé dans les collections de la B.N.

Bonne soirée.
christ.L12
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Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 18:31



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Bénédicte

j'ai encore besoin d'aide




peux tu ,en plus de la date,me donner le nom de la maman!!!

avec ton site je trouve
nona=9

septembris =septembre

septuagesimo = soixante-dixième??? 1700


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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 18:37



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Messages: 4 963
9 septembre 1770

Mais d'où sont donc ces actes ?....le curé écrit encore en latin à cette époquereflechis

Pour le nom, je vois Anne Marie...??

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 27 juillet 2010 18:44



Inscrit le: 19/09/2005
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il viennent du bas-rhin (Reutenbourg) le berceau de ma famille

merci

le début ressemble à DOSSMANN ?
car j'ai bien une anne marie Dossman mariée avec un Michel Rall dans mon arbre

bonne soirée ,on m'offre l'apéro


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