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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 26 novembre 2008 21:09



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonsoir janine,
CADISSIER

fabricant de cadis, étoffe de laine
grossière (en occitan : cadissaire).

j'ai pas été assez rapide sur ce coup là.
Béné c'est Lucky Luke
Amicalement


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 26 novembre 2008 21:13



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonsoir Bénédicte, Joëlle, Kty, Sibie, Christophe.:bisou:

Bienvenue à Jean Jacques.8)

Super récit sur votre ancien métier!bravo bravo Il est plein démotions! Pour les fautes, ne vous bilez pas, tout le monde en fait un peu.quoi


Vous m'avez devancé Bénédicte! Pour une fois que j'avais trouvé...pleure pleure pleure
Bonne soirée.Sleeping

christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 05:43



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonjour,les métiers

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 10:17



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Vous avez vu que nous sommes arrivés à la page 100?

Allez,je vous invite

Ben,Kty,si tu vas nous chercher des métiers dans tes rêves..quoi

Mais désolée, celui qui fait rôtir les poulets c'est le rôtisseur (c'est la dinde de Noël qui commence à te tracasser Laughing ?)

Quant au "monestier" c'est un patronyme qui vient de monasterium, monastère.....


Bonne journée à tous

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 10:22



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Et au fait,Joelle, je te signale que tu es aussi rapide que moi....nos messages se sont télescopés hier soir.....

:bisou:
Elodie.J119
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 10:43



Inscrit le: 17/06/2007
Messages: 2 004
Un petit bonjour en passant ..
Depuis que j'ai découvert votre file je me "régale" chaque jour. Malheureusement je n'ai guère de temps (travail oblige ..) Je crois qu'un jour je vais prendre le temps de tout imprimer pour vous lire le soir.
Félicitations pour votre 100°
Surtout n'arrêtez pas !
TRES LONGUE ROUTE A VOUS TOUS


Elodie

Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 11:06



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Merci Elodie


Pour Jean... et ceux qui voudraient déposer un brevet..Razz

Brevet d'invention

Le droit des brevets désigne l'ensemble des règles de droit applicables aux inventions à vocation industrielle. Le brevet d'invention vise à protéger les innovations techniques.

L'obtention d'un brevet confère à son titulaire le monopole d'exploitation de l'invention et lui permet de s'opposer à son utilisation par un tiers.

Sous l'ancien Régime, des privilèges royaux étaient attribués aux inventeurs. Ces derniers bénéficiaient alors d'un monopole de production. Mais le système corporatiste et l'arbitraire du pouvoir royal faisaient obstacle à une véritable reconnaissance du travail personnel de l'inventeur. La philosophie individualiste et libérale issue de la Révolution Française s'est avérée plus favorable à l'adoption d'un droit des brevets. L'émergence de la notion de propriété justifiait que l'inventeur dispose d'un droit de propriété sur l'invention qu'il avait mise au point. Le 7 janvier 1791, la première loi française sur les brevets est adoptée. A cette époque, l'idée de contrat social justifiait que l'inventeur, en contrepartie du monopole conféré, mette son invention à disposition de la société afin d'encourager la recherche et les améliorations techniques. La révolution industrielle et le développement des échanges internationaux allaient révéler les lacunes du système. L'absence d'examen préalable à l'octroi du titre autorisait la brevetabilité d'inventions peu innovantes. De plus, à cette époque, la protection était cantonnée au pays de délivrance. L'objectif de la Convention de Paris du 20 mars 1883 était de remédier à cette "territorialité" du brevet en étendant la protection de l'invention aux différents pays signataires.

La construction européenne a joué un rôle décisif dans l'édification de la législation consacrée aux brevets. Par un accord du 6 juin 1947, l'Institut International des Brevets (intégré par la suite à l'Office Européen des Brevets) est créé. En instaurant une coopération internationale dans l'examen de la nouveauté des demandes de brevets, l'examen préalable à la délivrance du titre fait son entrée dans le système français. De même, les règles d'harmonisation du droits des brevets figurant dans la Convention de Strasbourg du 27 novembre 1963 furent adoptées en France par la loi du 2 janvier 1968. Aujourd'hui, la Convention sur le brevet Européen du 5 octobre 1973 constitue la base communautaire du droit des brevets. La loi du 1er juillet 1992 a codifié et intégré l'ensemble du droit des brevets au livre VI du Code de la Propriété intellectuelle.

Contrairement à la protection par le droit d'auteur, la protection d'une invention suppose que celle-ci remplisse différentes conditions de fond mais aussi de forme.

Pour être brevetable, une invention doit répondre à quatre conditions de fond : - l'invention doit tout d'abord être susceptible d'application industrielle, en ce sens que l'objet de l'invention doit se situer dans le domaine de l'industrie, de la technique par opposition au domaine de l'esthétique. - l'invention doit intervenir dans un domaine brevetable. Sont exclues du domaine de la brevetabilité les inventions contraires à l'ordre public et aux bonnes m?urs ainsi que celles portant sur la vie (obtentions végétales, animaux). - l'invention doit être nouvelle. Une invention n'est pas nouvelle lorsqu'elle était déjà accessible au public au moment du dépôt de la demande de brevet. - l'invention doit enfin témoigner d'une activité inventive. Pour répondre à cette exigence, l'invention doit apporter une information ou une solution qui ne découle pas de façon évidente des connaissances communément partagées en la matière.

A ces différentes exigences de fond s'ajoute celle relative à l'obtention du titre de propriété industrielle. Pour être titulaire d'un droit de propriété industrielle sur une invention, il faut pouvoir faire état d'un titre obtenu auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Le droit au brevet appartient en principe à celui qui aura déposé l'invention en premier.

Le titulaire du titre de propriété dispose d'un monopole d'exploitation sur l'invention. Le détenteur d'un brevet peut donc se réserver l'exploitation de l'invention, concéder des licences ou même céder le titre. En vertu de son droit privatif, il peut exercer une action en contrefaçon contre le tiers qui utiliserait l'invention sans autorisation. Cependant, pour des raisons d'intérêt général (encouragement de la recherche et amélioration de la technique), différentes restrictions sont apportées au monopole du titulaire d'un brevet. Le monopole conféré est temporaire et territorial. Le titre délivré confère à son détenteur un droit exclusif limité au territoire français. Il s'agit d'une limitation géographique du monopole. Le monopole est aussi limité dans le temps puisqu'il est conféré pour une durée de vingt ans. De plus, pour continuer de bénéficier de cette protection, le titulaire du droit doit s'acquitter du paiement d'annuités auprès de l'INPI. Tout comme le propriétaire d'une marque, le titulaire d'un brevet a l'obligation de l'exploiter. Contrairement au droit des marques, le défaut d'exploitation du brevet n'est pas sanctionné par la déchéance des droits mais par l'octroi de licences forcées au profit de tiers.

Les différentes limitations apportées aux prérogatives du detenteur d'un brevet ont toutes pour fondement l'intérêt général. Il s'agit d'éviter une jouissance égo?ste des innovations industrielles. L'idée d'un contrat social entre l'inventeur et la société reste d'actualité...


Et cet article interessant sur l'histoire des brevets:


http://www.robic.ca/publications/Pdf/246-SLA.pdf

Egalement, un inventeur célèbre:



Johannes Gutenberg, dont le nom est parfois orthographié Gutemberg, est né vers 1400 à Mayence et mort le 3 février 1468.

Cet imprimeur allemand est généralement considéré comme l'inventeur de l'imprimerie typographique en Europe pour avoir eu l?idée novatrice d?utiliser des caractères métalliques mobiles.
Son invention, qui a largement contribué à la diffusion des textes et du savoir, est considérée comme un événement majeur de la Renaissance.

Pourtant, Gutenberg connut des revers de fortune : il fut spolié de son matériel par l'un de ses associés, Johann Fust, et n?échappa à la misère que grâce à l'archevêque de Mayence Adolphe II de Nassau, qui lui accorda une pension à vie.





:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 11:59



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonjour à toutes et tous,

ca y est je suis rentrée de la gym. ce matin un froid de canard, gelée partout. Mais maintenant beau soleil.

Je casse une petite croute et je reviens.

Bonne appetit à+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 14:57



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
TRUFFES - CAVEURS - RABASSIERS


D'abord, il y a l'arbre "truffier", dont les radicelles sont revêtues de renflements (les mycorhizes). A la faveur des pluies de printemps, le mycélium va se multiplier à partir de ces mycorhizes, pour donner des truffettes.

La truffe est jalouse et dès qu'elle s'éprend d'un arbre pour naître et grandir, elle fait le vide autour de lui, et supprime toute végétation sur plusieurs mètres concentriques autour de l'heureux élu. C'est le brûlè, le signe d'heureuses promesses pour le trufficulteur.



La production se fait essentiellement dans le Sud-Est pour 80 %, la Drôme, le Vaucluse, et les Alpes de Haute Provence étant les trois principaux départements producteurs (saison 1999/2000 : la production nationale s'est élevée à 30 tonnes dont 27.4t dans le Sud-Est et 3.6t dans le Sud-Ouest). De cette réalité, une appellation existe, "la Truffe noire du Tricastin". Son aire de production correspond au Nord du Vaucluse et au Sud de la Drôme

la truffe est un champignon rustique
qui pousse de 10 à 15 cm de profondeur sous terre
la truffe a besoin de 3 facteurs :
un sous sol calcaire
une variété d'arbres : chêne, noisetier, tilleul, pin d'alep
un climat quasi méditerranéen
la truffe se forme à la fleur de blé et se développe entre les 2 dames : sainte marie (15 août) et notre dame de la nativité (8 septembre)

à condition.....qu'il ait bien plu au printemps, un peu au mois d'août, et pas trop en automne !

Durant la période estivale, la truffe connaît une croissance exponentielle passant de quelques grammes à son poids normal qui est couramment de 30 à 50 grammes .
Sa couleur et son arôme, la truffe ne l'acquerera qu'au moment de la récolte

on la récolte de la mi-novembre à la mi-mars ; son péridium (enveloppe extérieure) composé de petites verrues de forme polygonale est de couleur brun foncé, noir à maturité.



Elle est de forme arrondie, voire légèrement bosselée. Sa chair est noire violacée à maturité. Ses veines sont fines, bien marquées et ramifiées ; blanches à la coupe, elle rougissent légèrement à l'air.


Au nez, un parfum de champignon sec, d'humus, de sous bois humides.

En bouche, elle est moelleuse et croquante ; d'abord épicée avec un léger goût de radis noir, puis une saveur de noisette et pour terminer une présence d'humus boisé, parfois de terre au contact du péridium.

le rabassier [ Rabasso est le nom provençal de la truffe.

D'où le terme de rabassier pour désigner un chercheur de truffes.

Le trufficulteur, accompagné du chien ou du porc selon les régions, arpente la truffière en guettant l'attitude de l'animal. Ce dernier, nez à terre, flaire le sol à la recherche d'une effluve lui indiquant la présence du tubercule.



Selon son habitude, il se contentera de marquer le sol de sa patte, le trufficulteur devant alors creuser le sol (caver) pour cueillir le champignon. Dans la plupart des cas, cependant, l'animal creusera la terre avec ses pattes ou son groin, pour découvrir la truffe.

Le trufficulteur intervient alors pour éviter que son compagnon de travail ait envie de la manger.

Une fois la truffe ramassée, l'animal aura sa récompense ; pour les chiens un morceau de gâteau, un bout de gruyère, et pour le porc des grains de maïs.

Les chiens truffiers ne sont pas en principe des chiens de race ; la plupart sont des bâtards. Ils ont simplement un flair développé, une passion pour la truffe et une forte amitié pour leur maître .

Un chien truffier ne travaille en principe qu'avec son maître.


Le cavage à la mouche :

Un repère pour caver au bon endroit, peut être donné par l'observation d'une petite mouche marron beige d'allure étroite parce que ses ailes sont superposées l'une à l'autre. Il s'agit de l'Helomyza Tuberivora (elle a aussi d'autres noms) dont les larves sont friandes du tubercule. Quand la température est supèrieure à 10 degrés, elle se trouve à l'endroit qui nous intéresse.



Il faut agir avec délicatesse pour déterrer une truffe repérée, sans casser et sans massacrer le lieu : le cavaillon (canne dont l'extrémité est garnie de métal) a pour but de la ramener en surface en poussant par-dessous après avoir débarrassé la terre de ses cailloux.

Le cavage avec un cochon :

Le cavage peut se pratiquer avec l'aide d'un cochon. Gourmand, l'animal repère les truffes et les dégage avec son groin. Le plus difficile est de lui voler son butin avant qu'il ne l'ait englouti !
Il reçoit en compensation quelques glands, du maïs ou des fèves.
Mais, pour aller caver des truffières éloignées, il n'est pas facile de faire monter une truie dans une auto, aussi un autre compagnon a pris sa place : le chien.

Le cavage avec un chien :

Ce fidèle ami de l'homme n'a pas forcément de goùt spécial pour les truffes, mais il se dresse bien et, autant pour le jeu que pour faire plaisir à son maître, il apprend à trouver les truffes.



Comme un chien d'avalanches ou un chien policier, on lui apprend à flairer l'odeur de la truffe bien mûre. Quand il en trouve une il marque l'emplacement d'un coup de patte. A l'ordre de son maître il creuse puis lui cède la place.

Une friandise revient au chien, ainsi qu'une caresse encourageante.


le vocabulaire à connaître
Rabasse : désigne la truffe en Provençal.

Rabassier : désigne soit l'arbre sous lequel on cave les truffes, soit le trufficulteur, soit le chien qui cave les truffes.

Caver : creuser.

Cavage à demi : c'est une règle de partage entre le propriétaire d'une truffière et un chasseur de truffe, il partage moitié-moitié la récolte.

Faire les truffes "à la mouche" : c'est observer une mouche (helomyza tuberivora) pour trouver l'endroit où caver. Il faut avancer en grattant le sol avec une baguette, face au soleil, et bien regarder d'où s'envolera la mouche rabassière venue pondre sur la truffe.

Faire les truffes "à la marque" : c'est trouver l'endroit où caver en regardant les déformations que la truffe peut occasionner à la terre en formant de petits monticules.

Faire les truffes "au trou de rat" : c'est trouver l'endroit où caver en inspectant les trous fait par les mulots attirés eux aussi par les truffes, et ainsi faire sa récolte.

Marquer, ou brûler, ou peler : c'est la zone autour de l'arbre truffier où l'herbe ne pousse plus, ceci est dû à la présence des mycéliums, masse de filaments filiformes, ramifiés ou réticulés, formant la structure végétative des champignons.

Picouloun : Outil traditionnel provençal en forme de pioche, long, étroit, un peu courbé que l'on utilise pour caver.

Nez de chien : petite truffe non comestible que l'on donne aux chiens rabassiers en récompense de leurs efforts.

Musquée : autre nom de la Truffe Brumale.

Mayenque : autre nom de la Tuber Aestium, qui est la truffe d'été (mai).

Arbre qui s'ouvre : arbre qui commence à brûler.

Arbre qui se ferme : arbre qui ne fait plus de truffes.

Romaine : c'est la balance traditionnelle utiliser sur les marchés aux truffes.

Truffe en terre : brutes de ramassage, avec la terre.

Truffe brossée : nettoyée avec une brosse .

Première ébullition : truffe cuite une seule fois dans son jus.










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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 16:39



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
bravo Joelle.....les truffes sont au menu du repas de ton association?


Pour compléter



on ne trouve pas de truffe en supermarché. Ce champignon rare est exclusivement vendu sur des marchés où se retrouvent producteurs et acheteurs. Celui de Carpentras, réputé mondialement, est soumis à des rituels strictement respectés. L'ouverture du marché se fait à neuf heures du matin, par le coup de sifflet d'un garde municipal.
Dès lors, des « combien t'en veux » s'échangent entre rabassiers et courtiers (les acheteurs), les prix sont chuchotés à l'oreille, l'accord se fait par un haussement d'épaules, et une poignée de main conclut la transaction. Le prix au kilo de la truffe est variable selon son espèce. Pour l'anecdote, la truffe blanche d'Italie, une variété très prisée, s'est vendue à 15000 euros le kilo, lors d'années où la récolte était maigre. La production du champignon a considérablement diminué depuis le début du XXème siècle.
La première guerre mondiale a marqué le déclin de la production de la truffe, qui s'est accéléré dans les années 1950. L'exode rural et le vieillissement des sols ont contribué à rendre la truffe de plus en plus rare, et donc de plus en plus recherchée : elle est passée d'une production de 1000 tonnes par an en 1900 à environ 50 tonnes par an en 2000. De nouvelles méthodes de cultures ont pu renouveler les plans truffiers, les rendant plus résistants, mais cela n'a pas suffi à faire augmenter significativement la production. Historiquement, la truffe fait son apparition sur la table de François Ier, où elle est cuisinée pour les banquets. Puis, des chefs cuisiniers comme Brillat-Savarin (au seizième siècle), révèlent les qualités gustatives de la truffe, en l'insérant dans le foie gras, les volailles ou en l'utilisant comme farce.


Au XIXème siècle, la truffe entre définitivement dans le patrimoine culinaire français. on commence à les cuisiner entières, comme accompagnement des viandes. Une des recettes les plus fameuses consiste à en râper dans une omelette. L'odeur de la truffe se « piège » aisément : il suffit pour cela de l'enfermer dans une boîte à oeufs pour que ceux-ci s'en imprègnent. Aujourd'hui, des fêtes à la gloire de la truffe sont célébrées localement. Des confréries de producteurs, rabassiers, amateurs de truffes les organisent, signe de l'importance culturelle, économique, gastronomique de la truffe en France.

Histoire du Marché aux truffes de Carpentras

Le marché aux truffes de Carpentras, entre autres, existe depuis les temps les plus anciens. En 1155,une charte entre le Comte de Toulouse, Raymond V, et l'évêque de Carpentras, reconnaît que le marché qui se tient dans notre ville y a été de tout temps, que les droits qui y sont rattachés appartiennent à l'Évêque. Il les confirme et ordonne qu'aucun autre marché ne puisse s'installer depuis la rivière de l'Ouveze jusqu'à celle de la Sorgue.
En 1414, les Princes d'Orange avaient établi des droits qui portaient atteinte au marché de Carpentras, on obtint heureusement de l'empereur d'Allemagne Sigismond ( se considérant comme le haut souverain des terres dites de l'Empire dont le Comtat faisait partie) une bulle confirmant les privilèges de ce marché et annulant les actes du Prince d'Orange en 1416.
En 1525, le Pape ne cesse de publier des bulles, celle du 18 janvier intéresse particulièrement les Carpentrassiens auxquels elle reconnaît le droit d'ouvrir deux foires franches, l'une fixée au 21 septembre pour la Saint Mathieu, l'autre au 27 novembre en l'honneur de la Saint Siffrein. Le conseil de ville déléguant deux marchands assermentés pour régler les différents, sans obligation de payer en épices c'est à dire en confitures et dragées, les services de ces médiateurs.
Le 19 Décembre 1781, une ordonnance de police réglemente le marché aux truffes.



VIDEMUS(copie certifiée conforme) en 1526 de la BULLE octroyée par le SAINT PERE CLEMENT VII






:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 16:52



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Eh non Béné pas de truffe, mais du foie gras, des crevettes, du poisson, du canard ou du chevreuil, des légumes verts, des pommes de terres sautées, de la salade du fromage, et des gateaux. Apéro, vin, trou normand, café pousse café et champagne. le tout pour : 30 euros.

on est en train de faire la déco de table. Hier au soir c'était atelier de poupées en cuillere de bois, pour présenter le menu, Chemin de table, photophore etc, etc......

Et on remet çà lundi soir.



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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 17:52



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Jean, je crois - au vu de tes contes-que tu es resté aussi inventif que dans tes jeunes années....

Trouvé sur un site de produits écologiques (www.ecosapiens.com)....
Peinture antirouille d?autrefois...et d?aujourd?hui



La peinture antirouille est fabriquée à partir d'un pigment minéral naturel de paillettes de fer, d'un noir brillant, qui se dépose sur le métal comme une cuirasse en empêchant l'eau de pénétrer ; il assure en outre une excellente protection contre les UV. L'huile de lin permet aussi une très bonne accroche sur le support.
Composition : Huiles cuites de lin et de bois, térébenthine du Portugal ( moins de 15%) , paillettes de fer, acide silicique, talc, siccatifs sans plomb

Cette peinture antirouille avait déjà fait ses preuves autrefois : elle a protégé la tour Eiffel contre la rouille ainsi que des milliers de wagons et locomotives!
A la différence de la plupart de peintures antirouilles conventionnelles actuelles,elle n?utilise que des produits naturels.

Centurion

officier romain qui avait cent hommes sous ses ordres.



Centuriateur

Celui qui compose des centuries.

Un centuriateur célèbre



:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 18:19



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Jean, J'ai faim!!!!!!!!!!!!!

Il faut absolument que je fasse cette recette. Elle a l'air succulente. Je m'en lèche déjà les babines.



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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 20:39



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Truffes, canard...ça donne faim tout ça!

Bonne soirée

A demain

:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 27 novembre 2008 21:38



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonsoir Jean, Bénédicte, Joëlle, Tky, Elodie, Christophe.:bisou:

Tout ça c'est bien bon, mais ensuite, il va falloir accompagner Joëlle à la gym... quoi Sportif, oui, mais devant un bon match de RUBY (surtout les rouge et noir).Thumb Up

Comme truffes, je vous propose celles-ci (désolé pour les traces de doigts carton ) :
Chef




Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 10:12



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Bonjur à tous

quoi Jean Marc, Jean.....pitié!

Voilà comment il va falloir se peser après tout ça!





Bonne journée

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 11:36



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Ben dis donc Jean, tu vas remplacer Michel comme roi de la colle!

Président Mage....reflechis

Je ne crois pas qu'il s'agisse de ces mages là...(et eux,ils n'etaient pas présidents mais roisMr. Green)




Voilà ce que je te propose:

Etant donné que la définition de président est:
Celui qui préside une assemblée, une réunion, un tribunal, et dirige les discussions, les délibérations.

et que d'autre part on trouve

Juge Mage, est le titre qu'on donne en plusieurs Provinces du Royaume au Lieutenant du Sénéchal.

sénéchal ou lieutenant de sénéchal pour président mage

ou alors mage dans le sens de majeur...premier magistrat d'un tribunal...

mais toi qui est historien....tu sauras nous dire...



:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 14:28



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Bonjour à tous,

Jean voici tes aniers



et ton bouvier



Bisous

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 15:10



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J'ai changé la photo l'autre était flou et beaucoup trop récent, mais peut être plus folklo. Alors je la remets ici.

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 15:10



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Salut Joelle:bisou:

Toujours âniers et bouviers...

ÂnierRazzersonne qui conduit des ânes.

A part la définition,pas trouvé grand chose.....

BouvierRazzersonne gardant et conduisant des boeufs lors de travaux agricoles tels que charrois et labours.


Bouvier conduisant trois paires de boeufs.

Autrefois les labours se faisaient du début du mois de Septembre à la fin du mois de Décembre et ?il fallait beaucoup de temps à une paire de b?ufs pour tirer la charrue et labourer un hectare de terre.
Aussi pour aller plus vite des bouviers, c'est à dire des meneurs de boeufs se «louaient» auprès des propriétaires les plus riches pour mener les attelages composés des b?ufs et de la charrue et faire la saison des labours.




Dans les Landes (comme sûrement dans beaucoup d?autres régions...)
les boeufs étaient choyés, vivant sous le même toit que le bouvier et sa famille. Une simple ouverture, l?« ?illère », séparait leur étable du logis familial (il ne fallait pas avoir l?odorat sensible car c?était en général une pièce unique où l?on faisait les repas dans la cheminée, mangeait et dormait !). on les nourrissait, à la main, du meilleur fourrage mêlé de son.
A la campagne la tradition voulait et veut encore qu?à la fin de tout travail saisonnier soit organisée un repas suivi d?une fête. Les labours n?échappaient pas à cette règle et par conséquent le Bouvier qui avait accompli le meilleur travail (car mine de rien ce n?est pas si évident de tirer des sillons droits et de labourer un champ suivant les règles de l?art ) Ce meilleur Bouvier était déclaré le roi des Bouviers par ses pairs. Bien sur c'était l'occasion de faire la fête mais sans oublier de rendre grâce à Dieu pour tous les bienfaits produits par la terre et particulièrement le blé qui donne le pain. Cela se traduisait par une messe solennelle où était béni symboliquement le pain.



Bouviers et boeufs.

Bonne après midi


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 15:19



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Un attelage mixte "ane et boeuf"



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 15:51



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Pauvres ânes! ils en ont supporté des choses...

comme transporter du minerai comme ici



..ou des touristes

à La Baule...



dans le Jura...



etc...

:bisou:
yvetteD
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 17:03



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Bonjour tout le monde,

Ayant constaté les connaissances diverses et variées du groupe, toujours interessantes, quelqu'un pourrait-il me dire qu'est-ce qu'un "elastiqueur" fin XIX- début XX siecle?
Le mot était très bien écrit et c'est dans la région toulousaine et il y a plusieurs années que je cherche ponctuellement.
Un grand merci.
Yvette.

reflechis reflechis
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 18:37



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Bonjour Yvette

ELASTIQUEUR

Réalise une fraction déterminée d'opérations de préparation, de décoration et de montage en série d'articles de l'habillement ou d'autres fabrications à base d'étoffes (tentes, bâches, parachutes...), à l'aide d'une machine à coudre programmable ou non (piqueuse plate, surjeteuse, automate de couture...).

Y a pas grand chose d'autre. ce qui est sûr c'est que cela concerne les métiers de l'habillement.


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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 18:56



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Bonsoir Yvette

J'ai trouvé ceci qui confirme ce qu'a trouvé Joelle:

Elastiqueur:
Ouvrier travaillant dans le domaine de la confection. Réalise des opérations de de montage de ruban ou tissu elastique pour des vêtements ou d'autres fabrications à base d'étoffes; Il travaille avec une machine à coudre.



Je me suis demandé si, à l?époque que vous mentionnez, rubans et tissus élastiques existaient déjà et j?ai eu la réponse en trouvant cet article de 1833:

L?Echo de la Fabrique. 14 décembre 1833 - Numéro 13


Fabrication des tissus élastiques,
AVEC L?EMPLOI DE LA GOMME ÉLASTIQUE, OU CAOUTCHOU.
Tout le monde commence à connaître et à apprécier [3.2]l?utilité des tissus élastiques, employés à former une partie des vêtemens de l?homme.
Nous nous faisons un plaisir d?annoncer que la fabrication des tissus élastiques, formés de fils de gomme recouverts d?un lacet, pour laquelle MM. Reithoffer et Purtscher, de Vienne en Autriche, étaient brevetés, vient de tomber dans le domaine public. Nous croyons rendre un grand service à l?industrie lyonnaise en donnant l?extrait de la Gazette de Vienne du 8 novembre 1833.
« Est déclarée libre maintenant la fabrication des lacets et tissus élastiques, Caoutchout, ou gomme élastique de J. Reithoffer et Purtscher, brevetés, du 19 juin 1828, pour 5 ans. »
Les lacets se fabriquent de la manière suivante : les bouteilles de gomme sont d?abord amollies dans l?eau chaude ; ensuite, avec un soufflet on les gonfle de manière à ce que de 2 pouces et demi de diamètre, elles acquièrent environ 7 pouces. Enfin, on les coupe avec des ciseaux, en spirale, de manière à obtenir des fils de la grosseur ou de la finesse qu?on désire. Ces fils sont ensuite recouverts en tissant du lin de soie ou de coton par les métiers à lacets qui sont bien connus. Les fils de gomme élastique servent d?ame au lacet, et pour donner au fil l?élasticité désirée, on se sert d?une machine particulière. Avec les lacets élastiques, on fabrique des tissus élastiques de tous genres pour divers usages.
Il est bon de remarquer que le brevet, tombé dans le domaine public, entraîne avec lui celui de MM. Rattier et Guibal, de Paris, qui avaient pris un brevet de 15 ans pour le même genre de fabrication, avec les mêmes procédés, et pour lequel ils avaient obtenu jugement du juge-de-paix de Paris contre les soi-disant contrefacteurs de leurs produits de St-Etienne et de Lyon.
Faisons des v?ux pour que le gouvernement fasse enfin cesser les vexations que font éprouver les juges-de-paix de Paris aux fabricans de St-Etienne et de Lyon, en faisant cesser les travaux des ouvriers auxquels les fabricans ne peuvent plus donner de travail jusqu?après le jugement des tribunaux saisis de cette affaire.



Bonne soirée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 19:06



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Jean, devant cette aquarelle,j'ai envie de dire que l'âne n'est pas du tout celui qu'on croit....



Bonne soirée à tous.

Bon week-end Joelle.

:bisou:
Janine Marie Eudoxie
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 20:03



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Merci à toutes les deux pour l'explication de cadissier

Bonne soirée

Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 20:16



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Hiding Janine..:bisou:

Bonsoir Nathalie

Fille de confiance

gouvernante,servante attitrée; appelée aussi demoiselle ou dame de confiance



La maîtresse et la servante .Wermeer.




"La Gouvernante" estampe de Lépicié Nicolas-Bernard (1735 - 1784)

Bonne soirée à tous
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 22:04



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Bonsoir Bénédicte, Joëlle, Jean, Nathalie.:bisou:
Désolé, rien trouvé pour faiseur de grèle... Embarassed Book Embarassed
Bonne nuit.
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 29 novembre 2008 13:32



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Bonjour à tous

Joelle,si tu nous lis...

Khalida,Sylvie, Kty..

Jean, notreChef en chef qui nous fournit en recettes...

Nathalie,Jean Marc...en effet nous avons parlé de greleur qui est un hongreur,mais je ne l'ai pas vu appelé "faiseur de grèle"....

Par contre j'ai trouvé le:

Faiseur de grêle
La grêle est un type de précipitation qui se forme dans des orages particulièrement forts lorsque l'air est très humide et que les courants ascendants sont puissants. Elle prend la forme de billes de glace (grêlons) dont le diamètre peut varier de quelques millimètres à une dizaine de centimètres.

La grêle est un phénomène destructeur pour les récoltes et la propriété. Les plus gros grêlons sont aussi dangereux pour les personnes et les animaux.


Le mythe des sorciers ?faiseurs de grêle? est très ancien.

Autrefois,on tentait de prévoir le temps avec à peu près autant de précisions que notre météorologie moderne. Ainsi croyait-on qu'il pleuvrait toute la semaine quand on lisait à la grand-messe un Evangile selon saint Marc. Et que dire d'une année liturgique consacrée à ce saint! C?était les inondations assurées. Contre la grêle et la tempête il fallait dire,selon le Maleus:
«Je vous adjure, grêles et vents, par les cinq plaies du Christ et par les trois clous qui ont percé ses mains et ses pieds, et par les quatre évangélistes, Mathieu, Marc, Luc et Jean, de descendre en pluie sur terre.. Une autre recette du Maleus consiste à jeter trois grêlons dans le feu en invoquant la Sainte Trinité. Ajouter l?oraison dominicale avec salutation évangélique (Je vous salue Marie), deux ou trois fois, I'Evangile de Jean, «Au commencement était le Verbe», et faire le signe de la croix de tous côtés contre la tempête, devant, derrière, et vers les quatre points cardinaux. Dès que l'on aurait terminé en répétant trois fois «Le Verbe s'est fait chair» et: «Que par les paroles de I'Evangile soit chassée cette tempête», si elle était causée par maléfice, la tempête cesserait aussitôt.

Qui commandait aux éléments? Déjà en 1479, les Evangilles des Quenouilles assuraient que dans le pays de Savoie on connaissait des sages femmes capables de faire à leur gré le beau et le mauvais temps en jetant de la sauge pourrie dans une fontaine ou un puits. l?un des plus grands secrets appris en Savoie consistait, si une tempête se levait, à faire du feu avec quatre bâtons de chêne mis en croix au-dessus du vent, et de faire le signe de croix au-dessus. Alors, la tempête passait à côté sans nuire à vos biens.
Maigré ces assertions, les faiseurs de grêle ou tempestarii apparaissent relativement tard dans les procès savoyards. (...)A Reignier, en 1682, le jeune Martin Buffet, un petit vantard de dix ans, fait une démonstration devant témoins, en précisant toutefois que son père y arrive mieux que luí. Il se met tout nu devant le bassin où coule l'eau de la fontaine, coupe deux baguettes,l'une de coudrier, l'autre de verne, les pèle et bat l'eau en disant son Ave Maria et son Credo..Il fait effectivement jaillir quelques maigres grêlons qui tombent... dans son chapeau.

En Suisse, à la même époque, les paysans affonntaient la tempête en posant une faux sur le sol, tranchant tourné vers le ciel, pour blesser le sorcier qui l?avait provoquée et le priver de ses pouvoirs. Et, au XVIIIème siècle, on cite les conjurations de «certain prètre savoisien ayant apporté l'hostie pour faire cesser l'orage et qui voyant qu'elle n'en pouvait venir à bout, la menaça de la jeter en la fange si elle n?était plus forte que le diable.....

Au XIXème siècle, à Bonvillaret, il suffisait pour conjurer la grêle, de jeter au feu deux ou trois des plus gros grêlons.


(Lumières sur la sorcellerie et le satanisme. Michèle Brocard ? 2007)


Sorcières faisant tomber la pluie ou provoquant une tempête Xvème siècle


J?ai relevé d?autre moyens empiriques pour éloigner la grêle:
-La grêle ne peut tomber sur un champ dans lequel se trouve un miroir (Bourgogne),
-ni sur la maison dans laquelle on a jeté trois grains de sel (Lorraine).
- Faire s'allonger au sol quatre femmes nues les jambes levées, pour empêcher la grêle de tomber (Egypte).

Une croyance du XIXème siècle voulait que le bruit des canons au champ de bataille puisse influencer le lieu et le déclenchement de la grêle. Cette croyance n'est pas fondée sur des bases scientifiques. Cela n'arrête pas des vendeurs de "canon anti-grêle" de faire des affaires en or avec ce mythe.
Les premiers canons anti-grêle sont apparus à la fin du 19ème siècle en Autriche. En 1896, le maire de la ville de Windisch-Fejstritz, Albert Stiger, et un producteur de vin renommé, a effectué les premières expériences. Le succès allégué des premières années de test a engendré des ventes de canons dans l'Europe voisine : Italie,Allemagne et France. En Italie, la ferveur a été si importante que 2000 canons ont été mis en service en 1899.

En 1901, année du 3ème congrès international de la grêle, des nouveaux courants de pensée apparaissent et émettent des doutes sur l'efficacité du canon. En 1903 et1904, les gouvernements autrichiens et italiens ont commencé une étude basée sur les résultats de l'installation de 222 canons dans les provinces de Windisch-Fejstritz et de Castelfranco-Veneto. Les 2 régions ayant eu des dommages suite à des orages de grêle pendant ces 2 années, l'expérience a été jugée comme un échec. En 1905, l'utilisation des canons a été largement abandonné en Europe .



Canon anti-grêle au congrès international de 1901

Le concept a refait surface autour des années 1970, grâce à des agriculteurs de la région de Manosque même si aucune recherche scientifique n'appuie les affirmations d'efficacité de ces derniers. Depuis, on note son utilisation dans quelques endroits en Europe et en Amérique du Nord et du Sud.

Actuellement,on utilise parfois l'ensemencement des nuages pour tenter de minimiser les dégâts causés par la grêle. En augmentant le nombre de noyaux de congélation on espère augmenter le nombre de grêlons aux dépens de leur taille. les nuages non précipitants et les brouillards sont constitués d?une multitude de gouttelettes d?eau microscopiques ou de cristaux de glace qui ne sont pas suffisamment gros pour tomber et atteindre le sol. Les expériences d?ensemencement accélérent la croissance rapide de certaines de ces particules par introduction de particules artificielles (aérosols) dans les nuages pour en modifier la composition. Et l?iodure d?argent est la particule artificielle communément utilisée à cet effet.







Bonne journée.



:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 29 novembre 2008 18:40



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on remonte...



Le faiseur de pluie. Alick Tipoti.

Bonne soirée

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 29 novembre 2008 19:44



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Merci Frederique pour le lien


Pour Jean

Capitaine de gens à pied

Chef militaire, capitaine d'infanterie

La guerre au XVIème siècle

Le XVIème siècle est le siècle qui va du règne de François Ier à celui d?HenriIV,siècle des guerres d?Italie, des guerres de religion, de la Ligue.....

Des guerres incessantes se déroulent à cette époque.


Bataille de Marignan.Enluminure sur parchemin XVIème iècle.

Du début jusqu'à la fin du règne de François Ier.la France n'aura presque pas de répit.(...)L?armée de la Renaissance est une armée rétribuée . De ce fait, et à cause de son budget, François 1er n'imaginera jamais pouvoir réunir plus de 50.000 hommes pour ses opérations de guerre, ce qui est pourtant considérable pour l'époque. on est loin aussi de l'idée de Guerre Totale, qui confond dans une même destruction populations civiles et militaires. Certes des villes sont pillées, des exactions sur la population sont courantes, mais elles n'ont pas encore le caractère de destruction totale, massive et systématique de certains conflits récents. D'ailleurs, l'armement ne le permettrait pas: passer une ville entière au fil de l'épée est une activité épuisante et fastidieuse qui peut prendre des jours entiers, là où quelques bombardiers modernes massacreraient une population entière en quelques minutes. D'où le caractère exceptionnel et exemplaire de cette pratique, qui relève plus de la guerre psychologique. Et comment tenir militairement un pays quand on se trouve en infériorité numérique ?(...)

L?armée est composée de

1)Cavaliers

Prestige des temps anciens, on trouve encore le ban et l'arrière ban. Composé de tous les nobles possédant des fiefs qui doivent un soutien militaire au Roi. Les roturiers n'en font pas partie et payent une taxe estimée entre 15 et 20% du revenu foncier.
C'est le Bailli qui procède à une "monte en robes". Cette "monte" est un conseil de révision qui sélectionne les nobles qui iront grossir les rangs de l'armée dès que le Roi décrète une levée du ban. Chaque homme doit être équipé de deux chevaux et une cuirasse complète, lance épée pour l'Homme d'Arme, et cheval corselet, épieu et pistolet pour l'Archer. Chaque homme est rétribué pour sa participation selon son grade.
Les compagnies sont de cent hommes d'armes et deux cents archers. A partir de 1536, BAN ET ARRIERE BAN compteront des fantassins dans leurs rangs, car les possesseurs de petit fiefs obtiennent de faire un service à pied , ce qui revient moins cher que monté à cheval
Mais BAN et ARRIERE BAN vont bientôt disparaître. Cette force militaire ne pouvait être disponible que pour une durée limitée à trois mois . Elle n'était plus opérationnelle pour les guerres de conquête du Roi.

Cavalerie Lourde
Les Compagnies d?Ordonnance qu'on appelle aussi GENDARMERIE. Elles constituent la force principale de l'armée. C'est sa cavalerie lourde. Les hommes qui la composent sont des soldats volontaires, tous de souche noble. C'est une armée permanente, dont les personnels touchent une solde annuelle. Les compagnies sont logées dans des villes de garnison. Elles sont organisées en "lances". Chaque lance est un groupe de soutien du cavalier "lourd". Il se compose de deux artilleurs, haquebutier, d' un coutilier, chargé d'exécuter les cavaliers ennemis tombés en les poignardant à travers leurs cuirasse, et d'un ou deux valets qui font les petites tâches de soutien.
Le cavalier, on devrait dire le chevalier, est quant à lui est entièrement cuirassé, son cheval est protégé sur les flancs , la tête et le cou. Mais la vulnérabilité de ces cavaliers lourds est évidente: à terre, ils sont égorgés par les coutilliers, de même qu'ils s'empalent sur les longues piques des fantassins Suisses ou Allemands. Enfin, l'arme à feu sonne la fin théorique du cavalier armuré. Mais il faudra pourtant attendre les désastreuses charges de 1870 face aux fusils allemands pour voir le cavalier cuirassé disparaître du corps de bataille français. on note au passage que les valets des chevaliers de la Renaissance ont aussi pour fonction de négocier le rachat de leur maître (ou de la dépouille de celui-ci) lorsqu'il est fait prisonnier par l'ennemi. Le champ de bataille au Seizième siècle est donc le lieu d'une féroce compétition pour capturer les plus riches cavaliers de l'armée ennemie. De la "fortune" des armes dépent la constitution ou la perte de véritables fortunes financières qui changent ainsi de main lors des engagements.

La Cavalerie Légère
Cette arme n'est pas aussi considérée que la Gendarmerie à l'époque de François 1er. Mais elle prendra de plus en plus d'importance en raison du développement des arquebuses, qui rendent les lourdes cuirasses inutiles. Son armement est lui-même simple et dépouillé : épée, masse, ou lance. Elle est regroupée en bandes de 100 à 200 cavaliers. Ce sont les ancêtres de ces divisions de "cuirassiers" napoléoniens

2)Gens à pied

A cette époque, ce sont souvent des mercenaires

Ces troupes mercenaire s'offrent à qui a les moyens de les payer. Et les Etats s'empressent de s'adjoindre leurs services quand la guerre se déclare. De ce fait, on peut les retrouver un jour dans un camp, le lendemain dans l'autre (sauf s'il y a contrat d'excluslivité). Ce sont principalement des fantassins bien équipés.
Ce sont encore souvent des archers.



Au début du 16ème siècle, on constatera une diminution progressive du nombre des Compagnies d'archers au profit des arbalétriers et des arquebusiers. L?'arbalète était bien plus puissante mais avait comme énorme défaut d'avoir une cadence de tir trop lente. Un archer adverse avait le temps de tirer 6 flèches quand l'arbalétrier en était encore à réarmer son arme.
L?arquebuse, nom dérivé du mot allemand Hachenbusche, paraît alors (1425). Elle fait un mètre de long et pèse encore lourd (7 kilos)mais elle va peu à peu se perfectionner.
. Dans la seconde moitié du siècle, les soldats qui l?utilisent seront parfois appelés « fusiliers » du mot italien « fugile » qui veut dire silex.
La nationalité importe peu. Mais les" bandes" de mercenaires se regroupent souvent par pays. Ils viennent de partout : il en existe des français avec par exemple les Gascons et les Basques. Mais les plus prisés et les plus redoutés sont d'abord LES SUISSES. Invaincus de Louis XI jusqu'à François 1er (Marignan), ils ont, par un contrat, juré depuis cette défaite de ne se vendre qu'au roi de France. L'arme des Suisse, est principalement la longue pique de 18 pieds, arme avec laquelle ils brisent les charges de cavalerie lourde. Pour mémoire, ce sont les Grecs d'Alexandre le Grand qui mirent au point les premiers cette tactique...Mais ces longues piques ne pourront rien pour arrêter les boulets de canon de Galiot de GENOUILLAC à Marignan. La France possédait à l'époque la plus importante artillerie d'Europe. Les concurrents des Suisses sont les LANSQUENETS Allemands, dont la fameuse "bande noire" qui se fit massacrer en vain à Pavie au service de François 1er. Amenés plus tard dans la péninsule Italienne au service de l'Empereur Charles Quint pour combattre les troupes françaises, ils allèrent jusqu'à piller Rome et le Vatican en 1527 pour leur propre compte, ce qui fit un scandale inouï dans toute la chrétienté. Regroupés en "bandes" ou "enseignes", de 250 à 500 hommes, on trouve des hallebardiers, des arquebusiers et des piquiers. Les LANSQUENETS occuperont une place privilégiée sur le marché du mercenariat, surclassant même les Suisses à la fin du règne de François 1er.


Arquebusier.


L?artillerie
La grande révolution de l'art militaire au 16ème siècle, c'est principalement le CANON. Et, bien plus que le canon, qui existait déjà dans les siècles précédents ( les canons à chargement arrière sont fabriqués depuis 1380 ) ce qui révolutionne tout, c'est le BOULET DE FER, munition qui peut détruire les fortifications moyen-âgeuses les plus importantes, et qui laisse sans défense ceux qui s'enferment dans les vieux châteaux forts, ou les anciennes fortifications des siècles précédents. Les vieux concepts militaires s'inversent : la hauteur d'un rempart devient un handicap alors qu'elle était autrefois un avantage. S'abriter derrière un mur est bien moins sûr qu'auparavant. La mobilité prime sur la fixité.
Mais le CANON est une arme chère et rare. Sa fabrication nécessite un savoir faire et des conditions favorables de production . La noblesse se trouve donc en dehors de la course aux armements. Seuls princes et monarques ont les moyens de cet investissement coûteux, ce qui va renforcer le pouvoir centralisateur du Roi. Pour sa première campagne d'Italie,François Ier emporte soixante-douze canons. C'est considérable pour l'époque. Les Suisses à Marignan n'en avaient quasiment pas (seulement 9 petites pièces). Leur tactique consistait alors à s'emparer de ceux de leurs ennemis. Tactique risquée, surtout en cas d'attaque frontale. D'autant que le CANON est en passe de changer de fonction : de bélier moderne, perceur de remparts, il prend une place de plus en plus importante sur le champ de bataille pour briser les assauts ennemis qui se font par lignes compactes et profondes. Le chargement d'un canon prend du temps. Un assaut direct contre quelques canons pourrait avoir quelques chances de réussir, moyennant des pertes, mais pas face à soixante douze !
C'est pour l'avoir ignoré ou oublié que François 1er, sera défait et fait prisonnier à Pavie alors que la bataille était mathématiquement gagnée pour les Français. Ne laissant pas le temps aux artilleurs de faire leur travail, le Roi s'était précipité à cheval dans la mêlée alors que rien ne l'y obligeait. La fine fleur de la noblesse française y laissa la vie. La "Furia Francese" qui faisait l'admiration des Italiens avait montré ses limites.
es hommes de guerre du passé observant la force destructrice des projectiles issus des canons se sont ingéniés à en trouver une forme plus réduite, portative et adaptée au maniement par un seul individu. Ce furent d?abord des canons à main, les « haquebutes », dérivés eux-mêmes des « couleuvrines», petits canons qu?on utilisait sur les remparts.



(sources Remi Morel sur le site www.renaissance-france.org)


:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: samedi 29 novembre 2008 21:18



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bonne soirée

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
christ.L12
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Envoyé le: samedi 29 novembre 2008 21:26



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Jean tu as la capacité de voyager à travers le temps !!!!,
car prendre une Photo au Portugal en 1697 c'est tout à fait remarquable ;
pour notre généalogie cela pourrait nous rendre des services ce don


Citation:
Jean.V268
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 28 novembre 2008 14:48 Répondre



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J?ai photographié un bouvier, en août 1697, à Barcellos au Portugal mais il est nettement moins imposant que le tien !


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 30 novembre 2008 11:32



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Bonjour à tous



Pour ta prochaine voiture Jean,je te conseille ce modèle....

Bon dimanche à tous

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 30 novembre 2008 12:39



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Jean, j'espère que tu ne te fâches pas de nos petites taquineries...elles sont,de ma part, sans aucune méchancetéange ... et je vois que tes problèmes de vue ne t'ont pas empeché de bien choisir ta fontaine de jouvence Laughing

J'apprécie beaucoup ta participation sur ce fil...



:bisou:
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 30 novembre 2008 17:42



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Bonsoir Khalida, Bénédicte, Jean, Kty, Joëlle, Christophe.:bisou:

Jean, Il n'y a pas besoin d'être mon aîné pour avoir des problèmes de vision: j'ai 43 ans et je suis presbyte et astigmate...quoi
Khalida: même temps dans l'Esssone... Sad et ce qui est moins drôle, c'est de travailler sous ce temps... Sad
Bénédicte, remerciemnet les plus chaleureux pour ce faiseur de grêle et l'article sur l'organisation de l'armée au fil du temps. Thumb Up
Daniele.R48
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 09:06



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Bonjour à tous, pas terrible non plus le soleil du côté d'Armentières! nous n e savons même plus à quoi il ressemble!!!
Pour info, même dans les années yéyés la profession "sténo dactylo" existait!!! j'ai débuté ma carrière ainsi!
Amitiés à tous et bravo bravo bravo pour toutes les informations


http://gw2.geneanet.org/index.php3?b=jordy3
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 10:10



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Bonjour à tous

Jean,Jean Marc,Khalida,Sylvie,Daniele, Joelle,Christophe,Kty...reflechis j'en oublie?

Voyons Jean, ton Gentilhomme de la Maison du Roi

Gentilhomme

Titre de certains officiers attachés au service des princes.

Gentilshommes de la chambre. Il y avait quatre premiers gentilshommes de la chambre, qui servaient le roi lorsqu'il mangeait en chambre et lui donnaient la chemise en l'absence du premier chambellan.

Gentilshommes ordinaires du roi, gentilshommes qui se trouvaient auprès du roi pour recevoir ses ordres et qui servaient par quartiers.

Gentilshommes de la manche, nom donné aux gentilshommes qui se trouvaient continuellement auprès du prince, quand il était jeune homme.

Gentilhomme servant, celui qui ne servait que les têtes couronnées et les princes du sang, et toujours l'épée au côté.

Gentilshommes au bec de corbin (corbin: autrefois, espèce de hallebarde armée d'un crochet que portait une compagnie particulière des gardes du roi.)
(dictionnaire Littré)

1600. le roi était Henri IV....voici un gentilhomme surun tableau d'Ingres intitulé "Henri IV jouant avec ses enfants"


(le gentilhomme est debout..et HenriIV à quatre pattes...)


La qualification de gentilhomme, portée en France jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, était une dénomination propre aux hommes légitimement nobles. Ils possédaient alors la « gentillesse », c'est-à-dire la noblesse légale.
Tout noble naissait donc gentilhomme. Cette qualité se perdait par dérogeance, dans des cas divers. L'ancien gentilhomme devait alors demander des lettres de relief de dérogeance au roi pour faire à nouveau partie de la noblesse.

Le gentilhomme demeurait dans une gentilhommière (manoir).

Tout gentilhomme naissait écuyer, même s'il ne se destinait pas au métier des armes. En revanche, seul l?adoubement lui permettait d'accéder à la chevalerie. Lors, seul un chevalier pouvait se faire appeler « monseigneur » ou « messire », mais la qualification de "monseigneur" fut réservée par la suite et dans les faits aux souverains et aux grands féodaux, et celle de "messire" fut même prise par des bourgeois.
(Wikipédia)

L?effet de la dérogeance était de faire perdre les privilèges de noblesse.
La profession des arts vils et mécaniques, exercée par des sujets nobles, établit un vice qui corrompt la noblesse et cause la dérogeance.
L'on déroge encore par l'exercice du trafic ou commerce en détail, par l'exercice de charges jugées incompatibles avec la noblesse, telles que sergent, huissier, notaire, procureur et greffier, et par l'exploitation des fermes d'autrui.
Le crime de lèse-majesté faisait perdre la noblesse au coupable et à tous ses descendants. À l'égard des autres crimes, quoique suivis de condamnations infamantes, ils ne faisaient perdre la noblesse qu'à l'accusé, et non pas à ses enfants.
Les gentilshommes qui s'employaient à l'art de la verrerie, ne dérogeaient pas
Tout noble pouvait prendre à ferme les terres et seigneuries appartenantes aux princes et princesses du sang, sans déroger.
Les nobles qui exercent l'art de la médecine ne dérogent point
Les nobles qui exercent la peinture, sans en faire trafic, ne dérogent pas.
Le noble qui laboure ses propres terres, ne déroge point
(d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842))

Bonne journée


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 12:34



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Bonjour Béné,
Bonjour à tous,

Vous avez drolement bien bossé ce week end. Que de lecture!!!!!!

à tout à l'heure, je vais me restaurer quelque peu. La gym et le froid ca creuse.

Bisous

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 13:33



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Hiding Joelle

Sténo-dactylo

La sténo-dactylo est une qualification professionnelle des secrétaires de la 2ème moitié du XXème siècle, celles donc qui maîtrisaient à la fois la sténographie et la dactylographie.

La secrétaire est une employée de bureau dont le travail consiste à s'occuper du courrier, des communications téléphoniques, de la rédaction des comptes-rendus de réunion, de la gestion de l'emploi du temps d'une autre personne.



Jeunes filles apprenant la sténo dactylographie.

La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d?une manière aussi rapide que la parole ».

Issus d'un même besoin (écrire rapidement et si possible à la vitesse de la parole), les systèmes d'écriture rapide remontent à fort longtemps. Selon les écrits de Diogène Laërce, les premières traces remonteraient à 430 avt J-C, date à laquelle Xénophon aurait usé de sténographie pour transcrire les discours de Socrate. En63 avtJ-C, Tiron, esclave de Cicéron, s'inspirant des notes grecques, inventa sa propre méthode de sténographie. Ses prises de notes ont été conservées. Tout d'abord, Tiron n'abrégeait que les mots les plus populaires en utilisant des indices de contexte. Puis il améliora sa méthode en abrégeant les phrases ou expressions les plus communes. on lui doit aussi l'invention de l'esperluète.


En Europe, au Moyen Âge, les scribes employaient des abréviations dans leurs manuscrits. Ils utilisaient des majuscules initiales comme sigles, contractions de plusieurs mots, mots coupés dans la syllabe initiale, morceaux synthétiques de longues phrases d'utilisation conventionnelle, ainsi que points et accents à diverses hauteurs. Toutes ces ressources constituaient autant de systèmes d'écriture abrégée, dont la fonction n'était pas toujours d'accélérer l'écriture. Il s'agissait parfois de respecter la forme logographique habituelle d'un mot (exemples : « sca » pour « sancta », « nra » pour « nostra », etc.)
Selon Ausone et Sidoine, la sténographie était toujours utilisée au Vème siècle. on trouve des preuves un peu partout, comme dans des circulaires de Charlemagne(748-814) envoyés aux religieux dans les écoles presbytérales : « Et que des écoles soient fondées qui enseignent la lecture aux enfants. Qu'ils apprennent les psaumes, la sténographie, le chant, la grammaire (?) ». L'utilisation des notes tironiennes est largement attestée au moins jusqu'au Ixème siècle : on en trouve dans plusieurs manuscrits, notamment dans celui des « formules impériales », produit dans l'entourage de l'empereur Louis le Pieux. Les notes tironiennes pouvaient servir à écrire des textes entiers, comme des lettres. Les signes les plus courants étaient fréquemment utilisés, en commun avec les caractères latins.

Le Lexicum diplomaticum de Walker contient des informations sur un certain nombre d'abréviations adoptées pendant le Moyen Âge, mais dépourvues de signes spéciaux. Par la suite sont apparues en Angleterre l'Ars Scribendi Characteribus (1412) de Jewel ainsi qu'un ouvrage de Plymouth qui consistaient en une écriture courante où l'on supprimait des consonnes, et parfois des syllabes entières. Ces systèmes d'écriture rapide ont servis de modèles à l'élaboration des premiers systèmes sténographiques modernes.
Dans de nombreux textes en vieil anglais, on trouve différentes abréviations, telles que ? à la place de ond, ainsi que différents symboles représentant les mots usuels, tels que if, his, nìwlice.
L'Histoire de la sténographie dans l'Antiquité et au Moyen Âge (1908) de Guénin parle de la sténographie au Moyen Âge.


L'Anglais John Willis publie en 1602 le premier traité d'écriture abrégée. Son système géométrique est repris et simplifié parSamuel Taylor en 1786 et utilisé jusqu'au XIXème siècle. C'est l'ancêtre de la sténographie.

En France, Jacques Cossard publie en 1651 Méthode pour écrire aussi vite qu'on parle.
Le système géométrique d'écriture abrégée de Willis et Taylor est remplacé par plusieurs types nouveaux qui diffèrent selon les pays.

En 1837, Sir Isaac Pitman invente une sténographie représentée par des lignes droites et courbes, utilisée en Angleterre et en Amérique du Nord.

En France, les frères Duployé mettent au point leur propre système (1860) qui se répand en Europe occidentale. Les sténographies de Pitman et Duployé sont phonétiques.

John Robert Gregg propose en 1888 un autre système, géométrique et cursif, qui convainc les Etats-Unis et le Canada par sa simplicité.
Avec la diffusion de la Machine à écrire, la sténographie se voit concurrencée par la sténotypie. Cette dernière invente ses propres systèmes de codification, plus adaptés à la saisie mécanique. Une sténotype se présente sous la forme d'une petite machine à écrire dont le clavier comporte un nombre de touches réduit.

Jusqu'au début du XXIe siècle, la sténographie fut utilisée pour retranscrire, notamment, les débats parlementaires. A l'Assemblée Nationale comme au Sénat, les sténographes se tenaient au pied de la tribune de l'orateur et se relayaient toutes les trois minutes, tant que durait le débat. De l'autre côté de la tribune, un sténographe, appelé "réviseur", prenait également l'intervention du ministre ou du parlementaire, en sténographie, mais plus longtemps. Son rôle était de s'assurer que le sténographe (dit "rouleur"), avait bien retranscrit l'allocution et surtout les interruptions qui peuvent venir de l'hémicycle.
Néanmoins, la sténographie a cessé d'être utilisée par les services des comptes rendus des assemblées, qui lui préfèrent désormais des techniques d'enregistrement audiovisuelles.


Prière Notre Père écrite avec différentes méthodes :Gregg, Pitman, Graham, Munson, Lindsey, Helen M. Pernin et Cross


Je laisse la mecanographie à Joelle......si elle veut....Laughing


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 13:45



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Merci >Béné, mais je crois que j'ai déjà fait un article la dessus page 43

Pour la sténo :


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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 13:51



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Euh...tu as raison...je voulais dire la dactylographie....:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 13:54



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Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 14:05



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Oui mais ce que tu ne nous ne dis pas,c'est que ta soeur quêteuse était un malandrin déguisé!

En tous cas, il y avait des jeunes gens apprenant la dactylographie...




et pour compléter...



La dactylographie est l'art, le métier, ou plus simplement l'aptitude à saisir un texte sur un clavier de machine à écrire (ou actuellement d?ordinateur) sans le regarder en utilisant ses dix doigts avec rapidité, fluidité et précision.
Les premières machines étaient entièrement mécaniques, sans processeur, sans électricité. Seulement des engrenages, des leviers, des ressorts, des articulations. Chaque lettre est gravée sur un petit bloc de métal, au bout d'une tige rigide. L'appui sur une touche du clavier lève cette tige, et le bloc de métal frappe un ruban imbibé d'encre. L'image de la lettre s'imprime alors sur le papier. Le papier, avec le rouleau qui le maintient et le ruban encreur, se décale légèrement sur la gauche sous l'effet d'un ressort afin que la lettre suivante vienne s'imprimer légèrement à droite, et le ruban encreur se décale aussi, afin que le caractère suivant soit correctement encré grâce à une portion neuve du ruban.
Lorsqu'on arrive à l'extrémité de la feuille, ou lorsqu'on veut aller à la ligne, on actionne un levier situé au bout du rouleau, ce qui permet de réarmer le ressort en ramenant le rouleau en début de ligne et d'actionner un mécanisme qui fait tourner le rouleau d'un cran pour aller à la ligne suivante.



1870 : première machine commercialisée, « The Writing Ball » de Rasmus Malling-Hansen

La première machine à écrire électrique apparait en 1914.Les actions décrites précédemment se réalisent, sur les machines électriques, par appui sur une touche spéciale qui fait tourner le rouleau (afin qu'on imprime sur la ligne suivante) et qui fait revenir l'ensemble (rouleau, papier et ruban) au début de la ligne. Cet ensemble s'appelle le chariot, et donc, la touche qui effectue ce saut de ligne s'appelle le « retour chariot ». D'où l'abréviation RC (CR = Carriage Return), qui désigne, pour les programmeurs, un retour au début de la ligne et un saut de ligne (LF= Line Feed), encore maintenant.


Position de base des doigts sur une machine à écrire du milieu du XXème siècle.

La machine à écrire va s?améliorer techniquement :ruban carbone, machine à boule ou à marguerite,téléscripteur,machine électronique avec correction de texte.

Elle a été utilisé de la fin du XXème siècle jusqu'à l'apparition de l'ordinateur et des logiciels de suite bureautique, qui sont aujourd'hui principalement utilisés.


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 14:25



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Le déchiffrage de la correspondance est une opération qui prend du temps dans un bureau si les deux correspondants n?ont pas l?habitude de se lire mutuellement. Se pose aussi la question de la vitesse d?écriture étant donné l?augmentation de la masse de documents à écrire dans les entreprises au XIXe siècle : 30 mots à la minute, c?est le record d?écriture à la main établi aux Etats-Unis en 1853 ! La machine à écrire va régler ces deux problèmes : lisibilité et vitesse.

NAISSANCE DE LAMACHINE A ECRIRE.

L?idée de la machine à écrire est ancienne : une machine aurait été construite dès 1714 par un Anglais. Les premières machines sont à cadran : l?écriture est bien lisible mais peu rapide. Ces machines restent longtemps à la mode chez les particuliers pour « imprimer » les écrits personnels tels que les cartons d?invitation. Plusieurs machines de ce type sont mises au point pour permettre aux aveugles de lire.


Sur cette machine, les caractères sont répartis autour d?un cadran circulaire A. A l?aide de la poignée C, on les imprime un à un sur le papier enroulé autour du cylindre E. L?écriture est régulière, mais très lente.


Dans un premier temps, on ne songe pas à utiliser ces machines pour le travail de bureau. L?invention du clavier est décisive car elle permet la vitesse.

C?est un imprimeur, Latham Sholes, qui en 1873 aux Etats Unis conçoit la première « type-writer » dont il dépose le brevet. Il signe un contrat d?association avec le fabricant d?armes Remington pour une fabrication industrielle. La première machine sort des usines Remington en 1874. Très décorée, elle ressemble à une machine à coudre. Elle ne permet que l?écriture en majuscules. A partir des années 1880, les améliorations sont constantes : écriture en majuscules et en minuscules, machine portable inventée en 1877, écriture visible après 1893 (1).


Les machines Remington et Calligraph permettent toutes deux l?écriture en majuscules et en minuscules. Sur la première, en position normale, seules les minuscules s?inscrivent sur le papier ; une touche spéciale commande l?écriture en majuscules. Par contre, sur la machine Calligraph, le clavier comporte deux touches par lettre : une pour la minuscule et une pour la majuscule.
Sur les deux machines, l?impression des caractères s?effectue sous le rouleau, donc hors de vue de la dactylographe.







DIFFUSION DE LA MACHINE A ECRIRE.

A partir de 1880, la machine à écrire se répand dans les bureaux aux Etats Unis. Les fabricants organisent des démonstrations publiques destinées à convaincre les hommes d?affaires de son utilité. La machine à écrire permet un gain de temps, encore faut-il qu?elle soit utilisée par des personnes exercées. Des cours professionnels sont créés car l?entraînement est nécessaire.

En France, la machine à écrire, venue des Etats Unis, fait son apparition en 1883. Les sténo-dactylographes font leur entrée dans les bureaux des entreprises, mais aussi dans les administrations avant 1900.



DEBATS CHEZ LES DACTYLOGRAPHES.

Les constructeurs de machines à écrire sont innombrables ainsi que les modèles de machines. Le bon dactylographe doit pouvoir s?adapter à tous les modèles.

Plusieurs critères sont évalués : vitesse, taille de la machine, lisibilité de l?écriture, fatigue musculaire de la main engendrée par la frappe... Un débat agite particulièrement les milieux dactylographiques : la place des lettres sur le clavier. Sur les premiers modèles, les lettres sont disposées en ordre alphabétique ; puis des américains conçoivent un clavier selon la fréquence d?utilisation des lettres dans la langue anglaise (clavier DHIATENSOR). Mais finalement, c?est le clavier QWERTYOP qui s?impose comme clavier standard aux Etats Unis.

Le même débat intervient en France. Un premier clavier français est défini ZHJAYSCPG, remplacé ensuite par le clavier AZERTY. Ce clavier économise la fatigue musculaire des doigts entraînée par la frappe sur des mécaniques qui restent « dures » au toucher. Il présente aussi l?avantage, en ralentissant la frappe, d?empêcher les barres à caractères de s?enchevêtrer et de se bloquer au point de frappe.

Autre problème en discussion : la méthode de frappe. Les premiers utilisateurs de machines à écrire tapent avec deux ou trois doigts car c?est le seul moyen de s?adapter à la diversité des claviers et des machines. Mais la multiplication du nombre des dactylographes oblige à élaborer des méthodes de formation et d?entraînement. La méthode « des dix doigts » s?impose lorsque les claviers sont standardisés. Pour gagner en vitesse on apprend à taper sans regarder son clavier (frappe dite « en aveugle »), à savoir changer rapidement une feuille ou à renvoyer très vite le chariot. La frappe doit être régulière et cadencée (certains cours professionnels préconisent d?ailleurs d?apprendre à taper en suivant une musique ou au rythme d?un métronome). on étudie la meilleure position des mains sur le clavier, la position du corps sur la chaise... Les concours de dactylographie sont les meilleurs bancs d?essai des machines et des techniques.


Organisés comme de véritables compétitions sportives, les championnats de dactylographie sont l?occasion pour les différentes marques de montrer la supériorité de leur machine.



LES CONCOURS DE DACTYLOGRAPHIE.

Les premiers concours, organisés dès la fin du XIXe siècle, favorisent les progrès techniques sur les machines dont ils démontrent l?utilité : vitesse d?écriture, lisibilité. Dans l?esprit des contemporains, la vitesse, c?est le progrès. Les champions tentent de battre des records de nombre de mots tapés à la minute. Les Français sont loin derrière les Américains : en 1921, 70 mots-minute pour Mademoiselle Piau, championne française incontestée, contre 131 mots-minute pour le champion américain. Il est vrai que les mots français sont plus longs et plus complexes que les mots anglais. Mais surtout la « méthode des dix doigts » n?est pas généralisée en France.

Les concours de dactylographie n?ont pas seulement des fins publicitaires. Ils sont aussi, de plus en plus souvent, organisés par les employeurs pour stimuler la productivité de leurs employés. on fait miroiter de meilleurs salaires aux lauréats, mais la référence aux performances des champions permet aussi d?exiger des salariés une production accrue.

De ce fait, une organisation professionnelle, la Chambre syndicale des sténographes, dactylographes et mécaniciens dactylographes est amenée en 1911 à se déclarer contre les concours de dactylographie.



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khalida.137
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 14:29



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:bisou: :bisou: à tous
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 14:47



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Pour les nostalgiques et amoureux de la machine à écrire :
des modèles surprenants comme celui-ci



http://www.collection-machineaecrire-campiche-hermes.ch/collec.htm


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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 14:52



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Pour JEAN

Le saviez-vous ? la dactylographie est obligatoire à Harvard, une des plus prestigieuse université américaine ! les élèves qui arrivent et n'ont pas acquit la dactylographie, doivent impérativement l'apprendre sinon ils ne sont pas acceptés.


La dactylographie vient du métier de dactylographe. Ce sont ces messieurs, qui, les premiers ont appris la dactylographie sur machine à écrire. Quand ces dames sont entrées dans le monde du travail, un peu plus tard, elles ont hérité des compétences et du savoir-faire de la saisie avec les dix doigts, la dactylographie !




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Envoyé le: lundi 1 décembre 2008 15:04



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Pour compléter le sujet de Béné,

La Stenotypie

Sténotypie
Au début du XXe siècle, quelques décennies seulement après la production en série de machines à écrire, apparaissent les premiers sténotypes (de marque Grandjean pour la France), sortes de machines à écrire dédiées à l'écriture sténographique, et conséquemment, une nouvelle profession, celle de sténotypiste. Ces machines sont toujours utilisées, elles sont maintenant connectées à des ordinateurs qui permettent une accélération de la vitesse de mise en forme du texte transcrit.

Voici comment était présentée cette nouvelle machine par l'entreprise Grandjean :



Votre temps est précieux. Celui de vos employés aussi. Pour obtenir de votre personnel le meilleur rendement, il faut donc outiller vos bureaux suivant les méthodes les plus modernes.
La Sténographie manuscrite est aujourd'hui aussi désuète que l'écriture des lettres à la main. La Sténotypie, qui constitue le dernier perfectionnement de la sténographie, vous offre les avantages suivants :
1° Dictées infiniment plus rapides.
2° Suppression totale des nombreuses erreurs qui sont inévitables dans l'ancienne sténographie manuscrite.
3° Economie de personnel. Une seule sténotypiste alimente 3 ou 4 dactylographes.
4° Les dictées sténotypées sont compréhensibles pour tous, tandis que dans la sténographie l'emlployée qui a pris la dictée est seule à pouvoir se relire.





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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
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