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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 11:47



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Coucou Béné,
alors cette généalogie dans le 54?
Pas trop cher j'espère le site des AD?

Bisous
A+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 12:52



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Bonjour Sibie

Salut Joelle.
Les AD54 sont disons..abordables. (j'ai pris le forfait de 30 euros pour 30 fois 24heures qu'on peut utiliser pendant 1 an.Il y a aussi 10E. pour une semaine et je ne sais plus combien pour 24h.)

J'ai trouvé des choses....mais pas de bol, voilà que je pars sur le département d'à côté.... "les Voches" comme écrit l'employé d'Etat Civil en 1801....et là les AD ne sont pas en ligneSad

Et je ne vois pas de bénévole pour les Vosges....reflechis

Enfin, je vais continuer à gratter tout ce que je peux....

Bonne après-midi

:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 14:35



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Maréchal grossier
Maréchal Taillandier aussi appelé Maître en Oeuvres noires, il forgeait les socs, coutres, fourches, houes, hoyaux.






Voilà ce que j'ai trouvé.
Pour le reste voir le taillandier, le forgeron,

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 14:49



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Le Charron
"Un mauvais charron fait un bon charpentier" (proverbe anglais)


Atelier de Charron (Encyclopédie de Diderot)


Le charron est un artisan estimé qui fabrique des charrettes et autres moyens de roulage, avec une spécialité : la fabrication et réparation des roues. C?est à son habileté et dextérité à fabriquer ces dernières et aux opérations particulières qu?elles entraînaient que le charron devait sa renommée. Il participe également à la fabrication des chariots, fourgons, carrosses, mais son travail ne se limite qu?à la fabrication des trains et des roues. Son statut d?excellent ouvrier le plaçait au dessus des charpentiers et il n?est pas rare qu?il fasse tous les travaux de réparation et de couverture d?une maison.

Les charrons de Paris, dont le statut fut officiellement reconnu par Louis XIV en 1668, faisaient partie de la corporation des "charrons, carrossier, faiseurs et entrepreneurs de carrosses, coches, litières, brancards, calèches et autres attirails". Leur métier était très encadré et les autres artisans travaillant le bois ne pouvaient s?approprier le travail du charron. "Défense aux tourneurs d?entreprendre sur l?art de charron ; ils feront seulement les pièces tournées... Défense aux bourreliers bâtiers de rien entreprendre du métier de charron." Extrait des lettres patentes de Louis XIV confirmant les statuts des charrons de Paris en 50 articles en date du 14 mars 1668, enregistrées le 20 novembre de la même année.

Le métier


Une charrette


Le charron travaillait essentiellement durant les périodes ou les travaux des champs étaient plus intense (labour, semailles, moisson...) : les chariots, charrettes ou autres charrues étaient mis à rude épreuve et les roues se brisaient plus qu?a l?accoutumée.

C?est pendant l?hiver et la saison creuse que le charron fabriquait les roues et divers éléments constituant une charrette. Il arpentait aussi les forêts pour y repérer les arbres dont il allait se servir les prochaines années.

Le choix du bois
Le charron, avant d?être un ouvrier hors pair, est tout d?abord un bon observateur. D?un seul coup d?oeil il savait juger si un arbre avait les qualités requises pour réaliser son ouvrage, arbre dont il choisissait l?essence en fonction des pièces à réaliser :


Arbres débités en grumes


l?orme ou orme tortillard (beaucoup plus noueux) est un bois solide qui a la propriété de ne pas se fendre facilement. Il est utilisé pour la fabrication du moyeu, pièce maitresse de la roue et les jantes.
Le chêne est utilisé pour les parties travaillant beaucoup et exigeant une résistance à toute épreuve, comme les rais.
Le frêne ou le hêtre pour les parties moins importantes.
Le charme était aussi utilisé dans les régions ou l?orme était rare pour réaliser les essieux et autres pièces où ce dernier était utilisé.



Les arbres repérés sont abattus en hiver, une fois les dernières montées de sèves faites. Ils sont ensuite débités, puis mis à sécher soit en planches soit en grumes pendant quatre ou cinq années, ce qui permettait d?éliminer le mauvais bois qui se fendait pendant ces années de séchage (le grume étant le tronc entier de l?arbre , servant pour toutes les parties sensibles de l?ouvrage, comme les roues ou les moyeux.)

La réalisation de la roue
C?est ici que l?art du charron prenait toute sa substance. Une fois les bois bien sec et rentrés, il commencait à les travailler et les tailler, mais toujours dans le coeur, pour qu?il n?y ait aucun aubier pouvant fausser la roue ou la fragiliser : dans la partie intérieure, les rais pouvaient le faire éclater, rendant le rai inutile ; à l?extérieur, celui-ci se tasserait et le pourtour de la roue ne serait plus circulaire.

Pour l?époque, l?aubier était "une couronne ou ceinture plus ou moins épaisse de bois blanc, imparfait, qui dans presque tous les arbres se distingue aisément du bois parfait qu?on appelle le coeur, par la différence de couleur et de sa dureté. Elle se trouve directement sous l?écorce et enveloppe le bois parfait, qui dans les arbres sains est à peu près tout de la même couleur, depuis la circonférence jusqu?au centre" (Encyclopédie de Diderot).


Moyeux plein et en coupe


Le moyeu, quant à lui, était réalisé en un seul morceau, l?axe central et les logements servant a accueillir les raies étant réalisé avec des outils spéciaux et adaptés. Toutefois, la taille de ces logement suivait une règle bien précise et essentielle pour que le chariot puisse bien rouler et porter sa charge : ils n?étaient par percés perpendiculairement à l?axe du moyeu, mais avec une légère inclinaison. Cela donnait de la solidité à la roue et permettait à celle-ci d?éviter le déjantage, cette inclinaison est appelée l?écuanteur.

Le fondement de cette règle est simple : la traction de la charrette chargée engendre un effort dans l?essieu qui a tendance à chasser le moyeu vers l?extérieur. D?autres forces naissent alors dans les rais pour contrecarrer cet effort. Si les rais sont droites, elles ont tendances à être poussées vers l?extérieur et peuvent se déboîter de la roue et amener le déchaussement de celle-ci. Au contraire, si les rais sont légèrement inclinés vers l?extérieur, le moyeu, toujours chassé dans la même direction, provoque une force qui compresse les rais dans les logements de la roue : celle-ci ne se déchausse plus. Mathématiquement, l?écuanteur est tout simplement le sinus de l?angle formé par les rais et la verticale.


Principe de l'écuanteur et du dévers

De plus, le charron taillait son moyeu de telle manière à lui donner une légère inclinaison par rapport à la route : le dévers. L?effet combiné du dévers et de l?écuanteur assistait les roues dans les mouvements de va-et-vient latéraux du chariot, provoqués par la démarche des bêtes attelées. Cet effet donnait une résistance accrue au chariot. Toutefois, les ouvrages de l?époque consultés ne font pas mention de cette notion de dévers. Il est donc fort probable que celle-ci soit apparue bien plus tard.

L'embattage ou frettage

Une fois tous les éléments de la roue assemblés, une ultime opération était nécessaire pour que la roue soit totalement terminée, l?embattage (ou le frettage). L?embattage consiste à entourer la roue d?un ou de plusieurs morceaux de métal, pour donner à celle-ci solidité et cohésion. Le fer découpé en une ou plusieurs parties était chauffé au rouge à l?aide d?un brasier extérieur, que l?on entretenait jusqu?à obtention de la température souhaitée, ou plutôt de la dilatation souhaitée. Celui-ci était alors posé sur la jante, fixé et arrosé copieusement d?eau : sous l?effet du choc thermique, le fer se rétractait et resserrait la roue sur elle-même. La fixation du métal et les éventuels derniers coup de masse étaient alors donnés pour corriger les derniers défauts.


L'embattage

Cette opération devait se dérouler assez rapidement, d?une part pour éviter que le bois ne se consume sous l?effet de la chaleur, et d?autre part pour éviter que le métal ne refroidisse trop vite et soit mal ajusté à la jante. Si le cercle de métal était trop grand, la roue était mal serrée et se désolidarisait, s?il était trop court, la roue subissait de telles contraintes qu?elle explosait littéralement au premier choc. Cette opération était le plus souvent réalisée chez le maréchal grossier, à ne pas confondre avec le maréchal ferrand. Le premier effectue des travaux de forge grossiers et imposant, tandis que l?occupation principale du second est de ferrer les chevaux.

Au final, la réalisation d?une charrette entière prenait une année complète, due au fait que la fabrication des roues s?étalait sur plusieurs saisons : fabrication en hiver et embattage en été, pour que le bois aie bien eu le temps de sécher. C?était un temps incompressible si l?on voulait obtenir un bon ouvrage, qui puisse tenir la distance et le temps.

Quelques outils propre au métier
Evidoir ou evuidoir : outil ou plutôt étau qui servait à maintenir fermement ensemble toutes les pièces de bois qui feront les jantes.
Cognée : sorte de hache tranchant e d?un seul côté, qui permettait au charron de fendre le gros bois et d?ôter le bois superflu de leur pièce.
Essette : Hache courbe dont le tranchant est horizontal, pour permettre de façonner et creuser le pièces de bois qui feront les jantes.
Chèvre : c?est une sorte de double croix de saint andré, reliées au milieu par un bout de bois, pour permettre au charron d?y poser des troncs à scier (petite chèvre) ou à bloquer les essieux des charrettes, pour pouvoir tourner librement les roues (grande chèvre).
Tarrières et amorçoirs : outils servant à perçer et aléser des trous de grande dimension dans les jantes et les moyeux des roues.
Ceintre : règle percée à une extrémité, qui était fixée au centre du moyeu et qui servait à donner la même dimension à toutes les raies pour qu?elles soient correctement emmanchées dans les jantes.
Plane : outil ayant la même fonction d?un rabot. Il était composé d?un morceau de fer tranchant au milieu et recourbé aux deux extrémités pour en faire des poignées. Cet outil servait à aplanir le bois.
Mouillet : ou porte-moyeu permettait d?y fixer celui-ci pour un bon guidage en rotation en vue de repérage et d?usinage des logements de rais.


Galerie
















"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 14:58



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Alors Joelle,on fait des doubles?
Charron p35

Mais je crois que ça complète car il y a des choses qui n'avaient pas été dites....

:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 16:22



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Désolée Béné, je suis un peu dans le gaz aujourd'hui,
je me suis couchée très très tard et j'ai pas dormi.
Cà ira mieux demain. Et puis je trouvais que cela complétait bien le maréchal grossier.



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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 24 juin 2008 17:55



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Joelle.... aucune importance...

Procureur de fabrique :

personne chargée des intérets matériels de la communauté religieuse d?un village,sacristain,intendant de la paroisse.


Conseil de fabrique

La fabrique, au sein d'une communauté paroissiale catholique, désigne un ensemble de « décideurs » (clercs et laïcs) nommés pour assurer la responsabilité de la collecte et l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l'entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse : église(s), chapelle(s), calvaire(s), argenterie, luminaire(s), ornement(s), etc...

Les membres du « conseil de fabrique » sont donc des administrateurs désignés plus spécifiquement par les termes de marguilliers et de fabriciens.

Les revenus de la fabrique provenaient, c'est ce qui est le plus connu, des quêtes et offrandes. Mais pas seulement : la location des places de bancs dans l'église, par exemple, était aussi un revenu régulier (bien souvent perçu annuellement à date fixe) pour la fabrique.
A la Révolution, les fabriques sombrent dans la tourmente. Sans doute le décret du 2 novembre 1789, qui mettait les biens ecclésiastiques à la disposition de la Nation, déclare ne pas toucher aux biens des fabriques. Mais peu après, le décret de brumaire an III (1793) déclare propriété nationale tout actif des fabriques, même ce qui est affecté à l?acquit des fondations.

Quand la tourmente révolutionnaire fut passée, il fallut reconstituer les choses. Le Concordat, signé par le Pape et le premier Consul, et rétablissant le culte en France, fut reconnu loi d?État, le 8 avril 1802. Le même jour paraissaient des articles organiques. L?article 76 portait « qu?il sera établi des Fabriques, pour veiller à l?entretien et à la conservation des temples, à l?administration des aumônes ». Pour leur donner un patrimoine, le décret du 7 thermidor an IX (26 juillet 1803) décide de « rendre à leur destination les biens des Fabriques non aliénés ».

Les fabriques deviennent alors des établissements publics du culte, et ce jusqu'en 1805. Le conseil de fabrique comprend alors le curé, le maire et cinq à neuf membres élus. Les fabriques sont à nouveau supprimées par la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Les revenus et biens des paroisses sont désormais administrées par des associations cultuelles, sauf dans les trois départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin où les fabriques subsistent comme établissements publics
(Wikipedia)

Ben moi,je me découvre, en 54 des ancêtres sellier,dentellière....métiers déjà étudiés.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 24 juin 2008 19:56



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etThumb Up



Les Marguilliers .Lithographie de L.Simon.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 24 juin 2008 20:51



Inscrit le: 10/04/2003
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Béné et tout le monde, bisous,
ce soir je me couche de bonne heure.
à demain

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 24 juin 2008 22:03



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Messages: 4 963
A demain Joelle

Bonne nuit à tous.

:bisou:
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 07:24



Inscrit le: 04/04/2008
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pour rire


"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 07:25



Inscrit le: 04/04/2008
Messages: 1 569

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 09:39



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Joelle, Sibie,Khalida,Jean,Jean Marc et Christophe s'il arrive à nous lire de temps en temps....

Bonne journée

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 11:39



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La Lingère La Repasseuse

La Lingère.Leon Delachaux.Musée d'Orsay.

La lingère est responsable de l'entretien du linge, d'une collectivité ,ou de maisons bourgeoises.

Elle rassemble et comptabilise le linge sale pour le confier, soit à la buanderie de la collectivité ,soit à des lavandières. Quand le linge lui revient propre, elle le compte et le contrôle afin de voir s'il y a des travaux de couture à effectuer avant de le repasser et le rapporter aux maisons qui l'emploient ou le redistribuer aux membres de la collectivité.



La Lingère.Joseph Bail.

*La repasseuse peut travailler également dans une petite ou grande blanchisserie où on lavait le linge, mais aussi le repassait .
Ainsi, au début du XXème siècle, l'entretien du linge de la capitale occupe 35 000 personnes à Paris et 25 000 en banlieue, dont une majorité de femmes. Les ateliers de petite blanchisserie sont insalubres, au rez-de-chaussée, dans des ruelles où l'air ne pénètre jamais. Les buanderies sont uniquement aérées par la porte, le linge blanchi bouchant les fenêtres. La vapeur qui se dégage des fers chauffés au charbon de bois et au gaz pollue l'air de ces bouges étroits et encombrés. La législation visant à améliorer les conditions de travail reste mal appliquée.
Les ouvrières blanchisseuses, à l'exception de celles employées dans la grande industrie et les vastes établissements, travaillent en général pour deux ou trois patrons. Elles touchent un salaire, plus le droit au lavage gratuit de leur linge personnel et de celui de leur famille. Les hommes, très minoritaires, sont presque exclusivement employés comme garçons de lavoir, livreurs ou attachés à des travaux mécaniques trop durs pour les femmes.


Emile Zola, dans L'Assommoir - lu il y a pas mal d'années -, nous avait imprégné de la moiteur et des senteurs parfois nauséabondes d'un atelier de blanchisseuse.




Ses notes d'enquête préparatoires sont plus qu'intéressantes. on y trouve notamment une liste des fers utilisés par les blanchisseuses à Paris, au XIXe s., et des descriptions de linge et de repassage :

(...) La mécanique, un poêle chauffé au coke, avec un appareil pour faire chauffer les fers. Le tuyau. Très chaud dans la boutique.
Les fers : le polonais, un petit fer rond des deux bouts, pour les fonds de bonnet; les coqs, toutes grosseurs, deux oeufs de fer au bout d'un manche, coq rond, coq long, pour bouillonner et faire les fronces; les fers à tuyauter, ou mécaniques, toutes grandeurs; les champignons, ou pieds à manche, en forme oblongue ou en forme longue, des ronds ou des ovales, de bois recouverts de laine, et montés sur un pied. La planche à robe, allongée, allant en se rétrécissant, les fils de laiton sur lesquels on étend le linge. (...)
(...) Une terrine pour l'amidon. on délaie l'amidon peu à peu, et un peu de bleu. on le garde jusqu'au bout, quelquefois il sent mauvais.
L'amidon de délaie. on trempe tout dedans. Amidon cuit tourné jusqu'à ce qu'il bouille.Bout de bougie.
Le linge pas amidonné se mouille avec des gouttes. on prépare deux ou trois heures auparavant. Dans un panier sous la table, garni d'un linge. Le mouillon, assiette creuse pleine d'eau très propre. on frotte les parties salies en repassant, ou un faux pli fait. Lisser les placards d'amidon. Une petite brosse, même usage que le mouillon.
Bonnet, tout trempé dans l'amidon, fond avec le polonais sur la table. La passe avec bouillonné, un petit coq oblong posé sur un pied. on commence par ébaucher, on détire la dentelle à la main, petit coup de fer pas chaud; puis les brides à plat, le fond, et la passe, et le tuyauté sur le champignon, ou on le roule. (...)




Les notes concernant le repassage d'une chemise d'homme sont très complètes et l'on comprend mieux à leur lecture que tant de femmes connaissent le désamour de ce travail :

(...) Chemise d'homme à petits plis. Poche sur le devant, on repasse l'empiècement, ou pièce des épaules; puis les manches sur les côtés; puis on plie le dos en deux et on repasse des deux côtés; puis les poignets et le col à l'amidon, fer très chaud; puis la chemise sur le dos, on relève le pan de devant et on repasse par l'ouverture de la poitrine et par le pan, on fait cinq ou six grands plis à plat; puis le corps du devant, la bannière, plis devant; on met une laine sous le devant, on repasse le devant sur la laine, le côté droit, puis le côté gauche; puis on la plie au fer. (...)



... d'autant que, proportionnellement, ce travail était peu rémunéré :

(...) Et, pendant que la blanchisseuse vidait son panier, posant le linge sur le lit, la vieille femme fit son éloge : elle ne brûlait pas les pièces, ne les déchirait pas comme tant d'autres, n'arrachait pas les boutons avec le fer; seulement elle mettait trop de bleu et amidonnait trop les devants de chemise.
"Tenez, c'est du carton, reprit-elle en faisant craquer un devant de chemise. Mon fils ne se plaint pas, mais ça lui coupe le cou... Demain, il aura le cou en sang, quand nous reviendrons de Vincennes.
- Non ne dites pas ça ! s'écria Gervaise désolée. Les chemises pour s'habiller doivent être un peu raides si l'on ne veut pas avoir un chiffon sur le corps.(...)
"Oh ! je n'attaque pas votre travail, vous travaillez dans la perfectioçn, je le sais, dit Mme Goujet. Ainsi, voilà un bonnet qui est perlé. Il n'y a que vous pour faire ressortir les broderies comme ça. Et les tuyautés sont d'un suivi ! Allez, je reconnais votre main tout de suite. Quand vous donnez seulement un torchon à une ouvrière, ça se voit... N'est-ce pas ? vous mettrez un peu moins d'amidon, voilà tout ! Goujet ne tient pas à avoir l'air d'un monsieur."
Cependant, elle avait pris le livre et effaçait les pièces d'un trait de plume. Tout y était bien. Quand elles réglèrent, elle vit que Gervaise lui comptait un bonnet six sous; elle se récria, mais elle dut convenir qu'elle n'était vraiment pas chère pour le courant; non, les chemises d'hommes cinq sous, les pantalons de femme quatre sous, les taies d'oreiller un sou et demi, les tabliers un sou, ce n'était pas cher, attendu que bien des blanchisseuses prenaient deux liards ou même un sou de plus pour toutes ces pièces. (...)
........................................................


Extrait de L'Assommoir
(Sources: article de Anne Jacquemin et Nicole Hanot)

Le fer à repasser

Les origines du fer à repasser sont très anciennes. Dès le IVe siècle, les Chinois utilisaient une sorte de récipient à manche, en laiton, contenant de la braise.
En Occident, l'ancêtre du fer fut le lissoir en bois, en verre ou en marbre; on l?utilisa à froid jusqu?aux environs du XVe siècle, car l?usage de la gomme à empeser les fraises, les cols ou les poignets de dentelle ne permettait pas le travail à chaud.



Le lissoir scandinave.

La mention de « fer à repasser » n'apparut qu'au XVIIe siècle. Se succédèrent alors les fers à jeter dans les braises d'un feu, les fers à braise creux, enfin les classiques fers de blanchisseuses chauffés sur les fourneaux (XIXe siècle). on trouva ensuite d'autres moyens de chauffage : eau chaude, gaz, alcool, jusqu?à la mise au point, en 1882, du premier fer à repasser électrique.
Le fer à repasser électrique a été inventé et breveté par le New-Yorkais Henry W. Seely, le 6 juin 1882. Toutefois, à l?époque, il était inutilisable car les maisons n?étaient pas raccordées à un réseau électrique. En France, c'est Calor qui créa le premier modèle en 1917. on lui doit également le premier fer à vapeur, le Vapo Matic, lancé en 1963. Le premier fer à repasser sans fil est dû à Dominique Berduçone qui l'a breveté en 1959.


Fer à braises et fer de blanchisseuse.


Fer à alcool etfer à gaz.

L?amidonnage

L'amidonnage connut son heure de gloire au début du siècle lorsque les hommes portaient col et plastron empesés, les femmes jupon et lingeries abondantes, et que le linge de maison devait s'empiler de façon impeccable dans les armoires. La préparation de l'amidon prenait souvent la forme d'un véritable rite secret, partagé entre les maîtresses de maison, les femmes de chambres et les lingères. on retrouve encore aujourd'hui des cahiers de "recettes" où les doses des mixtures étaient soigneusement consignées (1 l d'eau, 150 gr d'amidon de riz et 12 gr de borax par exemple). A ces mélanges étaient ajoutés de la paraffine, de la stéarine ou tout simplement de la bougie, du savon de Marseille, de la glycérine, pour créer selon le besoin des aspects brillants ou cirés. L'amidonnage léger donnait au linge empesé une tenue plus longue, une durée plus importante au porter. En remplissant les interstices de l'étoffe, il empêchait aussi la saleté de pénétrer trop rapidement et autorisait donc des lessives moins fréquentes. Si l'on désirait un amidonnage plus fort pour les cols, manchettes et napperons, on ajoutait alors de la gélatine à la dose d'amidon et d'eau.
Quelle que soit la recette employée, la technique de l'amidonnage restait la même : le linge était trempé dans la solution une douzaine de fois au moins et tordu à la main pour que l'amidon pénètre bien dans le tissu. Il était ensuite essoré dans une serviette et repassé à plat, encore mouillé, avec un fer très chaud. Le dosage de la préparation révélait les qualités de la repasseuse, qui devait veiller à ne pas voiler les couleurs du linge tout en lui donnant ce qu'il fallait d'apprêt. De même, la manutention requérait une grande habilité.




Au XIXe s. les chemises "de tous les jours" avaient une simple encolure arrondie, pourvue de boutons, à laquelle on ajustait le "faux-col" garni de boutonnières, très fortement amidonné, sorte de carcan qui donnait souvent l'air méprisant à celui qui le portait (d'où l'expression "collet monté").

Pour glacer les cols, on les amidonnait au borate de sodium mélangé à de l'amidon de riz en cristaux et on enduisait la semelle du fer avec de la cire d'abeille.

Cet usage permettait d'avoir toujours l'air impeccable, et de laver ... et repasser... moins fréquemment la chemise.


:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 12:01



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonjour à tous,

j'émerge seulment, mais je suis bien reposée.

Bisous Béné, Jean, Khalida, Jean Marc, Sylvie et Christophe que l'on retrouvera bientôt
j'espère.

A plus tard dans la journée.

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 14:10



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Bonjour la file.:bisou:
Merci Bénédicte et Joëlle pour vos pensées qui me vont droit au coeur .
Travaillant sur un cycle 4 X 2 (4 jours de travail suivi de 2 de repos et une fois matin, une fois aprés-midi) et ces 4 derniers jours je rentrais tard chez moi fatigué, je n'avais pas le courage de vous Book ... Sad
Aujourd'hui, c'est prise de rdv pour ma voiture pour le C.Technique Neutral ... avant d'aller chez le médecin qui m'enverra certainement che l'apothicaire... Neutral
A plus. Gros bisous.
khalida.137
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Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 14:18



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Jump Jump Jump
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 18:18



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le repiquage des pins

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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 20:32



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Bon, les amis je vous laisse encore ce sir, dernière réunion
avant le grand jour.

Je vais encore pasme coucher de bonne heure. J'espère ne pas être dans le pâté demain
car beaucoup de choses à mettre au point.

Bisous à tous



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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 21:51



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Bonne nuit à tous.

A demain Joelle. Au fait,je suis curieuseEmbarassed qu'est-ce que c'est que ce grand jourreflechis ....

:bisou:
Stéphanie.M163
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Envoyé le: mercredi 25 juin 2008 22:42



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Bonsoir tout le monde,

Coucou à Bénédicte et Joëlle,

Grâce à l'aide d'une personne, je viens d'apprendre que les 2 oncles de ma grand mère ont été apprentis verriers en 1936 avant de partir à la guerre.

Avez-vous les filles des informations sur le métier de verrier à cette époque ?

Peut-être l'avez-vous déjà décrit sur la file ?

Merci d'avance et bonne soirée

:bisou:


"La patience est de rigueur en généalogie"

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joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 00:00



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Bonsoir à tous,

Stéphanie,
je suis contente pour toi, çà avance un peu non?
Pour les verriers Béné nous a fait un topo page 26

Pour Béné

le grand jour c'est çà


Un grand marché des métiers d'arts (nouveaux et anciens) et de produits du terroir.

et voilà le programme.


C'est du boulot à mettre en place.
Nous ne sommes qu'un dizaine de personnes.
Et nous espérons que cette manusfestation aura du succès

Bisous à tous et bonne nuit.

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joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 00:01



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LISTE DES METIERS DEJA ETUDIES PAGE 15

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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 00:05



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Béné



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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 00:05



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Ah,Joelle.... dommage que ça ne soit pas au mois d'août...je serais allée y faire un tour....

Coucou Steph...ta genealogie avance?Où travaillaient tes verriers?(p26)

Bonne nuit à tous.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 00:07



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Oh! Elle est magnifique! Merci.:bisou:
khalida.137
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 05:45



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"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 06:12



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bravo bravo joelle pour ta journée. programme chargé.
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 07:30



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CIREUR DE CHAUSSURES

Homme dont le métier est de cirer les chaussures. Certains emmènent partout avec eux leur caisse de cireur ; d'autres disposent d'une infrastructure un peu plus complexe, composée d'une chaise haute pour le client et d'un repose-pied.

une petite ballade pour ce rendu photo

autrefois quelque part dans le monde a différentes époques





à toulouse



et de nos jours
avenue de new york au états unis




au caire




au bénin



au vietnam


à lima


en albanie


en argentine


Ce métier a disparu des pays développés mais malheureusement
existants dans quelques pays du monde. on remarque que ce métier est pratiqué par des enfants
Aujourd?hui, plus de 200 millions d?enfants travaillent dans le monde, exerçant des activités qui nuisent à leur développement mental, physique et émotionnel. Les enfants sont contraints de travailler parce que leur survie et celle de leur famille en dépendent. Le travail des enfants perdure, même là où il a été déclaré illégal, et il est souvent entouré d?un mur de silence, d?apathie et d?indifférence.

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Eva.G108
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 10:18


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Messages: 56
bonjour Janine,

Plusieurs de mes ancêtres étaient "maître perruquier" à Nantes au cours du 18eme siècle.
Pouvez vous me préciser ce que c'est?
Merci.
eva
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 11:19



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Bonjour à tous,

Merci Khalida pour ces magnifiques photos.

Eva,Bonjour et bienvenue

Pour le perruquier, je pense que béné se fera un plaisir de t'éclairer.

Bisous


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joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 11:28



Inscrit le: 10/04/2003
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Petit complément au sujet de Khalid(pioché dans le dictionnaires raisonné



DÉCROTTEUR. C'eft celui qui , dans les places publiques ,
aux coins des rues , ou aux portes des grandes
maifons , nettoie les fouliers de ceux qui vont à pied
dans les villes un peu confidérables. Ces Décrotteurs ,
qu'on peut divifer en trois efpeces , en Décrotteurs réfi-
dents , en Décrotteurs ambulants , & en Décrotteurs attaches
à quelques maifons particulieres, fe fervent les uns
& les autres d'une petite fellette pour faire appuyer le
pied de celui dont ils doivent décrotter les fouliers , d'un
mauvais chiflbn pour ôter la boue qui eft autour du fou-.
Chargement en cours...Chargement en cours...
lier , d'une décrottôire pour enlever ce que le chiflon &
biffé , & d'une poliflbire pour étendre éga'ement la cire
ou l'huile mêlée de noir de fumée qu'ils ont répandue fur
l'empeigne. Ils ne noirciffent le foulier qu'après qu'ils
ont pailé du blanc d'Efpagne fur les boucles avec une
petite broflé faire exprès , ils fe fervent d'une autre poui*
oter la crotte qui s'eft attachée aux bas en marchant : ils
metrent ainfi ceux qui n'ont point d'équipage , en état de
fepréfenter plus honnêtement dans les maifons où ils ont
aflaire.



Les Décrotteurs réfidents font ceux qui ont une place
fixe où ils fe rendent tous les jours , comme les trottoirs
des ponts , les carrefours , & autres endroits. Les Décrotteurs
ambulants font ceux qui courent les rues & qui
offrent leurs fer vices au premier payant. Les Décrotteurs
attachés à des maifons particulieres fe tiennent communément
dans les hôtels garnis où non feulement ils décrottent
les fouliers de ceux qui y logent , mais encore
nettoyent leurs habits , leur fervent comme de valets de
chambre , & font leurs commiflions. on les prend ordinairement
au mois. Avant l'établiffement de la petite
pofle, leur métier étoit beaucoup plus lucratif, parce
qu'ils étoient ordinairement chargés de porter dans la
ville , d'un quartier à l'autre , les lettres des particuliers
pour les remettre à leurs adrefles , & pour en rapporter
la réponfe.





"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 12:27



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour la file.
Bonjour Bénédicte, Khalida, Joëlle.
Thumb Up Bien, le sujet sur les cireurs de chaussures et les décrotteurs. bravo bravo bravo
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 16:13



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous

Ce matin jétais plongée dans les archives en ligne.... un petit tour sur le forum et j'y retourne.

Alors Joelle, on va à la piscine et on me laisse le travail? Laughing

Bonjour Eva.....Le perruquier en plus d'être un fabricant de perruques est l'ancêtre de nos coiffeurs...je vais faire un copié/collé d'un article de La France Pittoresque (une fois n'est pas coutume ....)

Perruquier



Selon la définition du Littré:

Celui qui fait des perruques, qui coiffe et qui rase.

LES PERRUQUIERS
(D'après un article paru en 1862)
Le perruquier pouvait se croire, sous Louis XV, d'une importance considérable. C'était son art qui semblait assigner à chaque personnage son rang dans le monde ; on se distinguait les uns des autres par la perruque : noblesse, tiers état, clergé, autant de degrés hiérarchiques de la société, autant de perruques diverses. Là ne se bornaient pas les attributions du perruquier : il était en rnême temps barbier, baigneur, étuviste. En un mot, il était le factotum de la toilette, le serviteur des grâces et de la beauté, par privilège du roi.
« La beauté que nous avons assignée à nos cheveux, dit un perruquier du dix-huitième siècle, est une beauté rare ; peu de personnes, surtout les hommes, se trouvent les avoir avec toutes les qualités nécessaires, dont voici les conditions, qui sont d'être raisonnablement épais et forts, d'une belle couleur châtain, plus ou moins foncée, ou d'un beau blond argenté, d'une longueur moyenne, descendant jusqu'à la moitié du dos. Il faut encore que, sans être crêpés, ils frisent naturellement, ou du moins qu'ils tiennent longtemps garnis. Les cheveux, en général, sont sujets à bien des accidents et des défauts qu'il fallait supporter ou du moins pallier avant que la perruque eût été imaginée. Plusieurs se trouvaient en avoir très peu ; il y a des maladies qui les font tomber ; ils se dégarnissent quelquefois sans aucune maladie apparente, de manière que non seulement les personnes âgées mais celles qui ne le sont pas encore, deviennent chauves avant le temps. Il fallait donc se résoudre à porter des calottes, coiffures tristes et plates, surtout quand aucuns cheveux ne l'accompagnent. Ce fut pour remédier à ce désagrément qu'on imagina au commencement du règne de Louis XIII d'attacher à la calotte des cheveux postiches qui parussent être les véritables. on parvint ensuite à lacer les cheveux dans un toilé étroit de tisserand, comme aussi dans un tissu de frangé qu'on nomme Le point de Milan. on cousait par rangées ces entrelacements sur la calotte même, rendue plus mince et plus légère ; pour cet effet, on se servait d'un canepin (l'épiderme de la peau de mouton), sur lequel on attachait une chevelure qui accompagnait le visage et tombait sur le cou : c'était alors ce qu'on appelle une perruque. » (Art du perruquier)


Salon d'un perruquier sous Louis XV.
on faisait d'abord les perruques à tresses sur trois soies et cousues sur rubans ; puis on parvint à imiter complètement une chevelure naturelle. Cette découverte parut « si bonne et si secourable » qu'en 1656 le grand roi créa quarante-huit charges de barbiers perruquiers suivant la cour ; deux cents charges étaient établies en faveur du public. Un autre édit en ajouta deux cents autres en 1673.
La mode nouvelle fit sortir beaucoup d'argent de France ; il fallait se procurer des cheveux à l'étranger, la production indigène ne suffisant plus. Colbert s'émut de ces exportations de numéraire ; il voulut abolir l'effet dans sa cause et remplacer les perruques par des bonnets, dont on essaya même des modèles devant le roi. Les perruquiers se hâtèrent d'adresser au roi leurs doléances et représentations respectueuses : « L'argent sorti de France pour l'importation des matières premières y rentrait et au delà par l'exportation des produits manufacturés ; la ville de Paris fournissait de perruques l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, l'Allemagne et autres États. »
Colbert abandonne le projet des bonnets, et les perruquiers grandirent en prospérité vers la fin du dix-huitième siècle, ils étaient au nombre de huit cent cinquante, avaient un prévôt, des gardes, des syndics, et charge héréditaire. « Ils ont droit et leur est attribué le commerce des cheveux en gros et en détail, comme aussi leur est permis de faire et vendre poudres, pommade, opiat pour les dents ; en un mot, tout ce qui peut servir à la propreté de la tête et du visage. »




Le rasoir étant instrument de chirurgie, le chirurgien avait aussi le droit de faire la barbe ; mais sa boutique devait être peinte en rouge ou en noir, couleur de sang ou de deuil, sur laquelle se détachaient les bassins de cuivre jaune qui servaient d'enseigne ; le perruquier avait à sa porte des bassins blancs, en étain ; la fantaisie seule choisissait la couleur de sa boutique. Et comme lui-même était moins grave, moins pesant que le barbier chirurgien


Comme il nous paraît, dans les estampes, apprécier tous les privilèges de son art : faire les cheveux aux dames, les étager de manière à leur donner un aspect agréable, combler les lacunes et les cacher sous des nuages de poudre ; fabriquer tours, toupets, chevelures entières pour messieurs les gentilshommes, gens de cour, d'église, de justice ou d'épée ; bref, débarrasser chacun des soins journaliers du corps !
Entrez dans cette boutique où travaillent les tresseuses, où l'on monte les coiffures préférées par les merveilleux, où l'on frise en crêpe, où l'on frise en boucles, où l'on répète les nouvelles que l'on sait, où l'on invente celles qu'on ne sait pas ; faites-vous mettre suivant votre condition, votre âge et la mode du jour, les cheveux en bourse en cadenette, en catogan, à la grecque, perruque à la Fotange, à la brigadière, en bonnet, nouée à l'oreille, d'abbé, de palais, à marteaux, à simple noeud, à queue de rubans, etc.; examinez cette collection d'outils : fers à friser (pince à longues branches à mâchoires plates en dedans), fers à toupet (à branche ronde entrant dans une creuse), cardes de toute sorte pour les cheveux, champignons à perruques, coquemard à faire chauffer l'eau, bouilloire, bouteille de fer-blanc pour porter l'eau chaude en ville, cornet à oeil de verre et masque à poudrer, melons (étuis à perruque), zeste (bourse à tuyau pour poudrer), etc., etc. ; regardez, écoutez, n'oubliez pas que cet artiste en cheveux est en même temps votre barbier, votre baigneur, qu'il descend peut-être du grand Binette (celui qui disait : Je dépouille la tête des sujets pour en couvrir celle du souverain) ; que peut-être vous vous trouvez dans la boutique de maître André, fabricant de perruques et de vers tragiques à la manière de ceux-ci :
En tel état que j'aille, à pied comme en carrosse,
Il m'en souviendra du - premier jour de mes noces.
Songez pour un moment qu'en vous faisant accommoder, vous entendez parler du récent ouvrage de M. Diderot ou de M. d'Alembert, ou même du chapitre de l'Encyclopédie sur les perruques, ou des dernières audaces de M. de Voltaire ; et comparez, si vous l'osez, la boutique du perruquier du dix-huitième siècle, avec celle du coiffeur du dix-neuvième. Figaro est mort ; son petit-fils n'a pas son esprit : il fait la barbe, taille les cheveux, coiffe au goût du jour et sait fabriquer des postiches sur tulle, imitant à perfection la nature ; mais aujourd'hui les hommes gardent leurs propres cheveux tant qu'ils peuvent. L'art des perruquiers serait en danger de se perdre chez nous sans les postiches et les fausses nattes à l'usage des dames.
Les travaux que l'on vient d'exécuter sur le quai de l'Horloge ont bien modifié l'emplacement qu'y occupaient, au dix-huitième siècle, par ordre, les perruquier en vieux. Ceux-ci ne rasaient point : ils n'étaient pas de barberie ; au lieu de bassins, ils avaient pour enseigne un marmot, espèce de vieille tête de bois avec une très-vieille perruque. Ils pouvaient. faire du neuf, mais à condition de mêler du crin aux vrais cheveux et de mettre au fond de la coiffe cette inscription : perruque mêlée. C'étaient les perruquiers des pauvres gens.



Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 16:22



Inscrit le: 11/02/2006
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On appelait le coiffeur il n'y apas longtemps encore dans nos villages,perruquier...



Petite histoire de la perruque
Les perruques sont portées depuis des milliers d'années : elles étaient déjà utilisées dans l'Égypte ancienne pour protéger le crâne rasé du soleil.



Nefertiti.Exemple de perruque nattée.

Leur usage était courant dans d'autres civilisations anciennes comme les Assyriens, les Phéniciens, les Grecs et les Romains.
À Rome, les élégantes se paraient d?une perruque blonde.

En revanche, en Extrême-Orient, l?usage de la perruque se limitait au théâtre traditionnel de la Chine et du Japon.
Après la chute de l'empire romain, les perruques ont complètement disparu en Europe occidentale, jusqu'à ce que cet accessoire redevienne à la mode au XVIème siècle.

La perruque servait alors à cacher la calvitie ou à améliorer son apparence.
Elle était aussi un objet fonctionnel : à une époque où l?hygiène se limitait à la "toilette sèche", les cheveux étaient rasés et remplacés par une perruque pour éviter les infections capillaires.

D'abord destinée à imiter les cheveux naturels, la perruque devint une mode dictée par la cour et un important symbole du statut social.
Cette mode, lancée en France par Louis XIII vers 1620, gagna rapidement les autres pays d'Europe sous le règne de Louis XIV et perdura jusqu?à la Révolution française.

En Angleterre, la reine Élisabeth I portait une perruque rousse caractéristique, censée imiter les cheveux bouclés "à la romaine".



Le XVIIème siècle fut sans conteste l?âge d?or des perruques : quiconque voulait passer pour un gentilhomme, qu?il fût aristocrate, magistrat, militaire, prêtre ou marchand devait inclure cet accessoire dans sa tenue de cérémonie.

Les perruquiers jouissaient alors d?un prestige considérable.
Leur corporation fut créé en France en 1665 et cette profession était considérée comme un métier à haute qualification au service de la beauté.

Les perruques étaient alors extrêmement compliquées, imposantes et poudrées pour être blanches.
Les plus beaux modèles étaient déjà fabriqués avec de véritables cheveux humains, le crin de cheval étant une alternative moins chère.


Au XVIIIème siècle, les perruques devinrent plus petites et plus formelles et furent adoptées par différentes professions comme un des éléments de leur uniforme.

Ainsi, elles sont aujourd?hui encore portées par les hommes de loi en audience (les avocats et les juges) en Angleterre et dans certains pays du Commonwealth.
Jusqu'à 1823, les évêques anglicans du Royaume-Uni portaient également une perruque de cérémonie.



Les années 1960 ont vu le retour en force de cet accessoire dans la mode féminine grâce au développement de fibres en matière synthétique bon marché.


PS: on vu que le perruquier rasait les messieurs,mais il y avait un autre professionnel qui faisait ce travail :le barbier.

Je laisse à Joelle le soin de parler des barbiers...
Wink


Je retourne à mes archives...

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 19:23



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Bonsoir Stéphanie




Action de 100fr au porteur aux lions de faïence 1929.

Etablissements Tissier (commerce et fabrication de verrerie, cristaux, porcelaine et faïence)


:bisou:
Stéphanie.M163
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 19:33



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Bonsoir Bénédicte,

Ouahhhhhhh! Tu m'épateras toujours bravo

Où trouves tu tout cela ?

Sais-tu où je pourrais me renseigner pour avoir des informations sur cette entreprise, au AD ?

Tu es un ange.

:bisou:


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Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 19:50



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Il semble qu'il y ait quelque chose aux Archives Nationnales.J'ai trouvé ça:

IV) DOSSIERS D'ESCOMPTE PARIS(1)
120 AQ 258
Etablissements Tissier (commerce et fabrication de verrerie, cristaux, porcelaine et faïence), 1927-1931 ;

(1)On n'a conservé ici que les dossiers concernant les sociétés en relations suivies avec la BNC Ils contiennent des renseignements généraux sur les entreprises (statuts, coupures de presse, notices) et sur leur situation financière (bilans), ainsi que de la correspondance relative aux autorisations d'escompte ou aux facilités accordées ou renouvelées. Il s'agit principalement de sociétés situées à Paris ou dans l'ancien département de la Seine la localisation des entreprises situées hors de Paris a été indiquée entre parenthèses avec mention du département.

sur ce site:

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesaq/120aq-5.html

Mais je ne sais pas exactement où tu peux le trouver....




:bisou:
Stéphanie.M163
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 20:04



Inscrit le: 03/02/2006
Messages: 3 743
Bénédicte,

Flex

Je vais aller faire ma demande sur la file de Paris.

:bisou: :bisou:


"La patience est de rigueur en généalogie"

http://alarecherchedemesracines.blogspot.com/

Je vous communique le lien de mon blog de généalogie afin que vous puissiez suivre l'évolution de mes recherches.

Devenez membre de mon blog !

Mignot 80
Lemaire 80
Calvez 29 60 75 80
Chalony 29
Cnocquart BELGIQUE et 59
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 20:04



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonsoir Béné et Stéph,

y a des progrès pour Stéphanie. Je suis contente^pour elle

Mille excuses Béné, pour le "barbier" pas eu le temps.
Quand j'ai dit "piscine" c'est en fait "nettoyage piscine"
j'y ai passé l'après midi.

on verra demain pour le barbier

Bisous à tous et bonne soirée.

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 20:05



Inscrit le: 10/04/2003
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P.S.

Khalida par pitié réduit tes photos!!!!!!!!!!!

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Edith.G97
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 20:33


Inscrit le: 16/07/2007
Messages: 387
Bonsoir la file,

Est-ce que quelqu'un pourrait développer le métier de BRANDEVIGNIER plus connu sous le nom de distillateur d'eau de vie Smile ainsi que ADMODIATEUR, je possède une personne de chacun de ces métiers dans mon arbre Wink

http://gw1.geneanet.org/sweetie57
http://www.planete-genealogie.fr/sweetie57/



Moselle (57) : Grosmangin - Gadelle - Dupont - Beurton - Michaux - Charette - Boury - Didelon - François - Bombardier - Lacour - Gilles
Bas-Rhin (67) : Garing - Kempf - Voltz - Helmer - Klipfel - Dissel - Bild - Diebold - Michel - Schneider - Zwicker - Hans - Ostermeyer - Rodling
Tarn et Garonne (82) : Combes
Belgique : Wurth - Gausché - Schneider - Besch - Schaul - Watrin - Niles - Eischen - Kauffer - Meyer - Mauten - Orban
Luxembourg : Kraack - Rewen - Rodesch - Schauls - Schaack - Schleich - Schroeder - Sonntag
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 20:42



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonsoir Edith. Voilà ce que j'ai trouvé.
L' amodiateur (parfois nommé "admodiateur") était, sous l'Ancien Régime celui qui donnait une terre en location ("à ferme"), moyennant une prestation périodique, généralement en nature (céréales, etc ...).

L' amodiateur donnait en "amodiation" telle ou telle terre cultivable à un "amodiataire". La terre ("ferme") était "amodiée" pour telle ou telle quantité de blé, par exemple.
(source : encyclopédie wikipédia)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 21:19



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Bonsoir Edith

Comme l'a si bien défini Jean Marc,Admoniateur n'est pas une profession mais une personne qui met sa terre en fermage selon ce modèle particulier.

Je rajouterai simplementl'origine du mot:

Admodier : (amodier) v. tr. est un emprunt (1283) au latin mdival
admodiare (1224) de ad- et modius (boisseau, muid de blé) ; signifie
mettre (en domaine) ferme moyennant une redevance en nature (muids
de blé).Il s'emploie aussi au pronominal (1580).
Louer une terre o une mine contre une redevance contractuelle payé
par l'amodiataire à l'amodiateur.

Quant au brandevignier personne qui distille de l'eau de vie,de l'alcool,il a été étudié en pages 35 et 49 sous le nomde distillateur ambulant ou bouiileur de cru.

Amicalement


Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 26 juin 2008 23:15



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Bon Joelle, maintenant que ta piscine est propre... bon bain!

Bonne nuit à tous.

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 27 juin 2008 09:14



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonjour Béné et toute la joyeuse bande des fidèles.

La fin de semaine, s'annonce très très chargée, je penses à vous
mais je n'ai pas beaucoup de temps.

Je vous laisse les clefs pour ce week end et j'espère lundi avoir de
belles photos à vous montrer.

Bisous tout le monde.

A+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 27 juin 2008 09:54



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
en attendant le Barbier, cet aprem
ramassage du Goémon en Bretagne



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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 27 juin 2008 10:42



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Salut Joelle,ne t'en fais pas et passe un bon week-end.....et beaucoup de succès
aux "Arts et Terroir", surtout que le temps accompagne

Bonne journée

:bisou: :bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 27 juin 2008 13:44



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
etThumb Up



:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 27 juin 2008 15:35



Inscrit le: 10/04/2003
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Un petit coucou rapide entre deux préparations culinaires.


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