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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 12 juin 2008 20:31



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Bonjour Jean. Très contente de te voir par ici. J'ai un peu parlé des bateliers en page 22. Mais je suis sûre qu'il y aurait beaucoup d'autres choses à dire.... alors, quand tu veux.

Bonne soirée.
:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 12 juin 2008 22:20



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Bonne soirée et bonne nuit à tous
Bisous Béné
àdemain

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 09:56



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Bonjour à tous

Joelle, Sibie, Jean...

Jean, je sais que tu as plein de choses à nous raconter... alors reviens vite nous voir.... et même simplement pour nous faire un petit coucou....




Avec toute cette pluie, y aura-t-il des champignons?

Bonne journée.
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 10:01



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Nos messages se sont croisés!

bravo bravo Jean et merci pour cette belle histoire de tes ancêtres bateliers et fruitiers.
:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 11:49



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bravo bravo Jean
que voilà une jolie histoire pleine d'enseignements.

Dur dur ce matin de venir sur le site.

Bisous Béné et vous tous.
A+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 14:56



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Les dockers ont aussi une histoire mal connue et leur métier a des spécialités que traduit bien le vocabulaire : arrimeur, brouetteur, calier, camballeur, charbonnier, conducteur, couseur, ensacheur, estiveur. L?histoire de la mer est d?abord celle des hommes.

Je n'ai trouvé que cela, apparemment rapport avec le dchargement de marchandises apparenté au dockers.

il faudrait la copie d'un des actes pour vérifier l'orthographe.

Amitiés



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 16:43



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Jean, voici ce que j'ai trouvé sur tes pommes....

Grand'mère

Synonymes :
Jaune d'Angers, Pomme de Barrière, Faux Canada d'Anjou, Reinette Grand'mère, Sabine (dans l'Ariège)
Epoque de consommation Décembre. Se conserve jusqu'en mars.

Origine :
on la trouve en Auvergne, dans les pays de Loire, en Normandie et dans l'Ariège.

Fruit :
Fruit sur-moyen, sphéroïdal ou conique, côtelé. Epiderme mi-rugueux. on peut la rapprocher de la Reinette du Canada. A remarquer sur l'épiderme les points anguleux et le voile roux.
Chair blanche, un peu jaunâtre parfois, croquante, juteuse, saveur très relevée, moyennement acidulée.
Loges à pépins parfois feutrées ou fendillées, souvent fermées au centre.

Grand'mère est souvent confondue à tort ave Bonne Hotture et avec Reinette du Canada.
Bonne pomme à croquer, à cuire et à jus.

Groseille

Epoque de consommation : hiver.

Origine :
Originaire d'Indre et Loire et de Sarthe.

Fruit :
Fruit moyen à assez gros. Forme irrègulière et côtelée en son pourtour, plus large que haute, souvent mamelonnée à la base et au sommet.
Epiderme jaune-citrin, lavé de rose plus ou moins foncé à l'insolation, plaqué de fauve autour du pédoncule. L'épiderme brunit à maturité.
Oeil moyen à gros, ouvert ou fermé, inséré dans une cavité bosselée, peu profonde.
Chair ferme, croquante, juteuse, assez parfumée, peu sucrée, peu acidulée.
Assez bonne crue. Fruit à deux fins dont la pâtisserie.

Reinette Clocharde

Synonymes :
Rochelle, Clocharde, Pomme Clocharde, Reinette de Parthenay

Origine :
Originaire de l'Ouest de la France, sans doute des Deux-Sèvres. Elle y est répandue depuis longtemps sous des noms divers, et il est difficile de retrouver sa filiation exacte.

Fruit :
Fruit moyen, ayant l'aspect extérieur d'une Reinette blanche du Canada de petit calibre. Dans les régions ou la variété réussit bien, le fond est jaune d'or à maturité. Ailleurs il reste d'un jaune verdâtre. Chair ferme ou très ferme, juteuse, sucrée, à parfum prononcé de reinette ; généralement bonne, excellente dans les climats qui lui conviennnent.
Maturité tardive, pouvant se prolonger jusqu'à la fin de l'hiver dans un local simplement ventilé ou un fruitier ordinaire: mais le fruit risque alors de se flétrir. En revanche la tenue en chambre froide est excellente. La pomme peut alors conserver toutes ses qualités jusqu'au printemps.
La reinette clocharde est une variété intéressante à tous égards. En fin de saison, c'est le meilleur fruit sur les marchés pour les consommateurs qui recherchent l'arôme des pommes européennes.


Donc, pas de Bonne Hâture, mais une Bonne Hotture (pas trouvé de description)

Et voici le site où j'ai trouvé tout ça:
http://1000pom.free.fr/


:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 17:15



Inscrit le: 10/04/2003
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voilà la "Bonne hotture"



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 17:24



Inscrit le: 11/02/2006
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Je me demande d'où doit venir ce nom de "hotture"...de hotte?

C'est incroyable les variétés de pommes qui existaient! Et dire que maintenant, si on en trouve une vingtaine à la vente... on peut s'estimer satisfait.

Et sur le camballeur j'ai trouvé également:

Le tintaineur reçoit la palanquée à terre ou sur la tintaine.Le tintaineur posera les sacs à partir de 70kg sur les épaules ou sur la tête du camballeur, ou bien aidera le brouetteur à les poser sur le chariot que celui-ci poussera. Camballeur et brouetteur iront alors jusqu?à la pile......
L?estiveur fait la pile.

Jacques Loew. Les Dockers de Marseille.1945

La palanquée étant la charge soulevée par un palan et la tintaine une plateforme de bois.

Je n'ai pas accès a la totalité du livre....mais ça donne une petite idée.




:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 18:23



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Ah ma Béné, je suis contente de te lire à nouveau.!!!!!!!
Je viens de lire que la pomme Bonne hotture auait une texture de poire.

Comment va ton petit fils?

Bisous à+

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Joëlle.B97
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Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 18:44


Inscrit le: 04/05/2008
Messages: 161
Bonjour à vous tous,
Je viens de découvrir cette file, félicitations, c'est super ! De plus, les gens ont l'air d'y être fort sympathiques, décidément, moi, je me plais bien partout sur ce forum.
Je ne connais pas grand chose aux métiers d'autrefois, mais je commence un livre sur la dentelle, en tant qu'Alençonnaise, ça s'impose !
Bonne soirée à tous.
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 19:01



Inscrit le: 11/02/2006
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Voici un cormier de plus de 200 ans:





La corme est un fruit de la famille des Rosacées, apparenté aux pommes et aux poires. Ce fruit mesure jusqu'à 3cm de long pour 2cm de largeur, et prend généralement l'aspect d'une petite poire de couleur jaune-rosé, qu'on laisse brunir avant consommation. En effet, la chair jaune de la corme étant très astringente, il faut laisser blettir le fruit avant consommation, comme les nèfles communes, Mespilus germanica, auxquelles le cormier est également apparenté. Une fois blettes, les cormes se conservent longtemps. on peut les manger blettes ou séchées, ou bien en faire des confitures, des boissons et d'autres préparations.

J'avoue , Jean, que je n'ai jamais goûté de cormesEmbarassed .....

Bienvenue Joelle bis. Voilà qui est fort interessant, tu pourras nous faire un petit topo sur la dentelle d'Alençon....clinoeil... si tu veux bien..

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 19:47



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Bonsoir la compagnie
je vous souhaite un excellent week end et je vous dis à lundi



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 20:32



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonsoir La file.
Bienvenue à Joëlle Bis.
Parlez nous du point de Beauvais s'il vous plait. Il me semble bien que c'est de votre région, non?
Book
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 21:10



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonsoir Jean Marc, Sibie...

Belle récolte en effet Jean, de quoi faire une belle omelette....

Bon week-end Joelle, à lundi.


Bonne soirée à tous

:bisou:
Joëlle.B97
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 21:19


Inscrit le: 04/05/2008
Messages: 161
Très touchée de votre accueil, mais attendez un peu les gars, les filles, j'ai bien dit que je commençais à lire le livre, j'ai lu la préface de Robert Sabatier, qui fait 4 pages ! C'est un petit livre, mais quand même !! Bon bon d'accord, j'essaierai d'en dire quelques mots en espérant ne pas dire de bêtises !
En ce qui concerne le point de Beauvais, ce n'est pas ma région. En revanche, si Alençon est une toute petite ville, le point d'Alençon est mondialement connu chez les amateurs de dentelle et coûte très très cher. Ceci dit, quand je suis en vacances et que je parle aux gens, pour situer ma ville, j'ai plus vite fait de dire que j'habite 50km au Nord du Mans ! Les 24 H sont plus connues !
Je vous tiens au courant quand j'aurai lu la page 5 (Bon, allez d'accord, je ne vous fais pas perdre votre temps !).
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 22:54



Inscrit le: 04/04/2008
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bonjour tous,
J'espère que ce métier n'a pas encore été traité.
TANNEUR : on a dit méchamment que pour faire un bon tanneur, il fallait être grand, fort et bête. Fort oui, mais le reste est gratuit. Le tanneur transforme la matière première (le cuir) sans lien direct avec l?utilisateur final ; son travail est obscur, malodorant, pénible... bref : ingrat.
Echarneurs, tanneurs et corroyeurs
L?apprentissage du métier de tanneur est difficile comme le coup de main qu?il faut acquérir, cuir après cuir. La fabrication comporte trois grands types d?opérations : l?écharnage, le tannage et le corroyage, l?ensemble prenant facilement deux ans.
L?écharnage (ou travail de rivière) consiste, après avoir fait tremper à l?eau courante les peaux brutes, à les débarrasser des souillures, poils et débris de chair, et à les préparer à subir l?action du tan. Pas question de faire un trou sur la peau gonflée d?eau et de chaux ! on doit voir la trace des longs coups de faux, signe que les cuirs ont été écharnés juste ce qu?il faut. Autrefois effectué entièrement à la main à l?aide de couteaux spéciaux (voir illustration de la page de droite), ce travail est aujourd?hui effectué avec des tonneaux roulants, les foulons, et sur des machines appelées écharneuses.
Le tannage proprement dit recouvre basserie et couchage en fosses. Les peaux sont transformées en cuir sous l?effet de substances tannantes qui se fixent sur les fibres pour les rendre imputrescibles. Les peaux passent dans une série de bassins emplis avec du jus tannant d?une concentration de plus en plus forte, puis effectuent un long séjour dans de grandes fosses où elles s?intercalent avec des couches d?écorce de chêne broyées. Le travail de basserie est délicat : il ne faut pas que la peau, dont la "fleur" est fragile au sortir des pelains, se "graine" au contact du jus de tannin où l?on aurait mis trop de poudre. Le travail du coucheur en fosse demande aussi de l?expérience, car le cuir doit reposer bien à plat sur le précédent, en suivant un mouvement circulaire, et il doit être uniformément en contact avec la poudre de tannin.
Quant au corroyeur, c?est en quelque sorte l?aristocrate du métier, qui égalise les cuirs en épaisseur. Son apprentissage est plus long, la gamme des cuirs et des outils est plus variée. Il faut savoir affûter et manier le fameux couteau à dérayer, à double lame, utiliser l?étire, petite lame de fer dont l?affûtage très soigneux sur un grès fin permet de détacher toutes les aspérités du côté chair pour donner au cuir un fini impeccable. Travail fatiguant qui donne des durillons aux doigts des corroyeurs spécialisés. Le rebroussage à la marguerite, cette grosse pièce de bois munie de dents, provoque une intense fatigue.

Machines et dangers en tout genre
L?introduction des machines, à partir de 1850, si elle supprime certains efforts, provoque la déqualification des ouvriers et est la cause de graves accidents. La presse de l?époque en rapporte de nombreux exemples : main broyée par les rebrousseuses mécaniques, doigts écrasés par les marteaux, bras arrachés par les broyeurs à écorce, fractures provoquées par les poulies?
Même en dehors des ateliers mécanisés, le danger subsiste. on cite le cas d?ouvriers morts noyés en tombant dans des fosses mais, le plus souvent, les accidents se limitent à des coupures, surtout chez les écharneurs.


reproduction ancienne tannerie
Plus grave est le charbon, la plus redoutable maladie professionnelle des tanneurs, qui apparaît à partir de la fin du XIXème siècle, avec l?introduction de peaux exotiques. Elle se manifeste par une pustule maligne qui se développe sur le cou, les lèvres ou les yeux et qui entraîne la mort en l?absence de soins rapides.

tanneur à fez (maroc)à voir si vous passez par le vieux fez
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 juin 2008 22:58



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"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 07:48



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bonjour tout le monde,
Pour moi c travail aujourd'hui....


......
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 07:50



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....

à tous sur la file.
à +
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Joëlle.B97
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 11:53


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Bonjour,
pour répondre à Jean-Marc, près d'Alençon(à une dizaine de km), existait bel et bien un atelier de broderie où l'on apprenait le point de Beauvais. Il était utile que je le précise ! Vous en parler me semble difficile pour le moment puisque, vous l'avez remarqué, j'ignorais son existence dans ma région !!
J'ai emprunté un livre, hier, à la bibliothèque, sur la dentelle, car je trouvais justement regrettable d'être aussi ignorante sur le sujet !
J'ai déjà appris pas mal de choses, je partagerai plus tard, lorsque j'aurai fini !
Bonne journée à vous tous et merci Jean-Marc !!!
Joëlle (bis !)
khalida.137
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 14:21



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Bonjour JoelleB97,
Book j'ai toujours pensé que la meilleure qualité de dentelle était "la dentelle en soie de Calais". est ce vrai?etrange
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 14 juin 2008 14:25



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Bonjour à tous

bravo bravo et merci à Khalida et à Jean pour le tanneur et l'alumetaire respectivement.

Voilà du renfort que Joelle et moi-même apprecions fort.

Pour completer, quelques illustrations sur le tanneur:














:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 14:32



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Allumetier

Fabricant et vendeur d’allumettes


Histoire de l'allumette

Pendant des millénaires, la sauvegarde du feu fut une préoccupation majeure de l’humanité. L’allumette fut d’abord un moyen de transporter le feu. Puis, il y a un demi siècle et demi, elle permit enfin de « fabriquer » le feu, transformant totalement notre vie quotidienne.


L'allumette moderne a été inventée en 1805 par K. Chancel, assistant du professeur L.J. Thénard à Paris. Le mélange inflammable contenait du chlorate de potassium, du soufre, du sucre et du caoutchouc. Il s'enflammait lorsqu'il était plongé dans un petit flacon d'amiante rempli d'acide sulfurique. Cette sorte d'allumette, aussi onéreuse que dangereuse, ne rencontra pas un grand succès.

La première allumette inflammable par friction est l'invention du chimiste anglais John Walker en 1827. Il reprit des travaux infructueux menés par Robert Boyle, en 1680, sur l'utilisation du phosphore et du soufre. Walker mit au point un mélange de sulfure d'antimoine (III), de chlorate de potassium, gomme et d'amidon, qui pouvait s'enflammer en frottant sur une surface rugueuse. Les premières allumettes, brevetées par Samuel Jones, furent commercialisées sous le nom de lucifers. Elles présentaient d'importants défauts, la flamme étant instable et la réaction trop violente. De plus, l'odeur qu'elles produisaient était désagréable. Malgré ces difficultés d'utilisation, on considère que ces premières allumettes contribuèrent à l'augmentation du nombre de fumeurs.




En 1831, le Français Charles Sauria ajouta du phosphore blanc afin d'atténuer l'odeur. Ces nouvelles allumettes, qui devaient être conservées dans une boîte hermétique, gagnèrent en popularité. L'Allemand Jakob Friedrich Kammerer fut à l'origine de leur production industrielle en 1832. Malheureusement, ceux qui travaillaient à leur fabrication furent atteints par des maladies osseuses, en particulier au niveau des mâchoires, liées à l'exposition au phosphore blanc. Après une campagne dénonçant ces pratiques, qui menaient à des infirmités graves, défigurantes et parfois mortelles, des actions législatives contraignirent l'industrie à changer de méthode et à protéger les ouvriers.


C'est en Autriche, en 1833 que s'établit la première fabrique d'allumettes chimiques à base de phosphore. Elles étaient tellement inflammables que le cahot des voitures de transport suffisait à les faire prendre. Aussi dans la plupart des États allemands se décida-t-on à en interdire l'usage jusqu'en 1840, époque où Preshel inventa sa fameuse pâte composée de gomme épaisse de chlorure de potasse, de phosphore et de bleu de Prusse. Plus tard ce chimiste remplaça même le chlorate par l'oxyde pur (peroxyde de plomb, qui ne fait pas explosion).
L'allumette de sûreté, encore appelée « allumette suédoise » en raison de la nationalité suédoise de son inventeur Gustaf Erik Pasch, date de 1844. La « sûreté » provient du fait qu'elle nécessite un grattoir spécial, dont les éléments chimiques interagissent avec ceux de l'extrémité de l'allumette pour s'enflammer. Le grattoir est composé de poudre de verre et de phosphore rouge, tandis que l'extrémité de l'allumette est enduite de sulfure d’antimoine, de dioxyde de manganèse et de chlorate de potassium. La chaleur engendrée par le frottement transforme le phosphore rouge en phosphore blanc, qui à son tour contribue à l'inflammation de l'allumette. Une société américaine développa un procédé similaire et le breveta en 1910.




En France, les allumettes ont relevé d'un monopole de l'État entre 1872 et 1992, suite au trop faible rendement de la taxe prévue sur les allumettes par une loi de 1871, devant améliorer les finances publiques nationales éprouvées par la guerre franco-allemande de 1870. D'un tissu artisanal, le secteur est donc rapidement passé à une organisation industrielle unitaire, le monopole étant affermé à la Société Générale des Allumettes Chimiques. En 1935, il est pris en charge par le Service d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, qui devient en 1980 une société anonyme, la SEITA, privatisée en 1995, aujourd'hui fusionnée dans Altadis. Le monopole fut levé entre 1990 et 1992, après plusieurs recommandations de la Commission européenne entre 1974 et 1987.


Allumetaire

Fabricant et vendeur d’allumettes de contrebande.

En 1890, l'Etat s'octroie le monopole de la fabrication et la vente des allumettes, ce qui entraîne une forte contrebande de la part des "allumetaires" qui revendent sous cape leur production personnelle.

« L’allumetaire fait son petit métier sur les chemins et non sur les grandes routes. (….) Car ce métier clandestin, si misérable qu’il soit, mène les gens en prison. (…..)
Car allumetaire, ce n'est rien. Lou Soldadou va en prison quelques jours, après quoi on le relâche et il reprend son petit métier de misère, change sa tournée, va plus loin, disparait pour un temps du circuit du village, va sur le territoire d'un autre allumetaire. C'est ainsi qu'un de Séverac monte jusqu'aux Corbières, sa musette en bandoulière qu'il soutient de ses deux bras, précautionneusement, car lorsqu' il court et saute, ses paquets d'allumettes risquent de s’enflammer par simplement, au contact les uns des autres. Ce sont de petits cylindres, de peuplier souvent. Un morceau de branche d'une dizaine de centimètres est divisé par l'allumetaire en une cinquantaine de languettes toutes retenues par la base.

Chaque extrémité de languette est trempée dans le soufre et le phosphore qu'ils vont chercher en Espagne. Chaque cylindre est « plié » dans du papier épais. Il suffit, lorsqu'on a besoin de rallumer le feu, de détacher une des branchettes de la base, de la frotter contre la pierre de l'âtre ou contre la plaque de la cheminée. Ces allumettes sont plus efficaces et moins chères que celles de l'État qui sont une légende, tellement leur qualité est mauvaise. « Ça prend comme les allumettes du gouvernement », a-t-on coutume de dire d'un méchant feu qui refuse de s'allumer. Comme il est aussi interdit de les acheter que de les vendre, on les cache derrière un des pots de la cheminée. »

(Apollonie , Marie Rouanet Henri Jurquet)



Et autour de l'allumette...

L'allumette fut d'abord un moyen de transporter le feu elle s'appelait alors « fidibus » déformation probable de « fil de bois » en vieux français.
Les portes-fidibus




C'est de la Renaissance que datent ces petites boîtes permettant de stocker quelques papiers roulés en bâtonnets, forts utiles pour allumer sa pipe.
Le porte-fidibus ne comporte pas de frottoir.

Il laissera cet honneur historique au pyrogène, plus vulgairement appelé porte-allumettes ;tout naturellement on mit les allumettes dans un pot en ajoutant un grattoir et cet objet qui fait « naître le feu » devint le pyrogène.





Les pyrogènes sont tout simplement des porte-allumettes munis d'un grattoir. Qui n'a pas connu ces boîtes sans couvercle, munies d?un frottoir, que nos grands-mères suspendaient au mur près de la cuisinière ?
Ce sont des pyrogènes « domestiques », héritiers d'une incroyable lignée d'oeuvres d'art populaires. Petits vases ou récipients, agrémentés de sujets amusants, les pyrogènes, comme les cendriers, font le bonheur des chineurs. Les pyrogènes ont longtemps proliféré sous forme de porcelaines cylindriques sur les tables des cafés et des restaurants. Mais il en existe d'innombrables versions à usage privé en verre, en grès, en bois, en cuivre, en papier mâché.



Joelle bis, nous serons patients....et attendrons que tu en saches un peu plus pour nous faire partager tes connaissances...

Bonne jourée à tous

:bisou:
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 14 juin 2008 14:56



Inscrit le: 04/04/2008
Messages: 1 569
Désolée Bénédicte,
Pas bcp d'idées en ce moment, mais cela va revenir.
Pause "rigolote" : on aurait certainement moins d'accidents sur les routesExclamation à déployer avant les grands départs de cet été Smile fou fou

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 14 juin 2008 18:11



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour la file. :bisou:
Pour Joelle Bis :
Je vais vous aider un peu.
J'ai deux beau-frère et belle soeur qui habite à Vivoin (72) prés d'Allençon.
Et prés de ce village, il y a une bourgade nommée Bourg le Roi (c'est sur la route de Mamers). Et dans ce village, il y a un petit musée trés interressant qui parle du point de Beauvais.
En fait le point de beauvais, c'est un point qui n'a nullement était créé dans la ville de Beauvais, mais dans les environs d'Allençon.
Pourquoi alors l'avoir appeller ainsi, ce point ?
Tout simplement pour que l'on ne le copie pas et que l'on ne débauche pas les ouvrières. Les gens pensant que ce point d'appelait Beauvais, allaient dans cette commune, mais ne trouvaient pas de fabrique de broderie qui faisaient ce point.
Je devrais avoir des cartes postales que j'avais acheter lors de cette viste et quand j'aurais remis les mains dessus, je vous les montrerais. Book


Joëlle.B97
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 14 juin 2008 18:13


Inscrit le: 04/05/2008
Messages: 161
Khalida.137,
La dentelle de Calais est effectivement de très grande qualité, mais on ne peut pas la comparer à celle d'Alençon.
Elle est utilisée par les maisons de Haute Couture dans le monde de la mode. C'est la seule dentelle qui restitue mécaniquement la perfection de la dentelle à la main. Les plus grands créateurs du monde entier s'en inspirent.
La dentelle d'Alençon reste une dentelle à la main, donc trop longue et trop coûteuse ! Il faut compter une soixantaine d'heures de travail pour effectuer un motif de 8 cm !!! Ce n'est pas très rentable !
Si la dentelle d'Alençon peut perdurer, c'est parce qu'en 1976, le président de la République a créé l'Atelier National du Point d'Alençon, rattaché aujourd'hui au Ministère de la Culture.
Cette dentelle s'est développée grâce aux manufactures lancées par Colbert, pour éviter (et interdire), que l'on achète de la dentelle à l'étranger. Peu à peu, elle devient la plus prestigieuse et la plus coûteuse des dentelles dans le monde.
Suite après avancée dans mon livre ! Merci, vous me motivez, je ne m'étais jamais penchée beaucoup sur le sujet !
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 18:55



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour

Mad a écrit:

bonjour,

je desireris connaitre ce q'était le métier de MECANICIENNE pour une femme.Merci d'éclairer ma lanterne.

MAD


Une mécanicienne est une femme qui travaille sur une machine.

Si aujourd'hui on pense plutôt à une mécanicienne automobile




il n'en était pas de même autrefois.

Selon le Littre, (mise à part la définition de:
femme qui possède la science appelée mécanique. , qui n'est pas une profession...)
une mécanicienne est:"une ouvrière qui sait faire marcher une machine à coudre, qui sait travailler avec une machine à coudre. "

on parlera donc de couturière mécanicienne.




Ou bien de mécanicienne en confection si elle travaille dans un atelier.



Dans un atelier, les mécaniciennes assurent le montage du vêtement.
Chaque mécanicienne est postée à sa machine, doit être capable d'effectuer une couture sur n'importe quel type de machine à coudre. Elle réalise une fraction déterminée d'opérations de préparation, de décoration et de montage en série ou à l'unité d'articles de l'habillement ou d'autres fabrications à base d'étoffes : tentes, bâches, parachutes...
Elle intervient après la coupe : les paquets de pièces sont répartis et distribués par des manutentionnaires ou par convoyeur mécanisé au sol ou aérien auprès de chaque poste de travail. La mécanicienne doit alimenter sa machine en fil, monter les aiguilles, régler la tension des fils et la longueur du point selon les indications de la monitrice.
Elle prend alors les pièces à assembler, effectue la couture, passe à la pièce suivante et recommence l'opération. Les pièces montées sont entassées dans une corbeille pour être portées au poste suivant par une manutentionnaire, ou se déplacent mécaniquement.
Les machines professionnelles sont spécialisées : piqueuse plate, surjeteuse-surfileuse, remailleuse, brodeuse, machines spéciales (boutonnières, pose de boutons, points d'arrêt, thermocolleuse...). Certaines machines demandent plus d'attention et de dextérité que d'autres. A chaque étape du travail, une contrôleuse vérifie la qualité. En bout de chaîne, une visiteuse contrôle le montage et assure la finition : coupe des fils, dépassements d'étiquettes...


Il y avait aussi des mécaniciennes qui travaillaient sur d'autres machines que les machines à coudre.Par exemple dans une filature il y avait la fileuse mécanicienne qui devait s'occuper de 300 broches du métier à filer environ,travail pénible car il s'effectuait debout pendant de longues heures sous une chaleur étouffante.



Amicalement
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 21:07



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Sibie, j'espère que tu vas apprendre beaucoup de choses sur la famille de ta maman.....


Je vois que nos chers dentelliers et dentellières affutent leurs fuseaux... je sens qu'on va apprendre beaucoup de choses sur la dentelle...

Bonne soirée à tous.

:bisou:
Joëlle.B97
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Envoyé le: samedi 14 juin 2008 21:53


Inscrit le: 04/05/2008
Messages: 161
Merci Jean-Marc, nos messages se sont croisés cet après-midi. Ce matin, j'ai effectivement cherché des renseignements sur le point de Beauvais et c'est là que je me suis aperçue qu'il y avait un musée près de chez nous à Bourg-le-Roi !! Je connais ce village (tout petit), c'est peu après la sortie d'Alençon mais c'est vous qui m'en apprenez !!! Il y a d'ailleurs une fête médiévale la semaine prochaine.
Bonsoir, désolée de mon ignorance mais merci à vous, je me coucherai moins bête ce soir !
Bon, c'est pas le tout, j'ai du boulot, j'ai un livre à lire !!!!
Bonne soirée à tous !
Florence.G519
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 02:45


Inscrit le: 27/03/2008
Messages: 964
Bonsoir et merci aux personnes qui m'ont répondu sur le métier de CAMBALLEUR que j'avais lu comballeur. Dans mon cas, ces personnes n'étaient sans doute pas des dockers, quoiqu'il devait y avoir un port au Mans sur la Sarthe, mais des manutentionnaires.
Encore merci et peut-être à bientôt.
Florence
Florence

Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants.
72-MONTANGER ou MONTANGE-GRASSIN-FOUCRE-DUCRE-LEP(E)RON-BEAUPIED-BERRUE-PIERRET-ALIX-PAIREL-GUYONNEAU-BELLANGER-HAMET-RAGOT-JAROSSAY-DUTERTRE-DENFER-CHOPLIN-LAUNAY-PAPIN-GOUAULT-MEICHE-PESCHARD
62-FOURNIER-PARIS-DEVIN-SAUVAGE-DUHAMEL-GALLIOT
54-MANSUY-BRICNET
29-GOGER ou GOGE-TRANVOUEZ-MEAR-KERRIOU-GUILLERM-ROZEC-RICHARD-DEROFF-PEDEN-LOAEC-LE FUR-LE GOFF-KERMARREC-GOURIOU-LE JEUNE-LE NAN
Ingrid.L226
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 08:24


Inscrit le: 10/06/2008
Messages: 15
Bonsoir

Ma grand-mère maternelle etait BONNETIÈRE:
Vendeur(se) et fabricant(e) de chapeaux et autres bonnets, principalement de coton.


Et mes grands-parents paternels etaient MINEUR(E).





P.S bravo pour votre chaine de métiers d'autrefois

ingrid

Ingrid.L226
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 08:27


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Ah oui en passant voilà 2 beaux sites sur les métiers.

http://metiers.free.fr/index.html
http://www.vieuxmetiers.org/

ingrid
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 10:40



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Liste des métiers déjà étudiés p15

Bonjour à tous.

Bienvenue Ingrid et merci pour ces très jolies photos.C'est super d'avoir des photos de ses grands-parents sur leur lieu de travail.

Voici des dentellieres..... mais pas d'Alençon...




Bon dimanche à tous.

Et bonne fête des pères à tous les papas.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 11:25



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Bonjour Florence, vous avez raison, il y avait(et il y a...) un port au Mans sur la Sarthe.Donc vos ancêtres camballeurs ont pu y travailler.....



Bonne journée.
:bisou:
khalida.137
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 15:04



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"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 15:07



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ceci s'adresse à tous les papas de la file. désolée pour le retard car le dimanche c footing et vélo.



a+
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Joëlle.B97
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 16:41


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Bonjour, petite pause sur la dentelle (j'avance, j'vance !. Mon agp était "débardeur" pendant la mauvaise saison.(1904)
S'agissait-il de ramasser les tronçons de bois et les mettre au bord de la route pour être ensuite emmenés (avec quel moyen d'ailleurs ?)? Merci de me renseigner si quelqu'un connaît quelque chose sur le sujet.
Bonne journée, bonne fête à tous les papas !
Joëlle.B97
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 22:31


Inscrit le: 04/05/2008
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Je fais dans la dentelle !
J'ai pris des notes au fil de ma lecture, j'ai enlevé des choses, mais tout ce qui reste, je trouvais ça intéressant alors, c'est peut-être un peu long ! Vous zapperez ce que vous voudrez ! Il me reste à lire ce qui concerne les techniques.
Histoire de la dentelle
La dentelle va peu à peu se développer en France à la Renaissance jusqu?à devenir une grande mode.
Louis XIV refuse que l?on importe de la dentelle des pays étrangers. Avec Colbert, il veut que la France domine les autres pays dans tous les arts. Colbert va donc développer l?industrie dentellière.
Pour stimuler la qualité du travail, Louis XIV accorde de gros avantages aux entrepreneurs : titres de noblesse, prêt de sommes importantes, exonération de tout impôt?.
La dentelle à l?aiguille, le Point de France, pourra peu à peu dominer les dentelles italiennes et c?est surtout à Alençon qu?elles seront réalisées.
La Révocation de l?Edit de Nantes est un gros problème, car beaucoup d?artisans fuiront la France pour pratiquer leur religion en toute liberté. Ils s?installent en Angleterre, en Hollande, en Allemagne, en Suisse. Les dentellières les plus expérimentées d?Alençon emportent avec elles le secret de leur métier.
La dentelle française a beaucoup de mal à se remettre de cela.
Au XVIIIème Siècle, la mode est aux manchettes très longues. L?origine viendrait des tricheurs aux jeux de cartes !
Avec la Révolution, pendant 12 ans, on ne fabriquera plus de dentelles : la clientèle est morte ou a émigré.
Dentelles et contrebande au XIXème Siècle.
Au début du XIXème Siècle, Napoléon Ier désire faire renaître l?art dentellier. Il encourage les dentellières d?Alençon lors de sa venue en mai 1811. A partir de ce moment, on se remet à porter beaucoup de dentelles, on en orne même les lits et on fait aussi des rideaux. Les impératrices Joséphine et Marie-Louise en portent jour et nuit.
Le commerce va ensuite s?établir avec les Etats-Unis. Napoléon III et l?impératrice Eugénie aideront les manufactures. A l?étranger, beaucoup vont faire des commandes à la France, on recherche notamment les dentelles de Chantilly, les blondes de Caen, de Bayeux, du Puy, de Mirecourt.
La fabrication française ne suffit plus, c?est le début de la contrebande avec la Belgique.
on élevait des chiens que l?on nourrissait très bien puis on les emmenait ensuite en Belgique où ils étaient maltraités à outrance et très peu nourris.
on les relâchait ensuite, lorsqu?ils étaient bien maigres, revêtus d?une peau de chien plus grand que l?on ajustait à leur corps et remplie de dentelle. Les chiens se dépêchaient de traverser la frontière pour retrouver leur « bon maître ».
Entre 1820 et 1836, les douaniers connaissant le problème offraient une prime de 3 F par chien capturé. C?est ainsi que plus de 40 000 chiens furent abattus pendant cette période.
Dentelle au XXème Siècle
En déclin au début du XXème siècle, une loi est votée pour organiser l?apprentissage de la dentelle dans les écoles primaires de filles et les Ecoles Normales d?Institutrices des départements de tradition dentellière.
Des écoles de dessin et de dentelle s?ouvrent dans ces villes.
Mais la Grande Guerre arrive et les écoles sont très souvent transformées en hôpitaux. Les dentellières remplacent les hommes aux champs, à l?étable, à l?usine.
En 1934, l?apprentissage de la dentelle est supprimé, car suscite trop peu d?intérêt.
Alençon, Argentan, Valenciennes, Le puy et Bailleul vont prendre le relais et essayer de sauver leurs techniques dentellières.
En 1972, à Alençon, il n?y a plus aucune apprentie, les dentellières ne sont plus que sept, dont deux seulement qui peuvent transmettre leur savoir. Elles demandent une aide à l?Etat.
Devant le déclin général de la dentelle en France, le Président de la République, crée des Ateliers nationaux de dentelles à la main (aux fuseaux et à l?aiguille).
L?Atelier national du Point d?Alençon remplacera alors l?Ecole dentellière.
La dentelle mécanique
C?est en Angleterre qu?elle apparaît. Mais alors qu?elle empêche l?exportation, on compte déjà neuf constructeurs de métiers à Calais en 1825.
Aujourd?hui, les dentelles mécaniques de Calais, Caudry, Lyon et du Puy sont appréciées partout dans le monde, et ce, de par leur qualité reconnue.
Apprentissage et ateliers
L?apprentissage ne se fait pas partout en France de la même façon. Ce que l?on peut cependant retenir pour le XVIIIème et une bonne partie du XIXème siècles, c?est que l?on formait très souvent des fillettes âgées de 5 à 8 ans, très souvent pauvres et/ou orphelines. Elles apprenaient pendant plusieurs années dans des conditions très difficiles. Il fallait environ 5 à 6 années pour devenir de bonnes ouvrières. Les enfants travaillaient souvent dans des caves humides : cela permettait une meilleure résistance du fil et la dentelle restait bien blanche grâce à l?abri du jour.
Elles travaillaient du matin jusqu?au soir.
Conséquences de cette vie difficile :
-cécité due aux efforts des yeux et au manque de lumière,
-déformation de la colonne vertébrale à cause de la position penchée,
-troubles des voies respiratoires dus aux sels de plomb qui servaient à blanchir les dentelles
-maladies nerveuses
-leur extrême pauvreté engendrait la prostitution, la naissance d?enfants naturels.
Les lois de la troisième République permettront enfin de passer l?âge de l?apprentissage à 12 ou 13 ans, la dentelle en souffrira !

références du livre : La dentellière Mick Fouriscot, Métiers d'hier et d'aujourd'hui, Berger-Levrault
Joëlle.B97
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 22:34


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Oui, je l'admets, ça manque d'images !!!! Ca va venir !
Par contre, permettez-moi de vous joindre cette poésie de Victor Hugo, je ne m'en lasse pas et elle est toujours d'actualité dans le monde. Ne restons pas indifférents.

Où vont tous ces enfants ...
...
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu: - Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes !
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : Où va-t-il ? que veut-il ?
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !
Victor Hugo
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 15 juin 2008 23:26



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bravo Joellebis pour cette histoire de la dentelle et pour ce très beau poème de Victor Hugo.
Et hélas oui, toujours d'actualité dans beaucoup de pays du tiers monde....

Bonne nuit.

A demain.

:bisou:
khalida.137
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 08:29



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Bonjour tous,
Thumb Up Victor HUGO homme très visionnaire
pour son époque. Il s'est battu contre toutes les ségrégations sociales et était fondamentalement contre le travail des enfants.bravo bravo
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 10:22



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Bonjour à toutes et tous
Bienvenue à Joelle et Ingrid, et bravo pour leur participation.
Que de lecture ce matin!!!

Je vous souhaite une très très bonne journée et une ecxellente semaine.



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 11:23



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Pour Joelle



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 11:32



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Suite

Les transporteurs
Les débardeurs
Ils interviennent dans la forêt en fin de saison pour sortir le bois avec leurs chevaux ardennais ou leurs b?ufs dans le cas des Morvandiaux. Les attelages tirent des triqueballes, ou des fardiers, robustes charrettes qui permettent de soulever les troncs. Les animaux peinent ainsi moins que lorsque le bois traîne à terre et bute sur les souches. Les attelages vont jusqu'aux ports dans lesquels les grumes sont confiées au flot pour leur transport.



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 13:56



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"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 14:14



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour Joelle, bonjour à tous.

De nouveau plage pour moi ce matin avec mon petit suisse.....(je n'ai pas vu de bélandre.. Wink )

Bonne journée à tous.



:bisou:
Florence.G519
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 15:09


Inscrit le: 27/03/2008
Messages: 964
Merci beaucoup pour la photo.
Même si, vu comme ça, ça ne donne pas trop envie de visiter la magnifique ville du Mans...
Bonne journée à tous.
Florence
Florence

Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants.
72-MONTANGER ou MONTANGE-GRASSIN-FOUCRE-DUCRE-LEP(E)RON-BEAUPIED-BERRUE-PIERRET-ALIX-PAIREL-GUYONNEAU-BELLANGER-HAMET-RAGOT-JAROSSAY-DUTERTRE-DENFER-CHOPLIN-LAUNAY-PAPIN-GOUAULT-MEICHE-PESCHARD
62-FOURNIER-PARIS-DEVIN-SAUVAGE-DUHAMEL-GALLIOT
54-MANSUY-BRICNET
29-GOGER ou GOGE-TRANVOUEZ-MEAR-KERRIOU-GUILLERM-ROZEC-RICHARD-DEROFF-PEDEN-LOAEC-LE FUR-LE GOFF-KERMARREC-GOURIOU-LE JEUNE-LE NAN
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 15:33



Inscrit le: 10/04/2003
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et celle ci elle est un peu mieux



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 16 juin 2008 18:34



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Aujourd'hui il y a un vent chaud chez moi.... encore 31º à l'ombre...

Si je pouvais vous envoyer un peu de chaleur... ça serait avec plaisir!

:bisou:
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