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Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 4 juin 2008 21:02



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Bonsoir la file. :bisou:

C'est bien de passer à autre chose Sibie. Gardez que le meilleurs momments passés de votre ami.
Joëlle et Bénédicte : Chapeau medames ! bravo bravo bravo Grâce à vous (et ceux qui écrivent) je me couche avec de nouvelles connaissances. Merci à vous. Thumb Up Thumb Up Thumb Up
Demain, c'est boulot et il va falloir se lever de trés bonne heure Angry
Bonne soirée.Sleeping
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 4 juin 2008 21:12



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bonsoir

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 4 juin 2008 21:14



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Bonne soirée à tous
Bisous
à demain

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mercredi 4 juin 2008 21:16



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Bonsoir Christope.
Smile
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 4 juin 2008 22:04



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Bonne nuit à tous.

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 4 juin 2008 23:26



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Hiding ma sylvie,
ravie de voir que tu reprends le dessus.
:bisou: à demain j'espère

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khalida.137
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 08:21



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bonjour tout le monde,
superbravo bravo pour les panamas.
Cela complète mon échange avec ma visite de deauville (surtout les photos)
mon beau frère qui travaille en afrique du sud me dit qu'ils en fabriquent aussi là bas.
mais je ne suis pas sûre de la composition de la fibre utilisée Afrique du sud, est-elle la même que celle que vous décrivez?....
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 08:42



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bonjour

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joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 10:26



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Bonjour à tous et toutes
Bisous à tous nos fidèles
bonne journée (j'espère que msiter error va nos laisser tranquilles)

A+

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joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 10:39



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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 10:46



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Bonjour à tous

Christophe,Joelle,Sibie,Khalida.....

Pour completer le métier de carrier et le le topo d'hier de Joelle sur la lauze.....

Perrayeux, Fonceurs et Fendeurs d?ardoises, Ardoisiers.

Personnes chargées de l?extraction et et de la taille des ardoises.
( L?ardoisier étant plutôt un couvreur qui utilise l?ardoise pour recouvrir le toit de bâtiments( Il prépare le support de couverture, met en forme les ardoises, les perce et les cloue avec un marteau d?ardoisier ou les fixe avec des crochets) mais parfois on employait aussi le terme d?ardoisier pour celui qui extrayait et préparait l?ardoise. )



Schiste ardoisier.

L'ardoise est une roche métamorphique qui s'est formée dans de faibles conditions de pression et de température. Elle appartient à la famille des schistes dont elle se distingue par la qualité de son grain, très fin, et sa fissilité. Ces propriétés font qu'on a pu l'utiliser comme matériau de couverture.
L'ardoise est résistante et sa couleur peut varier du blanc au noir, en passant par toutes sortes de gris, de rouges sombres et de verts. L'ardoise peut être droite (rectangulaire) ou en forme d'écaille. Son épaisseur varie de 3 mm à 9 mm. Entre 20 mm et 40 mm, il s'agit de lauze, autre schiste plus massif et moins plissé. La pose à l'ancienne est la pose au clou (plus onéreuse car il faut des ardoises percées), fin du XIXème apparaît la pose sur crochet (l'ardoise est simplement appuyée en pied).
Autrefois, le département des Ardennes possédait d'importantes exploitations (Fumay, Haybes, Rimogne, ...) qui ont toutes cessé leur activité à la fin du XXe siècle (1971). on trouve aussi des bassins ardoisiers en Bretagne(ardoisières de Maël-Carhaix),dans le Maine et Loire (Trélazé) en Corrèze(Allassac et Travassac), dans les Alpes et dans les Pyrénées.
Quelque soit la région d?extraction des ardoises, le travail est à peu près le même.




L'extraction peut s'effectuer à ciel ouvert ou bien de manière souterraine. Certaines régions, Corrèze et Anjou, ont vu les deux techniques co-exister. Dans d'autres, comme dans les Ardennes, la Savoie, elle est ou fut exclusivement souterraine. Le principal facteur qui conditionne le mode d'extraction repose sur le pendage de la veine.
Ensuite, les blocs sont découpés en blocs proches des formats d'ardoises à fabriquer étape au cours de laquelle le fendeur veille à placer le longrain, qui correspond à la direction selon laquelle la roche a été plissée, dans le sens de la longueur de la future ardoise. Ensuite, vient l'étape du fendage qui consiste à diviser le bloc dans son épaisseur, en désolidarisant les feuillets de la roche. La dernière étape, la taille, consiste à donner à l'ardoise sa forme définitive.

Nous allons voir comment s?effectuait le travail dans deux régions différentes.



Travail au fond d'une carrière à ciel ouvert en Anjou.

Dans les Pyrénées
A - L'extraction



Carrière en Ariege.

L'ouvrier doit d'abord procéder à l'enlèvement des terres pour pratiquer une ouverture assez large jusqu'à ce qu'apparaisse le feuilletis (appelé lurette en Bigorre), ardoise très tendre inutilisable. Par une deuxième foncée, se découvre le banc de bonne ardoise. L'ouvrier enfonce des coins dans les rainures du banc et avec ses camarades, tape sur ces fers jusqu'à ce que la pièce de schiste se sépare du banc. Si le bloc résiste, il doit s'aider d'une barre de fer introduite dans la fente et peser sur l'autre extrémité pour faire effort.
Dès qu'il a découvert, après un examen rapide, le sens de fissibilité du bloc, il s'empare du "tailhadé", gros ciseau qu'il place dans les rainures et, en frappant dessus, il débite le bloc en crénons, blocs plus petits et faciles à acheminer par wagonnets vers les fendeurs.



Dans les grandes carrières, on utilisait la poudre pour détacher les blocs. La technique est la même que celle employée par le carrier. Il fallait 11 livres de poudre pour enlever une toise cube d'ardoise (environ 8 m3) et le double pour un même volume de pierre. Pour le transport des blocs, on utilisait un portique avec poulies, tiré par un cheval.

B ? La fente
Chaque bloc est soumis à un examen rigoureux. Il s'agit de déceler les défauts : la présence d'un grain de pyrite, celle d'un pli vertical très fin dans le schiste ? "eth péou", (le poil) ? qui la rend gélive, celle du "lis", fine bande horizontale lisse que la fente suivra.
Il faut aussi distinguer l'ardoise douce au grain fin, mais moins résistante, de l'ardoise dure, moins facile à diviser, mais plus solide.
Les blocs sont séparés en feuillets de plus en plus minces, toujours dans le sens de fissibilité. L'opération s'appelle "l'aprimaïre" (prim = mince en bigourdan). Elle s'effectue avec de petits ciseaux de 10 centim. appelés "primadechs" (même racine prim).




Assis par terre, une jambe repliée sur l'autre, l'ardoisier place le ciseau dans l'épaisseur du bloc et frappe de petits coups avec le maillet pour amorcer la fente. Il recommence cette man?uvre le long de la pièce. La fente ainsi amorcée alentour du feuillet, il frappe d'un coup sec à un point choisi et ainsi il sépare les deux feuillets amincis. Cette opération se renouvelle pour obtenir l'épaisseur désirée, environ 2 à 3 cm.

C ? La taille




Ces feuillets obtenus sont de forme irrégulière. Pour les travailler, l'ardoisier est assis devant le "piquet", enclumette en bois avec une partie effilée en fer qui permet une taille nette. Tout d'abord, il prend un marteau à tête tranchante dont le manche mesure 33 cm, dimension type de longueur d'ardoise. Avec le manche, il marque la longueur sur le feuillet, puis perfore de petits trous suivant la ligne tracée et, d'un coup sec de la main, il sépare la pièce en deux. L'équerre et la tranche parfaite s'obtiennent sur le fer coupant de l'enclumette.
Aujourd'hui, la taille se fait avec la machine à rondir et avec l'utilisation de scies mécaniques.

D - L'entrepot




Les ardoises taillées sont déposées sur un socle pour constituer l'unité de base : le "parech", petit traîneau en bois de 1 mètre de long contenant 25 rangées d'ardoises qui pourront couvrir 2 m2 de toiture. L'unité supérieure est le "char", formé par 6 "parechs" et pouvant couvrir 14 m2 de toiture.
Les ardoises sont descendues dans le "parech" de l'aire de confection à la route carrossable. Quant aux déblais inutilisables, " eth cascaillé ", ils forment un talus à l?extérieur de la carrière.

E ? La qualité de l?ardoise
La meilleure est la "quarrée", puis le gros noir, plus petite; le poil noir, plus fine; le poil taché, avec quelques endroits roux; le poil roux, ardoise rousse; la carte, plus mince que la quarrée; et l'héridelle, qui présente deux côtés taillés et deux côtés bruts.

F ? Les accidents dans les carrières
Quelles soient exploitées à l'intérieur de la terre où à ciel ouvert, les mines et carrières présentent un danger pour le travailleur. Cela peut être dû à l'imprudence de l'ouvrier ou à tout autre évènement imprévisible. De nombreux cas ont été répertoriés dans les carrières bigourdanes


Dans les Ardennes

Il existait différentes façons d'accéder au schiste. L'accès « immédiat » était possible lorsque la veine de schiste ardoisier se trouvait directement sous la surface du sol. Le chantier prenait alors l'allure d'une carrière à ciel ouvert.

L'accès par puits incliné consistait en une galerie creusée dans la roche suivant son inclinaison. A partir de ce plan incliné, des galeries horizontales étaient creusées à des niveaux différents. Elles donnaient accès aux divers ouvrages séparés par des piliers pour soutenir ce que les mineurs appelaient « le ciel », c'est-à-dire le haut de la chambre.

La mine visitée à Alle est accessible par des galeries souterraines, ce qui est la 3ème façon d'accéder au schiste. Les galeries s'enfoncent dans le flanc de la colline en traversant différentes couches de sous-sol avant d'atteindre le schiste ardoisier exploitable.

Le crabotage.
Une fois la veine de bon schiste atteinte, les mineurs commençaient le « crabotage ». Cette opération consistait à creuser une excavation sous la veine à exploiter. Les dimensions variaient selon l'ouvrage. Le craboteur commençait le travail avec le pic (quand la pierre était tendre) et utilisait ensuite des mines de tirage. Les trous étaient forés à l'aide de la barre à mine (tige métallique à tête diamantée pénétrant par percussion).
A partir de 1922, le marteau perforateur à air comprimé sera utilisé.

Les outils d'antan pour le crabotage




Toute pierre tirée par le craboteur tombait en pure perte. Ces déchets étaient évacués à l?extérieur ou dans d'anciens ouvrages, à dos d'hommes ou d'enfants (faiseleux) au moyen de hottes. Il s'agissait d'un travail éreintant qui imposait au craboteur, pour le forage des trous de mine, des positions très inconfortables. De plus, la poussière de schiste provoquée par cette opération envahissait les poumons de l'ouvrier. Le porteur de déblais peinait, plié en deux, sous le poids de sa charge et connaissait tôt ou tard des problèmes lombaires.
Craboter était une spécialité rémunérée au mètre (13 F le m en 1912). Le portage était payé au nombre de charges (0,15 F l'unité en 1912).



Le coupage.

Le crabotage a dégagé le toit et le mur de la veine. L'opération suivante consistait à détacher du ciel de l'ouvrage les blocs de schiste ardoisier.
Ce travail avait pour but le dégagement de la partie à extraire, en la libérant aux deux extrémités. Le coupage « derrière » était effectué au bas de la dalle à abattre, tandis que le coupage « devant » était réalisé au sommet de celle-ci.
Le coupage « derrière », en raison de l'inclinaison du ciel de a cavité où se tenait le mineur, était le plus dangereux.
Lorsque les deux coupages étaient effectués en même temps, par prudence, des étais de bois assuraient le soutènement de la voûte.
Dans la pierre tendre, les coupages étaient réalisés au pic (au marteau - burin à air comprimé après 1930), sinon il fallait utiliser des mines de coupage. Les trous étaient bourrés de dynamite.

L'abattage




Il consistait à provoquer une rupture dans le sens du longrain. Pour cela, un forage était effectué. Les trous obtenus étaient remplis de poudre et une explosion était déclenchée. De cette façon, le bloc dégagé par le crabotage et le coupage se détachait du ciel de l'ouvrage.
Cette opération était toujours effectuée le soir lorsque les mineurs avaient quitté l'intérieur de la mine. La poussière provoquée par l'explosion restait en suspension dans l'air de la mine durant une bonne partie de la nuit, mais était retombée le matin lorsque les ouvriers retournaient dans la mine.

Le débitage.

La dalle libérée de la veine de schiste s'appelait « spörton ». Celui-ci pouvait peser plusieurs tonnes. Pour une longueur de 4m, une largeur de 1,20 m, une épaisseur de 1m, le poids est d'environ 14 tonnes. La division en blocs plus petits était donc indispensable pour effectuer le transport vers la surface. L'ouvrier de fond, au cours de la division du « spörton » en « spörtons » plus petits, tenait compte de la surface des ardoises que le « fendeur » pourrait en tirer. Son souci était de perdre un minimum de pierre.



La remontée.




Les blocs taillés par le mineur, à une épaisseur de 16 ou 32 ardoises (7 à 14 cm), étaient transportés sur le dos, du point de débitage vers la galerie équipée d'une voie ferrée.
Le porteur, courbé, les reins protégés par le « bassa » (sac rembourré de paille, maintenu par des bretelles) transportait une masse atteignant parfois 200 kilos. Chargé de son énorme fardeau, il gravissait les tas de déblais au moyen d'une succession d'échelles, pour atteindre les wagonnets qui acheminaient l'ardoise à la surface. Un porteur pouvait remonter de 4 à 6 tonnes de schiste par jour.

Le fendage de l'ardoise.

Les blocs, remontés en surface, devaient être fendus le plus tôt possible. L'ardoise devait garder son humidité acquise en sous-sol pour être clivée aisément.
Le fendeur, après un examen minutieux de la dalle, tenant compte des accidents de la pierre, débitait celle-ci en morceaux proches des formes d'ardoises qu'il pouvait en tirer. Il obtenait des blocs plus petits, pointus et d'une surface suffisante pour tracer deux ardoises, en veillant à minimiser la quantité de déchets.
Le travail de fendage commençait réellement. Le fendeur, debout, tenant d'une main le « compassoû », burin très mince, de l'autre le « maillet », divisait le bloc coincé entre ses sabots pour obtenir des épaisseurs de quatre ardoises (appelés « compassés », environ 16 mm d'épaisseur). Chacun des compassés était refendu en quatre feuillets d'une épaisseur de 4 mm. Le clivage était un travail d'expérience qu'il fallait acquérir grâce à un long apprentissage auprès d'un aîné.


Le découpage de l'ardoise.

Il s'effectuait sur le « sto », trépied en bois. L'ouvrier s'y asseyait à califourchon. Il découpait l'ardoise posée sur le béquillon du sto (petite pièce de bois verticale placée à la tête de celui-ci). En fonction de la surface utile et des besoins, l'ouvrier façonnait les différents modèles d'ardoises.
A ce stade de la production d'ardoises, on peut chiffrer la proportion des produits finis à 16% de la pierre à extraire. 84% de la pierre se réduisait donc en déchets !

Le stockage.
Les ardoises façonnées quittaient l'atelier de fendage et de découpage pour être arrangées à l'extérieur. Le transport vers le chantier s'effectuait à l'aide de brouettes en bois.
La vente se faisait par quantité de 1000 pièces. En fait, un supplément de 20 à 40 ardoises était ajouté pour couvrir la casse éventuelle due aux manipulations.


Le transport.

Vers 1840, les ardoisières de Laviot utilisèrent des barques à fond plat. La Semois permettait à ces embarcations de transporter jusque 20000 ardoises (environ 10 tonnes).
Jusqu'en 1885, le transport s'effectuait sur des chariots tirés pas des chevaux. Lorsque la destination était éloignée, il fallait utiliser le chemin de fer à partir de la gare de Graide.
De 1885 à 1913, la locomobile appelée « routière » remplaça la traction chevaline. Cet énorme engin, qui fonctionnait à la vapeur, pouvait transporter de 5 à 10 tonnes d'ardoises. La routière et ses remorques, équipées de roues de fer, étaient caractérisées par le vacarme qu'elles provoquaient et par leur lenteur (4km/h). Son rôle était la jonction Alle ? gare de Graide. A partir de 1914, la voie vicinale joignant Alle à la gare de Gedinne permit au tram, ensuite à la « micheline », de conduire les wagons d'ardoises vers la ligne Bertrix ? Dinant.

Et pour l'Anjou, voir ce site:


http://perso.crans.org/~fmartin/principal.htm


Fendeurs vers 1920.


:bisou:
Nicole.T81
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 10:49



Inscrit le: 28/01/2006
Messages: 1 385
bonjour
j ai appris il y a quelques jours que mon nom de JEUNE FILLE viendrai de l endroit du metierQuestion du "PETITS RAMONEURS SAVOYARDQuestion "

une petite idéeQuestion


merci nicole
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 10:52



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour Nicole

Dites-nous quel est votre nom de jeune fille.....

Amicalement
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 12:20



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963


Petits Ramoneurs Savoyards loin de chez eux....à Perpignan; là on les appelait escures-xemeneies ou remeniots.

Métier étudié en page 11.
:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 17:19



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Sylvie on pense à toi

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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 18:58



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963

Liste des Métiers déjà étudiés p15

Bon Sibie, un petitSmile..

Puisque tu n'as pas le permis, que dirais-tu d'un bon vieux vélocipède....




Ce modèle primitif sans pédales ne demande pas trop de sens de l'équilibre mais il vaut mieux être sportif...



Celui-ci est plus classique et quelle élégance dans la tenue vestimentaire....

Et enfin si Mr ton mari veux bien t'accompagner:




:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 18:59



Inscrit le: 10/04/2003
Messages: 4 142
Coucou

désolée de ne pas être présente, Mais j'ai eu un petit coup e mou,
j'ai dormi tout l'après midi, même pas vu le tennis.

Béné tu m'a refilé ton rhume?????

BisousA+



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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 19:18



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Désolée Joelle si je t'ai transmis mes microbes....mais je t'ai trouvé un remède, une véritable panacée:

Vertus thérapeutiques de l'Armagnac



Il est souvent ignoré que l?Armagnac fut longtemps consommé pour ses vertus thérapeutiques. Maître Vital Dufour, prieur d?Eauze et de Saint Mont, né vers 1260, franciscain, étudie la médecine à Montpellier en 1295 et deviendra Cardinal en 1313. Maître Vital Dufour a écrit un célèbre ouvrage de médecine, archivé au Vatican, et traduit par l?abbé Loubès. Cette étude du 14° siècle nous révèle toutes les vertus de l?Armagnac :


« Cette eau, si on la prend médicalement et sobrement, on prétend qu?elle a 40 vertus ou efficacités.
Elle cuit un oeuf, les viandes cuites ou crues, elle les conserve..., si on y met des herbes, elle en extrait les vertus...
Elle fait disparaître la rougeur et la chaleur des yeux, elle arrête les larmes de couler.
Elle guérit les hépatites si on en boit avec sobriété.
Elle guérit la goutte, les chancres, les fistules si on en boit, les blessures par application. L?onction fréquente d?un membre paralysé le rend à son état normal.
Elle aiguise l?esprit si on en prend avec modération, rappelle à la mémoire le passé, rend l?homme joyeux au dessus de tout, conserve la jeunesse et retarde la sénilité...
Elle calme le mal aux dents, elle enlève la mauvaise senteur du nez, des gencives, des aisselles.
Elle fait disparaître les rougeurs de la gorge si on se gargarise fréquemment.
Elle est très utile aux mélancoliques, aux podagres, aux hydropiques...
Elle fait disparaître la douleur des oreilles et la surdité, guérit la fistule du chancre...
Elle fait disparaître les calculs de la vessie ou des reins, guérit la fièvre quarte, pourvu qu?on en prenne avec sobriété de temps en temps. De même le lépreux s?il en prend modérément quelquefois, sa lèpre n?ira pas plus loin.
Elle est utile à la femme enceinte, si elle en boit de temps en temps modérément.
Si on oint la tête, elle supprime les maux de tête, surtout ceux provenant du rhume.
Et si on la retient dans la bouche, elle délie la langue, donne de l?audace, si quelqu?un de timide de temps en temps en boit... »


NDLR: Bien sûr, l'eau-de-vie d'armagnac doit être consommée avec modération.


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 19:28



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Merci Béné,
j'en ai pas sous la main, mais j'en achète demain pour vérifier.

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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 19:33



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Bonsoir la file.
Joëlle, mieux vaut voit le médecin qui pratiquera une bonne saignée pour que le mal parte !
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 19:48



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Ma pauvre joelle, j'espère que tu te remettras du passage de notre docteur Jean Marc!

A demain

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 20:14



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Après ce traitement,je suis crevée.
Allez au dodo
A demain, cela devrait aller mieux.



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 21:44



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Bonne nuit à tous.
A demain Joelle
:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 22:25



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Bonne soirée et à bientôt :je passe un w.end dans la Sarthe. Walkman
:bisou: à tous
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 5 juin 2008 22:30



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bonne soirée

Bénédicte ,pour ton remède,on m'a toujours dit qu'il fallait se méfier des vieillards maniaques

jeu de mot maitre capélo


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 09:53



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Bonjour à tous

Ha Ha.. ....un salut du vieillard Christophe...

Joelle, j'espère que tu vas mieux.


Bonne journée.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 10:29



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Bonjour à tous,



J'émerge à peine, je suis très fatiguée, et en plus je me paye une crise de rhumatismes dans les doigts.

Pas la joie.

Mais bon faut faire avec.

Bonne journée à tous et gros gros bisous à tous

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 10:31



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"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 11:54



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Aie Joelle les douleurs rhumatismales, c'est pas marrant...j'en parle par expérience....

Bourbonne-les-Bains (52) station réputée pour soigner les rhumatismes..





:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 13:28



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devinette

c'est quoi ? et à quoi çà sert ?



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christ.L12
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 13:37



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bonjour à tous ,
je ne sais pas ,peut être un truc pour une porte


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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 13:55



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quoi reflechis je donne ma langue au chat Joelle....ça serait pas pour soulager les doigts rhumatismaux?Mr. Green

En attendant la réponse, je reviens sur ta marchande à la toilette de ce matin.

Selon la définition:femme qui revend des vêtements, des parures.

En fait, contrairement au fripier il semble que ce soit des vêtements d'une certaine qualité. De plus c'est un genre de prêteuse sur gage.

Voici un extrait de livre qui peut illustrer ce métier:

"ll lui restait quelques mauvaises nippes dont elle fit un paquet pour le porter chez la marchandee à la toilette de la rue des Cordiers.
- Est-ce là tout ce que vous m 'apportez? dit celle-ci.
- Oui, madame.
- Mais ça ne vaut pas quatre sous, dit la marchande en secouant les nippes d'un air de dédain. C'est de la friperie, et pas cher. Qu'est-ce qui vous a vendu de la marchandise pareille?
Claire avoua ingénument qu? elle se fournissait au Marché-aux-Veaux.
-Ah ! je ne m'étonne plus maintenant que vous m'apportiez des ferloques.
La ferloque, en style de revendeuse à la toilette, est la loque dans toute sa dégradation.
- Ainsi, madame, vous ne pouvez rien m'avancer la-dessus?
- Dieu du ciel, ma petite, d'où sortez-vous... Si vous ne m'aviez pas été amenée l'autre jour par M. Gogué, avec qui je fais du commerce depuis bientôt trois ans, je n'aurais rien avancé sur votre bagage, sur lequel je perdrai certainement, car vous ne venez pas pour le dégager.
- Hélas ! non, madame.
- Et ça encombre mon logement, qui n?est pas grand... Si vous saviez ce que toutes les femmes du quartier m'apportent en gage, vous verriez quelles belles étoffes, des robes qu? elles ont mises une fois seulement, et encore je ne peux pas toujours leur prêter... Elles ont sans cesse besoin d'argent; il me faudrait des millions... Ce sont de bonnes filles, mais elles n'ont pas d'ordre.
ll était curieux d'entendre la marchande à la toilette se plaindre du manque d'ordre des malheureuses sur lesquelles elle prélevait de gros bénéfices.
Claire renouait lentement son paquet et se disposait à s'en aller.
- Nous nous reverrons un jour, ma fille, dit la marchande à la toilette, mais je veux vous montrer auparavant comment je peux rendre une femme aussi belle qu'une princesse, sans sortir de cbez moi.
La curiosité fit rester Claire.
- Tenez, dit la marchande à la toilette en lui montrant une robe de soie à carreaux écossais, savez-vous combien j'ai prété là-dessus? Dix francs. La robe en vaut cinquante, mais tout l?or du Pérou ne suffirait pas si j'écoutais ces demoiselles.
Elle ouvrit une porte de derrière qui communiquait à sa boutique, et Claire fut éblouie de l'élégance des vêtements et des chapeaux entassés. C'étaient des volants, des plumes, des dentelles dont elle avait á peine l'idée. La boutique de la fripière était un taudis en comparaison; et la marchande avait raison de traiter de ferloques les nippes du Marché-aux-Veaux.
- EL bien, ma bonne petite, croyez-vous qu? une femme puisse se requinquer ici?
Les yeux de Claire tout à l'heure abattus commencèrent à se ranimer.
- Il y a de tout : bottines, chapeaux, bracelets, robes, même des amazones. Mais aussi quand une femme sort de ma boutique, habillée, elle n? est pas embararrassée de payer sa toilette.
Claire regarda la marchande." .
.

La Mascarade de la vie parisienne. Champfleury. 1861.

Voici des Marchands fripiers.









:bisou:
khalida.137
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 14:34



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rebonjour Joelle,
Alors des douleurs articulaires au niveau des doigtsQuestion
As tu fais des bons repas bien arrosés bravo ces derniers temps?
a+:bisou: :bisou:
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 15:03



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Salut khalida,,

pas de repas arrosés ces temps ci, mais le temps humide ne convient pas trop à mes articulations pleines d'arthrose.

Pour la devinette ;

ceci est une GUIMBARDE
Pièce de bois munie d'une petite lame carrée servant à racler les fonds des moulures ou des sculptures.


Pour Béné

j'ai trouvé une autre dfinition de la marchande à la toilette : extrait du lexique de la prostitution

MARCHANDE À LA TOILETTE : entremetteuse, celle qui « lance » les filles.




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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 16:04



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bravo Joelle, je n'aurais jamais deviné..... et puisqu'on est dans les définitions, je suis allée voir(Wiktionnaire):

A part la définition que tu nous a donnée (la guimbarde est un petit rabot de menuisier, d'ébéniste pour aplanir le fond des creux dans les moulures.) il y a:

La guimbarde est un petit instrument de musique



Dans le langage courant, une guimbarde est une vieille automobile fatiguée : la guimbarde de Gaston Lagaffe.



L'expression "toucher une guimbarde des lêvres" est une référence à la contamination par certaines maladies contagieuses (comme l'herpès). Cette expression est née en raison du manque d'hygiène des joueurs de guimbarde à une époque.

Quand a ta 2ème définition de la marchande à la toilette, il y en aurait des topos à faire sur le sujet.....


Maison close à Paris du temps où la prostitution était légale et reglementée.


:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 16:16



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Comme tu dis Béné
a près tout c'est le plus vieux métier du monde dit-on!!
Il va falloir se pencher sur le sujet tout en doigté!!!



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joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 19:56



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Bonsoir à tous
je vous souhaite un bon week end
à lundi
:bisou: :bisou:



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Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 6 juin 2008 21:34



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Bonsoir Joelle

Bon week-end.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 06:34



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bonjour

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Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 08:05



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bonjour Joelle, Bénédicte, Sibie et Christophe,(toujours premier)Thumb Up
Excellent week end à ceux qui sont partis.

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 08:09



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Joelle,
La guimbarde ne m'avait pas beaucoup
inspiré. Embarassed
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 08:22



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"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 10:11



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Bonjour à tous

Et si nous allions faire cuire notre pain au four communal?





Bonne journée.
:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 14:17



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Je ne sais plus qui avait des ancêtres huiliers, il me semble que c'est Edith. Joelle avait joliment expliqué la fabrication de l'huile de noix. Je suis tombé sur un texte qui explique comment on faisait de l'huile de colza dans le Forez, dans le département de la Loire.

Le Moulin des Massons est un des derniers moulin à huile de France entraîné par l'eau qui fabrique de l'huile de colza grillé. (et de l?huile de noix.)




Le moulin à huile des Massons

"Aux Massons, où je suis né, il y avait une grosse maison où il y avait toujours quatre hommes et trois femmes à travailler. Il y avait tellement de bâtiments qu'on aurait dit un hameau. Ce village se trouve le long de la grande rivière qui s'appelle le Vizézy qui sépare la commune de Roche de celle de Saint-Bonnet, entre les hameaux de Fraisse et de Courreau.
Ici, entre les deux guerres, il y avait un moulin à huile qu'on appelait un tre d'iolou qui tournait à l'eau. Toutes les maisons de Saint-Bonnet, de Roche et de Châtelneuf venaient faire de l'huile aux Massons. Les gens portaient un bichet1 de graines de colza et une cantine, une sorte de bidon en fer-blanc avec une poignée pour le porter, d'autres avaient une petite bonbonne empaillée avec de l'osier.
Ceux qui venaient d'un peu loin arrivaient avec le cheval et le char à bancs, d'autres avec le tombereau, et les plus proches venaient à pied avec le sac sur le dos attaché bien long. Derrière c'était le colza et devant c'était la cantine qui pendait. Il y en a aussi qui arrivaient avec un bât.
Dans toutes les fermes situées en dessous de mille mètres on semait pour les besoins de la maison une, deux ou trois cartonnées2 de colza qu'on moissonnait à la faucille au mois de juin.




on mettait les gerbes en meule pour qu'elles sèchent bien et s'il pleuvait beaucoup le colza moisissait et ça donnait un goût de moisi à l'huile.
Certaines fermes dans le bas de la commune de Saint-Bonnet et de Châtelneuf cultivaient dix ou quinze cartonnées de colza pour la vente. C'était dans les entrecôtes qu'on faisait le colza qui avait le plus de rendement.
Parfois, aux Massons, se trouvaient trois ou quatre clients en même temps. C'était le premier arrivé, bien sûr, qui passait d'abord. Il y avait aussi aux Massons une grande écurie pour les chevaux de ceux qui attendaient leur tour.
Dans les maisons, on mettait la cantine dans un dépôt ou un grenier. on venait en tirer avec une bouteille et, au fond de la cantine, il y avait toujours un dépôt d'huile qui s'appelait la poutole. on le récupérait dans une boîte de fer-blanc et on s'en servait pour graisser les chars.
Pour faire cette huile de colza, il fallait une demi-heure au moins pour un bichet qu'on appelait une serrée et qui rendait à peu près quatre ou cinq litres. La turbine d'eau, c'était une roue en fer qui avait des palettes tout autour, tournait à l'horizontale comme une toupie3. Sur un côté arrivait l'eau qui descendait de la retenue4 par une sorte de conduit en bois, grand au départ et qui allait sur la roue en se resserrant. La cave où arrivait cette eau s'appelait la rouétéri, où il y avait une vanne de fermeture commandée du moulin à huile.
Pour faire l'huile il fallait monter le colza sur le dos au premier étage par les escaliers. Il fallait faire bien attention de ne pas glisser dans les escaliers parce qu'ils étaient graisseux. Il fallait être deux hommes, le patron et le petit valet. Le patron faisait d'abord passer le colza entre deux cylindres d'acier. Il fallait ouvrir la vanne presque à fond pour que les cylindres tournent vite. Le colza écrasé tombait dans un grand bachat en pierre peu profond et bien rond.



Moulin à huile de colza (n'est pas des Massons)

Dans ce bac après le cylindrage tournait une grosse meule en pierre qui finissait d'écraser le colza. Alors il fallait ouvrir la vanne à fond parce que la meule était lourde. Il ne fallait pas qu'elle tourne trop vite car ça éparpillait le colza à travers le moulin.


Surveillance de la cuisson.

La serrée d'avant était en train de cuire dans une grande chaudière en fonte qui chauffait au bois et, le plus souvent, avec des déchets de bois qui venaient de la scierie qui tournait à côté. Dans cette chaudière tournait, en même temps que la meule, des palettes qui raclaient le fond pour empêcher le colza de coller au fond et de brûler.
Au bout de vingt minutes, c'était cuit. Il fallait arrêter l'eau (fermer la vanne) et mettre le colza qui était cuit dans le pressoir en fer massif bien enveloppé de couvertures faites de crins, couverture très épaisse.



A la presse.

Au-dessus du pressoir, il y avait une grande roue dentée avec une vis au milieu. on faisait décoller cette grosse roue à la main autant qu'on pouvait serrer (il y avait des poignées en dessous pour forcer à la main). Quand nous ne pouvions plus tourner à la main, il y avait une petite roue dentée qui s'enclenchait sur la grande. on ouvrait la vanne et une courroie entraînait tous ces engrenages jusqu'à ce que la courroie patine. Après il fallait finir le serrage en montant à une grande roue qui avait des bâtons tout autour comme une roue d'écureuil, jusqu'à ce que le poids du valet ne puisse plus faire tourner cette grande roue. Et l'huile sortait par un trou sur le côté du pressoir.


L'huile s'écoule.

Quand ça ne coulait plus, il fallait desserrer mais ça faisait moins forcer. Le restant du colza après avoir rendu l'huile s'appelait le maton que le client emportait dans le sac qui lui avait servi pour apporter le colza. Mais avant de donner le maton à son propriétaire le petit valet le rognait, enlevait les bavures tout autour. Ces bavures restaient au moulin à huile et le patron s'en servait pour abreuver le bétail des Massons. Quand on rognait ce maton le client nous regardait de travers, c'était autant qui ne rentrait pas dans son sac pour faire des lavailles5 pour abreuver [les bêtes].



Tourteau de colza.

Je me rappelle que le prix de la serrée était de quarante sous6, après il passa à cinquante puis à trois francs.
Quand il n'y avait pas de client, nous faisions de l'huile pour vendre en ville le samedi. Donc le samedi il fallait se lever de bonne heure pour faire manger les chevaux, le Mousse et le Kaki, deux braves bêtes qui étaient attelées de front à un grand char à bancs. Dans ce char à bancs il y avait quatre grands bidons de cinquante litres pleins d'huile, une dizaine de matons à vendre au marché, le panier à pidanse7 qui contenait le beurre, le fromage et les oeufs, et toutes les serrées qu'on avait montées le samedi précédent du marché où mon grand-père avait une place à l'angle de la place de la Mairie et de la rue Victor-de-Laprade. on prenait les serrées de tous les environs.
Donc, à midi, le grand-père et la grand-mère mangeaient au restaurant en ville. De même, il y avait beaucoup de paysans qui en faisaient autant, ils ne partaient qu'à quatre heures pour remonter.
Quand, avant de souper, nous entendions le bruit du char derrière la maison tous les hommes se levaient pour aller dételer les chevaux et décharger le char qui était rempli de sacs de colza et de serrées de tous les clients qui avaient une étiquette avec leur nom et le sac marqué au crayon encre. Pour les chevaux, le vendredi, on bourrait deux grandes boges8 de foin avec le pied pour que ça fasse moins de volume."

1 Un double décalitre.
2 Une cartonnée, ancienne mesure agraire : environ 1 000 m2.
3 Toupie : pèro viro en patois.
4 L'onchiozo (l'enclôse) : retenue d'eau d'un moulin.

5 Les"lavailles" (lôvaille) préparées pour le bétail avec de l'eau tiède, du son...
6 Quarante sous valent deux francs.
7 Provisions.
8 Boge : sac grossier en toile de jute.


Jean Chambon, "Le moulin à huile des Massons (Saint-Bonnet-le-Courreau) vers 1930", Patois Vivant, n° 4, mai 1979



:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 20:42



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Bonne soirée.

A demain.

:bisou:
khalida.137
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Envoyé le: samedi 7 juin 2008 23:35



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merci Bénédicte pour toutes tes recherches. c'est très riche,
gros:bisou: :bisou: à tous et

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 8 juin 2008 10:13



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Bonjour à tous.




Bon dimanche.


:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: dimanche 8 juin 2008 11:17



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bonjour

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Envoyé le: dimanche 8 juin 2008 12:06



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bonjour tout le monde
Bénédicte Christophe

j'aurai aimé vous en offrir des vrais de mon jardin.. en voici d'autres


"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
André.V21
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 8 juin 2008 13:13



Inscrit le: 26/08/2005
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Bonjour à toute la file!

Vous êtes trop nombreux pour vous énumérer....

Je voudrai revenir sur le très vieux four communal présenté par Bénédicte....
Dans ma région et d'autres on les appelle encore "four banal", mot lié aux banalités ou redevances payées au seigneur qui se devait de mettre à la disposition des habitants du village ce four...
ce qui me donne l'occasion de parler du "FOURNIER"....devenu un patronyme très commun....
Instauration d'un impôt : le ban.
Tous les habitants d'un périmètre donné, étaient obligés d'apporter à moudre leurs céréales au moulin à eau, propriété du seigneur laïc ou ecclésiastique (d'où les noms "moulin banal" et "four banal").

Un agent seigneurial : le fournier.
Il semble qu'à chaque fois qu'un nouveau village était créé, on édifiait une chapelle et un four à pain. Les cuissons et la gestion des redevances étaient confiées au fournier. Le coût de cuisson se situait aux alentours d'une tourte due pour une quinzaine de cuites.

1080 : apparition en Europe des moulins à vent dont les croisés avaient pu observer les détails de construction et apprécier le fonctionnement en Orient .La construction des moulins à vent à des milliers d'exemplaires, témoigne au cours du Moyen-Age d'une progression des céréales et, par conséquent, de la consommation du pain.
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Un spécialiste urbain : [i]le talmelier
.
Talmelier serait l'ancien nom des boulangers français. Deux hypothèses quant à l'origine de ce mot : talmelier dériverait de tamiser, ou bien de taler qui signifiait battre (idée de pétrissage) et mêler. Le mot boulanger apparaît plus tardivement vers la fin du 12ème siècle.
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