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khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 1 mai 2008 23:24



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Thumb Up Bonsoir tousThumb Up ,
Peu de monde sur la fileSad Exclamation

bravo J'ai l'impression que nous avons tous été occupés avec nos petits bruns de muguettrefle trefle trefle trefle et c'est tant mieux pour nous tous.Smile
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 1 mai 2008 23:25



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Smile Smile Smile Smile Smile Smile
j'ai l'impression que j'ai inauguré la 46ème page.bougie bougie bougie



"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 1 mai 2008 23:25



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Jump Jump Jump youpi....
bravo bravo bravo
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: jeudi 1 mai 2008 23:28



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bonne nuit à tous et à demainSleeping Sleeping Sleeping Sleeping Sleeping Sleeping Sleeping
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: vendredi 2 mai 2008 08:47



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Bonjour,
En attendant le soleil voici ce que Monet peint de l'ancien avant-port du Havre.

"impression soleil levant",


Monet par cette peinture donna son nom au mouvement impressionniste. Un vrai régalbravo bravo bravo
un lever de soleil sur la plage du havre, c'est magnifique encore plus quand on sait que les impressionnistes n'y ont pas été insensibles.

Pour revenir aux métiers d'autrefois,pouvez vous me dire qu'elle était la fonction d'azzimiste.

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 2 mai 2008 14:16



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Coucou à tous
Merci Khalida de tenir la file
le week end je suis rarement disponible
Bisous A+


affûteur de scies

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Bernard Michel Claude.D
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Envoyé le: vendredi 2 mai 2008 17:50



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Bonjour à tous, pas moyen de te contacter en M.P., Joëlle, mon abnt expirant aujourd'hui pile. Comprends pas, comme il est prélevé sur fact.Orange tous les mois, ils ne m'avaient encore jamais fait le coup. 1er mai très chargé, pas eu le temps de fréquenter mes sites: 18 pers. à manger hier (pas d'indigestion mais pas pu tout finir: y avait pas mal à faire, ouais pas fin fin comme blague). Je t'envoie donc cet acte sur ta file, car réabmt envoyé mais manque de personnel pour déverrouiller, car pas encore fait.Pour nos frères 3 points, j'attendrai car ne veux pas monopoliser la file avec ça. Donc message suivant avec acte en question. Merci. Un seul reproche sur la file: tellement passionnant ces métiers qu' on pourrait finir par oublier la généalogie! ! ! ! ! ! !
A tout de suite.
Bernard Michel Claude.D
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Envoyé le: vendredi 2 mai 2008 18:01



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Au dernier essai, ça a marché, je n'avais pas été assez patient.
Je vous salue tous et vous souhaite tout le bonheur possible avec 24 h de retard.
Bernard
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 2 mai 2008 18:46



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Merci Bernard
Bonne fin de semaine

Pour digérer

Nous on a fait barbecue ces 2 jours et je pense aussi demain et Dimanche

Bisous



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christ.L12
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Envoyé le: vendredi 2 mai 2008 20:37



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bonjour et bonsoir

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
christ.L12
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 05:56



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bonjour et bon samedi

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khalida.137
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 09:05



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Thumb Up bonjour à tousThumb Up ,
hier beau temps Cool donc de 9h à 21 h c'était débroussailler, tailler, planter, rempoter.... et un truc donc j'ai horreur c'est après la tonte de la pelouse on la clarifie (on la balaie avec un râteau pour enlever herbes sèches et moisissures et ensuite on y disperse des poignets de sable pour l'aérer)...... aujourd'hui beau temps on fait les haies, à plus tard.Arrow right

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 09:05



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Pour revenir aux métiers d'autrefois,pouvez vous me dire qu'elle était la fonction d'azzimiste.
pas de réponseQuestion Question Question
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 09:16



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Bonjour Khalida,

Je vois que l'on à le même emploi du temps;
Aujourd'hui marché, pour acheter les plants de tomates de poivrons et d'aubergines.
Bonne journée

Estampeur d'assiettes


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joepiednoir
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 09:40



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Azzimiste autre nom du "damasquineur" (qui zèbrait un objet métallique de rayures d'or ou d'argent) terme utilisé dans les cévennes

Damasquineur
Ouvrier dont le travail est d'enchasser de petits filets d'or ou d'argent dans du fer ou de l'acier entaillé et travaillé exprès pour cela.

Synonime : Ciseleur

CISELEUR, s. m. (Grav. ant. sur métal.) que les Latins appellent coelator, étoit parmi les anciens une sorte d'orfevre qui travailloit à ciseler le métal avec le ciselet, le burin, & le marteau, & qui y formoit avec ces outils toutes sortes de fleurs & de figures agréables, & tout ce que l'adresse & la justesse de l'art prescrit. Ces sortes d'artistes étoient fort en vogue parmi les Grecs & les Romains. Pline, l. III. ch. xij. fait mention des plus habiles ciseleurs, & de leurs meilleurs ouvrages. Il s'étonne de ce que plusieurs ont excellé à graver sur l'argent, & qu'il ne s'en étoit pas trouvé un seul pour ciseler sur l'or: Mirum, dit - il, in auro coelando inclaruisse neminem, in argento multos. Ensuite il parle des plus célebres ciseleurs, comme de Mentor, de Varron; après ceuxlà il met Acragas, Mys, & Boethus. Ensuite il parle de Calamis, d'Antipater, & de Stratonique. Il nomme encore Ariston & Eunice, tous deux de Mitylene; Hécate, Posidonius d'Ephèse; Ledus, Zopyre. Il n'oublie pas le fameux Praxitele qui vivoit vers le tems du grand Pompée. Voyez Saumaise sur cet endroit de Pline.

Voici les principaux ouvrages de ces ciseleurs. Zopyre grava les aréopages & le jugement d'Oreste sur deux coupes estimées hs. 12. c'est - à - dire douze grands sesterces. Les bachantes & les centaures ciselés sur des coupes étoient l'ouvrage d'Acragas, & on les gardoit à Rhodes dans le temple de Bacchus. on conservoit aussi dans le même temple le cupidon & le silène de Mys. Pythias grava Diomede & Ulysse enlevant le paladium de Toie. Ces figures étoient ciselées sur une petite phicle avec une délicatesse achevée. Ledus gravoit des combats & des gens armés. Stratonique représenta sur une coupe un satyre endormi, mais dans une attitude si naturelle, qu'il sembloit que l'artiste n'avoit fait qu'appliquer cette figure sur le vase. Mentor fit quatre coupes d'une ciselure admirable, mais qu'on ne voyoit plus du tems de Pline. Acragas avoit un talent particulier pour représenter sur des coupes toutes sortes de chasses. Pythias grava sur deux petites aiguieres toute une batterie de cuisine, avec les cuisiniers occupés à leur travail, d'une maniere si vive & si parlante, que pour rendre cette piece unique en son espece, on ne permettoit pas même d'en tirer aucune copie. (D. J.)




LA vignette ou le haut de la Planche représente la boutique d'un ciseleur & d'un damasquineur.
Fig. 1. Ouvrier qui hache ou tranche ou taille.
2. Ouvrier qui cisele la coquille de la garde d'une épée.
3 & 4. Ouvriere qui applique le fil d'or sur l'ouvrage.
5. Ouvrier qui passe au feu.
6. Ouvrier qui brunit.
7. Ouvrier qui polit.


Bas de la Planche.
Fig. 1. Traçoir fin.
2. Gros traçoir.
3. Traçoir bouge.
4. Ciselet à baguette.
5. Gaudronnoir.
6. Ciselet à champ.
7. Ciselet à feuille.
8. Le même ciselet vû par le dos.
9. Planoir plat, quarré.
10. Planoir plat, circulaire.
11. Planoir quarré, méplat.
12. Planoir méplat, circulaire.
13. Planbir quarré, arrondi par le bout.
14. Planoir rond & circulaire par le bout.
15. Perloir.
16. Ovoir.
17. Frisoir plat.
18. Frisoir rond.
19. Bouge rond.
20. Bouge méplat.
21. Mattoir plat.
22. Mattoir demi - rond.
23. Mattoir rond.
24. Echoppe ou marteau.
25. Burin ou marteau.
26. Pointe à dessiner.
27. Burin emmanché.
28. Echoppe emmanchée.
29. Marteau de ciseleur.
30. Grand marteau à bouge.
31. Petit marteau à bouge.
32. Brunissoir.
33. Rifloir à queue de chat.
34. Rifloir triangulaire.
35. Rifloir quarré.
36. Rifloir demi - rond.

damasquinage :

Le damasquinage est une technique réputée originaire de Damas (Syrie) qui consiste à enchasser un fil de cuivre, d'or ou d'argent, sur une surfaçe de fer ou d'acier.


Or damasquiné dans élément décoratif d'acier de Tolède.


Exemples de damasquinage appliqué à divers types d'objets
Le dessin une fois arrêté à la pointe ou à l'eau forte, est creusé à bords vifs de telle façon que la cavité aille toujours en s'élargissant vers le fond un peu à l'image d'une queue d'aronde. Dans ce profil on introduit un fil carré en le martelant du centre vers les bords de telle manière que ces derniers se rabaissent sur lui et l'enchassent. La pièce est terminée avec une lime douce et polie.



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joepiednoir
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 11:43



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Thumb Up

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khalida.137
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 15:41



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Smile Smile Merci Joepiednoir, j'adore les légumes du jardin que nous cultivons nous même.Mon papa en Normandie, malgrès qu'il était un homme très pris( dans le commerce), tenait un vrai potager avec haricots verts ou à écosser, courgettes, potiron, potimarron,herbes, tomates, concombres, salades, pommes de terre, carottes.....et même en hiver sous serre. la nostalgie du passé peut être.pleure pleure pleure
En ce qui concerne azzimiste c'est bien vous avez trouvé.
Smile un autre métier à découvrir arrive.clinoeil
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 3 mai 2008 15:56



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Petite pause méritée pour tous:| .
Voici donc un ancien métier à découvrir.
clinoeil Qui peux me dire ce qu'est un afanaireQuestion
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Jackéliane
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 17:32


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Bonjour à tous,
Je recherche actuellement des renseignements sur les compagnons charpentiers. J'ai lu votre article très intéressant sur les charpentiers page 32, mais j'aimerai savoir s'il existe des sites d'archives avec des listes de compagnons charpentiers (fin 19 s.-début 20 s.)avec leurs surnoms,leur parcours...
J'espère que vous pourrez m'aider.
Bien amicalement.
Jacqueline
Marcel.P296
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 17:59


Inscrit le: 07/01/2008
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Bonsoir Hélène
"J'ai dans mes ancetres,un tresseur de haies.Avez-vous une définition pour ce métier?"
Vraisemblablement cet ouvrier de campagne rétablissait les clotures des champs constituées de haies vives.
Après la coupe des grosses branches de ces haies (en vue bois de chauffage), le tresseur de haies devait courber et tresser les branches restantes (plus fines) pour en faire une sorte de palissade apte à enclore la parcelle. Pour cela il les entaillait légèrement à leur base.
Comme tous les paysans de la Bresse, j'ai fait un peu cela dans ma jeunesse Wink
Cordialement,Marcel P.
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 3 mai 2008 22:22



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Messages: 4 963
Cette fois-ci ça y est, je pars pour le sud....alors bonne prochaine semaine à tous et à bientôt.

Et pour Hélène, c'est bien la définition que nous donne Marcel:

Tresseur, rétoupeur de haies.

Le travail se faisait l'hiver et consistait à enlever le bois mort, sectionner les rejets inutiles et les ronces, sarcler et biner le pied et surtout rabattre au tiers de leur hauteur toutes les branches saines et vigoureuses. Muni de gants de cuir pour éviter les dards acérés de l?aubépine, les jambes protégées de guêtres,on coupait les tiges d?un coup sec et adroit de la serpe bien aiguisée, de bas en haut. S?il y avait des vides, on pliait les tiges disponibles à l?oblique pour les enchevêtrer et rendre la clôture infranchissable.

:bisou: Joelle... et tous les habitués du fil.
christ.L12
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Envoyé le: dimanche 4 mai 2008 06:37



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bonjour et bon dimanche

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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khalida.137
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Envoyé le: dimanche 4 mai 2008 14:17



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Cool Cool Cool bcp de travail dans le jardin. à bientôt :bisou: à tous
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
khalida.137
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Envoyé le: dimanche 4 mai 2008 14:18



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clinoeil Qui peux me dire ce qu'est un afanaireQuestionQuestion Question
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
christ.L12
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Envoyé le: dimanche 4 mai 2008 17:30



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Afanaire ou affanaire
Homme de peine,ouvrier ,man?uvre,en français provençal


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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 08:56



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Bonjour à tous, les habitués et les nouveaux.
Après un grand week end chargé je reprend le collier,
avant de partir 5 jours à Paris en fin de semaine.
Je vous qu'il y a du boulot. Alors à tout à l'heure
Bisous

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khalida.137
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 09:14



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bonjour à tous:bisou: ,
Après une fin de semaine laborieuse,
jardinage + invités imprévus + barbecue imprévu + bouillabaisse improvisée...... Vous comprendrez que je savoure agréablement cette dernière journée de vacances.
Voici le programme de cette journée : chaise longue (si la température remonte), bouquinsBook , détente++++ seule dans ma maison jusqu'à 18hSmile.
Quel bonheurExclamation Exclamation Exclamation
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 09:20



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Pour Jacqueline :

Il n'existe pas sur internet de listes de compagnons charpentiers ni d'autres compagnons.

Par contre il existe une "UNION COMPAGNONIUQE" Il faudrait que tut te renseigne chez eux.

Ci-dessous un article wikipédia qui laisse entendre qu'il pourrait y avoir des archives

Union compagnonnique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L?Union Compagnonnique, qui fêtait en 1989 le Centenaire de sa création, est fière de ses origines. Elle incarne, en effet, la première tentative aboutie de rassemblement, en un même mouvement, des sociétés de Compagnons et des Devoirs que des différents avaient si longtemps séparés et dont les luttes fratricides avaient terni l?appartenance au même idéal. Elle a voulu inscrire sa philosophie d?unité dans son appellation.


Historique
En 1842, à Lyon, les « Anciens » des Devoirs de Maître Jacques et du Père Soubise, fondèrent une Société des Amis de l?Industrie, dans un but de secours mutuel. D?abord ouverte aux seuls enfants de Maître Jacques, elle accueille en 1865 ceux de Salomon.

En 1864, à Lyon encore, la Société des Anciens Compagnons de tous les Devoirs Réunis vit le jour. C?est elle qui, voulant poursuivre l??uvre d?Agricol Perdiguier, prit l?initiative d?un immense banquet réunissant tous les Compagnons, à la Rotonde le 2 avril 1865.

Sous l?impulsion de Lucien Blanc, Provençal le Résolu, Compagnon Bourrelier-harnacheur du Devoir, ces deux Sociétés fusionnèrent en 1872.

En 1874, apparut une « Fédération Compagnonnique » placée sous le patronage des Trois Fondateurs. L?article 6 de ses statuts prévoyait : « Tous les Compagnons sont égaux, les rangs, les préséances sont abolis ».

Elle est constituée par l?adhésion de vingt-sept sociétés de Compagnons retirés.

Cette Fédération devient l?Union Compagnonnique en 1889.

Tout cela ne s?est pas fait sans mal, et l?énumération de tous les congrès nécessaires pour parachever cette ?uvre serait fastidieuse. Mais qu?importe, une longue route, faite d?esprit d?entreprise et de volonté unitaire s?ouvrait désormais à l?Union Compagnonnique.

Les première et seconde guerres mondiales ne l?épargnèrent pas.

Ces épreuves furent surmontées, et l?Union, si elle ne prétend pas être la seule héritière des idées d?Agricol Perdiguier, tire sa fierté d?être la descendante directe de ceux qui, les premiers, ont accueilli le message de cet illustre précurseur.


Fonctionnement
L?Union Compagnonnique dont le siège national est à Versailles, dans la Maison des Musiciens Italiens, est un organisme confédéral dont le fonctionnement est analogue à celui des autre mouvements avec cependant des caractéristiques propres :

La nature des professions représentées : métiers du bâtiment, métiers de bouche mais aussi nombre de métiers d?art, métiers du cuir et bien d?autres encore. Un système de formation très personnalisé avec bien-sûr des cours collectifs organisés par les Cayennes, des colloques organisés par les responsables de métiers, mais l?élément essentiel est le dialogue permanent entre compagnon et jeune.
L?Union Compagnonnique accueille les jeunes à partir de 16 ans, ayant un CAP minimum, après une période d?observation et de formation il devient « Sociétaire » et après la réalisation d?un premier travail il est « Aspirant ».
Pour devenir Compagnon, il doit être âgé de moins de 37 ans et réaliser une ?uvre d?un très bon niveau technique. De plus, il doit être de sexe masculin, les femmes ayant été refusées au Congrès de Fougères en 2005 actuellement. Elles n'ont pas accès au compagnonnage de l'Union Compagnonnique.
Les maisons qui accueillent les Jeunes et dynamisent le réseau local des adhérents s?appellent des « Cayennes », elles sont dirigées par un Président. Une « Mère » ou une « Dame-hôtesse » s?occupe de l?accueil et de l?hébergement des jeunes.
Quelques sections locales gèrent un musée, un des plus importants est celui de Nantes : le Manoir de la Haultière, la section de Paris en gère un dans le quartier des Halles.
Du point de vue structurel l?Union Compagnonnique compte 25 sections locales en France et en Suisse.
Les dernières créations, la Section de Bordeaux en septembre 2000, ainsi que la Section de Sélestat en 2002, une nouvelle est prévue prochainement en Belgique.
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_compagnonnique »


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
khalida.137
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 09:26



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bonjour Katia L12,
aFFanaire peut être pouvons nous l'écrire aussi aFanaire. Oui on dit aussi homme de peine.

je n'ai pas trouvé grand chose sur ce vieux métier.

Une recherche pour un DEA montre que ce métier revient dans certains pays actuellement.(guerre, absence de démocratie, pays en voie de paupérisation.....)

Avez vous autre chose à me proposer car je coince? merci à tous.
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 09:35



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Bonjour Aelys

Je pense que ton chasseur était un militaire

Ancien régime

La première mention du terme de chasseur, dans un contexte militaire en France, apparaît en 1743, pendant la guerre de Bohème, avec la création des chasseurs de Fischer, une troupe francs-tireur de l'armée royale, composée de quatre cents fantassins et de deux cents cavaliers. Cette unité se transforme en 1761, après la mort de Fisher, en un corps mixte de huit cents hommes, les Chasseurs Dragons de Conflans. D'autres troupes légères apparaissent, comme les arquebusiers de Grassin en 1744 et les fusiliers de Molière, en 1745, les volontaires de Gantès, les volontaires Bretons et les volontaires du Dauphiné en 1746, les volontaires du Hainaut en 1747 et les Volontaires royaux.


chasseur dragon en 1735


En 1763, toutes ces troupes sont transformées en six légions, comprenant chacune huit compagnies de dragons, huit de fusiliers et une de grenadiers, il existe : la légion de Conflans, la légion de Clermont-Prince (légion de Condé, en 1766) la légion du Hainaut (légion Loraine, en 1768), les volontaires de Soubise (devient 6e légion de Soubise, en 1768), volontaires de Flandres.


chasseur (tropette) en 1779


À partir de 1776, le comte de Saint-Germain, lors de la réforme, fait former par les 108 régiments d'infanterie, deux compagnies d'élite, une de grenadier et une de chasseurs, en incorporant toutes ces unités disparates. En 1784, cependant six nouveaux bataillons indépendants sont recréés, pour appuyer les régiments de chasseurs à cheval, ce sont les bataillons de chasseurs des Alpes, des Pyrénées, des Cévennes, des Vosges, du Gévaudan et des Ardennes. Par la suite, en 1787, les bataillons sont de nouveau séparés des chasseurs à cheval, et six nouveaux sont créés. Ces douze bataillons prennent, le nom de leur région de recrutement, on a ainsi trois bataillons de chasseurs royaux de Corse, du Dauphiné, de Provence, et neuf bataillons de chasseurs corses, cantabres, bretons, d'Auvergne, des Vosges, des Cévennes, du Gévaudan, des Ardennes, du Roussillon. Ces troupes portent une tenue distinctive, vert forestier, et des cors de chasse apparaissent sur le retroussis de l'habit.


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Aelys
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 09:45


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Merci beaucoup Joëlle. Cela serait donc normal que je le retrouve dans trois villages différents (Sabran et Saint-Marcel de Careiret, dans le Gard, et Eyguières, dans les Bouches-du-Rhône). Mais je ne sais pas d'où il venait avant Sabran.
Y a-t-il des archives "militaires" qui pourraient m'éclairer?
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 10:46



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Je suis pas très calée en questions militaire, mais tu devrais trouver ton bonheur sur le site ci-dessous

http://www.geneafrance.org/rubrique.php?page=militaire

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Jackéliane
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 11:25


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Merci Joelle pour le renseignement.Je vais contacter l'Union Compagnonique, peut être pourront-ils me renseigner sur l'existence d'archives.
Bonne journée.
Jacqueline
Aelys
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 11:49


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Merci Joëlle pour ce lien!
christ.L12
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 13:54



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bonjour


pour homme de peine ,je pense qu'il faut simplement comprendre,
travail ayant besoin de force et d'endurance


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 19:21



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Bonsoir à tous
j'espère que la journée à été bonne
je vous retrouve demain
Bises


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christ.L12
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 20:08



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bonne soirée

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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Bernard Michel Claude.D
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 20:53



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Salut à tous et merci pour ces commentaires sur les vieux métiers, ils sont passionnants, on donnerait dans la généal. rien que pour ça. A plus!
Bernard
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 21:04



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Pour bernard Claude

Le sens du mot chemineau
Le mot chemineau', de chemin, était appliqué aux ouvriers agricoles qui se déplaçaient de ferme en ferme pour louer leurs services. Par extension le terme gagne une connotation péjorative de vagabond
.


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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 5 mai 2008 21:11



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Bonsoir la file.
Pour Joëlle: Les Parisiens de retrour chez eux, c'est bien domage, Paris est plus agréable quand ils partent en vacances...
Bon séjour quand même en Ile de France.
Sinon, j'ai lu qu'un ami de l'un de mes ancêtre mosélant était institueur publique. Ce que je ne comprends pas, c'est ce qualificatifde Publique. Sad
christ.L12
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 06:18



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bonjour

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khalida.137
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 06:53



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Thumb Up Bonjour,
Fini les vacances.
Aujourd'hui c'est repriseSmile .

Merci Joelle, Je voulais savoir s'il existait un équivalant de l'homme de peine pour les femmes. rien trouver pour l'instant. peu de chose sur ce métier.
A priori l'homme de peine existait à tous les niveaux de la structure sociale. Il y en avait qui travaillait auprès du peuple (culture, travaux de construction...) et d'autres auprès de la cour du roi. Ils avaient une organisation avec une hiérarchie implicite.ce qui m'intéresse c'est de connaître comment les missions sont reçues. offre/ demande
a+ sur la fileclinoeil

"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 07:45



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Bonjour à tous,
Jean Marc: le mot publique derrière instituteur c'est en opposition avec l'enseignement privé (comme aujourd'hui)

Il ne faut pas oublier, que les instituteurs publiques exercçaient dans une école publique et souvent laïque,

alors que les instituteurs privés exerçaient dans des institutions souvent religieuses, ou des écoles pivées.

De plus en Alsace Lorraine, je croit que le régime était un peu particulier.
Tu devrait me donner la date et je ferais des recherches.

Bises à Tous

A+



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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 12:59



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Thumb Up

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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 13:55



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HISTOIRE DE LA PIPE ET DES MAITRES PIPIERS

Histoire de la pipe

Les véritables ancêtres du fumeur de pipe d'aujourd'hui ont sans aucun doute été les Indiens. Jusque vers la fin du 15e siècle, ils étaient en fait, dans le monde entier, les seuls à connaître le plaisir de fumer une plante sinon inconnue : les uns l'appelaient «Petun», les autres «tabaco».




En Europe, le plaisir du tabac devint de plus en plus populaire à partir du 16e siècle. Mais fumer la pipe ne prit de l'importance qu'au début du 17e siècle, avec l'apparition des premières fabriques de pipes en Angleterre. C'est également à cette époque que remonte leur nom, dérivé du latin «pipa» (tube, roseau).

Les pipes fabriquées dans la première fabrique, fondée en 1575 à Broseley, Shropshire, étaient en argile. Cependant, ce n'est que lorsque l'on réussit à fabriquer de la porcelaine en Europe que l'on pensa avoir enfin trouvé le matériel idéal pour fabriquer des pipes. Mais le bois prit très vite la plus grande place comme matériel pour pipes ; il était bon marché et l'on pouvait se le procurer partout.

Reconnaissance :

A la fin de la guerre de sept ans, le bon roi Louis le quinzième, commanda cent pipes en porcelaine en forme de tomahawak, ornées de la fleur de lys et comportant la date de 1765. Elles furent envoyées, au Canada, pour remercier les chefs indiens ayant pris le parti de la France contre les anglais de Montcalm.

Un bon hussard :

Le Général de hussards Lassale, sous Napoléon, déclarait : « Un hussard qui ne fume pas et un mauvais soldat ». La pipe et le soldat sont inséparables. Et l'Empereur, bien que ne fumant pas, en faisait grand cas pour le bien être de ses armées. En 1808, il créa un modèle spécifique destiné aux grenadiers s'étant distingués au combat.

Développement :

C'est après la guerre de Trente Ans qu'apparurent les premières fabriquent françaises de pipe en terre. Au Nord de la France, Dunkerque et Dieppe adoptèrent les procédés de fabrication hollandais. Saint Malo, pour sa part, adoptant les techniques anglaises.

Dunkerque joua un rôle particulièrement important, du fait de son statut de port franc.La ville recevait ses arrivages de tabac d'Amérique du Nord et utilisait, pour la fabrication des pipes, de l'argile venue du proche Brabant. Parallèlement, d'autres Manufactures s'établiront à Rouen, Charleville, Saint Omer, Givet, Onnaing et Drèves.
Plus tard, suivront Rennes, Forges, Montereau, Nîmes et Marseille.


Toutes ces pipes en bois souffraient toutefois du même manque : la tête brûlait plus ou moins avec le tabac et modifiait le goût de la fumée. Ce n'est que lorsque la pipe de Bruyère fit son apparition que le fumeur de pipe put définitivement se lier d'amitié avec le bois en tant que matériel pour pipes. Le bois de bruyère et sa souche sont en particulier caractérisés par une résistance extrême à la chaleur et au feu. C'est ce qui permet de bien conserver l'arôme et le goût du tabac.



Les pipes en terre


196. Pipe retrouvée dans la baie de la Concha.© Jose López



La pipe a été utilisée dès l'antiquité, même si sa relation avec le tabac en Europe ne remonte qu'au XVIe siècle. Avec l'habitude de fumer, on vit se propager aussi la fabrication des pipes en argile. Il est attesté qu'à partir de 1575 un atelier pour les fabriquer est monté à Broseley (Angleterre).


197. Fermier de Larraul et sa pipe sur une photo d'Ojanguren.© Gipuzkoako Artxibo Orrokorra


Ce sont des Anglais proscrits, persécutés pour leurs idées religieuses par le roi Jean I, qui commencèrent à fabriquer ce type de pipes, en Hollande en 1608. Une activité qui conserve tout son dynamisme de nos jours dans ce pays. Les pipes hollandaises connurent un grand succès et ne tardèrent pas à se répandre dans toute l'Europe. En France, on en a la preuve de la fabrication au moins depuis 1620, et à l'instar de ce qui se passa en Hollande, à l'instigation d'anglais exilés.



198. Moule dénommé sur la fiche du Musée Archéologique, Etnographique et Historique Basque à Bilbao, comme 'Type court'. Il a une longueur de 16,2 cm, 4,5 cm de large et 4,5 cm de haut. Son fourneau n'a pas de talon, léger saillant à la base du fourneau. D'un côté du tuyau, on peut lire 'HEPPE' et de l'autre 'BILBAO'. Le fourneau comporte un léger saillant.© Enrike Ibabe



Dans la péninsule ibérique et dans les îles Baléares, il ne semble pas qu'on commençât à les fabriquer avant le XVIIIe siècle. C'est dans ces îles, ainsi qu'en Catalogne et au Pays basque, qu'elles devinrent d'abord populaires.






LA PIPE D'ECUME DE MER :

Les pipes d'écume de mer sont fabriquées avec de la magnésite pure, ou écume de mer en bloc( c'est en fait du magnésium en galets).
Les fabricants de pipes utilisent le plus souvent de l'écume de mer provenant de Turquie, d'une blancheur absolue et d'un poids léger.



L'écume de mer est poreuse et peut absorber une grande quantité d'humidité allant jusqu'à 30% de son poids, ce qui lui permet de rester sèche et fraîche.
Son poids est léger, mais attention elles sont fragiles et relativement chères.
Chaude, la pipe peut péter dans le froid glacial ou lorsqu'on la pose sur une surface froide .
Les pipes en écume ont l'avantage de ne pas être culottées.




La Naissance d'une Pipe en Bruyère

Tout commence donc par la Bruyère car son bois brûle très difficilement.
.


"Erica arborea" ou bruyère arborescente dont les buissons peuvent atteindre six à huit mètres de haut, pousse partout sur le pourtour du Basin Méditerranéen.
on la rencontre dans le sud de la France et en Corse, mais aussi en Italie, en Espagne et dans les pays du Maghreb
.





C'est avec les racines, ou plus exactement avec un bulbe appelé "broussin" situé entre les racines et le tronc, que l'on va commencer à fabriquer des "ébauchons".





C'est généralement sur place après extraction de la racine, que l'on procède à cette première opération.
Pour que le broussin atteigne une belle taille, il faut attendre une quarantaine d'années.

Pour le récupérer, il faut d'abord repérer une belle bruyère, couper le tronc, la déraciner. Il faut aussi veiller à ce que le broussin reste humide jusqu'à l'arrivée chez le coupeur, on ne se contente donc pas du pied, mais aussi de la terre qui l'entoure.



Arrivés chez le coupeur, ces morceaux sont entassés dans un endroit humide : s'ils venaient à sécher, il se fendraient, et n'auraient dès lors plus aucun intérêt. on les arrose donc tous les jours.
Découper la bruyère est comme tailler un diamant. Car on ne découpe pas le broussin n'importe comment : il faut tenir compte de ce qu'il peut donner - et de ce que le pipier demande.



Coupage du broussin...




Façonnage des ébauchons...








on laisse tremper les ébauchons dans de l'eau bouillante pendant douze heures. Ils vont ainsi évacuer tous les jus, tanins, etc... dont il faut les débarrasser. on les relègue encore une fois dans un endroit humide. Ils vont, dans les trois semaines, se couvrir d'une légère couche de moisissure. Et le coupeur, comme le fromager, va les retourner régulièrement pendant six à huit mois.


Le sèchoir à ébauchons:


Pendant ce processus de séchage, très lent, les ébauchons vont perdre du poids : un tiers ou plus. Certains ne tiendront pas la route, ils se fendront malgré tout. Comme rien ne doit se perdre, on les met de côté pour alimenter le feu qui fera chauffer l'eau où seront trempés les nouveaux arrivants



Les ébauchons subissent un dernier examen


la plupart seront envoyés aux grandes maisons pipières, pour la production en série,et les plus beaux d'entre eux, environ dix pour cent, seront livrés aux Maîtres-Pipiers ou, ceux-ci viendront les choisir sur place pour leurs fabrications de prestiges





à suivre












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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 14:04



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Un artisanat original :
les ébauchons de pipes de Bouleternère

L'une des conséquences les plus inattendues de l'arrivée du chemin de fer à Bouleternère fut sans doute la création, vers les années 1875, d'une petite fabrique d'ébauchons de pipes, installée dans les anciens moulins de l'Oliveda par Jean Blanc, originaire de Boule d'Amont. Certes, on récoltait depuis longtemps la bruyère, dont on faisait du charbon de bois au XVIIIe siècle, mais la variété appelée "erica arborea", en français bruyère arborescente, possède un rhizome dont la consistance est paraît-il idéale pour la fabrication des pipes. Au XIXe siècle, les pipes de bruyère sont à la mode dans le monde entier, depuis les Etats-Unis jusqu'à l'Afrique du Sud ; or erica arborea pousse essentiellement dans la région méditerranéenne. Les fabriques de pipes (dont la plus connue est déjà Saint-Claude, dans le Jura) ont donc besoin de matière première, mais il serait peu rentable de faire venir des wagons entiers de "racines", car chacune d'elles pèse plus d'un kilo et fournit rarement plus de deux pipes. Dans ces conditions la première étape de la fabrication sera réalisée sur place : le rhizome y sera nettoyé et scié, en ébauchons aux formes diverses qui, une fois calibrés, seront expédiés vers les usines qui termineront le travail.

La bruyère arborescente est appelée aussi "bruyère blanche" en raison de la couleur de ses fleurs (qui sont parfois aussi rosées). Ses rameaux sont velus et cotonneux, contrairement à la bruyère à balai avec laquelle elle est parfois confondue. La partie utilisée pour la fabrication des pipes n'est pas la racine comme on le dit couramment, mais un rhizome, tige souterraine vivace émettant chaque année des racines et des tiges aériennes; ce rhizome présente l'aspect d'un gros bulbe à la belle couleur rouge, qui peut d'ailleurs fournir un excellent bois de chauffage. C'est lui que, pendant près de cent ans, les paysans de l'Aspre sont allés recolter sur les "serres", et que d'autres ont soigneusement transformé en ébauchons. Grâce à d'anciens ouvriers de la fabrique, et notamment à Monsieur Carouso, qui en fut pendant de longues années le responsable, nous avons pu suivre les diverses étapes de la fabrication des ébauchons, depuis la récolte du bois jusqu'à l'expédition.

La récolte se faisait d'abord sur le territoire de Bula, en particulier dans le massif de la Quera ; on partait tôt le matin, et l'on ne redescendait que lorsqu'on avait recueilli une quantité suffisante de "racines". Chaque cueilleur ramenait ainsi sur son dos une charge d'environ 90 kilos, par des sentiers n'ayant rien à voir avec les pistes que nous connaissons aujourd'hui. Certains étaient connus pour leurs exploits, tels Fondecave qui ne redescendait jamais avec moins de 100 kilos, ou Serradell qui portait parfois des charges de 120 kilos. Par la suite, on a récolté la bruvère dans toute les régions de l'Aspre, à Saint-Marsal, au Col de Fortou, à Céret, un camion alllant chaque jour chercher la récolte des villages.

Une fois les racines arrivées à la fabrique, on en faisait un tas que l'on arrosait parfois pour éviter le déssèchement. Ensuite, il fallait les prendre une à une et les nettoyer, c'est à-dire enlever tous les petits cailloux qui s'y étaient incrustés. Voilà maintenant nos racines prêtes à être sciées ; on les met dans des sacs de jute, et on les apporte à l'ancien moulin à farine, astucieusement aménagé pour permettre à six ouvriers d'y travailler assis, devant une scie circulaire tournant à 1800 tours-minute. Les ébauchons prennent forme (seuls 20 à 25% de la racine seront utilisés), mais il faut maintenant les faire bouillir, dans une vaste chaudière qui peut contenir jusqu'à 700 kilos d'ébauchons. L'opération est indispensable pour "tuer" la sève et éviter que le bois ne se fende ; elle dure en général 14 heures. Il ne reste plus qu'à trier les ébauchons en fonction de leur forme (pipes courbées ou droites) et de leur calibre, puis à les regrouper dans des balles pesant à peu près 100 kilos et contenant, selon le calibre, chacune de 30 à 108 douzaines d'ébauchons. Cette dernière opération a lieu dans l'ancien moulin à huile, où ont été aménagées des claies pour faire sécher les ébauchons. Le rythme moyen de production est d'environ 500 ébauchons par jour.

Enfin, les ébauchons s'en vont à la gare, et partent pour des destinations diverses. En France, on les envoie à Saint-Claude, mais aussi à Lunel et à Cogolin. D'autres sont expédiés beaucoup plus loin : à la fin du siècle dernier, Bouleternère envoyait des ébauchons aux Etats-Unis et même chez les Boers d'Afrique du Sud.

A partir des années 60, hélas, le rythme de la production a baissé peu à peu, et la fabrique a fermé ses portes pour deux raisons essentielles : tout d'abord la propagande anti-tabac qui véhiculait à l'époque l'idée que la pipe était beaucoup plus nocive que la cigarette ; et puis surtout la raréfaction de la matière première à cause des catastrophes naturelles, notamment les incendies ayant ravagé l'Aspre. Actuellement, seule la Corse continue de produire des ébauchons, ainsi que certaines régions du Maghreb.








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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 14:31



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Merci joepiednoir,
J'ai pas compris l'information sur les instits? Il y a une relation avec l'homme de peine? En ce qui concerne la période qui m'intéresse ce serait entre le 12ème et le 15 ème siècle (belle période de la fin du moyen âge en FRANCE)
Si tu ne trouves rien, t'inquiètes pas je vais essayer de trouver des lectures s'y rapportant. Merci et à bientôt.
"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 6 mai 2008 14:53



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La fabrication de la pipe de bruyère se compose d'une cinquantaine d'opérations successives dont les principales sont:

-Le calibrage, ajustage des ébauchons de pipe
-L'ébauchage du foyer de la pipe
-Le varlopage, tournage de la tige de la pipe
-Le fraisage de la partie inférieure de la pipe
-Le râpage, coup de patte du pipier
-Le perçage, opération périeuse pour la pipe
-Le montage du tuyau de pipe
-Le verrage qui rend votre pipe si douce
-La mise en couleur de la tête de la pipe
-Le lustrage qui rend la pipe éclatante



l'atelier (pipes Bougeois)

Tout d'abord, un petit contrôle, les ébauchons que nous avions vu en cours d'expédition,
sont bien arrivés à Saint-Claude, il ne reste plus qu'à les transformer
.




Pour que nous parlions tous la même langue, voici un petit dessin détaillant les différentes parties de la pipe.



Le Calibrage

Cette première opération permet d'ajuster la quantité exacte de matière nécessaire à l'obtention du modèle de pipe choisi. Elle est exécutée par sciage de l'ébauchon





L'Ebauchage

Le tournage du foyer ou ébauchage est la première opération où l'on voit surgir de la bruyère la pipe que l'on attend
.






Le Varlopage



Le varlopage consiste à tourner la tige de la future pipe


Le varlopage, tournage de la tige de pipe La tête d'une pipe droite vient ensuite lécher une grosse fraise appelée "varlope".
La forme ronde, ovale ou carrée de la tige est obtenue par reproduction.
La tige des pipes courbes est quant-à-elle ébauchée de la même manière que le foyer.




La pipe est placée sur un guide qui s'appuie sur la partie
tournée précédemment par le pipier
.




Ainsi, toutes les pipes de la série auront la même forme de départ.

Le veinage du bois et le polissage manuel en feront un objet unique





Le Fraisage termine la mise en forme de la pipe C'est une fraise de forme qui donnera le galbe inférieur de la pipe. La courbe obtenue doit constituer parfaitement le prolongement de la ligne donnée à la pipe par le pipier lors de l'ébauchage.

La tête de pipe est serrée de l'intérieur par une cheville qui pivotera à 180°.

L'affûtage de la fraise est un travail délicat. Les neuf dents doivent épouser la courbe définie pour le modèle de pipe.




Le Râpage, coup de patte du pipier Nécessairement manuel, il permet d'ôter toute bavure laissée par les machines et de rendre la forme de la pipe homogène.



La tête de pipe est terminée et deviendra une pipe grâce au montage du tuyau.


Le Perçage

Il faut désormais percer la pipe de façon à permettre le passage ultérieur de la fumée. Cette opération est réalisée en deux passes, le pointage qui permet de centrer le trou et le perçage proprement dit qui traverse la tige de part en part et débouche dans le foyer.





Les grosses opérations riches en copeaux sont maintenant terminées. Notre pipe est prête pour les opérations de finition.



Le Montage du tuyau de pipe Les tuyaux de pipe sont moulés ou tournés puis percés droits. Le pipier les courbera ensuite à chaud de façon qu'ils prolongent élégamment la forme de la pipe.
La tige de la pipe est percée et effrontée afin que le tuyau, tourné en fonction, s'ajuste parfaitement.



L'ajustement définitif de la tête de pipe et de son tuyau sera obtenu au verrage.

Le montage ne sera ni trop serré, ni trop lâche
.


Le Polissage

Nous abordons maintenant l'opération la plus noble de la fabrication, le polissage.
Généralement éxécutée par des ouvrières très qualifiées cette passe est critique lors de l'élaboration du produit, si tout se passe bien, la pipe sera noble et de belle naissance, un coup malheureux sur la toile émeri et la pipe sera déclassée.




La pipe est polie sur de la toile émeri (grain 150); on va éliminer toutes les traces laissées par les usinages précédents et obtenir un objet doux, aux formes parfaites et si agréable au toucher.






Le Verrage qui rend votre pipe si douce Comme le râpage, il s'effectue à main levée, à l'aide d'un tour spécifique.
C'est donc le mouvement des mains dans l'espace qui donnera sa forme définitive à la pipe.

La tête de pipe et son tuyau sont polis en même temps. C'est ce qui fait que chaque pipe a son tuyau propre.



Lorsqu'un tyuau est cassé ou mordu, il est possible de réparer la pipe.
Le tuyau neuf sera alors repoli sur la tête de pipe
.














"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 6 mai 2008 14:56



Inscrit le: 10/04/2003
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Excuses moi KHALIDA
l'instit c'était pour Jean marc; je me suis un peu mélanger les pinceaux ce matin,
Je rectifie

Bisous

LISTE DES METIERS DEJA ETUDIES PAGE 15

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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joepiednoir
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Envoyé le: mardi 6 mai 2008 19:53



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Thumb Up

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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