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christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 10 juin 2010 15:37



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
salut

le fiston n'a qu'une entorse et c'est la main gauche donc pas de problème,

quand il ne fait pas le Zouave ,il n'a pas mal

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 09:12



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Ce gueux-là avait une "philosomie" de crapaud...... restons donc chez les batraciens....



Aujourd’hui petit clin d’œil à nos amis anglais qui nous appellent « froggies »….

Dans la liste des métiers & activités ouvrant droit à une exemption fiscale particulière de 1951 on trouve le….


Ramasseur de grenouilles
(ou pêcheur de grenouilles, dépendant de la technique employée pour les capturer…)

Les grenouilles comestibles sont la grenouille rousse (Rana temporaria) ou verte (Rana esculenta)

Pour nos voisins britanniques, les Français ont la singularité d'être des mangeurs de grenouilles. Il est vrai que cette pratique est ancestrale. A Paris, outre les batraciens qu'on trouvait aux Halles ou aux marchés des places Monge et Maubert, on pouvait aller au marché aux grenouilles à Paris, situé à l'angle du boulevard Saint-Marcel et de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire. on y trouvait des grenouilles vivantes attachées d'un fil à la patte et qui étaient achetées par les carabins pour leurs dissections ou par les particuliers comme gobe-mouches. Cependant, la plupart avaient les pattes arrières arrachées par les pêcheurs de grenouilles qui officiaient sur les rives de la Seine et dans les prés marécageux de Fresnes et Rungis.
Dans la région de Villars-les-Dombes (Ain), plusieurs pêcheurs vivaient de la pêche de grenouilles au bord des étangs ; par douzaines, enfilées sur un jonc, ils les vendaient aux restaurateurs locaux. Ces pêcheurs attrapaient tout d’abord une grenouille à l’aide d’un chiffon rouge. Ils la dépouillaient complètement et faisaient une boule de sa peau. Cet appât était attaché, sans hameçon, au bout d’un fil et le pêcheur le faisait sauter entre les herbes pour attirer la grenouille ; à l’aide de sa gaule, il la ferrai d’un geste précis et la faisait tomber dans un sac de jute maintenu ouvert à la ceinture.



Image du film « Les enfants du marais ».Michel Serrault.
(Source : http://www.ciia-c.com/)

Si cette pêche au leurre rouge est bien connue, il y en a d’autres, comme tout simplement les attraper à la main après les avoir éblouies :


Economie générale de tous les biens de campagne. Louis Liger.1762

*Truble .n.f.
Terme de pêche. Filet, en forme de sac, attaché au bout d'une perche, qui sert à prendre le poisson dans les réservoirs


Ou bien s’aider d’une épuisette.



En Vendée, c’est une pêche très courue. Il y a entre Challans et la mer, de grandes étendues d’herbages quadrillées par des étiers, ces canaux creusés pour évacuer l’eau et assainir les marais. Les grenouilles adorent les étiers, elles y sont innombrables.


En France, il y a une grosse consommation de cuisses de ce batracien. Pour couvrir la demande, il est fait appel actuellement à l'importation, car après des années de ramassage intensif, les populations de grenouilles rousses et vertes européennes ont atteint des seuils alarmants. Le marché des cuisses de grenouilles s’est alors approvisionné en Asie, d’abord en Inde, puis au Bangladesh et en Indonésie. Considérées comme une manne providentielle à l’exportation, les grenouilles sont le plus souvent capturées par des paysans, la nuit, dans les rizières et les zones humides, pour compléter tant bien que mal leurs maigres revenus.

En France dans tous les cas, des efforts de gestion des pontes naturelles sont localement développés (ex. la Bresse) dans le but d'augmenter la quantité de jeunes grenouilles qui seront ensuite libérées dans des étangs où elles continueront de grossir. En France, pour maintenir les populations naturelles, il y a une règlementation stricte limitant les périodes de capture.
Par exemple la pêche est autorisée en Vendée du 1er juillet au 31 août, sachant que :

1/ Le colportage, la vente, la mise en vente ou l'achat de la grenouille verte et de la grenouille rousse, qu'il s'agisse de spécimens vivants ou morts, sont interdits en toute période dans les conditions déterminées par les articles R 211-1 à R 211-5 du Code de l'Environnement (article 3 de l'arrêté ministériel du 22 juillet 1993).

2/ En application des dispositions de l'article 1er de l'arrêté ministériel du 22 juillet 1993, toutes espèces de grenouilles, autres que le grenouille verte et rousse, sont intégralement protégées. Leur capture, transport et commercialisation sont donc interdis en tout temps.

Il n’y a plus de ramasseurs de grenouilles professionnels chez nous.


Bonne journée


:bisou:

christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 14:26



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonjour,

il y a 2 ans en vacances dans l'Ain ,j'ai mangé des grenouilles ,elles étaient cuisinées entières,c'était un régal

ici en Vendée ,j'ai des mares à 300m ,et c'est par moment un raffut du diable


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Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 15:11



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour Christophe, bonjour Jean, bonjour Yvez, bonjour Bénédicte.:bisou:

Je précise aussi que les grenouilles ne peuvent pa servir d'âppats (pour la pêche au brocher par exemple)...carton

Christophe, coâ moi, je te plains pour le vacarme produit par ces batraciens! quoi
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 19:33



Inscrit le: 10/05/2007
Messages: 3 217
Bonjour.

Jésuite, astronome et calculateur.



Curieuse idée d’expédier une image de Pékin, Chine, alors que je farniente de l’autre côté, à San Diego, Californie. J’ai deux bonnes raisons.

D’abord, il fait froid ! Oui, j’ai bien dit : il fait froid, une vingtaine de degrés (Celsius)… En outre, des remontées marines couvrent la région ; alors je me calfeutre et je mets de l’ordre dans les ancêtres de mon gendre, lequel n’a rien enregistré de ses recherches, toute ses archives étant de papier…

Ensuite, dans le forum des Vosgiens, ma lointaine cousine Andrée et moi comparons en ce moment nos souvenirs de Pékin, les siens de cette année, les miens vieux de vingt-cinq ans soit peu de temps après la fin de la révolution culturelle. Bâtiments flambant neuf et voitures en quantité chez elle, vieilles bicoques et vélos chez moi. En commun : les innombrables trésors conservés du passé. Cela nous éloigne de la généalogie vosgienne mais qu’importe…

J’ai ainsi exhumé une photographie de l’un de ces trésors, trop ignoré des touristes : le musée en plein air, sur la terrasse d’une tour de l’ancienne enceinte, présentant les instruments d’astronomie apportés par les Jésuites, missionnaires en Chine.

Voici comment je découvris ce musée.

J’enseignais dans l’Institut des Chemins de Fer Chinois, qui avait mis à ma disposition une voiture avec chauffeur ; j’appartenais donc à cette classe de privilégiés du régime confortablement véhiculé en ville alors que la quasi-totalité de ses habitants s’entassaient dans des bus et des camions ou pédalaient sur leurs vélos.

Et le métro ?

J’émis l’idée de visiter le métro et cette idée banale enchanta mes hôtes. En fin de journée je pris donc le métro, suivi de mon ombre habituelle, l’interprète pour la vie courante. Nous en sortîmes à l’opposé de la ville, près de mon, hôtel. Je pris alors une photographie de la station pour immortaliser l’événement. Après développement de la pellicule, ce qui était tout de même possible à Pékin, je repérai la tour à laquelle je n’avais prêté aucune attention ainsi que les objets bizarres qu’elle portait.

C’était ce fameux musée que je me promis de visiter ce, qu’hélas, je n’ai jamais eu le temps de faire…

Voilà donc, ressurgi à nouveau du passé, un métier ancestral : calculateur. Les Pères Jésuites pratiquaient l’astronomie mais le Pouvoir les appréciaient essentiellement dans leur capacité à exploiter leurs observations dans l’élaboration de calendriers.

Plusieurs historiens des sciences traitent de cet aspect de l’histoire des sciences en Chine Je cite seulement l’ouvrage du Maître incontesté dans cette discipline :

Needham (Joseph). Science & civilisation in China. Volume 3. Mathematics and the sciences of the heavens and the earth. Cambridge University Press, Cambridge, 1996. xlviiip., 886p. ISBN 0 521 058001 5.

Je tiens cependant à votre disposition d’autres références sur ce sujet passionnant.

Voilà donc de vieux outils de travail inhabituels dans cette colonne. Mais retenez ceci pour l’instant : généralisant le cas particulier effleuré ici avec les Jésuites calculateurs de calendriers, le traitement de l’information est le plus vieux métiers du monde, alors que tout le monde pense à autre chose, surtout les messieurs ; plaisanterie stupide de matheux – c’est notre spécialité – que je vous conterai un jour prochain. Plaisanterie stupide mise de côté, le métier est véritablement richissime en vieux instruments.

Et je vous parlerai également du R.P. Bouvet qui fut l’un de ces missionnaires astronomes en Chine mais il faut que je remette la main sur mes notes enfouies dans le tréfonds de mon lap-top.

Ce sera bientôt l’heure du déjeuner pour moi, du dîner pour vous.

À tantôt.


Mabo
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 19:46



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Messages: 3 737
Bonjour à tous,

J'ai trouvé aujourd'hui un ancêtre exerçant la profession de fuselier

Google me dit qu'il s'agit d'un "faiseur de fuseau ou de quenouille"

Ne l'ayant pas trouvé sur la page 15, je vous l'offre bien volontiers.
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 19:48



Inscrit le: 19/09/2005
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bonne soirée


Jean Marc ,il faut juste dormir les fenêtres fermées



juste une petite blague

quel est le cri de la grenouille .....
quel est le cri du corbeau .....

et enfin quel est le cri de la fourmi....

j'attends vos réponses



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Yves.G389
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Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 20:10


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Messages: 448
la dernière elle cro onde .Pour les autres c'est plus difficile elle coasse et il croasse !!!!!!!!
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 11 juin 2010 21:13



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Merci Mabo pour le fuselier,faiseur de fuseau ou de quenouille.


Quenouilles.

on ne fabrique plus guère actuellement que des fuseaux de dentellières.






Serge, y a-t-il un pays que tu n'aies point visité?

Bonne soirée.


:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 12 juin 2010 09:23



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Bonjour à tous

Une grelle en Anjou était un tamis pour cribler le grain.

Le greleur de grains était donc la personne chargée de nettoyer le grain avec une grelle.

Bonne journée.

:bisou:







Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 12 juin 2010 11:26



Inscrit le: 11/02/2006
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La bagarre d'hier entre le marchand de badines et la marchande de marée m'a fait remarquer que nous n'avions pas vu les......


Poissonniers (ères)

Ceux, celles qui vendent du poisson.



La poissonnière-Pieter-Aertsen1507-1575


Selon le Littré :
Poissonnière, ne se dit à Paris que des marchandes de poisson d'eau douce frais ; les autres s'appellent marchandes de marée et marchandes de saline ou de salaison.
Se dit, sur les côtes de la Méditerranée, des chasse-marée qui achètent le poisson des pêcheurs pour aller aussitôt le revendre.


Histoire

Dès le XIIIe siècle, les statuts de la confrérie des poissonniers constatent que les arrivages de la marée fraîche se faisaient régulièrement et en abondance. Par les ordonnances du prévôt de Paris de 1327, les 10 maîtres " marchands de l'eau " furent réunis en une seule communauté dirigée par 6 jurés élus. Elle comprenait les étaliers et marchands de poissons frais appelés poissonniers et les marchands de poissons salés dits harengers.



L'assemblée du métier comptait également parmi ses membres les compteurs-déchargeurs à qui les chasse-marée devaient déclarer la quantité de poissons contenue dans leurs bateaux.
Sous le règne de Philippe Auguste, les poissonniers proposaient en particulier des écrevisses pêchées dans la Juine près d’Etampes, des anguilles du Maine, des barbeaux de Saint Florentin, des brochets de Châlons, des lamproies de Nantes, des loches de Bar-sur-Seine, des pimperneaux de l’Eure, des saumons de Loire ou des truites pêchées en Seine à Andelys... Jusqu’au XVIIe siècle, les seigneurs utilisèrent d’ailleurs les fossés de leurs châteaux comme viviers pour y entretenir du poisson frais.

Afin d'assurer l'approvisionnement de Paris, le roi Jean ordonna en 1351 l'élection de 2 gardes jurés pour organiser la vente des barbillons, tanches, carpes, anguilles, gardons, lamproies et autres poissons d'eau douce. Avec les pêcheurs qui vendaient leur poisson, il y avait de nombreux marchands de poissons d'eau douce et de pêcheurs à engins dont certains ne pêchaient que les lamproies. Ces poissonniers déposèrent une requête auprès du prévôt en 1484 pour constituer une confrérie en l'église Saint Leufroy, sous le patronage de la Sainte Vierge et de Saint Pierre. Ils se proposaient de fixer le prix de la maîtrise à 100 sols pour assurer l'entretien des allées, ponts et palées destinées à protéger les rives du fleuve, charge qui leur était imposée par les Eaux et forêts. L'apprentissage, dont était dispensé le fils de maître poissonnier, durait 3 ans. Cette durée fut portée à 4 années en 1614, à laquelle furent ajoutées 2 années de service comme compagnon.



Le métier devait être beaucoup moins rémunérateur que celui des vendeurs de poissons de mer car les différents offices créés par Louis XIV avec attribution de droits sur l'entrée de poissons dans la ville ne trouvèrent pas preneurs. Ils furent unis à ceux des vendeurs de poissons de mer dits également mareyeurs qui en accaparèrent le contrôle.
Tous les poissons d'eau douce, péchés à moins de 4 lieues de Paris pour y être vendus, devaient être apportés aux boutiques et " pierres à poisson " (étalages) situés quai des Ormes, entre le pont Marie et le port au foin. Les marchands forains devaient tenir leurs boutiques au port dit de l'arche Beaufils, au-dessus du pont Marie. Une halle aux poissons fut ouverte en 1661 rue de la Cossonnerie, mais les poissonniers préférèrent rester sur la berge du fleuve. Ils pouvaient en effet y stocker les poissons dans des cuves et baquets, certains exploitant des viviers et fossés en eau vive. A ce sujet, Madame de Montespan nous a rapporté son étonnement de voir monsieur de Saint Germain Beaupré entretenir dans de tels viviers des poissons qui venaient manger au son de la cloche ! ..
Rares dans les Dombes au XIIIe siècle, de nombreux étangs artificiels furent édifiés dans cette région deux siècles plus tard sur l’initiative des poissonniers. Ceux-ci faisaient empoissonner les étangs qu’ils vidaient tous les deux ou trois ans. Le poisson ainsi pêché était expédié par bateau jusqu’à Paris en empruntant l’Allier, la Loire, le canal de Briare et la Seine.
Des modestes revendeuses de beurre et poissons constituèrent une confrérie en 1649 sous le patronage de sainte Anne, saint Louis et sainte Thérèse en l'église Saint Germain le Vieil.



Afin d'assurer l'approvisionnement de la capitale, les pêcheurs et marchands de Boulogne, Bergues et autres ports de la Manche devaient fournir à prix raisonnables les chasse-marée sous peine d'amende ! ... Pour la même raison, il était interdit de transporter le poisson à l'amont de Paris sans permission.
Grâce à ces dispositions, dès le Moyen Âge on trouvait à Paris une très grande variété de poissons sur les étals : le hareng, la raie, la morue, le chien de mer, le maquereau, le merlan, le saumon, le pourpois, la plie, le carrelet, la limande, le gournau, le rouget, la sardine, l'alose, le bar, la truite, l'esturgeon, la sèche, le marsouin, le dauphin, les écrevisses...



Tableau : "Les marchands de poissons à leur étal" de Frans Snyders XVIIº Musée du Louvre

Membres de la communauté des poissonniers, les chasse-marée achetaient le poisson sur les côtes de la Manche et l'acheminaient le plus rapidement possible jusqu'à Paris. Qu'ils viennent de Boulogne, de Dieppe, du Havre ou de Normandie, ils empruntaient tous le même itinéraire à l'arrivée dans Paris et traversaient le faubourg Poissonnière pour se rendre aux Halles ou au pont au Change. Là, à partir de 9h du matin, des débardeurs déchargeaient les torquettes et déversaient les poissons sur les grosses pierres plates qui servaient d'étals.
Les chasse-marée pénétraient l'un après l'autre dans la Halle pour proposer leur marchandise dans l'ordre d'arrivée aux étaliers et revendeurs présents sans avoir la faculté de les choisir. Les valets d'étable, crocheteurs et autres rabatteurs n'étaient pas admis dans la Halle. La vente avait lieu le jour même, dans des paniers sans mélange d'espèces ni de pêches. La livraison s'effectuait avant 3h. En hiver, de la saint Rémi à Pâques, le délai de vente était porté à 2 jours. La vente ne pouvait cependant commencer tant que le cuisinier du roi n'était pas venu choisir les meilleurs lots. Mais, sans plus attendre, les chasse-marée étaient déjà repartis à bride abattue vers le port y prendre une nouvelle livraison...



Ces poissonniers occupaient une place enviable dans la société comme en témoigne l'obligation faites aux villes traversées d'entretenir les rues qu'ils empruntaient afin qu'ils puissent circuler plus rapidement et être ainsi arrivés pour l'ouverture des Halles. Des corvées étaient organisées pour assurer cet entretien et nul, parmi les corvéables, ne pouvait y échapper.
Pour éviter les fraudes liées à la taille des paniers, le prévôt de Paris arrêta les règles suivantes : un panier devait contenir au moins 60 maquereaux ou 12 truites de 3 1/2 pieds de la tête à la queue (le double lorsqu'elles étaient plus menues), idem pour les harengs, morues et merlans salés amenés en brouettes ou en mangnes. La " maise " (tonneau) devait contenir 816 harengs blancs ou 1.020 harengs saurs. Si les déchets représentaient plus de 30 harengs, la maise était acquise au roi. Les transactions ne pouvaient porter sur plus de 10 maises de harengs à la fois ; au-delà, le roi en faisait prélever les deux dixièmes. Réputés de moindre qualité (probablement du fait du délai supplémentaire de transport et des risques accrus de mélanges de marées), les harengs en provenance des Flandres devaient être vendus aux Halles à l'avoine ou aux fruits alors que ceux de la Manche l'étaient à celles au blé ou aux graisses. Par ailleurs il était interdit de saurer le hareng dans Paris après la saint Michel (29 septembre) sous peine de confiscation de la marchandise ainsi que de vendre les poissons salés au détail les dimanches et fêtes de la Vierge durant le carême.



Au XVe siècle, sur le Petit Pont reliant l’île de la Cité à la rive droite de la Seine, les marchandes détaillantes dites harengères ou revendeuses de marée proposaient d’une forte voix aux chalands leurs poissons saurs, c’est-à-dire salés et séchés à la fumée. Le poète lyrique de l’époque François Villon leur dédia ce quatrain :
" Harengs sorets appétissants ;
Ce sont petits morceaux friands,
Pour déjeuner au matinet
Avec vin blanc, clair, pur et net. "
Lors de la suppression de la corporation des poissonniers en 1719, ce furent les harengères, surnommées " poissardes ", qui débitèrent le poisson aux Halles. Elles présentaient les poissons sur des claies et dressoirs, faisant concurrence aux poissonniers jusque devant leurs étalages. Ces marchandes eurent, jusqu'à la Révolution, le privilège d'être admises dans la Galerie des glaces du château de Versailles où elles présentaient leur compliment au roi en le tutoyant, à l'égal des poètes, avant qu'il ne lui soit servi à dîner.


(Source : http://www.ciia-c.com/)




:bisou:







Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: samedi 12 juin 2010 16:48



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Bénédicte,

Bonjour.

Les pays qui me restent à connaître surpassent largement en nombre ceux que j’ai visités ou simplement traversés.

J’ai essentiellement voyagé pour mon travail et cela ne fut pas toujours une partie de plaisir, par exemple les grandes vacances au frais du Gouvernement, en Algérie. J’ai beaucoup apprécié la Chine en dépit des contraintes d’existence de cette époque. Ce pays fascine ses visiteurs occidentaux, surtout ceux placés en immersion totale, et je suppose vraie la réciproque.

Amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 09:25



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Bonjour à tous

Petit métier....

Vendeuse de noisettes au litron



Litron: Ancienne mesure de capacité, qui contenait la seizième partie d'un boisseau, ou trente-six pouces cubes.(Littré)

Bon dimanche.

:bisou:
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 11:42



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Bonjour Jean, bonjour Bénédicte, bonjour Serge, bonjour Christophe.:bisou:

Alors, le fiston, Christophe, ça va mieux ?

Bon dimanche è tous. Cool
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 16:13



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Bonjour.

Aujourd'hui préparation du retour en France. Demain, envol dans la soirée, nuit dans l'avion, arrivée mardi dans l'après-midi "les yeux pas en face des trous".

on finit par s'y faire...

Au fait, pilote, c'est un vieux métier depuis Icare !

À mercredi, lorsque je serai réveillé.
Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 16:36



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Se déguiser en représentant de la loi.... ça continue de nos jours, hélas!!

Bon voyage Serge.


:bisou:
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 19:10



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Messages: 937
Serge, j'espère que votrer pilote n'aura pas une fin aussi triste que celle d'Icare! Mr. Green
Serge.S273
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 20:12



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Jean Marc,

Bonjour.

Le personnel navigant subit de toute évidence, plus que le commun des rampants dont je suis, les rayonnements qui sont ordinairement atténués par l'atmosphère.

Quels sont les effets ? Je n'en sais rien. Pas brûlants, j'espère… Surtout à cette époque de l’année, le jour étant pratiquement ininterrompu durant le vol.

Amitié.



Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 13 juin 2010 21:51



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[ Pilote d'avion







L'être humain aspire à voler depuis toujours. Si Léonard de Vinci, vers 1500, imagine des machines volantes, ce n'est qu'en 1783 que les premiers hommes vont pouvoir réaliser le vieux rêve d'Icare avec les montgolfières des frères Montgolfier en 1783, précédant de très peu les ballons à gaz de Jacques Charles. Ces engins sont tributaires du vent, l'aéronautique ne va vraiment prendre son essor qu'avec les ballons dirigeables, de Henri Giffard en 1852.


Icarus and Daedalus, par Charles Paul Landon 1799




Gravure représentant le 1er vol habité à la Folie Titon, le 19 octobre 1783



Le dirigeable à vapeur de Henri Giffard.


Le mot aviation (du latin avis, oiseau et actio, action) a été employé pour la première fois par Gabriel de La Landelle, en 1863, dans le livre Aviation ou navigation aérienne sans ballon, un ouvrage rendant compte des tentatives d'envol de Jean-Marie Le Bris dans un appareil plus lourd que l'air.
Le terme avion sera ensuite créé en 1875 par Clément Ader pour désigner sa série d'appareils volants, puis breveté par lui. C'est ainsi qu'il a appelé l'appareil baptisé Éole, avec lequel il décolle le 9 octobre 1890 puis rase le sol sur 50 mètres à 20 cm au-dessus de la piste.



Dessin du brevet déposé par Clément Ader.


Ader s'était procuré des roussettes des Indes, gigantesques chauve-souris dépassant les 1,10 mètres d'envergure. Il les avait observées planer dans une volière construite dans son jardin, à Paris. C'est en s'inspirant des ailes de ces chiroptères qu'il conçut Éole.
D'une longueur de 4,6 mètres et d'une envergure de 13,5 mètres, l'Éole est constitué d'une armature en bois recouverte de soie élastique. Il est équipé d'un moteur à vapeur à 4 cylindres avec un brûleur à alcool, fournissant une puissance totale de 20 chevaux. Son hélice en bambou est constituée de 4 pales de 2,6 mètres de diamètre.

Cet événement ne sera toutefois pas homologué comme étant le premier vol : la hauteur atteinte était insuffisante pour le qualifier de tel. De fait, la performance de cette génération d'engins ne fera pas se bousculer les entrepreneurs car n'ayant pas assez de maîtrise de son domaine.



L'Avion III de Ader, conçu 7 ans plus tard sur les bases d'Éole


Le troisième prototype de Clément Ader, l'Avion III, effectue un vol sur 300 mètres devant un comité militaire le 14 octobre 1897 à Satory. Une autre raison à la non-homologation des vols de Clément Ader est que ces vols étaient soumis au secret militaire.



Planeur Lilienthal

Entre-temps, Otto Lilienthal, grâce à des prototypes qui étaient réalisés à partir de nervures de bambou entoilées de coton, pouvait planer jusqu'à 400 m en se lançant du haut d'une colline haute d'environ vingt mètres. Le contrôle de la machine se faisait par des déplacements du corps comme pour les deltaplanes pendulaires contemporains.
Mais dans les premières années de l'aéronautique, après les exploits des frères Wright à partir du 17 décembre 1903, on ne parle guère d'avion mais d'aéroplane.



Premier vol motorisé des frères Wright le 17 décembre 1903 sur Flyer.


En 1911, pour honorer la mémoire de Clément Ader, le Général Roques, créateur de l'aviation militaire, a décidé que tous les aéroplanes militaires s'appelleraient des avions. Mais ce n'est qu'avec la Première Guerre mondiale que les mots avion et aviation deviennent communs.
Alberto Santos Dumont construisit de nombreux ballons à bord desquels il vola et conçut le premier dirigeable pratique. La démonstration de son puissant aéronef plus-lourd-que-l'air le 14 Bis eut lieu dans le parc de Bagatelle près de Paris, avec un vol public, homologuant par la même le premier record du monde d'aviation, le 23 octobre 1906.


Le Biplan 14 bis de Santos-Dumont au bois de Boulogne, le 23 octobre 1906

Bien que s'étant inspiré du mot latin avis (oiseau) précédemment utilisé par Jocelin Rives pour construire le néologisme aviation, Clément Ader, créant le mot avion, s'était amusé à lui faire correspondre l'acronyme suivant « appareil volant imitant l'oiseau naturel ».


Le premier conflit mondial qui survient à peine une décennie après les premiers vols voit le développement de l'avion en tant que moyen de renseignement sur les positions ennemies. Les avions s'équipent de mitrailleuses pour pouvoir abattre l'adversaire et l'empêcher d'accomplir sa mission. La construction aéronautique entre dans l'ère de la grande série puisque certains modèles sont construits en plusieurs milliers d'exemplaires.
La fin du conflit met sur le marché un grand nombre de pilotes et d'appareils. Les premières tentatives d'utilisation commerciale de l'avion apparaissent et des compagnies se forment pour transporter le courrier, puis des passagers, sur des lignes régulières. La navigation aérienne utilise les méthodes issues de la navigation maritime et nécessite donc que la visibilité soit bonne : le vol reste tributaire de la météorologie. La concurrence entre l'avion et le dirigeable pour le transport des passagers se développe au cours du premier tiers du XXe siècle et se termine tragiquement avec l'accident du dirigeable Zeppelin Hindenburg en 1937.


Début de l'incendie du Hindenburg

C'est la fin de l'aérostation qui n'est plus qu'une discipline destinée au sport ou au loisir.
Les forces armées ont vu l'intérêt de l'avion pour le renseignement mais aussi pour le bombardement. La course à l'armement est lancée et les nouveaux appareils sont spécialisés : bombardiers, chasseurs, attaque au sol, etc. Il est tactiquement intéressant de voler de plus en plus vite, de plus en plus haut, de plus en plus loin. La course aux records en tous genres est lancée et c'est la période des exploits : traversée des mers, puis des océans ; survol des massifs montagneux ; croisières longue distance ; etc.


Le second conflit mondial est caractérisé par une utilisation massive de l'avion pour les missions de bombardement et, en corrélaire, des chasseurs et intercepteurs chargés de les protéger ou de les détruire. Sur le plan technique c'est aussi l'apogée du moteur à piston. Le développement du réacteur, vers la fin du conflit, et l'apparition du radar vont permettre, la paix revenue, l'essor du transport aérien commercial.

De nouveau, à la fin du conflit, des pilotes entraînés et des avions se trouvent disponibles en grand nombre. Les progrès réalisés dans le domaine du radar permettent de suivre et de guider l'avion en vol sans visibilité. Les compagnies aériennes naissent et commencent à concurrencer les paquebots et les trains au moins pour le voyage en conditions luxueuses. La mise en service du Boeing 707 par la PanAm en 1958 marque le passage au transport aérien commercial de masse. La concurrence est vive entre les compagnies et s'intensifie encore avec la dérégulation lancée aux États-Unis en 1978. Les paquebots transocéaniques disparaissent et le train lui même est concurrencé sur les trajets de durée supérieure à 3 heures.

(Wikipédia)

:bisou:




christ.L12
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 06:11



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bonjour

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 09:52



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Bonjour Christophe, bonjour Bénédicte, bonjour Jean, bonjour Serge.:bisou:

Super, bénédicte, pour être complet, c'est complet !!bravo bravo bravo

Au fait, il y a une chose qui m'a choqué sur Tableau : "Les marchands de poissons à leur étal" de Frans Snyders XVIIº Musée du Louvre : Ce n'est pas un phoque, ou une otarie que l'on vois ?Blink Blink carton

Je vous laisse, il faut que j'aille à l'hôpital voir mon orthopédiste...Nurse
A plus.


Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 10:13



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Bonjour à tous

Oui Jean Marc, on voit un phoque et une loutre (à droite de l'image). Les deux étaient les concurrents directs des pêcheurs et des poissonniers, l'un en mer et l'autre en eau douce...... aussi- à l'époque on ne s'embarrassait pas de considérations écologiques- ils les tuaient s'ils le pouvaient.....

Bonne journée.


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 11:43



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Encore un métier:

Dégraisseur Maletachier




Une boue infecte, sur la composition de laquelle il vaut mieux ne pas insister, envahissait les rues médiévales. La boue de Paris était célèbre; un proverbe disait: «Vérole de Rouen et boue de Paris ne s'en vont qu'avec la pièce.»
De plus, comme on mangeait avec les doigts, les sauces dégoulinaient sur les habits. Aussi les vendeurs ambulants avaient-ils beau jeu de crier cette fameuse terre «à foulons» employée dans l'Antiquité: Terre à laver pour dégraisser! L'un d'eux, connu sous le nom de «crieur de maletache» (mauvaise tache), a occupé les esprits.

Brossette s'est donné beaucoup de peine pour expliquer ce que pouvait signifier ce mot; il finit par déclarer qu'on nommait ainsi le fripier ou le dégraisseur qui «levoit les taches».

Viollet-le-Duc est plus près de la vérité quand il dit que le terme désigne une «pierre à détacher, ou un savon à dégraisser», inventés par le fripier Martin, et analogues aux ingrédients de même nature que l'on vendait encore dans les rues et sur les places publiques jusqu'au XIXe siècle dernier.



Cependant, la male-tache n'était ni une pierre ni un savon. Parmi les gravures du XVIe siècle conservées à la Bibliothèque de l'Arsenal, figure un «crieur de male-tache».
Il porte à la main droite une bouteille à gros ventre et, de la gauche, il tient un bâtonnet qui servait sans doute à frotter l'étoffe. Les dégraisseurs ambulants eurent la vie longue: des documents nous prouvent qu'ils nettoyaient les vêtements dans les rues jusqu'à la Belle époque.


( http://www.apophtegme.com/ROULE/METIERS/metiersdisp.htm )

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 14:56



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Bonjour Jean

TABLETTES DE BOUILLON

Ce sont les ancêtres des bouillons en cube, qui servent de base de préparation des potages ou d'appoint gustatif au riz et pâtes.
L'alimentation des armées était très souvent problématique et ces tablettes, facilement transportables et imputrescibles, représentaient une solution de repas rapides, à condition que les soldats disposent d'eau et de feu.

Recette dans le texte (1er Empire)

Prenez vingt livres de tranche de boeuf, dix livres d'un veau déjà fort, deux jeunes cocqs [sic], et telles autres volailles que l'on voudra, coupez le boeuf et le veau par tranches d'un demi-pouce d'épaisseur, et les rangez à sec dans une grande marmite ; entremêlez-y vos deux cocqs [sic], après les avoir dépecés par morceaux.

Faites dissoudre deux livres de rapure de corne de cerf dans quatre pintes d'eau bouillante, jusqu'à ce qu'elle produise une dissolution limpide et très épaisse ; passez-la au travers d'un gros linge, et la versez dans votre marmite, que vous achèverez de remplir avec de l'eau commune.

Luttez-en le couvercle avec de la pâte de farine, et faites bouillir le tout lentement dix ou douze heures, séparez alors les os de la viande, hachez toute la chair, et la portez à la presse, pour en exprimer le jus.

Mélangez-le avec le bouillon de la marmite, et passez le tout au travers d'un tamis de crin, laissez refroidir le consommé, pour en enlever toute la graisse.

Remettez-le pour le faire cuire à feu doux, jusqu'à ce qu'il ait acquis assez de consistance pour le coaguler en gelée ferme et transparente : on aura soin, sur la fin, de le remuer souvent, afin qu'il ne brûle pas.

Versez-le sur une planche de chêne ou dans de très-grands plats, et lorsqu'il sera pris en consistance solide et très-ferme, vous le découperez par petits quarrés de la grandeur d'une carte, et vous achèverez de les faire durcir en les mettant à la chaleur d'un four, après qu'on en aura sorti le pain.

Il se conserve bon des années entières, sans jamais se corrompre, en le tenant en lieu sec. on en fait dissoudre une tablette dans une chopine d'eau bouillante, et on peut par ce moyen, se procurer toujours de la soupe grasse, lorsqu'on ne peut avoir de la viande fraîche.

(Extrait de La cuisine de santé, de Lecointe, Paris : Briand, 1790)
(Source : http://www.napoleon.org/fr/home.asp )

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 16:17



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Réticule: Nom donné, sous le Directoire, aux petits sacs que les femmes portaient avec elles, et qui, par corruption, ont été dits ridicules



Femme du directoire tenant un réticule et 2 autres modèles.

Pas trouvé d'images de bandeaux à la Cupidon....





:bisou:
Annick.C15
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 16:38



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Bonjour à tous!

Un petit tour par chez vous.
Bénédicte quand j'étais jeune, il y a.... on s'en moque! ma grand mère achetait les moules chez le poissonnier au litre!
Il avait 2 ou 3 récipients ayant des contenance diverses: 1/2 litre,litre et 2 litres, genre broc en zinc, avec une poignée en osier ou en bois!


Amicalement
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 16:56



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Bonjour Annick.:bisou:
Moi aussi, ai connu ça dans ma jeunesse quoi , à lexception, les anses étaient en métal.Blink
Il en demeure pas moins vrai que l'on a tendence à nous vendre des moules au kilogramme plus qu'au litre!ouioui
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 16:57



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Bonjour Annick

on continue souvent encore à vendre les moules au litre.....

Selon le Littré,

LitreVery Happyans le système métrique, unité des mesures de capacité, contenant un décimètre cube.

-Litre pour les substances solides ayant un diamètre égal à sa hauteur, ou 108 millimètres 4 dixièmes.

-Litre pour les liquides ayant un diamètre moitié de sa hauteur, ou 86 millimètres sur une hauteur de 172.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 19:34



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Merci Jacqueline.
Je me demande bien pourquoi on appelait ça "bandeaux à la Cupidon" puisque Cupidon, s'il portait un bandeau, c'était sur les yeux.... c'est bien connu, l'amour est aveugle coeur !!!

Bonne soirée.


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 14 juin 2010 19:35



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Hiding Jean, nos messages se sont croisés... les grands esprits se rencontrent....Mr. Green
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mardi 15 juin 2010 07:54



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Bonjour Bénédicte, bonjour Jean, bonjour Jacqueline, bonjour Annick, Bonjour Serge.:bisou:

Serge, j'espère que vous avez fait bon vol. Et bon retour sur le sol français.Wink
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 15 juin 2010 10:07



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Bonjour à tous


GRAINIER. IÈRE. (Grainetier .ière)



Celui, celle qui vend en détail toutes sortes de grains, de graines.

Histoire

En 1678, les grainiers avaient l'exclusivité de la vente de pois blancs, pois verts, pois au *** noir, pois chiches, pois cornus, fèves de haricots, lentilles, fèves de marais, petites fèves tant crues que cuites, orge en grain, orge mondé, avoine, gruau d'avoine, millet en grain, millet mondé, riz, blé, sénevé, poulvré (graines de moutarde), seigle, sarrasin, navette, chènevis, vesce, sainfoin, luzerne, trèfle de Hollande, lupins, graines de lin,, poillot (herbe odoriférante), alpiste (millet pour canaris), graine de coriandre (dont on faisait des dragées), graines de laitues, pourpiers, poireaux, oignons, épinards, salsifis, choux, cerfeuil, farines de fève d'orobe, de seigle, de froment, d'orge, farines de lupins et de graines de lin, fenugré et autres marchandises dépendantes comme foin et paille. Toutefois, les jardiniers et domestiques pouvaient vendre en gros ces marchandises sur les places et marchés publics dans la mesure où il s'agissait de leur production et qu'ils ne les avaient pas emmagasinés au préalable, en particulier dans les hôtelleries où ils étaient hébergés.
A ce propos, il faut se rappeller que jusqu'à la Révolution de 1789, d’une part on ne pouvait moissonner avant la publication du " ban de la moisson " et, d’autre part, que la circulation des grains était interdite entre provinces. Ces interdits expliquent pourquoi la famine pouvait frapper une région française pendant qu’une autre était dans l’abondance. Mais faut-il souligner que cette situation n’est inouïe qu’il n’y paraît : elle se retrouve encore de nos jours entre pays et n’est résolues qu’avec les programmes d’aide alimentaire.


Balance de grainetier.XIXème.

Au cours du XVIIème siècle le nombre des maîtres grainiers parisiens passa de 30 à 400 dispersés dans les différents quartiers. La corporation des grainiers était la seule à admettre les femmes à la maîtrise dans les mêmes conditions que les hommes, à savoir un apprentissage de 6 ans et un compagnonnage de 2 ans. Deux des quatre jurés de la corporation étaient d'ailleurs des femmes. Leur confrérie, dédiée à saint Nicolas et saint Antoine, avait sa chapelle aux Petits Augustins.
(Source : http://www.ciia-c.com/)



Une photo que nous avait déjà gentiment offerte Anne Marie : Son grand père grainetier à Argenteuil en 1902.

Une anecdote sur les grainiers normands….

Graines de salades
En 1909, 85 sortes de salades sont proposées dans le catalogue A.Lenormand cultivateur grainier à Caen. A la suite de cette longue liste de semences sont proposées des graines…de chenilles. Chez Lemaire et Julien on trouve des chenilles surprises variées. M. Lenormand mêle au milieu des salades des semences de hérisson, chenilles et limaçons. Chez Rivoire et Fils, ce sont des escargots, vers, chenilles et hérissons. on suggérait même de les confire au vinaigre comme des cornichons pour en disposer toute l’année.

Longtemps la présence de ces chenilles dans les catalogues de semences nous a intrigués. Jusqu’au jour ou un collectionneur nous a apporté quelques graines que nous avons semées. Sont alors sorties de terre de simples plantes à petites fleurs jaunes. Ce n’est qu’à la formation du fruit que sont apparues des petites gousses vertes souples et annelées comme les chenilles à choux. D’autres sont entortillées et poilues. Une autre encore s’enroule comme un escargot, ou limaçon disent les anciens.


"Chenilles"..............................Trois variétés.

C’est de ces petits fruits proches parents des haricots que s’amusaient les jardiniers à la fin du XIXe siècle et jusqu’en 1930. A l’occasion d’une exposition du Jardin du Pays d’Auge en 1999, une famille de Briouze a reconnu ces plantes : 'Simone ! Les chenilles que ton père cultivait pour faire des blagues !' Monsieur Bresteau, grainetier au Moulin de Vimoutiers dans les années 1930, se souvient qu’autour de Lisieux il était de tradition de cultiver ces chenilles, et le dimanche quand on recevait des amis ou de la famille, d’en glisser une dans la salade et d’attendre les réactions des invités. A l’occasion des enquêtes réalisées autour du thème des jeux en Pays d’Auge, une famille de Grandmesnil raconte qu’avant la guerre, le grand-père faisait manger au facteur ou à toute personne un peu curieuse, des nonottes. C’étaient des racines blanches, ressemblant à des radis très piquants. Ce n’était pas des radis cultivés.

A la fin des années 30, les chenilles ont disparu des catalogues de graines, peut-être les Bas-Normands avaient-ils moins envie de plaisanter alors. Après la guerre, cette culture n’a pas repris dans les jardins. Les farces et attrapes achetées au bazar ont pris alors le relais des chenilles pour continuer de faire des blagues.

(Article du site : http://www.patauge.org/actualite/actualite.htm )


Graineterie. Musée des arts et métiers Saint Gildas de Rhuys
( http://www.musee-arts-metiers.com/ )


Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 15 juin 2010 13:30



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Bonjour Jean

Très vieux métier....



...mais je crois que c'est un métier qu'elle n'avait pas choisi....Wink

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mardi 15 juin 2010 14:07



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bonjour les amis et amies

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mardi 15 juin 2010 17:57



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Salut Christophe.:bisou:
Alors, comment va ton fiston? guéri j'espère. Nurse
Serge.S273
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 06:18



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Bonjour.

Retour Normal, merci.

Le pilote avait choisi un itinéraire sud assez classique :
LAX, Sault Sainte Marie, Terre-Neuve, traversée directe de l’Atlantique Nord. C’est rapide à cause des vents en altitude. Mais les parages de Terre-Neuve sont toujours turbulents ; alors la nuit, dans la bétaillère, difficile de dormir…

Personnellement je pense que l’itinéraire Nord est bien plus confortable, mais je ne suis pas le pilote.

En tout, depuis San Diego jusqu’à Vigneux trente heures sans dormir, alors la nuit qui vient de s’achever fut du type comateux.

Maintenant, je dois garnir mon frigo et ranger mes bagages.

À tantôt.



Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 12:21



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Bonjour à tous

Métier dangereux en effet Jean....et le bonhomme accroché la dessous, fallait-il qu'il ait confiance en sa partenaire !!!

Bienvenue chez toi Serge.

Un très vieux métier disparu:


Le marchand de verjus

A l’époque médiévale, pour assaisonner un met, on utilisait du verjus, sorte de vinaigre provenant du suc acide du raisin vert.
Le verjus était utilisé en cuisine traditionnelle dans les soupes, le poisson, les viandes et les œufs.
Il était préparé au domicile du marchand qui le vendait en parcourant les rues de la cité.




Fabrication du verjus sous la treille,
extrait du Taccuinum sanitatis,
fin du XIVè siècle.


Bonne journée.


:bisou:

Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 14:06



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Oups... je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'une pièce de théâtre.....

Le funambule est un artiste de cirque, héritier des danseurs de corde des XVIIIe et XIXe siècles. Il se déplace sur un fil tendu à une certaine hauteur du sol. Pour éviter de chuter, il se munit d'un balancier, qui a généralement une forme courbe. Ainsi, le centre de gravité de l'ensemble funambule-balancier se situe au-dessous de la hauteur du fil sur lequel il repose. Ceci permet de compenser l'inclination que le clown a de basculer. Le fil-de-fériste, contrairement au funambule, évolue sur un fil d'une hauteur maximale de 3 mètres (généralement une hauteur d'homme) au-dessus du sol. Le Jultagi en est la forme coréenne traditionnelle. Quant au slackline il s'agit d'une pratique sportive où le protagoniste tente de progresser sur une sangle légèrement élastique sans aucun accessoire.



30 juin 1859 Le funambule français Charles Blondin traverse les 330 mètres de cordes raides tendues à 50 mètres au-dessus des chutes du Niagara, entre les Etats-Unis et le Canada. Sans filet ni harnais, il brave à plusieurs reprises le bouillonnement des chutes, tantôt la tête enfermée dans un sac, tantôt portant quelqu'un sur son dos ou, encore, en poussant une brouette



Maria Spelterini traversant les chutes du Niagara en 1876

:bisou:


christ.L12
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 15:52



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coucou

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christ.L12
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 15:54



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oui Jean Marc le fiston va bien,et toi ,?

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Jean-Marc.L30
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 17:40



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Bonjour Christophe, bonjour Bénédicte, bonjour Christophe, bonjour Jean, bonjour Serge.:bisou:

Christophe : Lundi, je me suis rendu à la consultation de la radio et ensuite à celle de mon orthopédiste.Nurse
Après avoir interprété la radio du rachis, il m’a déclaré que je pouvais (enfin) enlever ma minerve super , mais cependant, il faudra la remettre pour mes trajets en transport, voiture compris.quoi
Je dormais si peu et mal avec cet accessoire médical, que maintenant, je fais mes nuits comme un nouveau-né !Sleeping
Je suis (encore !) en arrêt jusqu’au 28 juinEmbarassed , où je dois revoir le médecin, et si, comme je le pense, prendre rendez-vous avec le médecin-chef pour qu’il me donne son aval de reprendre le boulot. carton ouioui (oui, c’est ça aussi les « avantages » d’être fonctionnaire…)Razz ouioui

Serge, bon retour parmi nous, depuis votre domicile.
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 16 juin 2010 21:46



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bon courage Jean Marc pour la suite

bonne nuit puisque maintenant cela te minerve plus

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Serge.S273
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Envoyé le: jeudi 17 juin 2010 07:43



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Bonjour.

Autre retour, mais vers Sétif, il y a cinquante ans.



Jean Marc : aucune brûlure de plumes en raison de la basse altitude, aucun heurt contre des pâquerettes, en dépit de l’altitude, en raison de l’absence de pâquerettes dans ce secteur.

n.b. : ce n’est pas ma tête car elle se trouve derrière l’appareil photographique.

Amitié.
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 17 juin 2010 09:33



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Bonjour à tous

J'espère que ta tireuse de cartes va nous annoncer un peu de...



.... pour les jours à venir....

Bonne journée.

:bisou:
Serge.S273
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Envoyé le: jeudi 17 juin 2010 10:57



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Bonjour.

Avant mon séjour californien, nous parlâmes de chercheurs d’or. Je n’ai rien trouvé de pertinent chez mon bouquiniste préféré ; par contre chez Barnes & Noble, j’ai mis la main sur un ouvrage, humoristique mais publié par le très sérieux « National Geographic », traitant de la question. Ouvrage pour tous âges dans lequel on lit avec amusement quelques petites choses intéressantes.



Une vingtaine de dollars, à titre indicatif, pour ceux d’entre nous qui auraient un ancêtre ayant effectué ce métier.

ISBN : 978-1-42630315-9.

Serge.S273
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Envoyé le: jeudi 17 juin 2010 10:58



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Voici, en particulier, quelques conseils d’équipement pour « chasser l’or ».



Il faut bien s’amuser de temps en temps…

Amitié.

Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 17 juin 2010 14:58



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour Serge, bonjour Bénédicte, bonjour Jean, bonjour Christophe.:bisou:

Pour ceux, qui comme moi ne comprenne pas un traite mot de ce qui est écritcarton , voici la traduction (merci Google) super Book :

Avant de commencer
Il faut d'abord noter que Voyage aux régions d'or ne devrait pas être prise à la légère.
Toute personne exposant de Californie va quitter le luxe de la vie civilisée derrière. lits de plumes, voitures Hamson, et la porcelaine fine ne sont pas à attendre dans les terres sauvages de l'ouest. Mais alors, la route à la richesse est rarement facile. on espère que ce guide servira à limiter les dangers et les difficultés que connaissent le long du chemin et de mener ainsi le prospecteur aussi doucement que possible de son pot d'or. Dans cet esprit, nous commencerons par un portrait d'un voyageur bien préparé ...

équilibre de la balance, pour la pondération de votre fortune.
Pelle (ne pas lésiner sur la qualité ) .
Couteaux (non recommandé pour les utiliser contre les grizzlis)
Pots & Pans (ceux qui ne savent pas encore comment faire cuire apprendrez vite)
Pioche, pour briser les roches et le dos
Pistolet (ne pas l'utiliser contre vous Circonstances mineurs collègues, à moins que l'un d'eux essaye de voler votre demande)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 17 juin 2010 23:02



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonsoir Jean Marc

La traduction automatique a encore des progrès à faire.....

Tiens, un métier non vu.....

Traducteur

Celui qui traduit d'une langue dans une autre.



L’antique malédiction de Babel est, encore aujourd'hui, l’une des plus irritantes contraintes qui affectent la communication humaine. Dans le temps comme dans l'espace, en effet, nul ne va jamais très loin sans se heurter à l'obstacle d'une langue qui lui est peu familière ou tout à fait inconnue. Même les plus polyglottes doivent le reconnaitre: la traduction, sous quelque forme que ce soit, est le seul moyen qui nous permette de franchir commodément nos frontières linguistiques. Il nous faut donc remercier de leurs services ces « changeurs de mots » que sont les traducteurs.

Dans la longue épopée de l'invention des formes d'écriture, il n'est pas toujours facile de déterminer avec précision le rôle joué par les traducteurs. Néanmoins, certains noms nous sont connus, qui ont contribué à donner une mémoire à certains peuples :
Wulfila, inventeur de l'alphabet gothique (IVème siècle, Bulgarie), Mesrop Machtots, inventeur des alphabets arménien, albanien et géorgien (Vème siècle, Arménie), Cyrille, inventeur de l'alphabet glagolitique (IXème siècle, Moravie), et le pasteur James Evans, inventeur du système d'écriture syllabique cri (XIXème siècle, Canada.

En transposant certaines grandes œuvres d'une culture à une autre, ils ont aussi contribué à façonner la langue elle-même. Comme l’a écrit d'Alembert (1717-1783) dans ses «Observations sur l'art de traduire», «des traductions bien faites [sont) le moyen le plus sûr et le plus prompt d'enrichir les langues».
En Angleterre les influences extérieures ont enrichi le parler local et ont fait naître le désir d'une langue typiquement anglaise. En France, les effets conjugués de l'affirmation nationale et de la forte influence de certains rois ont favorisé l’importation et la traduction de grandes œuvres étrangères, souvent dans le but avoué de renforcer l'idiome national et d'en étendre l’usage. En Suède, l'émergence d'une langue écrite vernaculaire a coïncidé avec la christianisation du pays. En Allemagne, c'est aussi la traduction des Écritures qui a donné naissance à 1'allemand standard. Il faut mentionner, bien entendu, l'apport incontournable de Martin Luther, principal artisan, non seulement de la Réforme, mais aussi de la langue littéraire allemande.

La traduction n'apparait jamais comme un phénomène isolé. Elle s'intègre dans un projet nationaliste, idéologique ou religieux d'envergure, bénéficiant généralement de l’appui des souverains, de la clase aristocratique ou des institutions en place. Lorsque les traducteurs peuvent compter sur des commanditaires influents et un contexte historique favorable, ils disposent alors de «munitions» pour faire reconnaître la légitimité de leur travail et laisser leur empreinte sur la langue et la culture de leur pays.

Les traducteurs ont participé à la diffusion des connaissances, à l'évolution des langues, de la vie intellectuelle et des sociétés. Ils ont aussi été propagateurs de religions, rédacteurs de dictionnaires et témoins privilégiés de l’histoire



Cicéron, ce grand orateur romain, s'est autorisé à inventer de nouveaux mots latins à partir du vocabulaire philosophique grec. Il a, pour ainsi dire, réussi à « faire sauter les cadres vermoulus de sa langue » et ses traductions ont marqué leur époque.

De nos jours, il nous parait impossible d'envisager qu'un texte jugé intéressant et essentiel puisse rester « enfermé » dans sa langue d'origine, qu'il ne puisse pas être transposé dans une autre langue et ne pas être connu par des lecteurs qui ne parlent pas la langue dans laquelle il a été écrit. C'est pour cette raison que la traduction a pris et prend de plus en plus d'importance, et ceci dans tous les domaines, aussi bien en ce qui concerne la littérature, l'industrie que les sciences naturelles et humaines.

Mais il faut dire que depuis l'antiquité, la façon de traduire a évolué : du « mot à mot » en passant par les « belles infidèles » du XVIIIème siècle, du courant littéraliste jusqu'au « courant de la traduction-récréation (On récrée l’ensemble en conservant le sens et la rime du texte original ainsi que les images) ».
Pour ne mentionner que les « belles infidèles », c'est par ce terme connu que l'on désigne une façon de traduire où les traducteurs, dans un souci de préserver une belle langue, modifiaient et adaptaient leurs traductions en embellissant par exemple des passages jugés trop crus ou en explicitant des passages qui ne l'étaient pas dans l'original.

Aujourd'hui, la fidélité et la liberté en traduction restent des aspects très discutés et controversés aussi bien parmi les traducteurs que dans la littérature spécialisée.

Ces deux aspects sont cependant d'une moindre importance pour la traduction technique où la fidélité reste primordiale. Comment imaginer un traducteur prendre des « largesses » pour un cahier des charges ou des manuels d’utilisation….



:bisou:








Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 18 juin 2010 09:13



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Bonne vacances Jean.
Que le beau temps t'accompagne.

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 18 juin 2010 14:43



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Un petit métier

Marchand(e) d'asperges








:bisou:
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