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joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 6 avril 2009 08:58



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Bonjour Béné, Jean, JeanMarc, Christophe, Khalida et <mireille,

après une semaine de travail agricole dans le jardin, je vous retrouve enfin!!!!!!

Pas beaucoup de nouveaux métiers...... aurait-on fait le tour déjà???

En fouilant un peu dans mes archives, j'ai trouvé un ancêtre : tambour major





"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 6 avril 2009 10:12



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Bonjour à tous

Sylvie, contente de te revoir.

Joelle, toujours des ancêtres musico-militaires....Laughing

Pas de métier, mais un clin d'oeil historique...



Contexte historique (selon Frederic Maguet) :
Les crises économiques ? boursières ou financières ? qui minent régulièrement la France (1816, 1826, 1836, 1847 et 1857 pour les principales crises de la première moitié du XIXe siècle) entament durablement la confiance du public. Le système du crédit à la consommation, si important dans l?économie actuelle, se met alors au point mort ; artisans et cabaretiers refusent le principe de l?ardoise. on doit payer comptant, et les images illustrant la mort de Crédit, thème déjà ancien puisqu?il apparaît dans le contexte troublé de l?Italie du XVIe siècle et des guerres de religion, sont régulièrement affichées sur les murs des auberges et des échoppes.
(www.histoire-image.org)

Cela ne vous rappelle rien? Comme quoi, l'histoire est un éternel recommencement....

Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 6 avril 2009 13:56



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Merci Jean pour trouver encore des métiers à nous proposer...


L?Homme et la Puce.Gravure sur cuivre.François Chauveau (1613-1676)

Un fabuliste est un auteur de fables, c'est-à-dire de récits dans un style utilisant l?allégorie comme base littéraire. Souvent, la fable se termine par un épilogue, la morale. le fabuliste s?exprime en vers ou en prose.


La fable était déjà pratiquée en Mésopotamie, près de deux-mille ans avant notre ère. Des tablettes provenant de bibliothèques scolaires de l?époque racontent brièvement des histoires de renard flatteur, de chien maladroit, (« Le chien du forgeron, n?ayant pu renverser l?enclume, renversa le pot d?eau »), d?éléphant présomptueux (« Un moustique s?étant posé sur le dos d?un éléphant lui demanda si son poids lui était supportable ou s?il devrait plutôt s?envoler »). Beaucoup de ces textes montrent une grande affinité avec les proverbes et ont une construction antithétique (« Ce que tu as trouvé, tu n?en parles pas ; mais ce que tu as perdu, tu en parles »). Toutefois, ils ne possèdent pas de morale explicite.


Dans l?Antiquité grecque,la première fable connue est « Le Rossignol et l?Épervier », que raconte Hésiode, aux alentours du VIIIe siècle av. J.-C., dans les Travaux et les jours. on y voit un pauvre rossignol qui, pris dans les serres d?un épervier, lui fait la leçon. Cette fable vise à faire réfléchir sur la notion de justice, à l?aide d?un raisonnement antithétique où le personnage principal exploite outrageusement sa position de force.

on attribue la paternité de la fable comme genre littéraire à l? écrivain grec Esope (VIIe siècle av. J.-C. - VIe siècle av. J.-C.),


Ésope représenté dans une édition allemande des Fables de 1479.

Tout le récit de la vie d'Ésope est parcouru par la thématique du rire, de la bonne blague au moyen de laquelle le faible, l'exploité, prend le dessus sur les maîtres, les puissants. En ce sens, Ésope est un précurseur de l'anti-héros, laid, méprisé, sans pouvoir initial, mais qui parvient à se tirer d'affaire par son habileté à déchiffrer les énigmes.
En raison du nombre de fables que cette légende comprenait, celles-ci ont dès lors pu commencer à circuler de façon autonome, à la façon de bons mots qu'on se racontait. Par la suite, des fables antérieures auraient été réattribuées à cette source, qui jouait le rôle d'un recueil. Il faut ajouter que, le grec ne possédant pas de terme spécifique pour désigner la fable, le nom d'Ésope a servi de catalyseur, et ce d'autant plus facilement que toute science, toute technique, tout genre littéraire devait chez eux être rattaché à un « inventeur ». Ainsi s'explique, en partie, qu'Ésope soit si vite devenu la figure emblématique de la fable.
Le premier recueil de Fables est dû à Démétrios de Phalère vers 325 av. J.-C.. Le recueil original est perdu. (Le recueil que connaissait La Fontaine comprenait 127 fables).
Les fables d'Ésope étaient écrites en prose et sans prétention littéraire. Cela a fait dire à Hegel : « La prose commence dans la bouche d'un esclave ; aussi le genre tout entier est prosaïque » (Esthétique).

À l?époque classique, Socrate lui-même aurait consacré ses moments de prison avant sa mort à mettre en vers des fables d?Ésope. Il s?en serait expliqué de la façon suivante : « Un poète doit prendre pour matière des mythes [...] Aussi ai-je choisi des mythes à ma portée, ces fables d?Ésope que je savais par c?ur, au hasard de la rencontre. » (61b)
Démétrios de Phalère publie le premier recueil de fables historiquement attesté. Ce recueil, perdu, a donné naissance à d?innombrables versions. Une de celles-ci a été conservée sous la forme d?un ensemble de manuscrits datant probablement du Ier siècle de notre ère, appelée Augustana. C?est à cette collection que l?on se réfère lorsqu?on parle aujourd?hui des « fables d?Ésope ».


De la Grèce, la fable passe à Rome. Horace propose une remarquable adaptation du « Rat de ville et du Rat des champs » (Satires, II, 6) que certains critiques estiment supérieure à la version de Jean de La Fontaine. Il sera suivi par Phèdre qui va véritablement faire de la fable un genre poétique.
La vogue de la fable est grande dans le monde gréco-romain. Au IVe siècle, le poète romain Avianus en laisse une quarantaine, pour la plupart des adaptations de Phèdre mais dont plusieurs ne sont attestées nulle part ailleurs et sont fort bien construites.


La fable continue à se transmettre à travers tout le Moyen Âge sous des noms d?auteurs ou de collections qui ressemblent à des pseudonymes : Romulus, Syntipas, pseudo-Dosithée. Mais la qualité littéraire est alors délaissée au profit des moralités.
La thématique de la fable prend une singulière expansion avec le Roman de Renart, collection de récits dus à des clercs anonymes du XIIe siècle. Dans ces histoires inspirées d'Ysengrinus, ?uvre latine du poète flamand Nivard de Gand, la lutte du renard contre le loup sert de prétexte à une vigoureuse satire de la société féodale et de ses injustices. La fable cède ici la place à une comédie animale où tout se tient.
Au XIIe siècle, Marie de France publie un recueil de 63 fables.


Illustration du Coq et le Regnard de Guéroult

À la Renaissance, le genre des emblèmes fut très à la mode pendant tout le XVIe siècle. Après n?avoir désigné que la seule gravure, le sens du mot « emblème » va s?étendre pour s?appliquer également à la poésie qui lui sert de légende ou de commentaire. on écrit alors des livres d?emblèmes, à l?imitation de ceux de l?Italien Alciato, comme ceux de Guillaume Guéroult qui semble s?être spécialisé dans ce genre avec le Blason des Oyseaux (1551), les Hymnes du Temps et de ses parties (1560), les Figures de la Bible (1564) composés sur le même modèle d?une gravure accompagnée d?une courte pièce de vers.



Les Fables de Jean de La Fontaine constituent la principale ?uvre poétique du classicisme, et l'un des plus grands chefs d'?uvre de la littérature française. Le tour de force de La Fontaine est de donner par son travail une haute valeur à un genre qui jusque là n'avait aucune dignité littéraire et était réservé aux exercices scolaires de rhétorique et de latin.
Les Fables ont été écrites entre 1668 et 1694. Il s'agit comme son nom l'indique d'un recueil de fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin. Ces fables furent écrites dans un but éducatif et étaient adressées au Dauphin.


En France, le succès prodigieux des fables de Jean de La Fontaine inspire bien des vocations : du grand seigneur au commis, en passant par le magistrat, le curé ou le marchand, tout un chacun s?essaie alors au genre de la fable. Le jésuite François-Joseph Desbillons, professeur, en produit cinq cent soixante. Boisard publie un recueil qui en contient mille et une. Jean-Pons-Guillaume Viennet publie en 1843 les fables qu?il a écrites pendant toute sa vie. Même Napoléon Bonaparte, avant d?être sacré empereur, en compose une, jugée assez bonne à l?époque. Tous ces auteurs sont retombés dans l?oubli.

Au XVIIIème siècle, un seul nom a survécu durablement au côté de celui de La Fontaine ; celui de Florian (1755-1794). Son recueil compte une centaine de fables. Celles-ci sont orientées soit vers une morale politique, soit vers une morale privée. Ce dernier auteur s?inspire parfois de l?Anglais John Gay ou de l?Espagnol Tomás de Iriarte y Oropesa.Gotthold Ephraim Lessing illustre le genre en Allemagne, Ignacy Krasicki en Pologne.

Au XIXe siècle, la fable ne sera guère plus pratiquée.
(Wikipédia)

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 6 avril 2009 14:34



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coucou

patronymes sur 57 Rall,Neufint/T&#228;nny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 6 avril 2009 21:23



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Bonne soirée à tous

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mardi 7 avril 2009 10:25



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Bonjour à tous,

Jean voici qq eclaircissments sur le Feudiste (encyclopédie universalis)





"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
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SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 7 avril 2009 11:08



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Bonjour à tous

Joelle, voici ce que j'ai trouvé pour ton tambour-major:




(Essai sur la science de la guerre, ou recueil des observations de différens auteurs, sur les moyens de la perfectionner
Jean Baptiste Joseph Damarzit de Sahuguet Espagnac
Publié par P. Gosse & J. Neaulne., 1751)


Bonne journée.

:bisou:
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 7 avril 2009 19:02



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bonjour à tous

je ne sais pas si c'est un Métier ,mais c'est vieux



patronymes sur 57 Rall,Neufint/T&#228;nny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 7 avril 2009 21:10



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Ben si Christophe, artilleur est un métier...et très ancien...

La première façon d'atteindre l'ennemi avec des projectiles, fut de les lancer grâce à l'énergie mécanique, d'un contrepoids (trébuchet, mangonneau) ou de la tension (catapulte) ou encore la torsion (baliste) d'un cordage, accumulée et libérée d'un coup donnant alors la force capable d'envoyer à distance une charge vers l'adversaire. Celle-ci dépendait du type d'engin utilisé ; on trouvait ainsi des javelots ou des pierres, mais aussi des projectiles incendiaires à base de poix, ou « bactériologiques » comme des carcasses d'animaux malades. La plupart de ces engins étaient destinés aux opérations de siège, aussi bien dans l'attaque que dans la défense. Cependant, les légions romaines firent quelquefois usage de machines légères comme les Scorpions sur le champ de bataille.



Le terme d?artillerie serait apparu environ au XIIIe siècle, dérivant du vieux français artillier qui désignait les artisans, fabricants d'armes et équipements de guerre(lances, épées, armures, machines de guerre). Ces artisans ont été pendant longtemps les seuls "spécialistes" dans le service de ces armes puisqu'ils les fabriquaient et les essayaient avant livraison. C'est pourquoi, jusqu'au XVIIIe siècle, ils étaient commissionnés par les souverains pour les servir à la guerre. Ainsi et par extension, le nom d'artillerie qui désignait l'ensemble des produits fabriqués par les artilleurs a fini par désigner aussi l'ensemble des troupes au sol chargées de mettre en action ces armes, dès lors que des formations militaires spécialisées ont été créées.


L?artillerie connaît un progrès important avec la découverte d'une énergie propulsive, rapidement et directement utilisable, la poudre noire. Après quelques essais décevants de fusées incendiaires, on imagina d'utiliser les gaz produits par la déflagration comme propulseur dans un tube pour lancer un boulet, la bombarde était née.
(Wikipedia)


Siege avec bombardes.
Enluminure tirée des Chroniques de Jean Froissart, rédigées entre 1370 et 1400. British Library, Londres.

A moins que tu veuilles parler du métier d'haltérophile...Laughing


Perikles Kakousis aux Jeux olympiques de 1904

Bonne soirée
A demain

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 06:16



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bonjour,

une Question : combien de temps met le fut du canon à refroidir ?

hi hi !!!!


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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 10:53



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Bonjour Béné,
Salut les garçons!!!!!!!

Puisqu'on est dans l'armée, un de mes ancêtres était voltigeur :



Voltigeurs
Créés en 1804, les volti­geurs sont des compagnies d?élite comme les grenadiers.

Ils combattent en tirailleurs et doivent leur nom à leur spé­cialité : devant être transportés rapide­ment sur le lieu du combat, ils sont exer­cés à sauter en croupe derrière les cava­liers ou à suivre à pied des cavaliers marchant au trot.

En 1810 sont créés 3 régiments de voltigeurs dans la garde impériale. Il y aura jusqu?à 19 régiments de voltigeurs. Ils seront supprimés en 1814.

Dans son sens militaire, le voltigeur est un fantassin porté en première ligne par un cavalier qui le prend en croupe.

Plus généralement, le terme désigne les unités d?infanterie légère d?une compagnie d?élite destinée à agir en tirailleur en avant de la ligne d?un bataillon.

La Garde impériale a eu jusqu?à 19 régiments de voltigeurs. Il est alors le fin tireur de l?armée française, mais plus faible au corps à corps.


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 11:42



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Bonjour à tous

Jean, quelle horrible manière de se suicider!

Salut Joelle,

en moins martial.... la voltigeuse



Bonne journée

:bisou:
Mireille.L421
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 13:02


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Bonjour à tous !
Moi aussi, Joëlle, j'ai un Voltigeur parmi mes ancêtres limousins. Sur son acte de Décès, il est indiqué : "Pensionné, Médaillé de Ste-Hélène".
Pensionné, est-ce à cause d'une blessure de guerre, d'un handicap, je l'ingnore.
Il a quand même vécu 74 ans.


Mes patronymes les plus courants :
Babulaud, Bourras, Buffetaud, Buisson, Chanliat, Conord, Duchâteau, Dumas, Frugier, Jude, Lassouris, Marsat, Massacrot, Mazateau, Négrier, Patry, Pauperdu, Piquet, Ramigeon, Rougier, Tixier
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 14:01



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Coucou Mireille,

Le tien à eu de la chance, pour ma part cet ancêtre est mort dans un hopital de Belgique, d'une mauvaise fièvre. Peut-être à la suite de blessures? Rien n'est mentionné.

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 15:30



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Le peuple de Paris se méfiait de l'eau de I'Ourcq pourtant gratuite. II continuait à lui préférer l'eau de Seine, payante. Et pourtant, on dénombrait une soixantaine d'égouts s'y déversant durant sa traversée de Paris... Depuis longtemps en effet, la Seine et ses affluents tels que la Bièvre,jouaient le rôle d'un gigantesque collecteur..,.

Les "pompes à feu" succédèrent à la fin du 18ème siècle aux pompes hydrauliques du type de la Samaritaine, pompe mise en service en 1608 à I'initiative de Henry IV et de Sully et installée sur le Pont Neuf.

Au 18e siécle, deux frères, les frères Perier, avaient obtenu l'autorisation de créer le premier service de distribution d'eau moderne. Ils installèrent des pompes à vapeur dites "pompes à feu" pour élever l'eau de la Seine vers des réservoirs. En 1788, naissait la Compagnie des Eaux de Chaillot du nom de la premiére pompe installée de ce type.
Cette première pompe à feu de Chaillot (Rive Droite) fut mise en service en 1781. Son débit était d'environ 4 300 m3 par jour. L'eau pompée dans la Seine était ensuite acheminée vers un réservoir situé sur la colline de Chaillot (aduellement la place des EtatsUnis). Des tuyaux de fonte "arrosaient" les Grands Boulevards jusqu'á la Porte Sainte Antoine. Ils alimentaient également le riche Faubourg Saint Honoré.

Le problème majeur était que cette première pompe, baptisée du charmant nom d'Augustine; pompait son eau en aval du grand égout qui récupérait toutes les eaux usées de la Rive Droíte. Sa "petite soeur", Constantine, installée sur l'autre Rive (au Gros Caillou) n'était pas mieux lotie..,
Si ces projets avaient été défendus par Beaumarchais; administrateur de la Compagnie, ils n'étaient pas du "goût" de Mirabeau pour qui "c'était verser son pot de chambre dans sa carafe".


Pompe du Gros Caillou.

La pompe du Gros Caillou (Rive Gauche) fut mise en service en 1788 sur le Quai d'Orsay. Le réservoir était place dans.une tour haute de 35 métres car-aucune colline n'était á proximité. Cétte pompe desservait les Invalides, le quartier de I'Ecole Militaire et le Faubourg Saint Germain.Elle fut abandonnée en 1851
La technologie était anglaise, les pompes étaient des machines à vapeur "Watt" fabriquées à Soho dans la banlieue de Londres.

(Sources:site www.amicale-genealogie.org)

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 8 avril 2009 17:37



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coucou

pourquoi ,les appelait on Croque Mort , puis pompe funèbre ,moi j'ai une explication mais je ne pense pas qu'elle soit exacte

je viens d'aller voir en page 59 et bien Joëlle a la même histoire que moi pour la vérification du cul-de-jatte


patronymes sur 57 Rall,Neufint/T&#228;nny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
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khalida.137
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Envoyé le: jeudi 9 avril 2009 06:52



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"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 9 avril 2009 07:29



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bonjour,

je pars ,jusqu' à Lundi en Normandie,bonne fin de semaine

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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 9 avril 2009 10:55



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Bonjour à tous

Bon week-end de Pâques Christophe.

Enjoliveur

Il s'agit d'un corps de métier de la passementerie:
l'enjoliveur travaille à l'etabli manuellement pour monter les embrasses, mecher les franges.

Les passementiers formaient autrefois à Paris une communauté assez considérable, qui avait obtenu des statuts du roi Henri II en 1558. Ils étaient qualifiés : maîtres passementiers, boutonniers, crépiniers, enjoliveurs. Ils avaient Saint-Louis pour patron, et leur confrérie était établie dans l'église des Grands-Augustins.

passementier p70



Bonne journée.

:bisou:
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 9 avril 2009 21:15



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Bonsoir Bénédicte, Joëlle, Jean, Christophe, Khalida, Mireille.

Bon W. End prolongé Christophe.

Je suis d'accord avec vous Jean concernant la mesure d'un séisme. Mais le plus important c'est que le grand public se rendre à peu prés compte avec quelle force un tremblement de terre a eu lieu avec un système qu'il connait un peu.
N'empêche que nos voisins Italiens ont bien été secoués. Le problème avec ce genre de catastrophe, on ne peut que subir... Et déplorr les dégâts...
Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 10 avril 2009 10:08



Inscrit le: 14/09/2005
Messages: 937
Bonjour Jean, Bénédicte, Joëlle, Khalida, Mireille,....:bisou:
Un petit bonjour en ce Vendredi Saint.Smile
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 10 avril 2009 11:00



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Bonjour à tous

Jean, Jean Marc ......

J'ai trouvé cette chanson de Juliette sur les petits métiers:

PETITS MÉTIERS
Paroles: Pierre Philippe
Ils arpentaient les rues et campaient sur les places
Chargés d'objets obscurs, de graines ou bien de vent
Proposant tout ou rien et de bien peu vivant
Leurs grands cris appâtant la vaine populace
Ils arpentaient les rues et campaient sur les places
Oh, combien je regrette leurs voix et leurs musiques
Leurs mains escamotant les piécettes d'argent
Pour service rendu à quelque bonne gens
Et leur air de se foutre de la chose publique
Oh, combien je regrette leurs voix et leurs musiques
Que sont donc devenus
La remailleuse de bas
Le crieur de journaux
Et la loueuse de chaises?
Où donc se sont perdus
La cardeuse de matelas
L'aiguiseur de couteaux
Et le sucreur de fraises?
Qui donc les a revus
Le vendeur de mouron
La porteuse de pain
Et le montreur de vues?
Ils ont bien disparu
Le grilleur de marrons
L'écorcheur de lapins
Et le chanteur des rues
on n'achetait pas que terrestres nourritures
Autrefois dans nos rues, on y trouvait aussi
Des colporteurs d'histoires et des marchands d'oublies
Et il y avait du rêve plein les petites voitures
on n'achetait pas que terrestres nourritures
Que sont donc devenus
La faiseuse d'embarras
L'accordeur de violons
Et la teneuse de jambe?
Où donc se sont perdus
La liseuse de draps
L'ensommeilleur de plomb
Et le violeur de gambe?
Qui donc les a revus
L'écriveur de tartines
L'avorteuse de choux

Et le fouteur de guignon?
Ils ont bien disparu
Le lécheur de vitrines
La bourreuse de mou
Et l'encaisseur de gnons
Certains étaient tenus à l'écart de la foule
Exerçant un négoce un peu plus inquiétant
Facteurs de basses oeuvres et vendeurs d?orviétan
Artisans du frisson, experts en chair-de-poule
Certains étaient tenus à l'écart de la foule
Que sont donc devenus
La toucheuse de boeufs
L?enjoliveur d'obus
Et le pinceur de louches?
Où donc se sont perdus
Le dénoueur de noeuds
La torcheuse de culs
Et l'enculeur de mouches?
Qui donc les a revus
Le dépendeur d'andouilles
La mangeuse de santé
Et l'étouffeur de vents?
Ils ont bien disparu
La gonfleuse de couilles
Le démorveur de nez
Et l'étrilleuse de glands
La tripoteuse d'acné
Le faiseur de mauvais sang
La fileuse de diarrhée
Et l'équarrisseur d'enfants
(Juliette)

Parmi eux, le violeur de gambe

Musicien qui joue de la viole de gambe.




La viole de gambe est née dans la région de Valence en Espagne à la fin du XVe siècle. La première peinture représentant une viole de gambe jouée par un ange, trouvée à Xativa (Valencia), date de 1475. Par ses frettes, le nombre de ses cordes (six) et l'accord (en quartes, avec une tierce au milieu), cet instrument dérive du luth ou de la vihuela. La viole de gambe peut être considérée comme un « luth à archet ». on la joue en la tenant sur les genoux, d'où son nom, venant de l'italien « da gamba » qui signifie jambes.


Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 10 avril 2009 14:56



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Ce n'est pas un métier mais... une activité d'actualité ces jours-ci dans certains pays....

pénitent



Pénitents, porteurs de cierges et défilant lors des processions de la Semaine Sainte. En Espagne les pénitents sont regroupés en confréries («cofradias») ( plus de 50 «cofradias » pour la seule ville de Séville ) qui sont la survivance des groupes professionnels ou d?entraides de l?époque médiévale. Les pénitents défilent avec leurs bannières et leur croix, selon un rythme très lent scandé par des trompettes et des tambours. Ils sont précédés de «pasos», ensembles sculptés portés à dos d?hommes et figurant l?un, la scène de la Passion, et l?autre, une Vierge.





:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 11 avril 2009 13:08



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Bonjour à tous

Jean, je ne vois pas... je pensais à un flammand du 16 ou 17ème siècle, mais je ne suis pas très calée en peinture......



Fête de Pâques à Villenoy.



Bonne journée.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 11 avril 2009 21:08



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La cloche est l'un des plus vieux instruments sonores que nous connaissions : elle est née probablement, quant à son principe, à l'époque où l'homme sut, par le feu, durcir l'argile et constituer ainsi un vase qui se révélera « sonore » en le percutant. Les premières cloches métalliques remontent à l'âge du bronze. on trouve des traces d'utilisation des cloches en Asie, il y a 4000 ans (Les Annales de la Chine rapportent que l'Empereur Hoang-ti fit fondre, vers l'an 2260 av. J.-C., douze cloches). Plusieurs clochettes de l'époque Shang (XVIIIe-XIe s. avant notre ère) sont exposées au Musée de l'histoire chinoise à Pékin (Définition extraites du Vocabulaire campanaire édité par la Société française de campanologie ? SFC - ).


on en trouve dans toutes les civilisations et toutes les religions (sauf en Islam). C'est un instrument universel dont la longue portée acoustique est utilisée pour communiquer au loin, soit vis-à-vis des hommes, soit vis-à-vis des dieux. Il en existe aussi des modèles très anciens et imposants, au Japon ou au Myanmar notamment.
Les cloches ont été utilisées dans les églises chrétiennes depuis le VIIe siècle. Mais ce ne fut qu?à partir du XIIIe siècle que les progrès en matière de conception et de technologie de la fonderie permirent la création de spécimens de grande taille, associés généralement aux cathédrales. Ces cloches furent créées en faisant couler du bronze, le seul alliage produisant des couleurs harmonieuses, dans un moule en briques couvert de cire.



Les catholiques racontent volontiers à leurs enfants que les cloches rapportent les ?ufs de Pâques lors de leur retour de Rome après la Semaine sainte. Cette tradition s'explique par le fait que pour marquer le deuil du Christ, on s'abstient de sonner les cloches le Vendredi et Samedi Saint. Des crécelles sont alors utilisées dans les communautés religieuses. Ce n'est qu'au Gloria1 de la Messe de la Vigile Pascale que les cloches résonnent à nouveau. L'attachement aux cloches comme élément identitaire, de l'esprit de clocher au sens premier, s'est manifesté lors des mouvements d'opposition aux réquisitions de cloche pendant la période révolutionnaire et sous l'empire, comme en 1806 à Lageyrat (Haute-Vienne).


Le symbolisme de la cloche est lié à la perception du son. En Inde elle symbolise l'ouïe et ce qu'elle perçoit, le son, reflet de la vibration primordiale. En Chine on associe le bruit de la cloche à celui du tonnerre et du tambour. La musique des cloches y est musique princière et symbole de l'harmonie universelle. Les clochettes suspendues au toit des pagodes sont chargées de répandre le son de la loi bouddhique. Le bruit des cloches a universellement un pouvoir d'exorcisme et de purification : il éloigne les influences mauvaises ou avertit de leur approche.
(Wikipedia)


Bonnes Pâques à tous
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: dimanche 12 avril 2009 21:06



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Bonsoir Jean, Bonsoir Bénédicte.:bisou:
Joyeuse Pâques à tous.WOW
khalida.137
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Envoyé le: dimanche 12 avril 2009 23:03



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"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 13 avril 2009 09:59



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Bonjour à tous



Foire du Lundi de Pâques à Chateauneuf (71)

Bon Lundi de Pâques


:bisou:
khalida.137
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Envoyé le: lundi 13 avril 2009 16:16



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Hidingà tous,
Ma dernière participation remonte à longtemps.

alors avant un petit tour de vélo voici

encore une histoire d'oeuf....

Fabergé et l'histoire des oeufs de Fabergé

La maison Fabergé est créée en 1842, lorsque Gustav Fabergé, un marchand de la Deuxième guilde originaire de la ville de Parnu, ouvre une modeste boutique disposant de son propre atelier pour se lancer dans le commerce de bijouterie en or et en diamants dans le district de l?Amirauté à Saint-Pétersbourg. La famille Fabergé est issue de protestants français ayant quitté la Picardie après la révocation de l?Edit de Nantes au 17° siècle. D?abord installés en Allemagne, ils s?établissent ensuite en Livonie, province russe sur la mer Baltique, avant que Gustav Fabergé, à l?instar de nombreux autres joailliers de cette époque, parte pour La Mecque de la joaillerie de l?empire russe, la ville de Saint-Pétersbourg. Il commence par emménager dans un rez-de-chaussée à l?angle de la rue Bolshaya Morskaya et de l?allée Kirpichny, avant de s?installer par la suite dans un autre bâtiment. C?est là que naît son fils Peter Carl (1846-1920) qui va grandement contribuer à la renommée et à la gloire de la Maison.

Carl poursuit ses études à Saint-Pétersbourg à la Annenschule, une école allemande de la rue Kirochnaya, puis à Dresde à l?École de Commerce. Ayant bien compris l?importance d?une formation complète pour celui qui est appelé à prendre en mains les destinées de l?affaire familiale, Gustav Fabergé décide d?envoyer son fils Carl dans un long tour d?Europe en compagnie de Julius Butts, le fils du célèbre joaillier. Ils visitent Florence et Paris, les centres historiques de l?art de la joaillerie, des villes musées où ils peuvent engranger nombre des idées qu?ils mettront ultérieurement en pratique dans leurs créations artistiques. Carl étant un véritable artiste et un peintre de talent, toute une série de pièces seront réalisées d?après ses croquis. En outre, il restaure des bijoux et se montre un chercheur talentueux dans cette sphère raffinée du monde des arts. Ce n?est nullement un hasard si l?on considère alors Carl Gustavovitch comme un joaillier savant et cultivé. Dans un premier temps, Peter Carl dépend de sa famille et du capital de son père, mais dès 1872, il prend la tête de la société. Pyotr Gustav Fabergé, fondateur de la société, vit désormais à l?étranger. Carl Fabergé entame des démarches auprès du gouverneur de la ville de Saint-Pétersbourg pour autoriser son père à continuer à séjourner hors de Russie. La demande est ensuite envoyée aux services de police et transmise au ministre de l?Intérieur qui adresse une humble requête auprès de l?empereur. En 1886, Carl Fabergé plaide donc pour que son père soit autorisé à rester hors de Russie cinq années supplémentaires, s?engageant à payer les frais d?un nouveau passeport. Il obtient de l?empereur l'autorisation de prolonger de trois autres années le temps passé à l?étranger.


oeuf du couronnement

Le goût artistique raffiné de Carl Fabergé fait bientôt de la maison familiale l?une des premières de Russie. Elle emploie des artisans et des artistes de premier ordre - plus de cinq cents personnes - et utilise un équipement technique de pointe. La maison ouvre des succursales à Moscou (1887), à Odessa (1900), à Kiev (de 1905 à 1910) et à Londres (1903). La majeure partie de la fabrication des bijoux, la boutique principale et les bureaux du siège sont rassemblés dans l?immeuble que Carl Fabergé fait construire en 1900 sur la rue Bolshaya Morskaya, dans le quartier aristocratique de Saint-Pétersbourg. La façade en style néo-gothique est habillée de granit gris rose et de granit finnois rouge de Carélie, ce qui est une innovation technique dans l?art de la construction à Saint-Pétersbourg. En 1885, Carl Fabergé reçoit le privilège de porter le titre de «Fournisseur de la Maison impériale» et, cinq ans plus tard, il est nommé citoyen honoraire héréditaire et obtient le titre d?Expert du Cabinet impérial, ce qui lui donne libre accès aux palais. La reconnaissance internationale vient avec les deux dernières décennies du 19° siècle lorsque les admirateurs étrangers affluent, attirés par son talent. Ses débuts internationaux à l?exposition de Nuremberg en 1885, lui valent une médaille d?or. Une médaille d?or lui est également décernée à l?exposition de Copenhague de 1888, ainsi qu?un diplôme honoraire pour son oeuvre exposée hors compétition. A la suite de l?Exposition nordique à Stockholm en 1897, il reçoit le brevet royal des cours de Suède et de Norvège. Tout le monde s?accorde à reconnaître que les travaux sur l?or, l?argent et la joaillerie que Fabergé expose avec tant de succès à l?étranger, constituent la branche de la production artistique pour laquelle la Russie reste sans rival en Europe. En 1900, Carl Fabergé expose hors-concours ses créations à l?Exposition de Paris. Il est membre du jury dans la catégorie qui regroupe la joaillerie et la bijouterie - au sens de pièces fabriquées à partir de métaux précieux - avec le joaillier de la cour russe F. Koechly et de célèbres joailliers français, notamment Louis Aucoc le jeune, René Lalique, Henri Vever et Frédéric Boucheron. La famille impériale prête pour l?exposition une série d?oeufs de Fabergé, des répliques miniatures des cadeaux impériaux, des pièces de joaillerie, des articles en pierre sculptée et des fleurs incrustées de gemmes disposées dans des vases en cristal de roche. L?art de Carl Fabergé est récompensé par la Croix de la Légion d?honneur, la décoration la plus élevée en France et par diverses médailles commémorant l?exposition.



oeuf horloge

nombreux articles sont exécutés dans l?esprit du romantisme national. Les techniques sont tout aussi variées, de l?émail guilloché opalescent transparent et de la gravure en repoussé fin à des motifs estampés précis et à des travaux de nielle et de filigrane russes traditionnels. Fabergé est un artiste raffiné et un entrepreneur brillant qui se sent contraint de satisfaire les besoins culturels de son époque. Le style des créations de Fabergé, largement déterminé par les prédilections d?un public d?acheteurs très hétérogène, peut donner lieu à des polémiques qui sont souvent affectées et superficielles. L?indiscutable perfection de la maîtrise du travail, un sens étonnant de la matière, un choix sûr du style de présentation et, bien entendu, une conception d?une originalité et d?une inventivité incomparables sont manifestes. Les objets de la vie quotidienne exécutés avec la précision réservée à de véritables oeuvres d?art telles que les montres, les thermomètres avec de l?émail guilloché, les sonnettes de table électriques avec des boutons en diamant et différents bibelots Fabergé - minuscules arrosoirs, commodes en or, chaises à porteurs Louis XVI, etc. - s?intègrent dans un environnement artistique élégant tout en étant pratique, que les artistes cherchent à créer à la fin du 19° et au début du 20° siècle..


oeuf à la poule

Le premier oeuf exécuté par la Maison Fabergé en 1885, sur commande de l?empereur Alexandre III, est un présent destiné à son épouse l?impératrice Maria Fedorovna, née princesse Dagmar du Danemark. Il est réalisé en or et décoré avec de l?émail blanc opaque. Il recèle une « surprise » : une poule en or coloré contenant lui-même une réplique miniature de la couronne impériale et des oeufs pendentifs en rubis. Fabergé s?est apparemment inspiré d?un oeuf français du début du 18° siècle de la collection de la famille royale danoise. L?oeuf est présenté à l?impératrice Maria Fedorovna à Pâques et il plaît tant aux commanditaires, leurs Majestés impériales, qu?à compter de ce jour, la commande devient une tradition. Chaque année, durant la semaine Sainte, Fabergé livre son dernier chef-d?oeuvre pascal à l?empereur, chacun étant un original et une pièce unique, renfermant une « surprise » extraordinaire et ingénieuse ou un secret inattendu. Après le décès d?Alexandre III, son fils accède au trône et les artisans de la Maison Fabergé commencent à réaliser deux oeufs de Pâques - un pour l?impératrice douairière Maria Fedorovna et l?autre pour l?épouse de Nicolas II, l?impératrice Alexandra Fedorovna. De 1885 à 1916, cinquante oeufs seront réalisés sur commande de la famille impériale. Huit ont disparu sans laisser de traces dans les sombres années vingt et trente et les quarante-deux restants figurent désormais dans les plus importantes collections du monde ou sont entre les mains de particuliers. Chaque nouvel oeuf doit différer du précédent et le surpasser par sa composition intrinsèque et sa forme artistique inhabituelle. Ce n?est pas chose aisée de se renouveler chaque année à Pâques tout en excellant dans la forme et en variant les matériaux utilisés mais la Maison Fabergé s?acquitte de cette tâche avec grand art.


oeuf au muguet

La puissance imaginative et l?inventivité du joaillier sont sans limites. Partant d?un simple oeuf blanc renfermant une poule, il progresse et en arrive à inventer des structures complexes. Il prend la forme de constructions architecturales telles une cathédrale du Kremlin ou une maison de villégiature avec des colonnades classiques, celles d?un laurier en bourgeons avec un oiseau mécanique chantant ou d?un panier de fleurs des champs en diamant et platine. L?oeuf au Panier de 1901 a longtemps été attribué à un autre joaillier, jusqu?à la découverte de la facture de Fabergé adressée au Cabinet de l?Empereur avec description de la commande. Les « surprises » cachées dans la coquille précieuse des oeufs-écrins sont réellement étonnantes : des bateaux miniatures en or et platine, des modèles réduits de statues et de palais, des miniatures peintes se dépliant sur de l?ivoire ou de la nacre. Plusieurs surprises dotées de dispositifs d?horlogerie réellement hallucinants peuvent être remontés et mis en mouvement en tournant une petite clef en or, comme, par exemple, ce coq émaillé déployant sa queue irisée ou ce cygne plaqué argent qui fait mine de nager.


oeuf su 15ème anniversaire.


à +tard
Khalida




"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Sameh.M
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Envoyé le: lundi 13 avril 2009 16:31


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Messages: 3
c trés agréable ce que vous etes entrain de faire,la prochaine fois je vais participer à votre forums
souma
christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 13 avril 2009 20:42



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonne soirée ,je suis revenu de Normandie

patronymes sur 57 Rall,Neufint/T&#228;nny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
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Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mardi 14 avril 2009 09:58



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

J'espère que vous avez passé de bonnes Pâques et que la reprise n'est pas trop dure....

Merci à Jean et à Khalida pour tous ces oeufs.

Bienvenu Sameh.

Allez, un métier....

Guildivier

Fabricant de guildive (eau de vie de canne à sucre; probablement ,de l?anglais ?kill-devil?)



Histoire

Tout a commencé en 1493 avec la deuxième expédition de Christophe Colomb dans la région caraïbe. Les quelques 1500 aventuriers embarqués sur les 17 vaisseaux du convoi, s'installaient sur les îles des Grandes Antilles où ils se consacrèrent principalement à l'agriculture. La culture de la canne à sucre se révélant particulièrement florissante, la plus grande partie des terres ne tarda pas à lui être consacrée.
En 1635 les français s'installèrent en Martinique et en Guadeloupe. Ils y exploitèrent immédiatement la canne, afin de produire le sucre qui était envoyé en France. Cette culture n'est pas très rentable car seule une partie du jus est utilisée. Une solution est trouvée lorsqu'on s'aperçoit que le jus fermenté par la chaleur et les levures naturelles donne une boisson alcoolisée.
C'est ainsi que les sucrier de Martinique multipliaient les petites unités de distillation, dans le but de transformer les résidus de la production de sucre en eau-de-vie...


Abbé Labat.

Tout comme le champagne Don Perignon, le rhum doit sa qualité à l'ingéniosité d'un ecclésiastique. En effet, c'est le père missionnaire Jean-Baptiste Labat qui, par sa connaissance des techniques de distillation, permit le perfectionnement du processus de fabrication du Tafia que l'on appelait aussi Guildive. Avant les apports du père Labat, le rhum, qui sortait des alambics rudimentaires, était une eau de vie rustique et très forte à l'odeur acre. Un tel alcool ne pouvait prétendre séduire les populations européennes. Avec les améliorations des outils de distillation, la qualité du rhum s'affina et les négociants commencèrent à charger des fûts de tafia sur leurs vaisseaux. Le séjour du rhum dans les tonneaux de chêne lui donnait une couleur ambrée que les européens prirent pour naturelle, alors qu'à la sortie des alambics, l'alcool était évidemment incolore.


En France, le rhum se consommait principalement sous la forme de mixtures complexes et chaudes. Il était apprécié pour ses vertus thérapeutiques et fortifiantes.
En 1713, un Edit du Roi de France interdit le commerce des eaux de vie de mélasse et de sirop. Les productions martiniquaises et guadeloupéennes continueront néanmoins à se vendre par le biais de la contrebande. A cette époque, l'Angleterre favorisait la production et le commerce du rhum, selon l'orthographe anglaise de l'époque. Le Royaume-Uni et la Nouvelle-Angleterre étaient alors les principaux consommateurs d'alcool de canne.


Fabrication



Si les cannes sont entières (coupe manuelle), elles sont d'abord débitées en tronçons de 20 cm. Ces tronçons sont ensuite broyés par une série de moulins et arrosées entre chaque broyage pour optimiser l'extraction du jus.



Le jus de canne contient beaucoup de sucre qu'il faut transformer en alcool. Cette transformation s'effectue sous l'influence de levures qui déclenchent la fermentation éthylique.
Traditionnellement les levures utilisées étaient celles naturellement présentes dans la canne.



Ce vin est ensuite distillé.- La distillation se fait dans une colonne à distiller qui est composée de plateaux. Le vin est introduit par le haut de la colonne et descend de plateau en plateau. En chemin il rencontre la vapeur qui est introduite par le bas de la colonne. La vapeur baigne dans le vin et le réchauffe, se chargeant ainsi en alcool et principes aromatiques. Les vapeurs alcooliques sont ainsi entraînées vers le haut et sortent de la colonne pour être refroidies afin de redevenir liquides.


Ancienne colonne à distiller

Le refroidissement est effectué dans un chauffe vin qui permet d'échanger la chaleur entre le vin froid qui sera introduit dans la colonne et la vapeur en sortant.




on distingue :
Rhum blanc : Le rhum produit par distillation est stocké 3 mois en foudres de bois, puis ramené à des teneurs alcooliques de 40° à 60° par adjonction d'eau de source, puis embouteillé.

Le rhum ambré, lui, séjourne 18 mois en foudres de chêne, ce qui lui donne cette couleur caractéristique (principalement héritée du contact avec le chêne).

Pour bénéficier de l?appellation rhum vieux, le rhum doit séjourner en foudres de chêne de 3 à 6 ans.




Bonne journée.

:bisou:


joepiednoir
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Envoyé le: mardi 14 avril 2009 10:22



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Messages: 4 142
Bonjour Béné, Jean, Jean Marc, Christophe, Mireille, Sylvie, Kalida et ceux que j'aurai oublier, et bienvenue à Sameh ou Souma?

Bravo Béné pour ce nouveau métier,
c'est vrai que l'on a un peu oublié les métiers des DOM TOM et autres ex colonies françaises.

Il va falloir se plonger dedans et pense à tous ceux qui ont des ancêtres lion de la France.

J'espère que vous abvez tous passé de bonnes fêtes de Pâques. Nous on était sous la flotte pendant 3 jours!!!!

Bisous à tous et à +


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 14 avril 2009 15:00



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Messages: 4 963
Salut Joelle, chez moi non plus il n'a pas fait très beau.....




:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mardi 14 avril 2009 17:11



Inscrit le: 19/09/2005
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coucou,soleil en Vendée

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christ.L12
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Envoyé le: mardi 14 avril 2009 17:14



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week end en Normandie et visite de la cité de la mer à Cherbourg-Octeville avec notamment le sous marin le redoutable donc comme métier je propose le sous marinier

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Envoyé le: mardi 14 avril 2009 19:21



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http://www.dailymotion.com/video/x4ekfz_insolite-scuba-car-voiture-sousmari_fun

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joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 15 avril 2009 10:43



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Messages: 4 142
Bonjour Béné, et tout le monde,

aujourd'hui les SAGNEURS

Histoire de la Sagne : une récolte qui débute au XIIIème siècle
Les lointains ancêtres d'André récoltaient déjà la sagne. Le 4 février 1302, Guigon de Roche, seigneur de l'époque, accorde aux "vrais habitants" le droit de cueillir les roseaux sur une partie de son marais. Ce privilège dure encore aujourd'hui, sur les parties communales de la roselière. Du Moyen Âge au début du XXème siècle, coupée verte en été et séchée sur place, la sagne assure la majeure partie des fourrages des ânes, mules et mulets. L'hiver, la coupe du roseau est rare : elle sert à recouvrir les cabanes de gardians et à fabriquer quelques "paillassons", des nattes de roseau destinées à protéger les cultures maraîchères.














La sagne c'est notre pétrole à nous", explique André. "Pas besoin de la planter, elle pousse toute seule. Il suffit de se baisser pour la ramasser."

L'association des sagneurs locaux compte jusqu'à 120 membres et les Vauverdois voient dans la sagne une activité très rentable.

"Le prix du paquet a longtemps suivi celui du Pastis", plaisante André. "Avec des records à 235 paquets par jour, les sagneurs gagnaient bien leur vie."

Bonne journée à tous et à +


"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 15 avril 2009 12:57



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Bonjour à tous

Coucou Joelle, interessant les sagneurs, je ne connaissais pas.....à noter que Vauvert est dans le Gard.

Pour Christophe un site qui raconte toute l'histoire des sous-marins:

http://codingrulz.free.fr/fichiers/histoire.htm

et quelques sous-mariniers:


Sous-marinier du 18ème siècle.





En 1905 c'est à dire quelques années après la mise en service du 1er sous-marin français qui fut le "NARVAL", le ministre de la marine Thomson a institué un insigne pour les sous-mariniers. Cet insigne se composait à cette époque, de Deux torpilles croisées avec foudres comme représentées ici.(Arrêté du 28/02/1905).
Ces insignes étaient brodées avec du fil de laiton et les hélices des torpilles étaient faites par de minuscules rondelles du même métal.Ces insignes étaient placées sur la manche gauche des sous-mariniers.




Insigne actuel de commandant de sous-marins avec deux glaives croisés.

Bonne après-midi.

:bisou:
joepiednoir
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: mercredi 15 avril 2009 16:28



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hum!!! ca sent les vacances !! y a pas grand monde.



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 15 avril 2009 17:46



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coucou

merci Bénédicte

patronymes sur 57 Rall,Neufint/T&#228;nny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 15 avril 2009 20:01



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Les roseaux de ce matin m'ont fait penser aux barques que l'on trouve sur le lac Titicaca au Pérou....



Bonne soirée.

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: mercredi 15 avril 2009 20:45



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bonne soirée aussi


http://www.picdo.net/Fichiers/1d2e41db91ce1674ffff832cd3aff7cd/VIEUX_METIERS.pps

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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 11:10



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Bonjour à tous

Interessant Christophe ce site....mais un peu loin de chez moi pour que j'aille le visiter...


Quelques humbles lavandières..

Bonne journée.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 13:22



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Bonjour Béné, Christophe,
un métier de nos ancêtres canadiens


Qu'est-ce que c'est un coureur des bois



Coureur des bois reste un synonyme de voyageur . on utilise ce mot pour la première fois en 1672, le coureur des bois parcourt environ 70km par jour. La nourriture du coureur des bois consiste en une pinte de maïs et un once de gras . Le mot coureur des bois devient péjoratif parce qu'il est associé à la désobéissance et au libertinage .

on le remplace par voyageur. Plus tard , il désignera un chasseur , un trappeur ou un bûcheron .Il n'a plus le sens péjoratif d'antan puisqu'il est même devenu un héros légendaire . Le métier de coureur des bois c'est la façon la plus rapide de s'enrichir . Ils sont nombreux à abandonner le travail de la terre pour la course des bois .



Avec quelques bouteilles d'eau de vie que les indigènes appellent l'eau de feu, un trafiquant sans fois ni loi pouvait se sauver avec toute la saison de chasse d'un indien. Les coureurs des bois échangeaient des marchandises: par exemple une couverture blanche de Normandie valait six peaux de castor , un grand capot trois , deux haches un castor, une barrique de blé d'Inde six castors .



Les coureurs des bois sont venus en Nouvelle - France pour s'enrichir avec la traite des fourrures . Ils vivaient à l'indienne. Ils trappaient l'ours noir. Au Québec, c'est facile quand ont sait s'y prendre.



À l'époque du Régime Français, le commerce des fourrures prenait une énorme place dans l'économie. En effet, cette dernière était basée sur ce commerce. on distinguait deux types de colons qui y participaient: les traiteurs et les voyageurs. Les traiteurs étaient ceux qui organisaient les voyages de traite et qui envoyaient les fourrures récoltées à la métropole. Les voyageurs, eux, allaient dans les bois afin de trouver les fourrures. Bien évidemment, les Amérindiens étaient d'une grande utilité car c'est avec eux que les voyageurs faisaient du troc. Il n'y avait qu'un seul problème dans ce commerce: beaucoup de colons étaient coureurs des bois. Ce métier était illégal car il consistait à exploiter les fourrures à son propre profil.




"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 14:54



Inscrit le: 19/09/2005
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bonjour


FAUT IL AIDER LES SANS PAPIER ?


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Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 17:52



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bravo Joelle, on continue dans l'exotisme...après les Antilles ,le Canada.... (un Hiding à Anne Marie qui a sa fille là-bas..)

Christophe.... papiers?reflechis

Le passeport

Le terme de passeport vient d'une ancienne pratique qui consistait à solliciter pour les Français se rendant à l'étranger, la protection des autorités des autres nations. Le document était appelé passe-port car il servait à passer les ports que ceux-ci soit terrestres (du latin Portus signifiant ouverture ou passage).ou maritimes (le même mot signifie également refuge ou asile). Le terme de port est conservé en France dans le nom de la commune de St Jean Pied de Port dans les Pyrénées.

Une des plus anciennes références au passeport a été faite en 450 av. J.-C. Néhémie, un officiel servant le roi Artaxerxès de l'antique Perse, a demandé la permission de voyager en Judée. Le roi, qui était d'accord, lui donna une lettre adressée "aux gouverneurs de la province par-delà la rivière" leur demandant de le laisser passer à travers leurs territoires.

Son usage pour les voyageurs ne s'est véritablement répandu qu'au XVIe siècle, destiné à l'origine au contrôle des vagabonds, il devient, en 1765, un moyen de surveiller la sortie du pays des artisans afin de préserver les secrets de fabrication.


Passe-port "Au nom du Roi de France".

En 1792, les troubles amenent l'obligation de disposer d'un passeport pour voyager en France, à partir de 1795 il en faut même un pour quitter son canton !
L'obligation de détenir un passeport pour se déplacer dans le pays ne disparaît que vers 1860.

C'est notamment en raison de la multiplication des déplacements, facilités par le développement du chemin de fer, que la France abandonna le passeport intérieur puis, peu après, le passeport pour les voyages à l'étranger en Europe, elle fut rapidement suivie par les autres pays européens.

En 1868, une convention supprime même l'usage du passeport entre la France et les Etats-Unis.
C'est le souci d'assurer la sécurité du pays en guerre qui amène le rétablissement des passeports par un décret du 3 août 1914.

Le livret ouvrier

Le livret ouvrier a des racines anciennes. Une vieille règlementation imposait aux compagnons des métiers de se munir d'un congé écrit lorsqu'ils quittaient un maître pour être embauchés ailleurs. Le « billet de congé » est généralisé par les lettres patentes du 2 janvier 1749.
Le livret ouvrier fait sa première apparition le 17 août 1781, sous la pression des corporations et de la police. C'est un petit cahier qui identifie l'ouvrier, enregistre ses sorties et ses entrées chez ses maîtres successifs lors de leur tour de France.
Le livret est supprimé sous la révolution et rétabli par Napoléon en 1803.




Tout ouvrier voyageant sans livret est réputé vagabond et condamné comme tel. Il ne peut quitter un employeur qu'après que celui-ci eut signé un quitus sur le livret, la signature devant être certifiée par une autorité, et ne peut quitter une commune sans le visa du Maire ou de la Gendarmerie, avec indication du lieu de destination.
L'employeur doit inscrire sur le livret la date d'entrée dans l'entreprise puis la date de sortie, et indiquer que l'ouvrier le quitte libre de tout engagement.
La perte du Livret interdit de travailler et de quitter la commune du dernier domicile, jusqu'à obtention d'un nouveau livret.
Le livret concerne encore une fois les classes populaire, en plus du contrôle des déplacements, le livret sert aussi à controler la force de travail pour l'industrie.
Il ne fut supprimé qu'en 1890.



La carte d'identité

En 1912, l?État français impose aux nomades le port d'un carnet anthropométrique. La carte d?identité est imposée aux travailleurs coloniaux et aux étrangers employés dans les usines de guerre pendant la Première Guerre mondiale.
De provisoire et limitée aux franges nomades de la population, elle devient permanente et généralisée en septembre 1921


La première carte d'identité a été créée en 1921 par le Prefet du département de la Seine, qui institue une "carte d'identité de français" pour remplacer l'ancienne pratique qui exigeait la présence de 2 témoins pour de nombreuses démarches, ceci afin de limiter les fraudes. Son but est de faciliter les contrôles de police et administratifs. En 1941, le gouvernement de Vichy, à la suite des mesures anti-juives, reprend l'idée, il la généralise à partir de 1943.


Carte d'Identité de 1942

Elle disparait après la guerre et ne revient qu'en 1955, on la considère alors notamment comme un moyen de contrôle des français musulmans d'Algérie.
Elle ne changera pas jusqu'en 1995, année de l'apparition de la carte d'identité dite infalsifiable.
Aujourd'hui le débat est ouvert sur la création d'une nouvelle carte nationale d'identité à puce.


:bisou:



christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 18:25



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Merci Bénédicte ,mais là je t'ai eu ,il va falloir faire d'autres recherches



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christ.L12
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Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 18:36



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Envoyé le: jeudi 16 avril 2009 20:09



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C'est vrai Chistophe, je suis tombée dans le panneau Laughing Laughing .......mais savais tu que le papier hygiénique ,tel que nous le connaissons,a pour la première fois été produit de manière industrielle par l'américain Joseph Cayetty, aux alentours de 1855. Son nom était écrit sur chaque feuille de papier. Auparavant, les gens utilisaient toutes sortes de matériaux, qui variaient en fonction de l'environnement social ou culturel. Si les plus riches pouvaient utiliser de la laine ou de la dentelle, les plus pauvres utilisaient généralement leur main ou des végétaux. Le journal de la veille était également couramment utilisé......


Bonne soirée.

:bisou:


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