avez vous habités à KERRATA en Algérie - Filae.com |
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Ariane, Ce que vous venez d'écrire est très réel, j'ai eu l'impression de retournée à kerrata, de revoir toutes les personnes décrites dans ce texte.
Il va vraiement falloir que je retourne moi aussi à kerrata. Qui se souvient de Geneviève LEONARD ?
:bisou: à tout le monde Françoise
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Si je me souvient bien, Geneviève LEONARD habitait du côté de la mosquée.
Ariane, qui êtes-tu ? As-tu habité à Kerrata ? Ariane est-il ton vrai prénom ? Quel est ton nom de famille ?
En espérant avoir des réponses. Amicalement Françoise
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Inscrit le: 14/04/2006 Messages: 15
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bonsoir Françoise, as-tu reçu mon "mèle" à propos des Appap?
"Qui ose gagne !"
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Jean-Françoise,
Non je n'ai pas reçu ton mail sur les Appap. Peux-tu me le refaire ?
J'espère que tu vas bien. :bisou: Françoise
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Inscrit le: 14/04/2006 Messages: 15
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Bonsoir Françoise, tu as un "mèle" Pour la forme, ç'est cool. Bisous à toutes les deux.
"Qui ose gagne !"
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Jean-François,
J'ai bien reçu ton "mèle" merci, A bientôt Bises de nous 2 Françoise et Eugènie
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Inscrit le: 26/02/2008 Messages: 31
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Bonjour à tous,
De retour de Kherrata, je vous ramène des photos : Bejaïa, La plage, les Gorges avec les tunnels, l'école des filles, celle de votre maison,l'école, la montagne, l'ancien directeur de l'école Merzoug Hamid,l'ancien Receveur de la Poste Khaled Mohamed, avec lesquels nous avons parlé de certains d'entre vous. Et aussi des photos de la montagne, fontaine, église, barrage, sortie de Kherrata. Je vous propose aussi de vous envoyer des photos de Sétif et des ruines de Djemila. Ecrivez-moi à l'adresse que je viens de créer à cet effet: moniquemayeur@gmail.com Je ramène également quelques brins de poivriers sauvages et d'olivier que je tiens à la disposition des premiers qui les demanderont. Aussi, des photos de la Kabylie, les hauteurs de Tizi Ouzou. Bonjour Françoise ! Monique de Kherrata
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjout Monique,
Je viens de t'envoyer un mail. Bisous à très bientôt Françoise
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Inscrit le: 14/04/2006 Messages: 15
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à Monique : + un "mèle". Bisous JF "Qui ose gagne !"
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Inscrit le: 14/04/2006 Messages: 15
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Bonjour, le Muleta en question, est-il celui sur cette photo (CNTE de Bougie) derrière au milieu, il y a aussi Serge Gariazzo et moi sur le scooter.
http://img225.imageshack.us/img225/1483/cntesortiedudimanche.th.jpg
"Qui ose gagne !"
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Inscrit le: 05/10/2009 Messages: 11
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Bonjour Françoise et bonjour à tous ceux qui rejoignent le site régulièrement ou épisodiquement...
Pour une période de congés, voilà une avalanche de messages! J'aimerais que vous m'ayez suivie à Kerrata le temps de mon souvenir, et que vous vous y soyez tous retrouvés. Il était comme ça «mon village», vivant et chaleureux, coloré et tolérant dans sa diversité. Notre enfance ne mettait aucune barrière entre les hommes, nous possédions la sagesse innée que donne la pureté des sentiments. Nous avions déjà inscrit dans notre inconscient le prix de la vie et l'universalité de l'homme. La guerre n'était pas de notre fait. Oui, Françoise, je suis de Kerrata, et non je ne me prénomme pas Ariane. Certains d'entre vous me connaissent ou m'ont connue. Je ne vous dirai pas qui je suis, je vais me permettre de rester anonyme mais vraie, il n'y a aucun doute à avoir sur ce point. Pourquoi ce pseudonyme? Parce qu'il a une histoire... et pour faire un clin d'œil à celui qui a tout compris depuis le début! Ne te vexe pas Françoise, mais j'ai besoin de me sentir libre et je le suis sous mon nom d'emprunt. Merci Jean-Paul.B, d'avoir ressenti ce que je voulais exprimer. Votre compliment me touche tout comme votre attachement à ce que vous avez vécu là-bas. Les mots écrits avec le cœur ne peuvent qu'être beaux, et les vôtres le sont. Al Gh...., si je connaissais le Sésame qui ouvre votre caverne d'Ali Baba, je le prononcerais sans aucune hésitation! Je découvrirais peut-être, au centre d'une toile de réseaux, des poèmes écrits à l'encre d'Or... Hélène, Yves G, Paul I, je souhaite vraiment que vos recherches aient abouti.
Bonne nuit, bonne soirée ou bonne journée selon où vous vous trouvez. Ariane F
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Jean-Françoise, La photo est trop petie, on ne voit pas les personnes. Essaie de la faire plus grande Bises Françoise
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Ariane,
Quel dommage de ne pas dire son vrai nom et prénom. Si je te connais on aurais pû s'écrire par e-mail, c'est plus "discret", si tu veux dis le moi....je t'enverrais mon e-mail par message privé. Je ne me vexe pas mais c'est vraiement dommage.
Qui sait on habite peut-être pas très loin, et cela serait super de se rencontrer, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas libre en disant ton nom et prénom. Amicalement Françoise
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Inscrit le: 23/09/2009 Messages: 11
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Bonjour Ariane, Je reviens de vacances , je vais sur le forum et je lis ton message, est ce que tu te souviens de moi, hélène GAFFORY et de mes soeurs Aurore et Mathilde ? si tu as des photos de kerrata,et si je te donnel'adresse de ma messagerie, peurras tu m'en envoyer ? j'aimerai tant voir des photos de Kerrata maintenant. Peut être que nous nous connaissons bien ? Amicalement Hélène
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Inscrit le: 26/02/2008 Messages: 31
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Bonjour à tous,
De retour de Kherrata, je vous ramène des photos : Bejaïa, La plage, les Gorges avec les tunnels, l'école des filles, celle de votre maison,l'école, la montagne, l'ancien directeur de l'école Merzoug Hamid,l'ancien Receveur de la Poste Khaled Mohamed, avec lesquels nous avons parlé de certains d'entre vous. Et aussi des photos de la montagne, fontaine, église, barrage, sortie de Kherrata. Je vous propose aussi de vous envoyer des photos de Sétif et des ruines de Djemila. Ecrivez-moi à l'adresse que je viens de créer à cet effet: moniquemayeur@gmail.com Je ramène également quelques brins de poivriers sauvages et d'olivier que je tiens à la disposition des premiers qui les demanderont. Aussi, des photos de la Kabylie, les hauteurs de Tizi Ouzou. Bonjour Françoise ! Monique PS : Hélène, j'inscris une autre fois mon message... Si tu veux des photos... on m'a parlé de toi ou de tes soeurs dans le bureau du Directeur de l'école de fille.
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Inscrit le: 25/12/2008 Messages: 8
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A Ariane, A te lire, à te suivre, je comprends que je te connais bien, même si je ne sais pas encore mettre un nom sur « Ariane ». Ça ne fait rien, on a quand même envie de « suivre le fil »… de l’amitié, de prendre la main tendue. Je reviens sur tes pas pour un retour que j’ai fait cent fois, mille fois, m’arrêtant à chaque instant pour retrouver mes yeux d’enfant. Je vois ce que tu vois! Oui, la vie était douce et violente à la fois! La douceur du soir… même à l’heure du couvre feu… comment ne pas rester dehors les soirs d’été et rêver en regardant les étoiles? (il y eut particulièrement un certain soir où on avait oublié l’heure, nous les enfants. Et nous avons eu beaucoup de mal à rejoindre nos maisons. Nous l’avions échappé belle!). Oui, il y eu des moments difficiles pour tous, et on pensait « c’est pas juste! ». Nous, on voulait seulement vivre en paix, là, tous ensemble et s’amuser, et chanter, et rire, et faire des projets, vivre tout simplement. Mais, ça n’était pas écrit comme ça. Chacun a dû se fabriquer un autre destin, laissant dormir ses blessures. Aujourd’hui, je suis heureuse de pouvoir, grâce à Françoise, évoquer avec toi Ariane et tous les autres, un temps qui a été pour moi un temps béni. Le cœur apaisé, je retrouve comme une famille lorsque je lis avec délice tous ces messages. Racontons les petites choses de la vie, les gens de là-bas, le pays, tout ce que nous avons gardé. Et me revient en mémoire une comptine que les enfants à l’école reprenaient en cœur et qui disait: « voici ma main… » Je vous attends. A tous mon amitié Michèle
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Inscrit le: 23/08/2010 Messages: 3
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bjr...ask vous avez pense de revisiter kherrata??
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Messali, Oui nous y pensons beaucoup.
Nous étudions la possibilité de le faire l'année prochaine.
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Inscrit le: 29/08/2010 Messages: 4
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Bonjour tout le monde saha ramdhan koum
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Inscrit le: 05/10/2009 Messages: 11
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Je poursuis ta comptine, Michèle : «Voici ma main : elle a 5 doigts. En voici 2, en voici 3. Le premier...», ce que l'on apprenait quand nous étions enfants! Qui continue : Françoise? Hélène? ...? Non, nous n'avons rien oublié, même pas ça! Il suffit de reprendre le chemin... Que de souvenirs! Nos vies se sont faites ailleurs, par force, avec des blessures plus ou moins cicatrisées, des cœurs plus ou moins apaisés. J'ai pris un réel plaisir à partager ces quelques moments avec vous tous. Je suis souvent remontée très haut dans la file, sur les deux sites, pour retrouver et vivre le Kerrata qui était mien, qui était nôtre, pour m'imprégner de tout ce que vous disiez. Il est émouvant, pour celui qui arrive, de retrouver des anecdotes, des lieux... et il n'y en a jamais assez! Cette terre d'Algérie reste mon ancrage parti à la dérive, et dans le sillage dérivant, mêlé à Kerrata écrit en lettres capitales, brillera toujours «mon autre horizon», mon arc en ciel, mon Éden perdu...
Pour que vous sachiez avec qui vous avez passé un peu de votre temps, je vais vous résumer mon histoire :
J'ai grandi sur ce morceau d'Afrique, dans cette vallée cernée de montagnes, sur cette terre que j'avais apprise jour après jour et que j'avais faite mienne. Dans l'inconscience de la jeunesse qui faisait de tous les jours des moments de bonheur, malgré la guerre...
Mais un jour il a fallu partir, l'incompréhension, la rage et le désespoir au cœur. Cette terre dont je connaissais chaque âme, chaque tourment, chaque pierre, chaque gerçure, chaque épanouissement, chaque parfum... cette terre nous rejetait! Partir vers un ailleurs inconnu, l'heure n'était plus au choix. J'ai porté mon accent «pied noir» comme un drapeau déployé que j'aurais voulu mettre en berne dans un pays nouveau qui nous accueillait mais ne nous acceptait pas. Le cœur blessé, l'âme meurtrie, il fallait avancer, s'intégrer. Exilée, je découvrais que l'on pouvait aimer et haïr avec autant de force ce pays qui nous avait exclus. Déracinée, je fis le pari de maintenir bridées sur le cœur une enfance et une adolescence que je voulus museler. Il en fallait de la souffrance et de la ténacité pour enterrer son passé! Les rencontres, les amis, les amours ont fait le reste. Vivre... Vivre timidement, intensément, passionnément! Il y avait bien encore, parfois, quelque chose de différent dans le regard, une espèce de nostalgie qui noyait les yeux... Mais la magie de l'oubli avait opéré et apporté la paix de l'âme. Les jours étaient arrivés à s'écouler paisiblement, avec leurs joies et leurs peines, dans la tranquillité de l'acquis et de ce que l'on avait rendu pérenne.
Puis un jour, pour rien, parce que je me suis cru devenue invincible et que je n'ai plus vu les frontières, j'ai joué, pianoté sur la voie des mails... et la brèche s'est ouverte : une lame de fond, un torrent imprévisible, une brûlure intense! Il a suffi de quelques secondes tombées du temps pour que ressurgissent les fantômes du passé, les horizons perdus et d'éblouissants mirages...
Je viens d'un pays au goût de miel, de figue et d'orange... amère, où il pleuvait du bleu, où les noms chantent en moi comme une musique reconnue, d'un bout de terre qui restera à jamais accroché à ma mémoire.
Bonne chance à tous Ariane « Sois sage ô ma douleur »... laisse se rendormir mon cœur.
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Inscrit le: 26/02/2008 Messages: 31
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Et le bonheur tranquille des retrouvailles... Ça compte ?
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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poursuite de la comptine :
«Voici ma main : elle a 5 doigts. En voici 2, en voici 3. "Mon premier, le petit bonhomme c'est mon gros pouce que je nomme"
Qui va écrire la suite.... Moi non plus je n'ai pas oubliée.
D'accord avec Monique, les retrouvailles cela compte. Avec ma soeur, nous avons revue quelques amies d'autrefois Monique, Michelle, Gisèle et son frère Gilbert, Jacqueline et sa soeur Raymonde, inutile de dire les émotions le sours des retrouvailles et tous les souvenirs évoqués. Pareil avec ceux joints par Téléphone, Marceau, Hélène, Michel, Antoine etc.. à chaque fois les émotions sont au rendez-vous. Bies à toutes et à tous Françoise
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Inscrit le: 14/04/2006 Messages: 15
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je connais aussi les suivants
L’index qui montre le chemin, Est le second doigt de la main.
"Qui ose gagne !"
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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bonjour Jean-François,
Oui c'est bien la suite, a qui le tour pour l'autre doigt ??
J'espère que tu vas bien ainsi que ta soeur et ton beau-frère.
:bisou: Françoise
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Inscrit le: 29/08/2010 Messages: 4
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bonjour francoise, c'est KHALED gérant de l'agence de voyage les babors à Kherrata et reçu la visite de monique le 08 Août 2010 n° M545sur le site pour les leonards on était voisins juste une mûr nous séparait, j'était tres petit 7 à 8 ans le seul évenement dont je me souvien et qui ma bien marqué c'est l'élection du maire de Kherrata entre 1960 et 1961 il y'avais 03 candidats Mr FOURNIER Propriétaire du chateau de Kherrata puis Mr MAZAS Chef d'usine EGA et Mr TRECHE Directeur de l'ecole de garcon c'est fournier qui avait remporté les élections vu les moyens materiels dont il disposés d'ailleurs il a offert une collation a la salle des fetes de la mairie et tous le monde a été invité c'etait une soirée conviviale. Dans le cadre de notre activité touristique nous sommes disposés à vos garantire l'hebergement, la restauration et le transport pour le circuit dans toute le région que vous aurais préablement choisix ainsi que la date. salut à bientôt francoise j'éspère que notre ésprit communicatif continuera
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Khaled, Moi aussi je me souviens des ces élections, il y avait eu très peu de différence de voix entre M. Fournier et M. Mazas.
Je vous remercie, pour votre proposition. Pouvez-vous de donner votre adresse e-mail, comme cela nous pourrons mieux correspondre.
A bientôt. Amicalement Françoise
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour à tous, Alors personne pour continer la comptine de notre enfance..... Je vous aide, pour le 3ème doigt :
"entre l'index et l'annulaire le majeur paraît un grand frère"
Voilà, a qui pour la suite :bisou: à tous Françoise
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Inscrit le: 23/08/2010 Messages: 3
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salut,françoise.ya une perssone qui s'appele benlatrache bouzid,il m'a parler de toi.si tu connait??
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Messali,
Oui je me souviens bien de bouzid benlatrache. Que devient-il ? Passe lui le bonjour de ma part. Amicalement Françoise
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Inscrit le: 23/08/2010 Messages: 3
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salut,françoise et ban il es en retraite,il travailé comme infirmier a l'hopital q tu connait deja j'esper!et je vais lui passer le bonjour de ta part..lui aussi il se sevien trés bien de toi.et dans les jour qui vienne je vais essayé de vous faire contacte,ah le bon vieux temps il faut q sa se discute. tu croix!!
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Messali,
Oui le bon vieux temps se discute, il faut en parler, surtout quand ce sont de bons souvenirs. Oui je me souviens de l'hôpital, des docteurs qui y ont travaillés, le docteur Romingaz et après le docteur Lasserre.
Je pars le 23 pour 13 jours au Canada, j'espère avoir un message à mon retour. Amicalement Françoise
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Inscrit le: 28/09/2010 Messages: 6
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Bonjour à tous,
Françoise, tu es sûrement revenue du Canada. Il paraît que l'accueil y est chaleureux et que les couleurs y sont magnifiques à cette saison! J'espère que tu nous conforteras dans cette vision et que tu nous raconteras ton voyage. Les Lasserre étaient nos amis et je m'amusais souvent avec Marc qui avait le même âge que moi. Il y avait aussi Alain et Thierry. Et bien sûr Robert, ton frère... Je me souviens d'eux comme si c'était hier! Je leur envoie mes plus amicales pensées. Et à toi :bisou:
Je poursuis la comptine qui ne peut rester inachevée! J'arrive juste au doigt qui, par convenances, affiche un attachement. Heureux présage pour une arrivée sur le site! Mais je dois être honnête : Google m'a bien aidée, je ne me souvenais que du début!...
«L'annulaire porte l'anneau, avec sa bague il fait le beau! Le minuscule auriculaire suit partout comme un petit frère. Regardez les cinq doigts travailler : chacun fait son métier.»
Je suis vos échanges depuis un petit moment déjà, et j'avais des nouvelles de certaines de vos rencontres par le biais de Michèle, ma «grande» sœur. Il m'a fallu un peu plus de temps qu'à elle pour vous rejoindre, mais il faut laisser le temps au temps... comme on dit. Tu vois Michèle, j'y arrive enfin! Pas trop surprise?
Mes parents envoient toutes leurs amitiés à ceux qu'ils connaissent, en France, en Algérie et au Canada aussi. Je me joins à eux pour vous assurer de mon plus fidèle souvenir.
Martine Mazas
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour Martine,
Oui nous sommes revenus du canada, nous avons eu de la pluie tout le séjour, dommage car les couleurs étaient magnifiques,c'est trop beau, c'est un voyage à faire en cette saison. Les canadiens dans la région du québec sont très attachés à la langue française, il n'y a pratiquement pas de mot anglais. exemple pour les STOP et il est remplacé par le mot ARRET.
Il sont très accueillants, nous appellent cousins - cousines, nous avons passé une nuit dans une famille d'accueil, nous avons été très bien reçu.
J'ai envoyé plusieurs messages aux amis et à la famille pendant le voyage, j'espère que Michèle les a reçus ? Demande lui mon adresse e-mail si tu veux m'écrire.
:bisou: et A+ Françoise
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Inscrit le: 05/10/2009 Messages: 11
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Quand les souvenirs se font trop lourds et qu'il nous faut les canaliser, ou si tendres qu'il nous faut les partager, on se tourne vers ceux qui ont le même passé. on vient écrire quelques mots pour les saluer... et leur rappeler une chanson que l'on peut fredonner :
http://www.dailymotion.com/video/x2e7r4_ne-quelque-part_music
«... Être né quelque part Être né quelque part, pour celui qui est né C'est toujours un hasard ... on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille on choisit pas non plus les trottoirs de Manille De Paris ou d'Alger Pour apprendre à marcher Je suis né quelque part Je suis né quelque part, laissez moi ce repère Ou je perds la mémoire ... Est-ce que les gens naissent égaux en droits À l'endroit où ils naissent...? » (Maxime Le Forestier)
Ariane.
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour tout le monde, bonjour Ariane, Oui tu as raison, c'est pour cela que j'ai fait cette file, pour que l'on communique avec ceux que l'on a connu et qu'on a plus revu. Et même si l'on ne se voit pas souvent ou pas dutout (éloignement géographique) cela fait plaisir de communiquer. :bisou: a tous Françoise
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Inscrit le: 27/06/2006 Messages: 1
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Bonjour Françoise, Je rejoins tout à fait Ariane sur son ressenti : le besoin de revivre des souvenirs, des lieux en communs. Je n'interviens jamais mais je viens régulièrement assister à vos échanges et cela me réconforte. Quant à la chanson de Maxime Leforestier elle est superbe et si notre monde pouvait la comprendre il deviendrait meilleur ! Bisous à toutes et à tous. Mady BERNIOT
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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bonjour Mady,
Je suis contente de te lire. J'espère que tu vas bien. Oui ce que dit Ariane est vrai et tu décrit bien le ressenti de tout le monde.
Tu devrais intervenir plus souvent, même juste un petit bonjour, cela me ferait vraiement plaisir et tous ceux qui lisent ces lignes, faites pareil de temps en temps écrivait juste quelques mots, ça fait plaisir à tous ceux qui vous connaissent de vous lire.
Et moi je suis contente de voir que l'on visite ma file.
A bientôt de vous lire
:bisou: a toutes et a tous Françoise
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Inscrit le: 26/02/2008 Messages: 31
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Bonjour Françoise, bonjour à tous, Comme beaucoup je pense, je suis alertée via ma messagerie dès qu'un nouveau message s'inscrit et suis heureuse de le lire. C'est un bel exemple de fraternité entre les personnes qui ont vécues à Kherrata et ceux qui y vivent encore, loin de toute polémique. Voilà des actes gratuits qui font beaucoup de bien même à ceux qui ne sont pas concernés par le village. Bonne journée Amicalement Monique
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Coucou Monique,
Bonne journée à toi aussi, quel temps pourri on a aujourd'hui, impossible de sortir se promener avec toute cette pluie.
Bises à bientôt pour se voir Françoise
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Inscrit le: 26/02/2008 Messages: 31
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Bonsoir Françoise, En effet, il n'a cessé de pleuvoir depuis deux jours, quelle aubaine pour nettoyer les rues de Marseille par les temps qui courent... Je viens d'apprendre... et de retenir le premier vol pour Paris. Mon oncle vient de mourir, il s'appelait Georges Iprex Garcia, il habitait rue Sadi Carnot à Alger. Avec lui, mon enfance s'envole un peu... Affectueusement à tous Monique
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Inscrit le: 01/11/2010 Messages: 2
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Bonjour à tous je suis né bien après cette période, je suis établi en france et c'est aussi avec nostalgie que je lis ces message. Pour madame ou monsieur RONIN qui avait pour voisin à darguina des BEKTACHE, j'en fais partie et le maire de darguina pendant les années 90 était un BEKTACHE. les baraquements d'ouvriers (maisons préfabriquées) ont disparus depuis longtemps pour faire place à des constructions en dur la maison du garde forestier y est toujours à côté de la cascade. le maire de darguina Monsieur GARSENAK a été invité de la façon la plus officielle par son successeur Mr BEKTACHE, il n'a pu faire le voyage pour des raisons de santé, il etait très touché et en avait les larmes aux yeux il s'est eteind quelques temps après (sud de la france)
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Inscrit le: 23/09/2009 Messages: 11
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Bonjour, Je viens de lire votre message, on ne se connait pas, mais j'ai habité es années à Darguinah dans les maisons à côté du poste de gendarmerie, MONSIEUR CARSENAK, était mon instituteur, et je suis la fille du garde forestier Monsieur GAFFORY qui habitait la maison à côté de la cascade, que de souvenirs reviennent en mémoire!avez vous des photos de la maison forestière ?
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Inscrit le: 01/11/2010 Messages: 2
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malheureusement, heureusement peut être je n'ai pas connu cette période. Monsieur carsenak, madame fourty ou forty,monsieur bonnet etc je connais de réputation. je suis nait bien après mais il y avait encore des traces bien visibles. avez vous connu madame ZOUZOU infirmiere? pour les photos de darguina maintenant voici un lien http://membres.multimania.fr/zerguinimustaphadz/pages/12.html sinon tapez zerguini mustapha sur google et vous aurez le lien. je ne suis pas zerguini mustapha. vous y trouverez des photos de darguina a mon tour , j'aimerais avoir des photos de darguina des années 50 / 60 si vous en avez? Ps: la maison du garde forestier y est toujours . elle est habitée par des gardes forestiers
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Inscrit le: 01/05/2010 Messages: 11
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Bonjour Lili, Je viens de tomber sur une photo qui remonte aux années 50 et j'ai des raisons de croire que vous êtes sur cette photo. Cliquez sur l'adresse suivante: [url] http://copainsdavant.linternaute.com/photo_groupe/3895963/830596/ce-1-ecole-de-filles_ecole-primaire/[/url] Si c'était bien vous, reconnaissez-vous votre maîtresse? Quelques copines de classe? L'année exacte de la photo? Par la même occasion, toutes mes condoléances à Monique et à sa famille.
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Inscrit le: 01/05/2010 Messages: 11
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Fragment de paix Au sortir de la clinique, j’appréhendais de revoir ces lieux de ma jeunesse et de mes études. De pleurer comme ce docte parent éloigné à la perte de sa première dent, moi qui en perds à l’usure ou au combat. L’air frais à souhait, le calme soudain de l’avenue bordée d’arbres, l’allure paisible des édifices, la silhouette majestueuse de l’accélérateur de particules, les trames de la pelouse encore verte, le ciel clément, le soleil nonchalant, tout me murmure de renoncer à mes remords et de humer à plein nez la douceur de ce matin. Quel monarque, roi ou reine, quel conquérant, brave ou despote, quel savant, conscient ou inconscient, quel explorateur, quel missionnaire au bout de sa quête n’a souhaité un matin comme celui-ci, un jour de réconfort, un havre de quiétude, l’âme apaisée, des pensées calmes, le regard adouci sur les merveilles de la création? Tout en sachant, tout en sachant le poids des Eden perdus… Le périple jusqu’à cette infime lueur n’a pas été aussi simple. Forcer les voies obstruées, ramper sur les dards des buissons, s’érafler les pieds et les genoux sur les galets des ruisseaux, les embruns, les lames, les matins d’apocalypse, les hurlements, le tonnerre, ce n’est pas trop payer pour cet instant de calme prodigieux. Ces lieux de savoir traqué de haute lutte, finalement vain comme toute poussière, les inquiétudes, les veilles, et si l’échec se pointait encore, et si ma route s’affaissait, et si mes guides m’abandonnaient, et si mes certitudes s’écroulaient… Mais j’avais perçu d’autres sons, d’autres voix, entrevu d’autres rivages, senti d’autres mains sur mes plaies ouvertes, l’aménité, le secours, et l’espoir insufflé dans ma poitrine. Dans ce sanctuaire, le brouhaha est une quête, le bruit des pas une marche vers la vie, l’odeur parfois caustique des éprouvettes un arôme qui fait penser aux lendemains fabuleux, les rayons modulés une promesse de tous les miracles… Cette lumière vacillante qui scintille dans la voûte sombre est mon repère le plus crédible. Et mes rancunes, en cet instant, se lisent soudain différemment. Si j’avais su que mes pertes n’étaient au fond qu’une fausse terreur que je m’infligeais, je n’aurais pas damné toutes mes années. Ces alarmes, proférées de nuit, codées, occultes, parfois tues, bâillonnées, oubliées, réitérées, écrites du sel de nos larmes, étaient-elles la seule vérité? Une fois emportée dans les imbroglios, comme dans les rapides qui annoncent la cascade périlleuse, notre vie était-elle à jamais condamnée? Était-elle vouée à sa perte, tributaire d’un héritage maudit? Comment expliquer cet avenir de palaces, oasis où chantent les eaux calmes, où s’estompent les bruits à l’heure de la sieste, où le vagissement des chérubins lui-même ressemble au bruissement des ailes dans les palmiers qui ploient sous l’abondance des spathes? C’était ce que devait, pour que ce matin trésaille enfin de sa quiétude, à l’aube d’un autre départ sans émoi. Pourquoi n’avais-je pas vu sous mes pieds le miroitement des palais, l’immensité des baies ouvertes sur de nouveaux mondes, les estuaires de légende où se repaissent baleines, bélugas et dauphins, l’or fin des plages fabuleuses, les cratères encore fumants, les sommets éternellement enneigés, les forêts ou la plaine à perte de vue, les rivages virginaux où la vie se déploie comme un hymne à la naissance des mondes. À ce point n’avais-je pas mesuré combien j’étais béni dans les paradis que je foulais? Qu’il plût ou qu’il neigeât, une main se tendait pour éviter que je fusse mouillé ou transi. Pour qui pourquoi pendant toute une vie avais-je eu le cœur verrouillé, la mine basse, le souffle saccadé, l’âme courroucée? Je croyais que ce jour-là notre existence avait été saccagée, que peut-être n’avais-je pas assez fait pour l’épargner. Jusqu’à la dernière minute, ces cris, ces appels, ces angoisses me déchiraient l’âme. Ces cris, ces appels, ces angoisses, je les entendais encore dans mon sommeil, à l’aube avant le piaillement des passereaux, dans l’atmosphère feutrée des bureaux, dans mes promenades sous bois ou le long du fleuve, dans les salles miroitantes des banquets, sur les routes infinies jalonnées des porte-bonheur amérindiens, dans les capitales, dans les hameaux et jusque dans les soupirs consentis des braves passants. Ce matin, cris, appels, angoisses se lisent différemment. Chaque être humain possède le pouvoir de faire de sa vie le paradis ou l’enfer, surtout lorsque, là où d’autres perdent la vie, lui devient le rescapé d’un naufrage. L’enchantement de ce matin sera sans doute bref, mais je hume l’air frais, j’absorbe quelques rayons, me délecte du bonheur des gens simples et me considère en parfaite harmonie avec le monde des vivants. Lundi 23 septembre 2009.
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Inscrit le: 23/09/2009 Messages: 11
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Je me souviens de Mme FORTY, elle tenait un petit café il me semble et avait une petite boutique en face où l'on trouvait pas mal de choses!Je me souviens d'une année 1955 où 56 où la rivière qui se trouvait derrière les maisons en préfabriqués avait tellement grossie, par peur que le barrage de Kerrata ne lache,nous avons tous été, (tout ceux qui habitaient les préfabriqués), nous réfugier dans la salle des fêtes qui se trouvait dans le village du haut, qui n'était que de belles maisons habitées par les gens qui travaillaient à l'EGA. C'est un souvenir qui reste dans ma mémoire. Je vais regarder dans mes photos si j'en trouve de Darguinah.Je me souviens aussi des dimanches où l'on partait en convoi passer la journée à Cap Aokas, c'était un bel endroit.
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour tout le monde, bonjour hélène,
Je me souviens de cette salle dans la cité EGA, Quand il y avait la fête on venait avec mes parents, on dormaient chez des amis qui habitaient la cité. Je me souviens aussi des maisons préfabriquées du côté de la rivière. Dans la cité, habitait entre autre le Chef de l'usine M. LEFRANCOIS. QUe de bons souvenirs. :bisou: à tous Françoise
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Inscrit le: 14/07/2009 Messages: 16
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Bonjour tout le monde, Je me souviens aussi des dimanches à la plage de Tichy et d'y aller avec le convoi militaire. Je me souviens également des fêtes et particulièrement lorsque l'on cassé des gargoulettes suspendues avec un bâton les yeux bandés afin qu'il tombe de l'eau de la farine ou des bonbons ...Et si je me souviens bien cela se passé au terrain de tennis... Qui d'autre a ces images dans la tète?
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Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 1 223
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Bonjour à tous, Moi aussi je me souviens quand on partait de kerrata dans le camion d'EGA, conduit pas Hydriss BOUSFOUT, il y avait des bans dans le camion et les agents d'EGA montaient et on aller à cap Aokas sur la belle plage. Je me souviens aussi des bals que l'on donnait à la salle des fêtes de la mairie de kerrata. Qui se souvient d'autres choses ? Bises à tous Françoise
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Inscrit le: 05/10/2009 Messages: 11
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De la brume ténébreuse où tout se perd, où tout se noie, s’élevait le chant poignant d’un oiseau qui pleurait un monde perdu. Seul, transi, sa tristesse sonnait comme un glas. Dans un froid glacial, il pleura longtemps, inlassablement... Un désespoir immense dans une nuit sans fin. Détruit, le cœur en lambeau, il se recroquevilla et poussa un dernier cri que l'on entendit comme un sanglot. La nature en frémit, le silence en trembla. Et tout s'immobilisa. Imperceptiblement, d’écho en écho, lui parvint alors une mélodie de bonheurs oubliés. L'obscurité se dissipa lentement. À la lueur d'un jour nouveau, l'oiseau meurtri vit se rapprocher ceux qui l’avaient entendu et compris, ceux qui avaient repris et embelli son chant. Il se réchauffa à leur chaleur, au doux murmure des souvenirs enchanteurs, puisa une force infinie à la source de leurs souffles réunis, et sentit ses ailes se déployer: il découvrait le pouvoir de l’amitié. Et sans qu’il puisse s’en défendre, de sa gorge jaillit le chant le plus beau et le plus pur qu’il ait été donné d’entendre. La nature se tut à ce son irréel et se magnifia pour s’accorder à l’oiseau qui s’envola si haut qu’on ne le revit pas. on dit depuis que l’homme au cœur pur, du plus profond des abîmes, ressent un calme soudain et entend ce chant d’amour, l’espace d’un matin.
C'est une légende... mais... c'est déjà arrivé à certains d'entre vous, n'est-ce pas? Pour ma part, je peux vous assurer que j'ai entendu ce chant, et j'ai même vu l'oiseau! Il n'était plus seul, il traversait le monde accompagné d'un congénère au plumage de nuit étoilée... et à son cou, telle une perle de brume, brillait une larme de pluie aux reflets de lune.
Ariane
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