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capitaine PASSOT Pierre - Filae.com
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capitaine PASSOT Pierre
Envoyé le: mardi 8 mars 2005 06:10



Inscrit le: 07/03/2005
Messages: 11
Je suis à la recherche d'informations sur le capitaine PASSOT Pierre qui a donné son nom au mont Passot à Nosy Be (Madagascar). Date et lieu de naissance, mariage, décés... Frères, soeurs, descendances etc...
La famille semble avoir son origine dans le Jura (Orgelet) ou la Saone et Loire (71)(Tramayes, Bourgvilain,...)
Son histoire connue (mais rien d'autre !) :
"En 1841, un traité signé par la reine Sakalava Tsiomeko plaça l'île sous protection française après que le capitaine Passot eut ancré son navire de guerre le Colibri devant la ville à la demande de la reine désireuse de soustraire l'île de l'influence anglaise, alors grandissante. C'est Passot qui baptisa la capitale du nom de son commandant en chef."
"Plus près de nous, Nosy Be et ses îles satellites (Nosy Komba, Nosy Tanikely, Nosy Sakatia, Nosy Iranja, les îles Radama ou l'archipel des Mitsio) servirent aussi de refuge aux princes déchus. Ainsi, par exemple, vers le début du XIXe siècle, alors que le roi Radama Ier achevait - sans véritable douceur, il est vrai - l'unification politique de Madagascar, les souverains du Boina trouvèrent refuge sur l'île, entraînant dans leur sillage un nombre important de leurs sujets Sakalava (les populations de l'Ouest). Ces populations demandèrent bien vite aide et protection au Sultan de Zanzibar qui, dès 1838, leur dépêcha un navire de militaires chargés de dissuader d'éventuels agresseurs ou conquérants.
A peine deux ans plus tard, le commandant français Passot (celui-là même qui devait donner son nom au point culminant de l'île) fit relâche à Nosy Be et proposa à l'amiral Hell, gouverneur de l'île Bourbon (qui deviendra La Réunion par la suite), de la placer sous la "protection" de la France. Ce qui fut fait le 14 juillet de la même année. Un an plus tard, en 1841, la reine Tsiomeko cèda tout à fait l'île aux Français, empêchant par la même occasion Nosy Be de s'intégrer au processus d'unification monarchique malgache. Les antiques canons qui, aujourd'hui encore, dominent le port de Hell-Ville témoignent de cet interlude colonial français. Un interlude qui devait tout de même durer plus d'un siècle..."
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