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Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15 - Filae.com
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 12 février 2009 10:28



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous

La boite pour noyés de Jean m'a amener à me pencher sur les métiers concernant le...

Tabac

Histoire

C?est en Amérique que le tabac puise ses origines il y a plus de 3000 ans, en témoignent d'anciennes pipes découvertes en Amérique du Sud. Alors très populaire chez les Incas et les Aztèques pour communiquer avec les esprits, atteindre une sorte d'ivresse, apaiser les douleurs et la fatigue, le petun (nom indigène désignant le tabac) était fumé notamment lors des fêtes et cérémonies religieuses.



A la même époque, comme le tabac n'existe pas en Europe, les Romains et les Grecs, qui fumaient la pipe, emploient des feuilles d'autres végétaux tels que le poirier.
Christophe Colomb qui le découvrit dès son arrivée à Cuba, fumé sous forme de long tube appelé "tobago" ou encore chiqué, ramena en Europe des feuilles et des graines. Le succès fut immédiat.

Les Européens lui prétèrent de nombreuses vertus thérapeutiques comme la guérison de l?asthme, de la toux... En 1556, le Père André Thévet, de retour d'une expédition au Brésil, acclimata les premiers plants dans son jardin en Angoulème. Mais c'est à Jean Nicot, ambasadeur de France à Lisbonne, que l'on doit d'avoir promu l'usage du petun auprès des élites. Alors vendu sous forme de poudre par les apothicaires, il en envoya à la reine Catherine de Médicis pour calmer les migraines de son fils. Très vite on ne parla plus que de l'herbe de l'ambassadeur, lui donnant les noms de Nicotiana, d'herbe à Nicot, d'herbe à la Reyne,...
C'est à la fin du XVIème siècle qu'apparaît le mot 'tabac' : la première illustration botanique en est donnée par Nicolas Monardes en 1571.

Longtemps utilisé à seules fins médicinales, le tabac fut au fil des siècles de plus en plus consommé par plaisir. La pipe, autrefois utilisée lors des rites chamaniques des anciennes peuplades ou à l'administration du tabac comme remède, devint la compagne des grandes discussions. on prisait également le tabac ou encore fumait le cigare. Profitant de ce commerce très lucratif, le Cardinal de Richelieu instaura le premier impôt sur le tabac et Colbert en fit un monopole d?état. A l'époque la production nationale est la plus développée d'Europe, avec des plantations dans l'Est, le Sud-Ouest, ainsi que dans les 4 îles des Antilles les plus peuplées :Saint Christophe,Martinique,Guadeloupe et Saint-Domingue.


LES FUMEURS.COSSIERS Simon. 2e quart 17e siècle. Paris ; musée du Louvre département des Peintures.

En 1674, Colbert créa une ferme d'état ayant le monopole de la vente, les fraudeurs risquant les galères et, plus tard, la décapitation. Il étendit ultérieurement ce fermage à la fabrication. Cette ferme fut cédée à la Compagnie des Indes en 1720, et abolie à la révolution. En 1811, Napoléon 1er rétablit le monopole des tabacs sous forme d'une régie d'état.

Peu à peu, les vertus thérapeutiques du tabac furent mises en doute et de nombreuses personnes influentes comme le roi Jacques premier d?Angleterre s?opposèrent à son utilisation. Même le pape Urbain VIII en 1642 en interdit sa consommation sous peine d?excommunier ses utilisateurs. Cependant, malgré ses détracteurs, le tabac trouva avec l?industrialisation et la création de la cigarette en 1843, un nouveau souffle. Cette nouvelle forme de consommation marqua le début de l'expansion mondiale du tabac.
La popularité de la cigarette en Europe de l?Ouest remonte à la guerre de Crimée (1854?1856). Des officiers anglais et français en ont rapporté des cigarettes roulées à la main qu?ils avaient obtenues des Turcs. La consommation de produits du tabac en général, et pas seulement des cigarettes, a alors gagné en popularité, malgré la réprobation personnelle de la Reine Victoria. En 1906, on a pu lire l?article suivant :
?Avant la guerre de Crimée, aucun homme bien élevé n?aurait voulu être vu en plein jour le cigare à la bouche dans un quartier chic de Londres. De nos jours, un Havane parfumé, sans être un symbole d?aristocratie, est néanmoins considéré comme une preuve d?opulence .?





Au pays Maraichin.
"Y'aime bé mieux des poumes que vot tabac, mémé, qui sent si mauvais?


Culture

La préparation du tabac exige, année moyenne, quinze mois de soins assidus. D?abord le tabac est élevé en plants dont le semis se fait dans la première quinzaine de février; le tabac est ensuite repiqué, et la récolte se fait en août et en septembre.



on procède ensuite à la dessiccation, et ce n?est que dans le mois de mai suivant que le tabac est livré à la régie.
Le séchage du tabac à cigare et du tabac à pipe s'effectue à l'air naturel.



Pour préparer les terres, il ne faut pas moins de trois labours à la charrue, et après la plantation il faut labourer à la bêche, rapprocher la terre des pieds, sarcler les herbes parasites, abattre les feuilles inférieures, feuilles de terre, écimer les plants et abattre les rejets. on procède ensuite à la récolte, on porte le tabac au séchoir, on fait le triage des feuilles, on les met en manoques, et on livre enfin les manoques à la régie.

(Revue des Deux Mondes Tome2 L?Industrie et le Monopole des Tabacs. 1843.Barral.)



Travail dans une Manufacture de Tabacs .

Quelques définitions
Manoque : ensemble de 15 à 20 feuilles séchées liées ensemble au niveau de la tige.

Scaferlati : tabac haché, à fumer ou à confectionner en cigarettes.

Tabac de cantine : scaferlati à prix réduit pour l'armée et les hospices.

Fabrication de la poudre à priser
"Les feuilles de tabacs sont d'abord transportées du magasin à l'atelier de composition. Là, les ouvrières prennent les manoques, bouquets de 10 à 25 feuilles, et les écabochent en enlevant la partie ligneuse du pédoncule, puis elles pratiquent l'époulardage, opération qui consiste à secouer les feuilles pour les décoller. Comme elles sont destinées à être pulvérisées, cela peut se faire à sec, sans craindre de produire des débris. Jusqu'en 1862, on écota les feuilles pour poudre à 16% environ. Avec un couteau à lame très courte, l'écoteuse coupait la côte ou nervure médiane et l'arrachait en le séparant du parenchyme. Ainsi, le produit obtenu éait-il soigné, mais on jugea que c'était peu économique et qu'en mouillant les côtes dans des jus concentrés, la différence serait peu sensible pour le priseur.


Arrosage

Le tabac, ainsi préparé est mouillé une première fois : on l'arrose dans une proportion voisine de 20% d'eau salée à 3% et on laisse en masse pendant une trentaine d'heures.

Ensuite il passe au hachoir, couteau manoeuvré d'abord à la main puis mécaniquement : il en sort découpé en fines lanières.
Après une seconde mouillade, les ouvriers construisent avec les feuilles hachées et les débris, des masses de fermentaion de 35 à 40 000 kg, soit un volume d'une soixantaine de m3. Pendant cinq à cinq mois et demi va se produire une combustion lente qui porte la température à l'intérieur de la masse jusqu'à 75° et fait fortement baisser le taux de nicotine. Au bout d'une période de temps variable selon le climat et la saison, la masse est démolie et livrée à la trituration."
(J. Heffer : "La manufacture des tabacs de toulouse au XIXème siècle" )

Fabrication des scaferlatis
:
Les feuilles de tabacs sont placées de façon que leur nervure centrale (côtes) soient toutes parallèles(capsage).
Les paquets de feuilles capsées sont introduits dans la hachoir avec les cotes perpendiculaires aux lames, ce qui évite des "aiguilles" dans le scaferlati (hachage).


Hachage

Le tabac haché est brassé et chauffé pour mélanger les arômes(torrefaction).
L'opération appelée "le pesage" était extrèmement controlée.
"Au rythme de 3 secondes par doses, la peseuse doit approcher le plus prêt possible du poids imposé de 40 grammes. Les "bonnes peseuses" (!) arrivent à tenir le rythme de 1000 paquets de scaferlatis compris entre 38,5 g et 41,5 g. En deçà ou en delà, les contrôles inopinés font chuter les primes.


Pesage

Les peseuses sont munies de deux balances afin de confectionner deux doses à la fois. Pour ces doses, elles disposent d'un temps un peu supérieur à 6 secondes. Ce temps permet aux balances de prendre leur position d'équilibre tandis que le temps de 3 secondes est trop court. D'autre part, si l'ouvrière réussit du premier coup à amener à 40 g l'une des deux doses, elle dispose de plus de temps pour porter son attention sur la deuxième dose."
(Extrait de l'ouvrage "Notions de fabrication des tabacs")

Fabrication des cigares :

Les cigares sont composés de:
-tripes - morceaux allongés de feuilles formant l'intérieur du cigares.
-sous cape - partie d'une feuille enroulée en tube autour des tripes, et formant la première enveloppe.
-cape ou robe - partie d'une feuille enroulée en hélice et formant l'enveloppe extérieure
on enleve la côte des feuilles destinées aux sous-capes et capes (ecotage).



De deux à quatre feuilles de tripe - selon le format du cigare et le mélange choisi - sont roulées dans deux demi-feuilles de sous-cape. Les feuilles de tripe ne doivent pas être trop serrées, car le cigare tirerait difficilement. Si, à l'inverse, elles sont trop lâches, le cigare brûlera trop vite, s'échauffera et deviendra âcre. Tout comme la saveur, le tirage doit rester identique pour chaque module donné, aussi l'agencement des feuilles de tripes est-il capital.



Cet assemblage, appelé " poupée ", est placé dans un moule à calibrer. on élimine ce qui dépasse de la poupée avant de presser le moule.
L'opération suivante consiste à découper une feuille de cape à la bonne taille, ce qui se fait à l'aide d' un outil d'acier arrondi et très tranchant.

La feuille de cape est lissée et étirée avec beaucoup de précaution, après quoi elle viendra s'enrouler en diagonale autour de la poupée.

A chaque tour, la feuille chevauche la bordure du tour précédent. Pour compléter l'opération, l'ouvrière cigarière scelle les extrémités de la feuille de cape avec un point de colle végétale neutre.

Ensuite, elle roule le cigare pour s'assurer de la régularité de sa forme.

Une pastille est alors taillée dans la chute d'une feuille de cape pour coiffer la tête du cigare. Elle aussi sera fixée par une goutte de gomme végétale. Pour finir, l'autre extrémité, restée ouverte et constituant le pied du cigare, est sectionnée à la longueur voulue.


Je ne vous parle pas des cigarettes.....elles contiennent tellement de choses en plus du tabac!

Et n'oubliez pas:LA FUMÉE DE TABAC NUIT À LA SANTÉ (la vôtre et celle de votre entourage)


Bonne journée

:bisou:

Hiding Joelle, tu es perdue sous la neige?




Mireille.L421
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 12 février 2009 10:53


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Hiding Bénédicte !
Quant j'ai vu la photo de la pipe au début de ton très intéressant article, j'ai craint le pire... en repensant à l'article de Jean !...
Mais non, même dans ce long article, il n'est jamais question de ressusciter les noyés en leur envoyant de la fumée de tabac dans le fondement !...
En tous cas, elle a bien raison, la petite Maraichine de dire qu'elle aime bien mieux les pommes que le tabac de sa mémé !...:bisou:

Mes patronymes les plus courants :
Babulaud, Bourras, Buffetaud, Buisson, Chanliat, Conord, Duchâteau, Dumas, Frugier, Jude, Lassouris, Marsat, Massacrot, Mazateau, Négrier, Patry, Pauperdu, Piquet, Ramigeon, Rougier, Tixier
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 12:13



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Coucou tout le monde,

Non Béné, je ne suis pas perdue dans la neige, mais je viens d'apprendre que mon neveu de 25 ans a un cancer des ganglions lymphatiques, et que le pronostic est réservé.

Après ton article sur le tabac, et cette nouvelle épouvantable, je crois que je vais essayer d'arrêter de fumer.

çà va pas être facile!!!!!

Je vous fais de gros bisous, et pardonnez moi si je ne suis pas très présente.

à+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 12:28



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Je suis désolée,Joelle. De tout coeur avec toi.
Mais il faut garder espoir,les progrès médicaux en ce domaine sont importants.

Gros gros :bisou:
Mireille.L421
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 13:42


Inscrit le: 19/09/2008
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Bonjour Joëlle,
Moi aussi, je compatis sincèrement.
Mais, si tu as vraiment envie d'arrêter de fumer, aide-toi des moyens modernes : patch, auriculothérapie, voire thérapie de groupe, comme "le plan de 5 jours", organisé par des Adventistes, qu'avait suivi mon mari, en 1974, alors qu'il fumait plus de paquets par jour de gauloises (qui étaient devenues vertes) et qui a marché (surtout parce qu'il était bien prêt dans sa tête) puisqu'il n'a jamais repris une cigarette depuis ! alors que moi, je n'achète jamais de cigarettes, mais je fumaille quand on m'en propose une ou deux !...

Mes patronymes les plus courants :
Babulaud, Bourras, Buffetaud, Buisson, Chanliat, Conord, Duchâteau, Dumas, Frugier, Jude, Lassouris, Marsat, Massacrot, Mazateau, Négrier, Patry, Pauperdu, Piquet, Ramigeon, Rougier, Tixier
christ.L12
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 13:46



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bonjour et bon jeudi

patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Anne Marie.P114
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 14:34


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Joelle, courage. coucou tout le monde et bon après midi
Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
Anne Marie.P114
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 14:42


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Concernant la Tabac, mes beaux parents en cultivaient et pendant la guerre forcément ce fut fort utile grrrr !et ma belle mère m'a raconté que les feuilles étaient comptées, (Il semble d'ailleurs qu'elles le soient toujours) pour éviter que l'on ne s'en serve pour un usage personnel. mais ils arrivaient et arrivent sans doute encore à prélèver des feuilles et faire pousser des plants en douce.
Bravo pour cet article.
Bonne journée

Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
Benedicte.V5
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Envoyé le: jeudi 12 février 2009 19:50



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Bonne soirée à tous.

A demain

:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 05:57



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bon vendredi

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Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
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christ.L12
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 06:01



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pour le Tabac ,

l'agriculteur en retraite qui possède les champs autour du Moulin,
m'a dit qu'il faisait sécher du tabac accroché sur des fils dans la tour de celui ci pendant sa longue période de non occupation


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christ.L12
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 06:03



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on est Vendredi 13

il n'y a pas le métier de porte-chance ?

ou celui des inventeurs de jeu de hasard ?


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hdionisi
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 06:18



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bonjour à tous et toutes
qui peut me renseigner sur les metiers
de- calfat rapport avec bateau et mer
- nourriguier
- merci d'avance à bientôt trefle trefle




Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 10:20



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Bonjour à tous

Bonjour Hélène

Le calfat ou calfateur a été étudié en p 104

Quant au nourriguier,definition en p109 que je vous remets:

Nourriguier En Provence, berger chargé de l'élevage et des déplacements des troupeaux.

Nuyraguier , norriguier , norriquier, nuyraguier : Nourricier, berger qui nourrit et élève du bétail (de nutricalor, nutricarius)

Pour tous: la liste des métiers déjà étudés est en p15.

Bonne journée.

:bisou:

Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 10:42



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Après le maquereau et la morue....la sardine..


Sardinier.

Christophe , je pense que le métier porte bonheur est celui qui nous plait et qu'on fait avec goût et passion....

:bisou: Joelle.
joepiednoir
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 11:43



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Bonjour à tous,

Merci de vos gentils messages de soutien.

vendredi 13


Bisous
à+

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Gerard.B1000
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 11:58



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Bonjour Joelle.

Nous sommes de tout coeur avec toi.

J'ai arreté de fumer depuis 2001,aprés une quarantaine d'années de "Gauloise".

J'ai pris des Ptach mais je ne suis pas sur de l'effet produit, car tout est dans la tete.

Amitiés,Gerard.
Benedicte.V5
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 14:21



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Je continue sur la vendeuse de loterie.....

La loterie est un jeu d'argent et de hasard visant à distribuer des lots à des gagnants sélectionnés au hasard parmi les joueurs ayant payé une mise de départ. Son origine est ancienne : à Rome, Néron créa des loteries de mille billets par jour, elle est mentionnée et interdite par le Coran. Elle réapparait en Europe, en 1441, à Bruges.


Lot était un mot gaulois qui signifiait une pièce de monnaie, et quelquefois exprimait une fraction de poids. Dans le XVIe siècle, on se servait, pour désigner une loterie, du nom de blanque (du mot italien blanca, blanche), parce que, dans l'origine des loteries, les billets perdants, plus nombreux que les autres, étaient blancs ; les billets gagnants étaient noirs. Le premier édit qui autorisa la loterie en France est de 1539, sous François Ier. Au mois de mai de cette année, le roi octroya à un sieur Jean Laurent la permission d'établir à Paris autant de loteries qu'il jugerait à propos, à charge de payer la somme de 2000 livres tournois.

Après cette première loterie et durant deux siècles, les loteries restent interdites ou simplement tolérées dans le meilleur des cas.
Le retour des loteries date de la fin du XVIIe siècle avec la Loterie de l'Hôtel de Ville, à Paris, qui permet de payer les rentes des emprunts contractés par la ville de Paris, lorsqu'elle n'avait plus assez d'argent (il s'agissait donc d'un palliatif budgétaire).

En France, le Pont-Royal fut bâti, sous Louis XIV, au moyen d'une souscription qu'on peut considérer comme une véritable loterie. Le projet fut présenté par un Italien nommé Tonti, qui en avait imaginé les combinaisons, lesquelles, ainsi que l'indique le nom de l'inventeur, étaient une tontine alimentée par le produit d'un droit de péage établi sur le nouveau pont, au profit exclusif des actionnaires gagnants, et qui devait continuer d'être perçu jusqu'à la mort du dernier d'entre eux. Cinquante mille billets, au prix de 48 livres tournois chaque, furent distribués. Un grand nombre de personnes de la cour, de la noblesse et de la bourgeoisie y prirent part. Elle fut tirée publiquement, en présence du prevôt des marchands, du lieutenant-civil, et d'une députation des marguilliers de chaque paroisse.

Les loteries religieuses sont parfois autorisées par le pouvoir royal pour permettre à certaines congrégations en difficulté de trouver des revenus complémentaires. Elles évitent ainsi à la monarchie de devoir subvenir à leurs besoins. Les loteries permettent à de très nombreux ordres réguliers de survivre au XVIIIe siècle, de réparer, rebâtir, voire bâtir de nombreuses églises, en particulier, à Paris, l?église Saint-Sulpice, ou encore l?église Sainte-Geneviève, futur Panthéon de Paris.
Le total des sommes générées par les loteries devient tellement important que durant la seconde moitié du XVIIIe siècle le pouvoir royal tente avec succès, mais non sans difficultés, de les récupérer à son seul profit. La monarchie commence par interdire ou récupérer pour elle certaines loteries, versant aux ordres religieux des indemnités inférieures aux revenus précédemment générés.

Elle renforce également son arsenal juridique contre les tricheurs et les faussaires. La gradation des peines est révélatrice : modérée dans le cas d'une tricherie à une loterie religieuse, sévère dans le cas d'une loterie semi-publique comme celle de l'Hôtel de Ville, allant jusqu'aux galères dans le cas des loteries d'État.

En 1774, à l'initiative de Madame de Pompadour, nait la Loterie de l'École militaire, première vraie tentative de loterie nationale pour financer l'achat du Champ de Mars et construire l'École Militaire où quelques années plus tard Napoléon Bonaparte fera ses études. La Loterie de l'École militaire est transformée en Loterie Royale de France quelques années après sa création et est, dès lors, la seule loterie autorisée en France. L?État s?attribue un monopole qui, à la veille de la révolution française, lui permet d'encaisser entre 5 et 7 % de ses revenus (estimation réalisée d'après les documents disponibles aux Archives nationales).




Les loteries suscitent de nombreux débats et de violentes querelles tout au long du siècle entre les moralistes, philosophes des Lumières ou les théologiens qui considèrent les loteries comme de véritables arnaques, générant accoutumance, vice, crime et pauvreté parmi les joueurs, et d'autre part les bénéficiaires du produit des loteries. Les Archives nationales conservent un pamphlet d'une virulence extrême et d'une grande finesse contre les loteries, dont l'auteur n'est autre que l'évêque d'Autun, Talleyrand, ce qui est assez ironique vue la moralité du personnage.
La loterie est supprimée en 1791 ou 1792 par les députés révolutionnaires, mais réapparait dès 1799. Napoléon les multiplie, en créant de nouvelles dans les provinces conquises de l'Empire.
La Loterie nationale française, ancêtre de La Française des jeux nait en 1933, dans le prolongement de la Grande crise de 1929.



Bonne après-midi.

:bisou:



hdionisi
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 13 février 2009 20:16



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Messages: 32 025
tout simplement merci benedicte pour la reponse à bientôt bon trefle week end



khalida.137
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Envoyé le: vendredi 13 février 2009 23:03



Inscrit le: 04/04/2008
Messages: 1 569
Bonsoir Joelle,
L'annonce d'un diagnostic permet sa prise en charge.
Avec les traitements, aujourd'hui le pronostic évolue souvent favorablement.
Gardez espoir tout peu changer, on est là pour apporter notre aide.
N'hésitez pas de nous interpeller si besoin. à bientôttrefle trefle trefle





"Il faut être passionné pour réussir sa vie."
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 14 février 2009 09:21



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Bonjour à tous



Bonne journée.


:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: samedi 14 février 2009 12:58



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Messages: 4 963
Ton porte-clefs, Jean:



:bisou:
christ.L12
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Envoyé le: samedi 14 février 2009 17:54



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Messages: 10 301
bonjour


merci d'avoir développé les jeux de hasard


patronymes sur 57 Rall,Neufint/Tänny/Boltz/Bossert/Theobald/Scheuer/
Kiehl/Geisler/Dumolt/Walter/Stenger/Burgun/Schwoerer/Lehmann
patronymes sur 67 Rall/Woelffel/Muller/Simon/Wattron/Zehner/Fritsch/Lux/Martin/Dumolt/Hilt
patronymes sur le luxembourg Boltz/Kiehl/Bernard/Sosson/Jung/Wagner/Medernach/Hansen
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 15 février 2009 11:05



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous





Bon dimanche.

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 15 février 2009 12:29



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour Jean.

Enseignante pour sourds-muets

Dans certains monastères où la règle de silence était observée, des recueils de signes comportant entre 500 et 1300 signes ont été inventés dès le Moyen Age afin de communiquer sans parler.


Langue des signes française.

Pendant longtemps, les sourds, isolés, n?ont pu enrichir leur langues signées et ont dû se contenter d?une gestuelle simpliste ; de ce fait, ne disposant pas d?une langue élaborée, leur esprit ne pouvait se structurer et il leur était donc impossible de développer des capacités intellectuelles égales à celles de leur entourage entendant (d?où l?idée répandue qu?un sourd était idiot). C?est dans les familles de sourds qu?ont pu s?élaborer les premiers fondements de la LSF. Et c?est en se regroupant que les sourds ont pu enrichir leur langue.

Charles Michel de L?Épée naît à Versailles en1712; son père est architecte du roi. Après des études de théologie, il est ordonné prêtre, puis est nommé chanoine du diocèse de Troyes. Revenu à Paris, il se voit frappé d?interdiction pour avoir entretenu une liaison avec une femme.

L?abbé Charles Michel de l?Épée fut, en 1760, le premier entendant connu à s?intéresser aux modes de communication des « sourds-muets » en observant un couple de jumelles sourdes communiquer entre elles par gestes ; il découvre l?existence d?une langue des signes. Il décide alors de regrouper les enfants sourds pour les instruire. Il apprend lui-même la langue des signes grâce à ses élèves et démontre les progrès obtenus jusque devant la Cour de France. C?est ainsi qu?il peut ouvrir une véritable école pour sourds qui deviendra l?Institut national des jeunes sourds, aujourd?hui Institut Saint-Jacques, à Paris. Un autre sera créé à Vienne par un membre du clergé autrichien formé par l?abbé de L?Épée.

À la mort de l?abbé de l?Épée en 1789, l?abbé Sicard lui succède et tente d?imposer un langage gestuel conventionné et agrémenté d?une grammaire de « signes méthodiques » qui sera abandonné par la suite.

Cependant, les oralistes considèrent que les sourds doivent apprendre à parler pour s?intégrer dans la société. Le congrès de Milan en 1880 ? où l?immense majorité des participants est entendante ? décrète l?abandon de la langue des signes dans l?enseignement. Trois raisons sont invoquées : la LSF n?est pas une vraie langue, elle ne permet pas de parler de Dieu, et les signes empêchent les sourds de bien respirer, ce qui favorise la tuberculose. Cette interdiction dure près de cent ans, pendant lesquels les professeurs sont entendants et utilisent exclusivement la méthode oraliste. Cependant, malgré l?interdiction de signer en classe, la LSF ne disparaît pas, les sourds se la transmettant de génération en génération, la plupart du temps pendant la récréation.

En 1991, la loi Fabius favorise le choix d?une éducation bilingue pour les sourds : LSF et le français écrit et oral. En février 2005, une loi institue la LSF comme langue officielle en France.

(Wikipedia-Encarta)

Comme une langue orale, la langue des signes est composée de signes arbitraires qui diffèrent d?un pays à l?autre. on distingue ainsi les langues des signes américaine (ASL), anglaise, belge (LSFB) et québécoise (LSQ).
A noter : Il existe également une langue des signes internationale.

De même que chaque personne a sa manière de parler, chaque sourd a sa façon particulière de "signer", c?est-à-dire de s'exprimer par signes.


Surprenant ce que certains pontes peuvent pondre comme âneries...! (voir plus haut Congrès de Milan....)

Bonne journée.

:bisou:

christ.L12
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: dimanche 15 février 2009 15:07



Inscrit le: 19/09/2005
Messages: 10 301
bonjour ,

Bénédicte je t'ai piqué ta photo pour la mettre chez la file des Vosges

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Benedicte.V5
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Envoyé le: dimanche 15 février 2009 21:03



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Tu peux piquer ce que tu veux Christophe.

Bonne soirée à tous.

A demain.

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 16 février 2009 10:25



Inscrit le: 11/02/2006
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Bonjour à tous

Du bon grain pour faire du bon pain....ça parait évident....fallait-il en avoir les moyens...




Bonne journée.

:bisou:
Jocelyne.M434
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: lundi 16 février 2009 11:00


Inscrit le: 23/11/2008
Messages: 390
Bonjour la file,
Toujours aussi intéressante bravo
cela faisait un petit moment que je n'étais pas venu y faire un tour, mais je me régale, alors, autant dire que je crois que je vis visiter depuis le début un petit peu tous les jours !....

arkred">Tout d'abord, pour Joëlle,
Je suis de tout coeur avec vous ; cherchez sur google "Desmodium", plante africaine dont on parle sur le magazine "Belle et Santé" de déc janv. 2009 (plante qui aide l'organisme dans les chimiothérapies....); Bon courage

Autre question :

Qui peut me dire ce qu'est un :
Officier de santé, en 1810 ?

Merci

Cordialement ,

Jocelyne trefle trefle trefle
Benedicte.V5
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Envoyé le: lundi 16 février 2009 11:15



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour Jocelyne

Officier de santé

Il s'agit d'un type de médecin.

C'est sous le Consulat qu'est mis en place le système des grades nécessaires pour exercer les professions de santé. La loi du 19 ventôse an XI (10 mars 1803) instaure des écoles de médecine. La distinction est abolie entre médecins et chirurgiens. La médecine comporte désormais deux niveaux : celui des docteurs, issus des écoles de médecine devenues facultés en 1808 et dont le titre confère le droit d'exercer la médecine et la chirurgie sur tout le territoire ; celui des officiers de santé, pratiquant une médecine restreinte après des études plus brèves. Jusqu?en 1855, les officiers de santé sont reçus par des jurys médicaux dans les départements. L?officier de santé ne peut exercer que dans les limites du département où il a été reçu. L?officiat de santé est aboli en 1892.

Bonne journée
Jocelyne.M434
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Envoyé le: lundi 16 février 2009 11:18


Inscrit le: 23/11/2008
Messages: 390
Rebonjour,

Pour officier de Santé : j'ai trouvé P5 !

J'aurais dû être plus attentive à la 1ère page et ne pas me précipiter à demander avant de chercher !Embarassed

Bonne journée à tous,

Jocelyne
Jocelyne.M434
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Envoyé le: lundi 16 février 2009 11:20


Inscrit le: 23/11/2008
Messages: 390
Re re,

Merci Bénédicte, cela complète l'information... je vais noter tout ça sur la fiche de l'aaa..GP

Bonne journée,

Extra votre file !....bravo

Jocelyne
Jean-Marc.L30
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Envoyé le: lundi 16 février 2009 20:49



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Messages: 937
Bonsoir la file des métiers.:bisou:
Un petit passage avant les révisions.Book
Bonne soirée.clinoeil
joepiednoir
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Envoyé le: lundi 16 février 2009 22:22



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je viens vous souhaiter le bonsoir,
Je vous rmercie tous pour vos gentils messages de soutien et d'encouragement.
Je commence à digérer l'info, et toute la famille se serre les coudes.

Je vous fais de gros bisous à tous, et à demain.

"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 17 février 2009 11:49



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Bonjour à tous

Mr error est venu nous voir ce matin.....

:bisou: Joelle.

Parmi les métiers du chemin de fer,voici deux métiers aujourd?hui disparus: le garde-voie et le lampiste.



Les premières lignes de chemin de fer ne possédaient pas de signalisation : aucun système mécanique ou autre, installé à demeure et donnant des indications aux équipes de conduite au moyen d'un code approprié. Aussi celles-ci sont abandonnées à elles-mêmes, comme les cochers des diligences obéissant à leur seul jugement et à leur bonne vue. Au tout début, le seul moyen de communication avec une équipe de conduite a été le cavalier rattrapant le train, le doublant de wagon en wagon pour se retrouver chevauchant à côté de la locomotive et intimant alors l'ordre au mécanicien de stopper. La vitesse des trains augmentant au-delà de 50 Km/h, cette solution est rapidement devenue obsolète dès les années 1840.


Le garde-voie, véritable signal humain.



Le mot « signal » a bien le sens abstrait de « message », comme dans le langage courant c'est-à-dire d'un geste, d'une action que l'on fait pour communiquer, donner un ordre ou même exprimer un sentiment. A l'époque des premiers trains, il y a une « signalisation » constituant un langage cohérent fait de gestes humains, de mouvements et de couleurs de lampes ou de drapeaux, de coups de sifflet ou de trompe. Une ordonnance du 15 novembre 1846 donne à l'expression « signaux de la voie » le sens d'un langage confié à des gardes placés le long de la voie : « Il sera placé le long du chemin, pendant le jour et pendant la nuit, soit pour l'entretien, soit pour la surveillance de la voie, des agents en nombre assez grand pour assurer la libre circulation des trains et la transmission des signaux. Ces agents seront pourvus de signaux de jour et de nuit à l'aide desquels ils annonceront si la voie est libre et en bon état, si le mécanicien doit ralentir sa marche ou s'il doit arrêter immédiatement le train. Ils devront, en outre, signaler de proche en proche l'arrivée des convois. »
Cette signalisation est encore très répandue à la fin du Second Empire en France puisque les gardes humains ne sont supprimés sur le PLM qu'en 1867 et sur le Nord en 1878.


Le lampiste était l?employé responsable de l?entretien des lampes et des lanternes.



La signalisation a, depuis les débuts du chemin de fer, fait usage de cocardes de couleur peintes sur des panneaux de tôle, de sémaphores à aile mobile ou encore de tableaux mécaniques. La cocarde ou le tableau sont présentés en position de fermeture perpendiculairement à la voie, tandis que le sémaphore a de son côté son aile levée à l'horizontale. A l?inverse, en position d'ouverture, la cocarde ou le tableau sont parallèles à la voie et le sémaphore à son aile inclinée vers le bas. La nuit ou par mauvaise visibilité, ils présentent de plus des feux de couleur.

Les signaux de l'ancienne génération ont donc été peu à peu remplacés par la signalisation actuelle, dite lumineuse, car ceux-ci étaient, du fait de leur mécanique (tringleries, fils?), délicats à entretenir. Cette signalisation lumineuse a toutefois repris le code des signaux de nuit de l'ancienne signalisation mécanique.

Les compagnies ont donc adopté une signalisation lumineuse (constituée de lanternes) pour que celle-ci soit visible de nuit. Ainsi, une armée de lampistes allument le soir celles-ci, et ont sur leurs épaules, l'écrasante responsabilité de l'extinction accidentelle de la lanterne par un coup de vent ou a cause des mouvements des signaux car ces lanternes, fixées sur les disques, tournent avec eux pour présenter au mécanicien un verre de couleur différente.


Le lampiste.Ferdinand Dubreuil.1946.

En 1859, c'est le réseau du Midi qui entreprend les premières poses de lanternes sur les disques, la lanterne étant fixée sur le mât, masquée ou non par le disque lui-même équipé d'une lunette avec verre de couleur. Cette lunette est une invention des serruriers Bataille, père et fils brevetée en 1852 et pour quinze années alors que le réseau anglais a, depuis plus de dix ans déjà, équipé leurs sémaphores de lanterne fixes sur les mâts, les ailes de sémaphores ayant des lunettes de couleur, chose qui restera à la base du système britannique jusqu'à l'apparition de la signalisation lumineuse actuelle.
Quelques compagnies pingres attendront 1867, en jouant sur la sécurité, pour profiter de la chute du brevet dans le domaine public et modifier leur signalisation, comme ce fut le cas pour le réseau du Nord.
Lorsque le signal était effacé ou l'aile rabattue, la lanterne donnait un feu blanc. Dans la plupart des pays, la couleur rouge, visible de loin et se détachant bien sur un fond de paysage, était utilisée pour commander l'arrêt. on utilisait alors le vert pour prescrire le ralentissement, le feu blanc indiquant la voie libre avec le risque d'être confondu avec un éclairage quelconque d'une maison ou d'un réverbère bordant la voie. D'autres pays utilisaient le jaune pour le ralentissement et le vert pour la voie libre.

Et c?est finalement en 1936 que ce dernier code de couleurs a été adopté sur le réseau français avec l'application du code Verlant, qui impose le vert pour indiquer la voie libre et abandonne simplement le blanc, qui existe toujours mais uniquement pour le signal d'arrêt (feux violet) sur voies de service.


Lanterne d'applique type PLM

Les lampistes s?occupaient donc des lanternes des signaux fixes mais aussi de celles placées sur les trains et de celles des cheminots. C' est aussi grâce au lampiste que les bâtiments de la gare ne connaissent pas la nuit.


Lanterne SNCF à acetylène

Quelles lampes utilisait-on?
Le procédé des lampes à acétylène se répand au début du XXème siècle, essentiellement dans le domaine des lanternes portatives, prenant la place des lanternes à huile ou à pétrole.


Lanterne à pétrole de la SNCF utilisée à l'avant des locomotives.Le verre à l'avant de la lampe est bleu,pour obtenir un éclairage blanc lunaire,avec la flamme de la lampe à pétrole


Si les lanternes portatives à acétylène équipent les cheminots, par contre, le côté capricieux du système le rend inapte à certaines utilisations : fanaux des locomotives qui restent au pétrole, tout comme les lanternes de signaux.
Certains modèles de lanternes à main, comme les lanternes d?allumeurs de signaux, ou celles des gardiens de passages à niveau, restent aussi à pétrole.
Toutes ces lanternes en laiton, ou plus rarement en maillechort ou encore en fer blanc, sont plus ou moins maltraitées dans le « feu de l?action » et demandent beaucoup de maintenance. C?est le travail des agents des « lampisteries » qui passent leur temps à ressouder à l?étain des pièces ou en remplacer d?autres trop abîmées, ou encore changer les verres brisés. Ces lampisteries, on en trouve dans la plupart des gares et dépôts de locomotives. Chaque établissement possède également son dépôt de carbure de calcium, un petit bâtiment isolé où foisonnent les panneaux « interdiction de pénétrer avec un feu nu ou une cigarette ».

Dans les années 1950, les lanternes électriques se généralisent du fait de leur facilité d?utilisation, par rapport aux servitudes des lanternes à acétylène (réglages, déchaulage, maintenance, manque de souplesse?)
Les derniers cas d?utilisation en service de lanternes à acétylène se situent à la fin des années 1960, notamment chez les agents travaillant encore sur les machines à vapeur.

(Sources:site de la Federation Generale Autonome des Agents de Conduite.Musée du chemin de fer de Mulhouse.)

C'est toujours la faute du lampiste quand il y a un accident!
Si par malheur le vent d' une tempête poussait la flamme d' arrêt d' urgence et que le train fonçait dans la nuit sans que le mécanicien s' arrête, il était souvent dit que le lampiste n' avait pas allumé le signal d' alarme. Il lui était alors difficile de prouver le contraire. De là vient la définition du lampiste comme : subalterne auquel on impute injustement une faute.

Bonne journée

:bisou:
Benedicte.V5
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Envoyé le: mardi 17 février 2009 19:26



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Lanterne de garde-voie

Il semble qu'on ait fini de ramer....

Bonne soirée.

:bisou:


joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 18 février 2009 09:42



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Bonjour les fidèles de la file des métiers,

hier pas moyen de venir sur le site.

un petit métier : Dame pipi



chanson :

La dame pipi
by Michèle Bernard

Quand j' regarde les pendules
Quand j'ai peur, quand j' recule
Quand je suis plus très bien
Quand j' me tiens plus très droite
Quand j' me sens plus étroite
Quand j' suis plus sûre de rien
Quand y a que'qu' chose qui cloche
Quand y a anguille sous roche

J' m'en vais voir la dame pipi d' la rue des Quat' Perdrix
Elle chante le blues comme une négresse
Elle dit qu'en bas c'est pas l'enfer mais qu'elle désespère
Que les gens n' viennent la visiter qu' par nécessité
Et qu'ils repartent sans rien dire, ni mot ni sourire
Comme si elle était transparente
Quand on fait quatre-vingts kilos, c'est pas rigolo

Alors elle chante pour tuer l' temps, sur son p'tit pliant
Et swingue à grands coups de pantoufle
Que sous terre elle étouffe et puis qu'elle broie du noir
Au rythme des chasses d'eau qui coulent au fond d' ses urinoirs {x2}

Quand je perds mon chemin
Quand j' sais pas si j' fais bien
Quand j' me culpabilise
Quand j' me mets à compter
Quand j' me mets à ranger
Quand j' me cherche des églises
Quand y a que'qu' chose qui cloche
Quand y a anguille sous roche

J' m'en vais voir la dame pipi d' la rue des Quat' Perdrix
Elle chante le blues comme une négresse
Elle voudrait peindre une grande clairière dans sa pissotière
Avec des arbres et des chevaux, un ciel plein d'oiseaux
Y aurait aussi des p'tits enfants qui courent dans les champs
Ces enfants qu'elle n'a pas voulus
De peur qu'ils aient l' regard tout gris de ses canaris

on verrait les gens stupéfaits descend'e l'escalier
Rien que pour la beauté d' la scène
Ce p'tit coin arraché aux graffitis obscènes
Finies les vieilles latrines, ici, c'est la chapelle Sixtine {x2}
V'nez donc voir la dame pipi d' la rue des Quat' Perdrix
Elle chante le blues comme une négresse
Croisez donc son regard en lui glissant la pièce
Dedans, y a un monde englouti qui n'a jamais fleuri
Puis remontez en sifflotant
Le blues de la dame pipi
Ce Michel-Ange assassiné
Au musée des W.C.





"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
PIEDNOIR(53)- TORTRAT(45-18) - JOUBARD(56) - STOPHE(75-77-78 et suisse ) - GRANDIERE(53-75)-DUCLOS (56) - GIQUEL (56) - LAGROUAIS (56)
SAVARD (45 et 18)- RAIZE (77 - suisse) Joliat (suisse)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 18 février 2009 10:23



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Bonjour à tous

Dame Pipi,ça aussi c'est un métier qui a disparu.... maintenant ce sont des cabines toilettes automatiques....


Bon, pétrissons, pétrissons...



Je me demande pourquoi la peinture verte donne mauvais goût plus que la rouge ou la bleue...reflechis

Bonne journée.

:bisou:
Anne Marie.P114
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Envoyé le: mercredi 18 février 2009 15:14


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Chemin de Fer
Sujet passionnant d'autant plus que cela a permis à nos anciens, (maçons) de ne plus faire la route à pied pour rejoindre leurs chantiers et en revenir.
J'ai des actes hélas trop lourd concernant l'expropriation des terres de mon ancètre pour permettre au chemin de fer d'Orléans de construire et d'agrandir le réseau féroviaire. Il s'agisait en 1863 (Napoléon III) de construire la ligne Montluçon à Limoges.
J'imagine ce que cela a dû être pour les propriétaires de se séparer d'un "morceau" de leur patrimoine pour ce chemin de fer.
merci pour ce sujet qui a eu tellement d'importance dans la vie des Français et surtout celle de nos campagnes.
Quoique bien entendu il se disait que la fumée des locomotives allait détruire les arbres et les cultures, empoisonner les animaux et empécher les vaches de donner du lait (autentique !!!)
Bon après midi
Anne Marie (en Creuse : Valaizon,Juillet,Meaume,Heyret, Pauly, Bord, - Pécher, Gout, Peynoche, Deluchat ... et par ma GM maternelle en Ille et Vilaine :Chemin, Lépinay,Fresnais, Ballus, Labbé, Rihet,Tirel, Abachesne,...)
Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 18 février 2009 18:05



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Merci Jean.

Un morceau de littérture sur la Dame pipi:
http://editions-hache.com/figerou/figerou8.html

UnHiding à Sylvie,Anne Marie et Joelle

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: mercredi 18 février 2009 18:36



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"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
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Benedicte.V5
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Envoyé le: mercredi 18 février 2009 20:55



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Bonne soirée.

A demain.

:bisou:
joepiednoir
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Envoyé le: jeudi 19 février 2009 09:35



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Bonjour Béné, Khalida, Mireille,
Bonjour Jean, et Jean Marc, Gérard et Christophe
Bonjour à tous et bonne journée



"Jettes une poignée de pierres, une au moins atteindra son but"
mes recherches : TAMISSIER(55-23) - LAJOUX(55) - PERSIN(55)-(52)- CHAUVIN (23) - LAURENT (52)
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Envoyé le: jeudi 19 février 2009 10:10



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Bonjour à tous




Je reste dans les métiers du chemin de fer..

Un autre métier qui a disparu:

Enrayeur (saboteur)

Cheminot chargé, dans une gare de triage, de provoquer, à l'aide d'un sabot-cale, l'arrêt d'un wagon lancé. (Synonyme : caleur.)




"Vêtus d'invraisemblables accoutrements, le bas des pantalons liés avec
des ficelles, portant de vieux chapeaux mous aux bords rabattus, un
mouchoir noué autour du cou, ils sont "les gars du triage", ces cheminots
que l'on ne connaît pas et qui font pourtant le métier le plus rude."
AGNIEL (Charles). - Les laboureurs de la Nuit. - p. 87

Les gares de triage sont généralement implantées loin des agglomérations, soit
en rase campagne, soit à la périphérie des villes.
Elles se composent d'un faisceau de réception et d'un faisceau de débranchement
installés dans le prolongement l'un de l'autre et, de part et d'autre d'une
surélévation appelée "bosse de gravité" ou "bosse" au sommet de laquelle est
situé un petit poste d'aiguillage.
Le travail des enrayeurs ou sabeteurs, chargés d'arrêter les wagons à l'aide de
sabots-freins, constitue le dernier maillon de la chaîne du tri.
Une fois les trains arrivés au triage, ils sont placés en attente sur une des voies
du "faisceau de réception", puis une locomotive de manoeuvre pousse les
wagons sur une "butte" où les attelages sont décrochés. Les wagons descendent
alors sous l'effet de leur propre poids et sont orientés par l'aiguilleur sur les voies
de formation des trains.
C'est à ce moment que les enrayeurs interviennent pour les stopper. Ils s'emparent
de sabots de fer pesant plusieurs kilos et les posent sur le rail, à hauteur des roues des wagons pour les freiner.



Sabot d'enrayage

Travaillant debout et par tous les temps, les enrayeurs doivent être attentifs et réagir vite pour déterminer les endroits exacts où positionner les sabots. Si le sabot est placé trop tôt, le wagon s'arrête à plusieurs mètres du train en formation, à l'inverse, il vient heurter violemment les wagons déjà triés.
L'enrayeur doit tenir compte du poids des wagons, de la distance à parcourir et de la vitesse du vent.Ce travail dangereux nécessite donc une grande expérience et constitue l'univers le plus meurtrier des chemins de fer : les enrayeurs "couraient d'une voie à l'autre, posant avec dextérité les sabots. Parfois ilsse livraient à de véritables acrobaties, malheureusement au péril de leur vie." (GIDAY Jean .-J'étais élève-bureau. - La Vie du Rail, n° 944 du 26 avril 1964, p. 16).

Depuis les premiers sabots mis à la main de façon périlleuse par les enrayeurs, toute une série de freins fixes ont été imaginés et utilisés dans les gares de triage, en particulier les freins de voie. Ce sont des mâchoires en acier disposées de part et d'autre des rails qui enserrent la roue du wagon.
Depuis son poste, le freineur tire alors sur des leviers, les mâchoires de freins pneumatiques serrent lesboudins des roues contre les rails pour ralentir les wagons dans leur descente.Aujourd'hui, les freins de voie sont pilotés par ordinateur.


(Sources:Musée du chemin de fer de Mulhouse)

Bonne journée.

:bisou:

Jean-Marc.L30
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 19 février 2009 11:30



Inscrit le: 14/09/2005
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Bonjour Bénédicte, Joëlle, Jean, Sibie, Khalida, Christophe et ceux que j'aurais oublié.:bisou:
Un petit bonjour vite fait avant de prendre le train pour aller travailler.Sad
Mes révisions vont bon train ! Thumb Up
Un premier exam' blanc pour l'oral lundi avant le 16 mars, jour où je verrais si j'ai suffisement travailler...Book Book
Bonne journée.
Mireille.L421
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 19 février 2009 13:30


Inscrit le: 19/09/2008
Messages: 323
Hiding Joëlle !
Après la photo de la Dame-pipi, c'est la photo d'une ouvreuse de cinéma des années 60, non ?
Avec les cheveux crêpés, laqués, etc... ?

Mes patronymes les plus courants :
Babulaud, Bourras, Buffetaud, Buisson, Chanliat, Conord, Duchâteau, Dumas, Frugier, Jude, Lassouris, Marsat, Massacrot, Mazateau, Négrier, Patry, Pauperdu, Piquet, Ramigeon, Rougier, Tixier
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 19 février 2009 15:54



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Bonnes révisions Jean Marc.

Jean, je me demande si ton Intendant ne s'était pas mis d'accord avec la corporation des boulangers pour leur faire de la pubicité.....



A propos d'ouvreuse..


L'ouvreuse.Edward Hopper(1882-1967)

Bien avant l'invention du cinéma,il existait déjà..

l'ouvreuse de loges: Femme chargée d'ouvrir les loges ou de placer les spectateurs dans un théâtre

Un peu de littérature sur l'ouvreuse de loges:

http://books.google.fr/books?id=YKIDAAAAQAAJ&pg=RA1-PA54&dq=ouvreuse#PRA1-PA54,M1

Bonne après-midi

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: jeudi 19 février 2009 20:46



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Porteuse de chèques?.....tu n'as pas inventé ce métier, Jean?
Par contre je connais les chèques au porteurNeutral .....

Bonne soirée à tous

A demain

:bisou:
Benedicte.V5
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 20 février 2009 09:55



Inscrit le: 11/02/2006
Messages: 4 963
Bonjour à tous

Un métier du Moyen Âge:


Le bigre :

agent forestier du moyen âge chargé de capturer les essaims d'abeilles sauvages



Miels et cire constituent au Moyen-Age des ressources de grandes valeurs. Pour veiller sur ces ressources naturelles, les bigres se voient confié la surveillance et le suivi des abeilles sauvages.
Le terme bigre (du mot latín bigrus) trouve ses origines dans le latín « apiger » « qui gouverne les mouches à miel » ou encore « apicurus » « qui a soin des abeilles».
Au moyen âge, nous le savons cire et miel correspondent à des ressources naturelles de grandes valeurs. La première pour la fabrication des cierges liturgiques et la seconde en raison du fait que le miel constitue pratiquement le seul édulcorant connu, et de plus, qu'il constitue la matière première indispensable à la fabrication de l?hydromel, breuvage fort apprécié. .
Or l'apiculture telle qu'elle est pratiquée à cette époque est des plus rudimentaires. on se contente de surveiller les essaims sauvages, de débiter les troncs dans lesquels ceux-ci ont trouvé refuge et au moment de la récolte d?en piller le butin de cire et de miel par étouffage. L'essaim est alors condamné. Une pratique qui nous apparait aujourd'hui criminelle, mais, dont les contemporains du Moyen-Age n'avaient cure tant les nombreuses forêts abondaient d'abeilles sauvages.
A partir du XII° siécle,dans les chartes latines et françaises, on retrouve donc désignés sous le nom de «bigres», ces gardes chargés de la surveillance des abeilles sauvages et de la récolte des miels et cires issus de ces mêmes essaims. Mais leur fonction la plus importante consiste en la récupération des essaims sauvages susceptibles de coloniser à nouveau les ruches troncs.
A cette fin, les bigres détenaient donc le droit de couper et d'abattre les arbres dans lesquels les essaims se trouvaient. Un droit dont ils firent un usage abusif car les ressources forestières de l'époque étant fortement sollicitées, il s'abrogèrent le droit de s'attribuer tout le bois de chauffage nécessaire à leurs besoins personnels et même au delà...
Des abus de pouvoir sûrement à l'origine de l'extension du mot bigre pour désigner « un homme rusé, subtil, adroit et méchant, qui sait se retirer des affaires les plus embrouillées».



Ne pas confondre le bigre avec le...

Bougre: Terme employé pour désigner des hérétiques; il prendra progressivement les sens d'homosexuel jusqu'au début du XIXe siècle.
L'étymologie de ce mot est amusant, elle renvoie aux... bulgares !
Au moyen-âge (fin Xe s.), les Bulgares se rendirent coupables aux yeux de Rome de l'hérésie bogomile(christianisme hétérodoxe, dont la doctrine était proche de celle des Cathares). on les accusa d'être sodomites, ce qui chargea le terme latin bulgarus d'une connotation sexuelle.
Le terme francisé devint bogre puis bougre (= hérétique, débauché, homosexuel - beaucoup de signification pour un seul terme !), la bougrerie étant l'homosexualité masculine.
Par extension on a inventé la bougresse, désignant la lesbienne.
Les érudits de la renaissance ont eux remplacé le terme bougrerie par un nom plus élégant car issu du grec : pédérastie.
De nos jours la connotation sexuelle du terme s'est largement effacée, un bougre est presque l'équivalent d'un gaillard.

Je vous parlerai de l'apiculteur une prochaine fois


Bonne journée.
sibie
Métiers d'autrefois - Liste des métiers étudiés en page 15
Envoyé le: vendredi 20 février 2009 17:12



Inscrit le: 26/09/2006
Messages: 2 846
tit Hiding pour faire remonter Laughing






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