Français et francophones débarqués à New-York


  • Archives nationales des Etats Unis

New York ! Plus encore qu'aujourd'hui, ce nom sonne pour nos ancêtres du XIXe siècle comme un sésame mythique où tout devient possible.


Plus prosaïquement, c'est un noeud maritime en phase de devenir central avant de l'être pleinement à la fin du siècle. Qui veut débarquer aux Etats-Unis passe par le port de New York et les différents noms qu'il porte au cours du siècle : d'abord simple port, puis gare maritime de Castle Garden, enfin centre de douane, de migration (et de quarantaine !) d'Ellis Island. Mais qui continue sa navigation vers les Antilles ou les ports d'Amérique centrale ou du sud doit souvent aussi débarquer à New York et continuer en cabotage sur un navire de plus faible tonnage que les transatlantiques.


Agriculteurs migrants avec leurs familles, ouvriers spécialisés ou artisans venant enrichir l'industrie américaine naissante, artistes, exilés politiques... près de 800 000 Français, Belges, Suisses, Luxembourgeois, Maghrébins ou protégés français du Levant débarquent à New York au XIXe siècle. Sans oublier les Alsaciens qui après 1870 ne sont plus notés Français par les autorités américaines mais pas non plus Allemands.

Sources

  • Archives nationales des Etats Unis